Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Son visage fut alors recouvert d'un extraordinaire masque fait de feuille d'or martelées qui se trouve aujourd'hui au musée du Louvre à Paris. Ce masque, modelé sur le visage de la momie comme un moulage de plâtre, a conservé les traits du prince et dégage une étonnante expression de sérénité.
Alors, l'égyptologue avait laissé la description de sa découverte :
" Un masque d'or couvrait le visage,
écrivit Mariette.
Une colonnette de feldspath vert,
une boucle de jaspe rouge, était suspendues à une chaîne d'or passé autour du cou.
Une autre chaîne d'or soutenait deux autres amulettes en jaspe, le tout au nom du prince Khâ-em-ouas, fils de Ramsès II.
Un admirable bijou,
épervier d'or à mosaïques cloisonnées,
les ailes étendues,
était posé sur la poitrine.
Dix-huit statuettes de faïence à tête humaine et avec la légende "Osiris-Apis, dieu grand, seigneur de l'éternité", étaient répandues alentour."
Teaser de l'exposition : "Pouvoir et savoir à l'époque de Ramsès II. Khâemouaset, le prince archéologue". Réalisation : Nicolas Pascariello.
Conseil départemental des Bouches du Rhône.
Les dernières demeures relatives aux enfants ST63 ainsi que ST64 représentent certainement les premières du genre trouvées à Gebel el Silsileh.
Car ses deux petits êtres sont conservés avec des biens funéraires complets.
Les chercheurs découvrirent aussi des cryptes et des chambres pour adultes dans une nécropole de la 18e dynastie à Gebel el-Silsileh dans cette région d'Assouan.
Une manière de pouvoir pénétrer dans le monde
religieux,
comme celui des coutumes
funéraires,
sociales,
et économiques,
de l'Egypte ancienne au cours des Thoutmôsis.
Nous serions au sein de la prestigieuse 18e dynastie.
Cette thématique fait suite au fruit du travail des chercheurs du ministère égyptien des Antiquités ainsi que de l'université suédoise de Lund.
Depuis 2015 …
Cette équipe dirigée par Maria Nilsson et Jon Ward a découvert 69 tombes ! Pratiquement toutes visitées par des pillards et ce au sein même des dynasties pharaoniques.
Cette année …
Quatre nouvelles sépultures dont quatreintactes, d’enfants.
Aussi vous serez à même de rencontrerer le non moins légendaire netjerSobek, vous savez le crocodile !
Brooklyn museum.
Ce lieu ...
Il fut autrefois une carrière pendant la période Thoutmoside : nous serions entre 1 504 et 1 388 B.C.E.
Aménophis I (1 525 -1 504), Thoutmosis I (1 504 -1 492), Thoutmosis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57), Thoutmosis III (1 479 -1 425),
Aménophis II (1 428 - 1 397), Thoutmosis IV (1 397 - 1 388), Aménophis III (1 388 - 1 351/50),
Aménophis IV / Akhenaton (1 351 – 1 334).
L'étendue de l'Égypte ancienne à son apogée territoriale, la 18e dynastie.
Sous Thoutmôsis III aucun pharaon n'avait conquis tant de choses.
"Kheny" ...
"Khenou" : nous sommes au sein de l'époque pharaonique. Son origine me paraît du reste bien difficile à cerner : serait-ce fonction de cette cité, celle de la rive est ? De fait nos anciens lui donnèrent cette nomenclature d' "EAU PURE".
"La carrière" fut également sa dénomination à la période Gréco-Romaine. En fait, il y avaient bien des carrières au Gebel el-Silsileh fournissant en pierres les chantiers des temples et hypogées de la Haute-Égypte et ce à la période thoutmoside.
Gebel Silsileh avec sa très longue histoire, allant du paléolithique à l'époque Copte.
Que dire aussi de cette "Montagne de la Chaîne" : d'aucuns supputeraient même que cela puisse provenir de la période arabe. Une chaîne aurait été tendue au travers de l'Itérou et ce afin d'entraver la communication fluviale.
En tout cas, ce lieu comporte bien les deux rives du Nil, un endroit bien étroit pour notre Itérou qui est du reste entouré de majestueuses collines faites de grès :
Nous sommes alors aux alentours de 145 km au sud de la cité aux cents portes, Thèbes.
Et plus précisément à 65 km au nord d'Assouan.
...
Avec :
Sa nécropole pré-dynastique,
Et ses graffitis contemporains comportant des humains, des animaux, des bateaux,...
Quant à l'Ancien Empire, sur la rive ouest, peu de traces demeurent : souvenons-nous notamment de Pépy I.
Aussi au Moyen Empire nous pouvons y voir des voyageurs avec leurs caravanes ainsi que leurs graffiti.
Une mission archéologique Suédo-égyptienne (Université de Lund), dirigée par Dr. Maria Nilsson et John Ward. Une équipe en coopération avec l'inspection de Kom Ombo et d’Assouan dirigée par M. Abdel Menum (Assouan) et M. Ahmed Sayed (Kom Ombo).
Et donc, selon elle, ce n'est pas la première fois que des égyptologues trouvent de pareilles dernières demeures sur ce légendaire site.
Il serait entouré également de matières organiques, certainement issues du bois qui devait composer le cercueil car les termites auraient fait leurs œuvres.
Un cerceuil qui devait du reste posséder un couvercle en grès très mal conservé, fait quant à lui de grès.
→ Une autre dernière demeure ...
Celui de cet enfant âgé de 6 à 9 ans, dansun cercueil en bois là aussi.
Probablement devait-il avoir entre 5 à 8 huit ans ! En fait les deuxième et troisième progénitures étaient accompagnées de moult artefacts.
La tête vers l'est …
Sa direction faciale semble avoir évolué probablement suite à l’inhumation ultérieur du ST63.
Le lin semble enveloppé le petit corps, lui-même posé sur des nattes de roseaux.
Il était accompagné de pièces funéraires :
Des amulettes,
Des bijoux comme des bracelets en bronze, trois scarabées dont l'un contenait le nom royal de Thoutmosis III (Menkhéperrê)
(La manifestation de Râ demeure) ou (Stable est la manifestation de Râ) mn-xpr-ra ),
Elle se démarque tout particulièrement vis-à-vis des autres petits êtres du fait qu'elle contient un squelette. Nonobstant, c'est celui d'un enfant âgé de5 à 8 ans.
Inhumé certes mais "visiblement sans aucun soin". (?)
En fait ...
Il était recouvert de débris de carrière.
Il présentait également des signes de maladie et même de blessures ! Tout ceci pourrait, à première vue, indiquer l'existence d'une hiérarchie sociale.
ne semble plus mystérieuse que cette pyramide de Khéops.
Comment nourrir la rêverie des amoureux de l’Égypte antique ?
La pyramide est ainsi :
Sondée,
Analysée,
Radiographiée,
Auscultée,
Interprétée,
Polémiquée,
... Mystérieuse, pourquoi Khéops ordonna-t-il la construction du système le plus complexe de toutes les pyramides ?
