oiseau
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Bénou, l'ancêtre du Phénix des grecs, cet oiseau solaire mythique, renaissant toujours de ses "cendres", en Égypte ancienne.
"Vivre" …
"La vie" …
"Soyez au service de la vie" ...
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Bénou, nom masculin.
"Celui qui est venu à l'existence par lui-même",
"Celui qui se lève",
"Seigneur des Jubilés",
...
bnw / La jambe "B", les ondulations "N", le pot de "Nou" : "Bénou" étant confirmé par le déterminatif du héron cendré / héron pourpré.
Un trait horizontal à chevrons, l'eau ...
Une jambe debout, liant énergie verticale et mouvement ...
Un vase tel que celui que nous associons à Nout : recueillant le témoin permanent de la marche cyclique du monde, ...
Une spirale ...
En égyptien ...
Bénou.
Papyrus d'Ani, planche n°27 au chapitre 83.
Formule pour prendre l'aspect d'un phénix.
On représentait le défunt sous les traits d'un héron.
Face à lui, Maât au jugement ; en fonction de celui-ci, le héron (le défunt) pourra ou non prendre son envol et renaître pour la nouvelle vie.
© René Preys
Conception graphique : © Jean-Pol Schrauwen
"Celui qui se lève" ...
Ainsi l'oiseau Bénou ...
Une de ses traductions du moins ...
Celui qui se lève chaque matin afin d'illuminer le monde n’est autre évidemment que Râ. Ainsi Bénou fut bien une représentation du démiurge Râ (Se levant) ou plus précisément, le Bâ de Râ !
Les oiseaux sont des êtres bien complexes quant à leurs aptitudes, ils sont les seules entités à pouvoir :
- Maitriser les airs, se déplaçant ainsi "sous le ventre de Nout", la netjeret du ciel.
- Marcher sur terre.
- Posséder une certaine affinité pour l'eau allant jusqu'à savoir nager avec élégance et y puiser leur subsistance, en plongeant.
De plus, il ne vous aura certainement pas échappé que les vols d'oiseaux migrateurs nous donnent un spectacle inouï quant à :
- Leur arrivée massive,
- Tout autant pour leur départ d'ailleurs ! Aussi, je suppute qu'ainsi l'imaginaire des Égyptiens anciens aurait pu les conduire à attribuer aux migrateurs un rôle symbolique, les poussant, en quelque sorte, à les intégrer dans la cohérence de leur paradigme i.e. leur vision du monde.
Le delta du Nil :
- En grande partie, un vaste marécage ...
- En fait une unique zone humide, au nord du continent africain. Ainsi, les migrateurs devaient s'abattre sur Kemet à des moments précis, et certainement identifiés par nos anciens ! Ainsi, ces oiseaux voyageurs se trouvaient probablement aux yeux de nos ainés les "uniques témoins vivants" de lieux que seules les divinités pouvaient connaître : un cadre de vie finalement fort restreint, une lande de terre entourée de déserts s'étendant à l'infini et de mers, ressenti peut-être comme une analogie au grand océan primordial.
Nous mentionnions Râ ci-dessus, aussi les êtres vivants lui devaient tout :
- Ils réglaient leurs activités sur leurs rythmes essentiels, comme le jour et la nuit, les saisons, ...
- Sans omettre évidement les oiseaux qui sont particulièrement présents dans les représentations ; en train de couver des œufs, de voler, de se poser avant que leurs pattes n'aient touché le sol.
- ...
Ainsi ...
Quel furent les premiers Hommes à mentionner l'entité Bénou, cet oiseau de feu ?
Nos anciens Égyptiens sembleraient détenir cette "palme" : Bénou aurait vécu sur des pierres, des obélisques, ... et aurait été vénéré par le peuple de l’Égypte ancienne, et ce de la même manière dont Osiris et Râ le furent.
En fait, d'aucuns subodoraient même que :
- Bénou était un véritable symbole vivant, comme tant d'autres d'ailleurs et ce quant au netjer Osiris.
- Bénou aurait également évoquer l’inondation du Nil, connu pour apporter richesse et fertilité ... Pour cette raison, elle était l’une des créatures les plus respectées de la mythologie égyptienne. C'est bien avec "ce déluge" qu'apparaissait ce bel oiseau ! Il devait planer lentement sur les eaux débordées du Nil, signe d'une l'abondance future. Son apparition à l'aurore sur le fleuve le fit associer au soleil, dont il devint le symbole.
Voyez la couronne Atef.
Bénou surmonté de la coiffure d'Osiris.