Peu de "spécialiste" s’aventurerait à expliquer avec certitude ce qui poussa pharaon à faire ériger un édifice d’une telle complexité : au-dessus du sol … ! Souvenez-vous de la pyramide rhomboïdale, de Dahchour, ..., elles ont leurs chambres au niveau du sol. D’aucuns suggèrent alors que les spécificités de Khéops seraient issues d'une succession de changements et ce au cours de l’élaboration des plans.
Nonobstant …
Mark Lehner s’appuyant sur des observations supputa que les plans furent bien élaborés avant le début de la construction. Ce qui à mon sens rend plus énigmatique encore le mystère de l’horizon de Khéops.
→ Siècle après siècle, pourquoi les pyramides nous fascinent-elles toujours autant ?
→ D’où viennent les légendes des chambres secrètes dissimulées au cœur de la seule des sept merveilles du monde encore debout ?
→ Y découvrira-t-on un jour une chambre abritant le trésor du pharaon Khéops ? Aussi, selonHérodote, Khéops reposerait depuis l'an 4 776 B.C.E à 58 m et ce au-dessous de la base même de sa propre pyramide.
Cependant, nous ne sommes sûrs de rien.
Voyez Franck Monnier ...
Aussi voyez plutôt :
Les quatre faces de l'horizon de Khéops ne sont pas parfaitement planes. Souvenez-vous de ce léger angle vers l’intérieur, il transforme ainsi sa base en polygone concave à huit faces.
Nous devons cette remarque au français André Pochan (Un physicien et un mathématicien français, passionné d'égyptologie.), nous sommes alors en 1934. Il étudia presque exclusivement les pyramides, nonobstant il faut reconnaître qu'il fut particulièrement critiqué par Jean-Philippe Lauer.Nous ne sommes sûr de rien au point que les chercheurs semblent ne pas comprendre les raisons des angles sur cette pyramide alors qu’ils sont absents sur ses voisines, mais leur régularité suggère quand même qu’ils sont certainement volontaires.
Nous ne sommes sûrs de rien.
Quelle serait donc véritablement les teneurs
de cette "curieuse découverte" ?
Nous sommes au sein de la pyramide de Kheops
avec les chercheurs de la mission ScanPyramids
lancée en fin d’année 2015.
Des rayons cosmiques
afin de sonder cet ouvrage monumental.
Ainsi le ScanPyramids Big Void (SP-BV) serait visiblement :
Entre 60 et 70 mètres de hauteur : aussi souvenez-vous ce monument fait 139m de hauteur et 230m en largeur, juste finalement au-dessus de la Grande Galerie. Nous sommes comme vous savez sur le plateau de Guizèh, aujourd'hui en très proche banlieue du Caire.
139 m sur les 146,58 mètres d’origine !
Une "cavité" située à environ 40 mètres de la chambre de la reine.
Il aurait des caractéristiques similaires à celles de la grande galerie, comme vous savez, la plus grande salle connue de la pyramide.
"Un vase clos".
"Le "grand vide" est totalement clos,
rien n’a été touché depuis la construction de la pyramide.
C’est une découverte très enthousiasmante"
Kunihiro Morishima, de l’Université de Nagoya au Japon, partenaire de la mission ScanPyramids.
Une cavité "aussi grande qu’un avion de 200 places en plein cœur de la pyramide".
En dehors des salles ouvertes aujourd'hui au public ...
D’autres demeures uniquement accessibles aux archéologues ainsi bien sûr qu'aux chercheurs.
Aussi ...
Depuis 2015 ...
ScanPyramids a fait des découvertes passionnantes (Deux autres artefacts : sur l’arête nord-est du monument ainsi que derrière sa face Nord) ! Cette expérience en réalité virtuelle, à savoir ScanPyramidsVR, permet aussi de découvrir non seulement les salles cachées au public mais aussi les dernières découvertes sur la plus célèbre pyramide d’Egypte.
Des équipes japonaise ...
Et française ont effectué des sondages pour la mission scientifique ScanPyramids avec la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation).
La présence d'une énorme cavité aurait été interprétée par les scientifiques faisant suite à des technologies ultra-modernes et non invasives i.e. non destructives en vérité : pas moins de 30 mètres de long, pouvant même être d'origine puisqu'il serait clos.
Comment les scientifiques ont-ils procédé ?
Quelles furent les paramètres afin de calibrer les instruments ?
Les scientifiques ont-ils éliminé certains d'entre eux (Paramètres) ? Et comment l'ont-ils décidé d'ailleurs ?
Quel serait l'incidence de telles décisions sur les modélisations finales ?
Le point
Les chercheurs viennent donc de détecter la présence d'une cavité "invisible jusqu'à ce jour".
Cachée derrière la face nord ...
De plus, elle se situerait dans la zone où quatre chevrons visibles surplombent le couloir descendant.
Notons aussi que les chevrons de la véritable entrée étaient invisibles à l'origine, cachés derrière une couche de blocs. Les pierres furent cependant démantelées au cours des siècles. Des blocs que nous savons fort utiles puisque nous connaissons les chevrons en deux endroits : au-dessus des chambres du roi et de la reine ...
Il ne peut en aucun cas être la conséquence d'un éboulement toujours imaginable. C'est bien un espace dédié à quelque chose qui échappe encore aux spécialistes ...
"S'il s'agissait d'un chaos de gravats,
les mesures indiqueraient une faible sous-densité un peu partout.
Or là, nous avons une forte sous–densité locale"
Sébastien Procureur, responsable scientifique à l'Irfu / CEA.
Alors à quoi pouvait bien servir ce grand vide ?
Les chercheurs qui effectuèrent les différentes recherches refusent de "parler" de pièce secrète, de chambre cachée, ...
En plus de cela ils ne sont pas certains de la nature de ce vide.
S'agit-il d'une pièce ?
De plusieurs ?
D'un grand couloir ?
D'une autre Grande Galerie ?
... ? Cette mystérieuse cavité demeure pour l’heure inaccessible.
"Nous ne pouvons pas savoir
si le vide contient des artefacts
car ils seraient trop petits pour être détectés par ce type d’imagerie"
Kunihiro Morishima, coauteur de l’étude.
Et comment pénétrer dans cet espace situé en hauteur, visiblement profondément scellé, très difficile d'accès ?
Ainsi nous pouvons parfaitement bien imaginer que découvrir la dernière demeure de pharaon constituerait l'une des plus grandes découvertes de l'égyptologie moderne. Peut-être est-ce aussi là, en partie du moins, l'explication de cet engouement, de cet enthousiasme, des fantasmes aussi, de cette sensibilité exarcerbée parfois, de certaines carrières et/ou égos également, ..., des polémiques ?
Y aurait-il une particularité sur le fait que les constructeurs de la grande pyramide n'ont mentionné nulle part cette cavité ?
Une cavité détectée au-dessus de la Grande Galerie ...
Sa présence même, aurait-elle pu jouer sur les interprétations des imageries ? Et ce en créant une sorte d'image fantôme ? Je présume que les chercheurs ont entre eux soulevé cette "possibilité, cependant il aurait été bien judicieux de l'énoncer afin de valider davantage encore leur interprétation quant à l'existence de ce vide.
La découverte d'une cavité dans la pyramide de Kheops énoncée ...
L'équipe scientifique du projet a été critiquée, 2 jours suivant l'annonce. Critiques en premier lieu quant au non-respect du processus scientifique avant sa publication.
Cependant bien d'autres tirades semblent avoir également été exprimées, peut-être est-ce cela le prix du débat ? Du moment que cela reste dans le respect d'autrui ...
Aussi, n'oubliez jamais ...
Nous devons prendre certaines précautions bien inhérentes à ce genre de travaux éminemment sensibles ! Bien évidemment respectons tous les avis, même ceux des détracteurs, lisez-les avec attention.
Evitons cependant de rentrer dans certains conflits compétitifs.
Votre libre arbitre est là pour vous guider. Aussi continuez votre chemin et gardez cette envie d'apprendre et de comprendre cette merveilleuse civilisation.
Les "polémiques" sont toujours possibles, présentes, à venir puisque déjà le mot "découverte" l'a engendré. Cependant elles ne doivent surtout pas influencer la poursuite des recherches. Ces dernières doivent continuer à respecter une certaine déontologie scientifique quant aux méthodes employées.
→ L’archéologue Zahi Hawass ...
Il semble affirmer que cette immense cavité était déjà connue.
Ainsi Howard Middleton Jones et son défunt équipier décédé avaient détecté cette cavité au-dessus de la grande galerie et ce à partir de 1999. Ils l'auraient ainsi mentionné à Zahi Hawass "tout en lui expliquant la façon d'y accéder".
→ Dormion parla de cette supposée et probable cavité dans un de ses livres publié en 1986.
Ainsi il fut déposé à cette époque une autorisation, refusée du reste par Havass, et ce afin de permettre de disposer d'une fibre optique dans la Chambre de la Reine.
→ Desroches-Noblecourt ...
Dans son enseignement à l'école du Louvre elle parlait d'une théorie, l'existence d'une cavité...
→ Le chef du comité scientifique supervisant ScanPyramids ...
"La pyramide est pleine de vides
et
cela ne signifie pas qu’il y ait une chambre secrète
ou
une découverte."
"Il y a énormément de théories
sur l'existence d'éventuelles chambres secrètes dans la pyramide.
Si nous les cumulions toutes,
nous obtiendrions du gruyère !"
Mehdi Tayoubi.
"Mais aucune d'entre elles
ne prédisait l'existence de quelque chose d'aussi grand"
Mehdi Tayoubi.
→ Le chef du conseil gouvernemental en charge des antiquités ...
"Le projet doit procéder de façon scientifique
qui suit les
étapes de la recherche scientifique
et
ses discussions,
avant publication."
"Therefore,
the ministry sees that the ScanPyramid team should not rushed
to publish their findings in media at that stage of their research
because
it requires more research
and
it is to early to say that there was a new discovery.
...
they should not use propagandist terms such as
“new discovery;” and “a giant void.”
More researches and studies
are required in an attempt to know the secrets of this unique great monument."
Nous sommes le samedi 9 septembre avec une annonce du ministère des Antiquités.
Archéologues égyptiens dirigés par Mostafa Waziri, chef du département de Louxor ...
Une découverte modeste ...
Intéressante ...
Présentée à la manière d'un grand évènement. Kemet l'ancienne et l'Egypte moderne des grands chantiers méritent bien cela.
L’Égypte ancienne ...
Une ère adulée et pas seulement par les archéologues ! Serait-ce le fait des nombreuses découvertes.
Ainsi, la thématique d'aujourd’hui traite-elle d'un "nouveau" hypogée, celui d'un artisan d'excellence puisque nous serions en présence d'une dernière demeure relative à un orfèvre du netjer Amon : déité majeure comme vous savez quant à de la mythologie égyptienne.
Le quotidien d'antan
au
Nouvel Empire !
Un évènement que nous attendions depuis quelques temps maintenant.
Ainsi…
Après 5 mois de fouilles sous les rayons de Râ ...
Au cours d’une conférence de presse, le Dr Mostafa Waziry annonça une formidable découverte, celle d’une dernière demeure ! Nous étions alors le 18 avril 2017.
Et depuis, nous n'avions véritablement plus rien de concret.
Se pourrait-il, a dream peut-être, que cela soit la légendaire Néfertiti, sujet à moult articles médiatiques depuis quelques temps ?
… ?
L'orfèvre d'Amon,
Amenemhat,
près de Louxor.
Orfèvre ...
Cela ne fut pas seulement un travail, c'était probablement toute sa vie comme le fait de l'avoir consacrée à la divinité Amon.
Amon ...
Une divinité devenue majeur et ce tout particulièrement dans la belle cité aux cents portes, Ouaset, Niwt-Imn, la puissante.
Cette découverte a été faite par une mission archéologique égyptienne dirigée par Mostafa Waziri, c'est ainsi que le ministère égyptien des Antiquités l'a annoncé.
Nous sommes bien dans un domaine de pure archéologie.
Pas de trésor en perspectif, si cela est quand même la découverte d'une tranche de la mémoire de l'humanité et ce à travers l'inhumation probable d'une famille entière.
Ces vestiges sont situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datant du Nouvel Empire, et plus précisément au XVe siècle B.C.E. Cette révélation a aussi le mérite d’accentuer la connaissance de cette nécropole et de sortir de l’oubli un nouveau fonctionnaire.
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Des archéologues ont bien découvert une dernière demeure.
Celle d'un orfèvre qui consacrait son oeuvre, son art, son travail au netjer Amon ! Mais pas seulement lui puisque les chercheurs ont également trouvé des momies d'une femme ainsi que de deux enfants : une famille en perspective.
Nous sommes au sein de la rive ouest du Nil, à Louxor. Et comme vous savez ce site est parfaitement réputé pour ses dernières demeures et ses temples.
114 hypogées pour la majorité érigés dans la roche. Cette nécropole appartient à la Vallée des nobles, où étaient enterrés les notables proches des pharaons, près de la Vallée des Rois, sur la rive gauche du Nil.
→ Remarquons par exemple la double dernière demeure d'Amenhotep I (1 524 - 1 504) ainsi que son "épouse supposée" Ahmès Néfertari : certains égyptologues semblent mettre en doute ...
Un lieu connu comme une nécropole de la famille royale mais également des hauts fonctionnaires des 17 et 18e dynasties. Cependant les sépultures les plus anciennes remontent à la 11e dynastie. Notons au passage qu’elles furent simplement réutilisées et ceci fréquemment en des temps bien postérieurs.
Elles montrent parfaitement, et heureusement du reste, que nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre, cela nous obligent avec ce plaisir incommensurable à remettre en question nos connaissances et surtout du reste nos interprétations.
Et si nous continuons dans cette thématique ...
Cette façon de penser et d'aborder les choses ...
Alors il est fort probable que le thème d'aujourd'hui devra bien évoluer dans les années à venir.
Nonobstant ...
Les faits, les résultats, eux, sont bien là et ne changent pas. Fascinant ...