GNU Free Documentation License.
Aussi, paradoxalement aux diverses et nombreuses autres cultures, parfois mêmes contemporaines :
- Bénou, au "cœur" de cette terre noire, ne semblait pas du tout avoir été assimilé à un rapace, ni du reste à un oiseau tropical aux couleurs vives, mais davantage à un moineau, à un héron cendré, aujourd'hui malheureusement bien disparu / "ardea bennuides", littéralement le "héron bénou".
- Vint alors le phénix ...
Du moins tel que nous le connaissons habituellement, venant des légendes grecques ..!
Pour eux, il devint donc le phoinix dont le nom vint, je le subodore, du verbe égyptien "wbn" signifiant comme vous savez "briller", "étinceler" et même "naître" et ce concernant Râ.
Ainsi, cet oiseau pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix mourait tout simplement pour se décomposer avant de renaître, tandis que d’autres affirment qu’il brûlait et mourait enveloppé de flammes. D'aucuns croyait même que l’oiseau légendaire pouvait vivre plus de 1 000 ans.
Localisation de la cité soleil d'Héliopolis.
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier.
Pyramidion of Nesnubhotep, top of a limestone chapel monument.
Un chapeau de pierre coiffant la pyramide, un "benbenet".
A scarab and adoring baboons in relief.
26th Dynasty. From Abydos.
The Petrie Museum of Egyptian Archaeology, London
Le bel oiseau fut en vérité plus un concept qu'un ntr.
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La matière première de la pensée est bien le concept :
- L’amplitude des concepts peut être d'ailleurs large.
- C'est une idée générale permettant de regrouper beaucoup de choses bien particulières du reste.
- Il pourrait englober la diversité et ce dans une unité confortable, facile à manipuler afin de réfléchir.
- Il permet bien souvent d’organiser notre connaissance,
- Cela représente en quelque sorte l'entité cognitive de base où nous mettons un sens aux mots que nous utilisons,
- Le concept est à la pensée ce que la brique est au maçon, ce que les molécules sont au chimiste, c'est finalement une entité élémentaire essentiel que nous combinons sans interruption avec bien d’autres afin d'élaborer des assemblages les plus divers.
- ...
Aussi, ce bel oiseau migrateur pouvait exprimer un cycle pour nos anciens égyptiens, Bénou revêtait donc de bien nombreuses interprétations symboliques, à la fois Osiris, Râ, ... :
- L’immortalité de l’ "âme" et à ses mouvements, ...
- La longévité,
- La périodicité du temps,
- Râ, en lien avec les saisons bien évidemment ainsi que la crue régulière du Nil.
Cependant Bénou ne semble pas avoir eu :
- De famille,
- ...
- De véritable histoire ! En dehors de ses liens avec Râ, Osiris ...
- ...
- De temples : même si ce point est très difficile à démontrer ! Car plusieurs lieux auraient reçu le nom de "Château-du-Benou" l'un aurait été situé au sein même du Grand-Château (Devant se lire Iat-Oudjâ.) à Iounou, puis dans les 7e et 18e provinces de Haute-Égypte, dans le 18e nome aussi, ...
Nonobstant, des chapelles auraient été consacrées :
- A Edfou,
- Ihnasya,
- Saïs ... Nous pouvons parfaitement supputer ainsi que le Bénou était lié au culte de Râ, rayonnant à Iounou afin d'atteindre l’ensemble du pays à la fin de l’histoire de la Kemet ancienne.
Bénou conceptualisait visiblement la renaissance :
- Celle de Râ bien sûr.
- ...
- Et, peut-être, que notre netjer intellectualisait aussi la mort, avec Osiris.
Ainsi, le soleil se cachait, nous sommes alors au crépuscule, ou juste avant qu'il ne réapparaisse, à l'aube. Ainsi notre Bénou était lié à la planète Vénus, cette étoile du soir ou du matin, selon les saisons. Il devint alors l' "âme" d'Osiris ; il incarnait à ce moment-là cette forme défunte, celle de Râ, l’accueillant le soir à l'occident, ou l'accompagnant brièvement le matin avant de lui céder la place.
Cependant ...
"Rassurez" vous ...
Grâce aux hypogées, les chercheurs ont été aptes à déterminer la part importante quant au rôle funéraire de ce "netjer héron".
Marie Joseph Aimé Dubois (dit) DUBOIS-AYME.
DESCRIPTION DE L’ÉGYPTE.
Plan des ruines et de l'enceinte de la cité, détails de l'obélisque. (ANTIQUITÉS, volume V, planche 26).
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