Aussi souvenez-vous qu'Amenemhat fut une nomenclature pouvant fort bien être l'objet des deux sexes.
Il aurait ainsi vécu il y a environ 3 500 ans.
Orfèvre royal de son état, il consacra visiblement ses activités au netjer Amon.
Nous serions donc en présence d’un certain Amenemhat ainsi que de sa concubinedénommée Mehi. Nonobstant, sa momie n'a pas été, officiellement du moins, véritablement identifiée en tant que telle ! Cependant il n'y aurait pas de doute quant à l'identité du propriétaire de cette dernière demeure.
Amenemhat, une nomenclature qui fut celle également de plusieurs pharaons comme vous savez (Amenemhat I_ fondateur de la 12e dynastie_ à VII_ce dernier bien peu connu finalement fut quant à lui de la 13e dynastie) et cela pourrait être traduit littéralement par :
"Sous la responsabilité d'Amon".
Les chercheurs auraient trouvé au sein de leur dernière demeure une statue, celle d’Amenemhat, assis sur une chaise et ce à côté de sa femme. Cette dernière portait une robe, bien longue d'ailleurs, ainsi qu’une perruque.
De plus ...
Un portrait de leur fils a été peint entre eux deux, inconnu visiblement pour le moment.
Nous serions durant la fameuse 18e dynastie, celle que connue notamment les hauts personnages que furent Néfertiti, Tut Ankh Amon qu'inévitablement vous connaissez bien, ...
Et plus précisément nous serions entre les 16e et 11e siècles B.C.E selon les annonces du ministère des Antiquités.
La chapelle et son entrée semblent bien localisées au sein d'une cour datée quant à elle du Moyen Empire.
Nous sommes alors au niveau de Kampp 150.
A cette chapelle les archéologues trouvèrent deux puits funéraires :
→ L'un à 7 mètres de profondeur, à droite, destiné au défunt et à sa femme.
→ Partant de-là nous voici au sein d'une chambre funéraire contenant des fragments de momies, des sarcophages, des ouchebtis.
→ L'autre puits nous conduit à une autre salle contenant quant à elles des momies datées visiblement des 21e et 22e dynasties.
Nous sommes de fait en présence :
→ D'une petite pièce carrée, au niveau du sol.
Les chercheurs découvrirent ainsi une niche dont un morceau du décor reste encore visible aujourd'hui. Les fresques nous sont décrites comme ayant été d'une qualité certaine.
Aussi les chercheurs supputent-ils que cela pourrait s'expliquer par la proximité du souverain contemporain du défunt.
→ Une chambre funéraire.
Elle se situe à huit mètres au-dessous de la pièce d' "entrée" et contenait visiblement quatre momies.
→Au bout d'un couloir, menant à une salle, une niche funéraire, y séjournait visiblement :
La momie d'une femme.
Et selon Madame Chérine Ahmed Chawqi, une égyptologue et spécialiste des os, elle en aurait conclu que la défunte avait 50 ans à l'heure de la "rupture".
Nonobstant des doutes semblent avoir été émis quant à cette femme ! Les inscriptions mentionnent cependant un certain titre, celui de "dame de la maison".
Et de "ses" (?) deux enfants.
Cependant il nous faut rester prudent :
"Nous ne sommes pas sûrs
que ces momies soient
de la famille d’Amenemhat"
Mostafa Waziri.
"De toute évidence
la tombe a été réutilisée dans les temps anciens.
C'est probablement pourquoi leur tête est découverte"
Mostafa Waziri.
"Mais nous sommes extrêmement heureux de toute façon,
a-t-il ajouté,
car cela signifie que nous trouverons plus d’autres tombes dans cette région".
Les doutes quant à l'identification même du corps du propriétaire serait le fait que cette dernière demeure fut, comme bien souvent du reste, réutilisée plus tard et ce durant les 21e et 22e dynasties.
De plus ...
Une cinquantaine de "cônes funéraires" ont été visiblement découverts. Ils sont gravés avec le titre et la nomenclature du défunt. Ainsi sur les 50 cônes seulement dix auraient été liés à un corps.
Selon les chercheurs les 40 restants appartiendraient à quatre autres personnes qui, elles, ne seraient pas encore trouvées.
Ne tenez pas compte du côté sensationnel de cette "découverte" ...
Vous savez bien, nous serions dans ce cadre de la survivance quant à cette industrie essentielle, vitale même pour le "bien-être" de ce peuple d'Egypte moderne (Nous parlons quand même de cent millions d'habitants.).
Ne tenez pas compte non plus de ce que d'aucuns pourraient classifier de modeste vis-à-vis de cette "révélation" ...
Rien...
Aucun savoir...
Aucun décèlement...
Aucune exploration... Rien ne peut être considéré comme médiocre, insignifiant, maigre, modique, ... Une métaphore afin d'illustrée possiblement cette façon de concevoir les choses : l'Histoire est érigée de briques. Aussi petites soient-elles, elles n'en demeurent pas moins cruciales pour la compréhension de l'ensemble.
Aussi, les fouilles sont bien loin d'être terminées !
De plus...
Vous l'aurez bien compris, il nous reste beaucoup de points à éclaircir !
Alors à suivre...
Newly discovered tomb with several mummies.
Tomb Kampp -390 in Dra Abu El Naga, West Bank, Luxor.
L'échange d'énergie ... Demeurées présentes sur terre, les divinités habitaient lestemples. Et en leurs statues d'or dressées dans le légendaire naos, leur esprit était alors dès plus actifs.
Le Bâ, ce que J. Vandier appella "les principes spirituels" ...
Le Ka cette "énergie vitale" de la déité fonctionnait comme une centrale d'énergie. Le / la netjerou(t) était vivant(e) en sa statue à la seule condition que les prêtres puisse prendre parfaitement soin d'elle : à travers de constants cultes rythmés par des rituels très exigeants autant que précis, en le nourrissant, en l'entretenant, en le distrayant, en le protégeant, en ...
Dans la théologie égyptienne, il n'y avait pas :
D'émotion ,
Ni de dogme d'ailleurs,
Aucun salut non plus du reste.
Il y avait tout juste un échange.
Que les divinités ne fussent plus servit, honorés, comme dans les temps troubles des Périodes Intermédiaires et l'énergie divine disparaissait, jetant Kemet toute entière dans le désespoir, le chaos. Les netjerou(t) permettaient à pharaon de régner, de "dispenser son bon gouvernement", ..., et ce que si l'enrichissement du pays leur profitait. Les déités attendaient ainsi une contrepartie vis-à-vis des bonnes récoltes ainsi que des victoires militaires.
Ce que nous allons chercher à comprendre c'est comment nos anciens égyptiens pouvaient percevoir véritablement la rupture, notre inéluctable mort ? Aussi, voici un des éléments qui devrait nous permettre de commencer à "appréhender" ce vaste concept et ce à travers la représentation de l' "âme" du défunt. Elle a bien cette particularité, celle de ne pas nous laisser indifférente tant par sa probable "traduction", que par sa compréhension, ...
Alors Bâ, serait-ce une analogie avec :
L'âme des chrétiens ?
Le "génius" des Romains ?
... ?
Le Bâ était intimement lié à l'être humain, qu'il fut :
Même la plus insignifiante des déités y fut également concernée. Lesnetjerou(t) avaient d'ailleurs de nombreux baou (Pluriel de Bâ), ce qui leurs permettaient de se manifester sous différentes formes.
Quand l'être s'éteint ? Et ce quand il "atteignait son Ka", "rejoignait son Ka", "passait à son ka", mourait en somme.
Cette "non concordance", véritablement insoutenable, poussa certainement l'Homme à affronter cette adversité :
Avec toutes les ressources de son intelligence,
...,
Avec espérance bien évidemment, et ce nous le voyons bien, à travers les quatre millénaires d'évolutions, celle d'une certaine prise de conscience !
Alors, en fin de compte ...
Nous sommes bien au début d'une certaine émanation quant à l'Homme Égyptien devant le monde, et son long effort afin de faire de celui-ci le sien et bien sûr de s'y situer aussi.
Tous les êtres vivants se trouvent en interaction avec le monde.
Cependant chez l'homme …
Ce rapport se retrouve profondément altéré si nous considérons qu'il est "le seul à être conscient" qu'il va mourir, du moins, c’est ce que nous aimons subodorer. Car en vérité les animaux ressentent bien leur mort prochaine. De cela j'en suis intimement convaincu et ce à travers de nombreux témoignages de personnes ayant travaillé dans des abattoirs modernes ceux-ci
L'Homme vit meurtri par cette rupture inexorable, autant d'ailleurs qu'à travers ses difficultés existentielles et quotidiennes, ..., le poussant alors à la réflexion. La raison "semble" être propre à l'Homme et fait de lui cet "animal bien métaphysique". Porté par la mort et la douleur, il s'étonne de son existence et en recherche une explication au sein du monde dans lequel il vit.
"Les Égyptiens sont les premiers
à avoir exposé la doctrine de l’immortalité de l’âme
et
le fait qu’au moment de la mort du corps matériel,
l’âme s’incarne dans un nouveau corps qui est prêt à naître ;
ils affirment que lorsque l’âme a terminé tout le cycle des incarnations des animaux
de la mer,
de la terre
et de l’air,
elle parvient finalement à entrer dans un corps humain, né ou préparé pour la recevoir... "
Selon Hérodote 484 à 420 B.C.E.
Héléna Petrovna Blavatsky, Doctrine secrète, vol. II, page 123.
Alors cet obstacle, nos anciens vont tantôt :
Le nier,
Le contourner,
Le surmonter,
... C'est ainsi que Bâ devint lié à la vie.
Seulement, à l'exitence post mortem, sublimée après la rupture.
Est-ce que le corps terrestre pouvait être perçu à la manière d'un tombeau ? En tout état de cause cela représente autant d'éléments que nous pouvons découvrir mutatis mutandis, dans les sagesses égyptiennes.
Livre de la Terre.
Partie C, scène 4.
Le corps du netjer Aker, un homme avec un bâton, courbé, avec son Bâ,
Ils sont flanqués de deux netjeroutet du disque de Râ émergeant.
Celui qui ne dérive d'aucun principe antérieur de justification :la métaphysique, elle serait alors la science de l'absolu. Si elle existe, s'est bien à travers l'Homme. Hors selon Schopenhauer, la métaphysique pourrait-être considérée comme le croisement entre le passage de l'animal à l'Homme.
La mort "totale" était impensable pour nos anciens Égyptiens ... Le Bâ était un principe spirituel, lié et à la fois indépendant de son support physique, agissant pour son propre compte.
Bâ était :
La somme des forces immortelles inhérentes aux êtres humains, composant sa personnalité.
Mais c'était aussi "un être sexuel corporel", il avait besoin de nourriture, de boisson, ...
...
"L’âme n’a pas vécu ces vicissitudes uniquement après la vie humaine.
Avant de naître en ce monde,
elle est née
et
morte dans de nombreux autres mondes.
La vie terrestre n’est autre qu’un devenir,
Kheper,
dans l’ensemble des devenirs, Kheper, qui ont précédé et qui suivront.
Elle [l’âme] a eu une durée infinie avant sa naissance [sur la Terre]
et
une durée infinie après sa mort.
Si je devais résumer sa condition d’être en un seul mot,
je ne dirais pas qu’elle est immortelle,
mais plutôt qu’elle est éternelle."
Selon Gaston Maspero (1 846 - 1 916)
Gaston Maspero, Études égyptiennes, page 23, Éditions Imprimerie Nationale, 1879.
La rupture ...
Bâ n'apparaissait ainsi qu'après celle-ci. A la manière d'une partie volatile de nous-même, il s'envolait alors avec ce pouvoir, celui de voyager en liberté. Manière de double éthéré du défunt, affranchi maintenant du corps, il reprenait en quelque sorte sa liberté, survolant les endroits aimés dans le passé de l'entité considérée, retournant se poser sur la momie, ... Du "ciel à la terre", afin d'errer auprès de son corps et ce jusqu’à ce que la purification du Ka-djet permette à nouveau leur réunion.
En fait ...
Il ne s'éloignait pas.
Il "Sortait au Jour". Alors, chaque soir, il retournait vers son corps. Se réunissant ainsi avec lui, assurant l'existence continue, celle du corps dans l'au-delà.
"Lève-toi vers la vie,
car vois-tu,
tu n'es pas mort !"
"Je recommence à vivre après que je fûts mort ;
je ressuscite après la mort."
"Je vis.
Pour moi, plus de souffrance !
A moi la joie !"
Textes des sarcophages I 44, V 438 et V 467.
Bâ circulait ainsi entre :
Les immortels,
Et même les mortels.
Demeurait cependant deux éléments bien indissociables :
Le corps intègre : le djed, sah la momie ...
L'enveloppe charnelle ...
Intègre et ce sous peine de devenir Khat, cette dépouille déliquescente.
Intègre car nécessaire à la préexistence du Bâ, de son identité, à la manière d'un intermédiaire, d'une porte entre les immortels et les vivants.
Et le Bâ.
G23 G53
Principe divin ...
Improprement traduit par "âme", "pshychê", ... Hypostase de l "âme" en tant que séparée du corps.
"Tu montes,
tu descends
[...]
tu glisses,
comme ton cœur le désire,
tu sors de ton tombeau chaque matin,
tu y rentres chaque soir"
"Livre pour Sortir à la Lumière", LXXXII -XCI, trad. P. Barguet.
L’Allemagne, ..., sont des pays bien souvent mentionnés dans l'égyptologie. Nonobstant, les pays Tchèques sont bien loin d'être en arrière-plan dans ce domaine, bien au contraire même.
1920 fut l'année d'enseignement de ce domaine en cette Université Charles.
L’Institut d’Egyptologie Tchèque fut fondé en 1958.
En 1975, Miroslav Verner en devient le directeur et obtint une concession à Abou Sir, à vingt-cinq kilomètres au Sud-Ouest du Caire.
La mission de l'Institut Tchèque d'Egyptologie nous avait alors offerte une nouvelle découverte. Une mission liée à la Faculté des Lettres de l'université Charles de Prague.
Et bien évidemment ...
Avec le reconnu Miroslav Barta, responsable de cette mission.
Son nom d'origine au sein de l'égyptien antique fut bien Per Ousir : "La demeure d'Osiris".
Sa traduction en grec donna Bousiris.
Puis vint bien logiquement celle en arabe, à savoir Abousir.
Le site fut reconstitué comme vous savez par Ludwig Borchardt qui découvrit quant au complexe de Sahouré, une chaussée de 240 m reliant le temple à la pyramide.
Nous subodorons que ce lieu devait contenir au moins 14 pyramides de la 5e dynastie !
Cartouches des pharaons de la Ve dynastie relevés sur les Tables d'Abydos.
Cependant cette liste ne mentionnait pas Shepseskarê.
Classés dans l'ordre chronologique, de gauche à droite ... Ochmann-HH.
Mentionner ainsi une citation, c'est forcément l'extraire de son contexte initial. De fait l'interprétation peut ne pas correspondre exactement à la pensée même de l'auteur : aussi détournement il y a ...
Nonobstant ...
Si nous suivons "la pensée" d'Albert Szent, toutes les découvertes permettraient aux chercheurs d’écrire cette grande et bien longue histoire, celle de Kemet l'antique.
Aussi ...
Afin de la comprendre, et pendant fort longtemps d'ailleurs, il a fallu que nous nous contentions des récits d’anciens écrivains, des hagiographes grecs. Bien rapidement cependant, les chercheurs se sont aperçus que les "témoignages" recueillis étaient souvent des plus contradictoires.
Quelques noms devinrent néanmoins légendaires comme :
Hérodote,
Diodore de Sicile,
… Et comme vous savez, il fut un temps ou le système graphique de nos anciens resta presque inaccessible, une certaine magie s'opérait alors... ! Aussi, une découverte, quasi immortelle dans nos mémoires, fut bien celle de Champollion ! Elle changea le cours même de la compréhension de l'Histoire. Grâce à lui, nous pouvions dès lors avoir recoure au témoignage véritablement écrit par les contemporains des temps anciens. Cependant nous devons avoir à l'esprit que nous sommes souvent confrontés à une certaine de propagande,... Pouvoir lire cette écriture hiéroglyphique, celle qui auparavant paraissait bien insoluble et énigmatique, devait être ressentie et considérée à la manière d'une véritable révolution.
Nous faisions alors la première foulée.
Non pas celui sur la lune, mais en direction de l'esprit de nos anciens. Hérodote, Diodore, ..., aussi coruscants qu'ils pouvaient être en leur temps ne furent probablement pas dénués d'une certaine naïveté : récupérer des témoignages n'est jamais réalisé de façon impartial ... Alors Champollion arriva, et les légendaires personnages s'atténuèrent quelque peu dans les mémoires.
Cette grande Histoire nous est contée par nos anciens eux-mêmes à travers leurs écrits sur la pierre, les papyrus, le bois, le plâtre,... Encore faut-il les chercher, les découvrirent, pouvoir les interpréter, se replacer dans le contexte historique, sans nos aprioris, nos atavismes,... Et c'est bien cela que font les égyptologues ! Nous avons déjà rencontré une historiographe, souvenez-vous de cette netjeret que l’on nommait Sechat ; elle gravait pour l’éternité tous les événements relatifs à pharaon.
Voici donc maintenant une histoire vraiment incroyable.
Celle de cet "égyptologue" qui vivait lui-même dans l'antiquité. Un homme érudit, théologiste passionné d'archéologie,... La Basse-Époque le consacra même comme un "magicien".
Aussi à travers cette thématique nous pourrons probablement concevoir les relations qui pouvaient y avoir entre le pouvoir et le savoir en cette ère de RamsèsII, et ce à travers la personnalité d'un de ses fils,le prince héritier et "archéologue" Khaemouaset !
Ramsès II cherchait-il alors à dominer les savoirs ?
Dans la Kemet ancienne, cette omniscience devait bien passer par la connaissance du secret des hiéroglyphes donnant ainsi accès à la littérature, la médecine, ...
L'instruction fut-elle véritablement empirique en cette ère ramesside ?
Ce dernier avait de toute évidence marqué les esprits à l'instar d'une entité divinisée au point que Ramsès III dénomma ses principaux enfants royaux à l'identique de ceux du grand pharaon de la 19e dynastie.
Et, ce fut donc le cas quant à Khaemweset que voici d'ailleurs :
Nous sommes au sein de QV44, bien préservé, situé dans la vallée des reines.
Les reliefs peints décorant cette dernière demeure illustrent bien le rituel d'une journée dans l'au-delà, comme le repas du principal netjer de la région, ainsi que les génies gardant les portes du domaine d'Osiris.
Il ne semble pas avoir porté le titre de Grand Prêtre de Ptah (?) contrairement à ce que nous allons entrevoir quant au fils de Ramsès II ! Il fut tout de même un prêtre Sem indiquant un rang dès plus élevé. D'aucuns comme M. Christian Leblanc subodorent même qu'il aurait été l'ainé (Pour ce dernier, sa mère devait être la reine Tyti ...).
Il portait également les titres :
De Seigneur de la vie des Deux-Terres,
Et Porte-éventail à la droite du souverain : flabellifère, un personnage, un très haut dignitaire, un proche de pharaon, comme fut le célèbre Horemheb d'ailleurs comme vous savez et ce avant de monter sur le trône d'Horus !
Le plus illustre des fils de pharaon fut probablement Khaemouaset, son quatrième, et le deuxième d'Isisnofret : seconde G.E.R (Des doutes semblent néanmoins subsister cf. égyptologues ...).Et toujours selon les sources, elle aurait eu entre 4 à 7 enfants. Ainsi, le prince, le futur Ramsès ne fut encore que "corégent" avec son père Séthi I quand ce dernier l'envoya faire campagne en pays de Koush. Ramsès était alors âgé de vingt-deux ans.
Il emmena avec lui ses propres fils :
Le premier, Amonherounemef qui devint Amonherkhepshef, âgé alors de cinq ans qui épousa une carrière dans les armes ! Y eu-t-il une relation avec ce voyage d'ailleurs ?
Et Khaemouaset, son cadet d'une année.
Ainsi, les deux jeunes enfants furent-ils initiés très tôt à la guerre et pouvaient vraiment assister à la victoire de leur père. Demi-frère de son état, il montra visiblement bien vite davantage de dispositions pour l'étude, le goût pour les textes et les documents d'archives ; je suppute même qu'il devait compulser les bibliothèques des temples au vue de son rang et ce sans souci aucun.
Khâemouaset fut donc encore un enfant. Je subodore de fait que tout en y étant véritablement (Dans le cortège royal ...) il n'y ai point participé même si du reste d'aucuns soutiennent qu'au sein de cette dynastie ramesside l’usage voulu que les enfants soient très tôt initiés à l’univers de la guerre car la propagande royale devait bien reposer sur la puissance. Ceci peut parfaitement être en adéquation avec les diverses représentations quant aux commémorations militaires relatives aux fils royaux.
Il fut probablement né un peu avant la prise de pouvoir de son père au non d'intronisation "Ouser Mâât Râ Setep n Râ", Ramsès II (Ouser-Maât -Râ / la justice de Râ est puissante) (Setep n Râ / élu de Râ).
Il est, et de loin bien certainement, le fils le plus connu autant que le plus érudit. Fisher en 2001 ne dénotait-il pas quant à lui au moins 150 représentations de ce prince réactualisant finalement le fameux "listing" de Gomaa et ce en 1973 ?
1279 à 1213 BCE ...
Chaemwaset,
Ḫˁ-m-wȝs.t
Cha em Wasetest,
Khaemweset,
Khâ-em-ouas,
...
Paradoxalement, il est bien peu connu du grand public, il était quand même le prince héritier de Ramsès II :
Quatrième fils, il était du reste sûrement le plus lettré des enfants royaux.(Sur les 50 fils !) (110 enfants en totalité).
Le deuxième enfant de la G.E.R Isetnefret / "Hemet Nesout Ouret".
Voici en aparté Ramsès II tennant sa fille Bint Anath, "fille d'Anath".
Nous sommes encore en présence de palimpseste car cette statue qui fut rappelons-le relevée en 1954, bien usurpée par Pinedjem en y opposant son cartouche ! Paradoxalement, le légendaire Ramsès II en fut passé maître.
Sa fille est entre ses jambes comme vous voyez : une autre preuve que l'Amour peut et doit triompher, même et surtout et travers le temps !
Cha em Wasetest avait un frère ainsi qu'une sœur aînés : Ramsès et Bentânat, mais c’est son cadet, Merenptah, qui devint comme vous savez pharaon.D'ailleurs, au sein des listes du Ramesseum, Mérenptah, le successeur réel, effectif de Ramsès le Grand, n'aurait été lui que son trentième fils.
Revenons quand même à notre Khâemouaset,devenu prince héritier et ce après la disparition d'un de ses frères, son aîné, à savoir Ramessou autour de l'an 50 ou 52.
Mais n'oublions pas pour autant le premier enfant de Ramsès II, le fils ainé, celui même qu'il eut avec la belle Néfertari, Amon-her-kheps-hef. Avec sa carrière essentiellement militaire, fut bien un prince héritier, lui également, et ce pendant quarante années.
En complément peut-être quant à notre légendaire Ramsès II, et selon la figuration du temple nubien d'Ouadi-es-Seboua, il aurait eu pour G.E.R quatre femmes ; quant à ses épouses secondaires, nous ne les comptons plus ...
Mais de tous ses fils, nos connaissances actuelles se limitent à une douzaine. Les sources sont très variées autant qu'incertaines en la matière : beaucoup d'apocryphes en quelque sorte. La plupart des enfants connus furent nés de son union avec ses G.E.R, et les plus connues. Néfertari joua évidemment un rôle déterminant dans les affaires de l'état comme d'ailleurs Isis-Néféret.
Ramsès II (1279 - 1213 B.C.E). Jamais Isetnefret ne fut liée aux statues colossales du souverain, cependant vous pourrez la découvrir sur des monuments plus modestes, bien souvent en compagnie de ses enfants. Nefertari était bien prééminente vis-à-vis d'Isetnefret et cette dernière ne fut jamais désignée comme Grande Epouse Royale de son vivant. Cela n'eut cependant aucune incidence sur la succession puisque elle était basée sur l’ordre des naissances à savoir ...
Cha em Wasetest pourrait cependant être décrit à la manière :
D'un archéologue,
D'un "premier probable" historien,
D'un grand restaurateur de temples, de cultes, ...
Il fit même inscrire sur chaque monument, ainsi remis en état, le nom de son propriétaire ainsi qu'un texte proclamant sa remise en "conformité" : l'inverse en quelque sorte du palimpseste.
Admirateur de son aîné l’architecte Imhotep ...
Une manière de magnifier la nouvelle dynastie ramesside :
"On a déjà eu des travaux sur des bâtiments du passé,
Et chaque fois, il se débrouille pour laisser son nom... "
- D'un administrateur avisé ainsi qu'un grand organisateur quant aux fêtes-Sed du règne de son père.
- ...
En fait ...
Khâemouaset mourut certainement dans sa 50e année. Ce qui devait correspondre à l'an 55 du règne de son propre père : un long règne de près de 70 ans ! Il était cependant bien destiné à lui succéder sur le trône d'Horus. Des liens étroits auraient visiblement été entretenus entre le prince et son père, Ramsès II, qu’il assista toute sa vie durant et ce surtout au sein de la citéde Memphis.
Il fut inhumé à proximité des fameux et légendaires taureaux Apis.
Fils de Ramsès II, nous le connaissons du reste pratiquement autant que le pharaon Merenptah lui-même. Sa fonction était bien celle de "gardien" des taureaux sacrés…
Tête momifiée du taureau Apis.
Découvert par Howard Carter.
Musée égyptien Rose-Croix à San José, en Californie.
Cet article est bien loin d'être l'équivalent d'un livre et, de qualité en plus.
Aussi ...
Aimant tout particulièrement ce haut personnage ...
Vous excuserez certainement votre humble serviteur quant aux oublis : je n'ai pas la prétention de vous exposer sa vie sans omission, mais davantage celle de vous faire connaître un être d'exception.
Bien mieux que moi ...
Sans avoir l'objectif de lui faire de l'ombre ...
Veuillez considérer S.V.PMadame Michèle JURET comme la référente idéale ; Michèle JURET est diplômée de l'Ecole du Louvre (recherche en égyptologie), conservatrice du Musée de Montgeron, Sociétaire de l'Académie Lorraine des Sciences, Vice-présidente du Cercle Scientifique Etienne Drioton, Nancy.
JURET Michele ...
Sic :"Oui, c'est vrai ! c'était une personnalité extraordinaire qui aimait vraiment l’Égypte ! Il aimait aussi transmettre son savoir. A ce titre il dispensait ses cours dans l'enseignement supérieur, en France et en Égypte en formant des doctorants à l'Université Fouad Ier au Caire."...
"Ses écrits, photographies
et
objets personnels enrichissent les collections du musée de Montgeron
et
en font déborder les archives ; ...
Auteur de plus de 400 publications,
le chanoine Etienne Drioton (dignitaire ecclésiastique),
surnommé le Chanoine des Pharaons, est un éminent égyptologue ..."
Laurent Deggradi ...
"L'incroyable collection du "Chanoine des Pharaons"
"17 JANVIER 1961 : décès à Montgeron du Chanoine Etienne DRIOTON qui fut Directeur Général du Service des Antiquités d'Egypte au Caire de 1936 à 1952."
1913 - Docteur en philologie de l'Académie Saint Thomas à Rome.
1924 - Chargé de mission épigraphique auprès de l'Institut français d'Archéologie Orientale.
1926 - Conservateur adjoint au département des antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
1929 - Chanoine honoraire de la cathédrale de Nancy.
1936 - Directeur Général du Service des antiquités d'Egypte, au Caire.
1937 - Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
1945 - Membre correspondant de l'Académie Stanislas (Nancy).
1948 - Docteur Honoris Causa de l'Université de Louvain.
1949 - Président de l'Institut d'Egypte.
1949 - Membre correspondant de l'Institut de Bavière.
1952 - Directeur de recherches au CNRS.
1954 - Membre associé de l'académie Royale de Belgique
1956 - Président de la Société française d'égyptologie.
1957 - Professeur au Collège de France.
1961 - Décès du Chanoine Drioton à Montgeron. Il repose au cimetière de Villers les Nancy.
L'Essonne en Auteurs, Michèle Juret, Etienne Drioton :La Passion de L'Egypte.
Ajoutée le 24 juin 2015 :
Michèle Juret, Conservatrice du Musée Josèphe Jacquiot de la ville de Montgeron, a consacré une biographie au chanoine et égyptologue, Etienne Drioton (1889-1961) intitulée : Etienne Drioton, La Passion de l'Egypte aux Editions Gerard Louis. Elle y retrace le parcours méconnu de ce très grand et très discret égyptologue, mort à Montgeron. Le Musée Josèphe Jacquiot, héritier d'une partie de ses archives, a créé une véritable section d'Egyptologie pour illustrer son souvenir.
Il classe l’ouvrage comme destiné à "Tout public" (?) aussi il écrivit à son propos :
"Oublié du grand public,
le chanoine Etienne Drioton est une des grandes figures de l’égyptologie française de la première moitié du 20e siècle
[…]
Michèle Juret retrace un portrait très vivant de Drioton grâce aux nombreuses archives du chanoine dont elle est la responsable…
L’auteur s’appuie sur les nombreuses lettres pour nous faire vivre la longue carrière de Drioton et son inlassable travail pour organiser, archiver, cataloguer les trésors de l’Egypte.
Après avoir présenté l’auteure et le cheminement qui l’a conduite à rédiger cette biographie, consacre trois pages de la revue à l’ouvrage et à la carrière d’Etienne Drioton :
"Michèle Juret
se vit confier la lourde tâche de s’occuper de toute cette documentation : le travail lui prit une dizaine d’années, dont cette belle biographie est l’aboutissement.
On ne peut douter, dès l’abord que l’auteur, après avoir passé tant de temps "avec" Etienne Drioton, nous en dresse un portrait fidèle et précis.
Elle nous offre bien plus : une plongée passionnante dans la vie de cet éminent égyptologue, parfois méconnu, avec un enthousiasme et une tendresse bien perceptibles tout au long du livre, qui se lit du reste comme un roman"
voilà que l'on tombe sur un nid de momies dont certaines ne se sont pas fait violer ;
dans un caveau souterrain appartenant à M. et Mme Nefer-Renpet,
une huitaine de cercueils sont alignés sous des montagnes rocheuses..."
Extrait de "Etienne Drioton, l'Egypte, une passion
Etienne DRIOTON à Médamoud.
"Il y travailla de 1925 à 1931, aux côtés de Fernand Bisson de la Roque, appelé par l'IFAO pour des missions épigraphiques. Ses relevés et traductions des inscriptions hiéroglyphiques ont permis de reconstituer en partie l'histoire du site. (archives Etienne Drioton, Montgeron)"
Sa véritable identité est hélas définitivement perdue ! Aussi, les chercheurs lui attribuèrent-ils quand même un non, probablement pour sa deuxième existence, à savoir Méritamon...
Il n'en demeure pas moins qu'elle suscita un certain retentissement médiatique au sein de certains réseaux sociaux peut-être par :
Le fait que son origine reste encore un mystère...
Son rendu quant à son apparence et ce après diverses études ! Elle ressemble effectivement à une entité moderne, bien connue du reste, et cela pourrait non seulement surprendre mais en plus faire l'objet d'une crédibilité limitée...
...
Nonobstant :
Elle fut une personne bien vivante,
comme tous les spécimens humains modernes
que nous sommes
et
nous nous devons de ne pas l'oublier !
Ainsi :
Des chercheurs de l'université de Melbourne en Australie...
Avec l'Institut de médecine légale de Victoria...
...
Ils auraient employé :
La tomodensitométrie...
L'impression 3D...
Et la reconstruction faciale et ce sur une momie bien incomplète...
Une impression en 3D révèle le visage juvénile d'une femme âgée de 2000 ans ! Il est fort probable d'ailleurs qu'elle fasse partie de la collection du professeur Frédéric Bois Jones, chef du département d'anatomie du musée de Maidstone en 1930 après avoir travaillé sur un projet archéologique en Égypte.
La tête momifiée est soigneusement conservée et ce dans le "Harry Brookes Allen Museum of Anatomy and Pathology"... Ce crâne momifié a été préservé pendant près de 100 ans dans les archives de la faculté et permet aujourd'hui de tester les limites de la technologie moderne et la dextérité de ceux qui élaborent ainsi les faciès des défunts...
Le Dr Ryan Jefferies fut alors préoccupé.
Même si la tête de Méritamon est couverte de bandages, étroitement enroulées, noircie par l'huile et le liquide d'embaumement, ses traits délicats sont clairs. La tête est donc bien bandée, nonobstant, fut-elle correctement conservée ? Car, il n'y avait aucun moyen de supprimer les bandages et ce sans l'endommager. De fait, il utilisa un scanner. Et ce dernier révéla qu'elle se trouvait parfaitement conservée... Et d'une beauté bien surprenante en plus et ce après l'avoir étudié et reconstitué !
La reconstruction du visage de Méritamon fut le fait du :
Dr Janet Davey...
C'est un égyptologue médico-légale de l'Université Monash qui est basée à l'Institut de médecine légale de Victoria.
Professeur Caroline Wilkinson...
Elle provient de Liverpool et plus précisément de l'University John Moores au Royaume-Uni.
De Jennifer Mann...
Elle travailla au Centre d'anthropologie médico-légale au "Texas State University" où elle a étudié avec les plus grands sculpteurs médico-légale comme Karen T. Taylor.
Et de Stacey Gorski...
Il est étudiant en maîtrise biomédicale à Melbourn.
Images : Paul Burston.
Un nom lui a été attribué, il s'agirait de Méritamon, se traduisant par "Bien - aimé d'Amon" / "mry jmn".
Elle aurait eu de 18 à 25 ans lors de sa "rupture" avec la vie !
Elle avait visiblement :
Deux abcès dentaires : pouvant devenir mortel... Les caries suggèrent du reste qu'elle pouvait avoir vécu après 331 BCE, avec l'ère d'Alexandre le Grand... (?) Le sucre aurait été introduit par les Gréco-Romains. Nonobstant, le miel aurait pu également causer la désintégration de la dentition de sorte que finalement Méritamon pourrait être encore bien plus ancienne que les 2000 ans supputés ! Il faudra donc attendre la datation au radiocarbone : cela fonctionne en mesurant la quantité d'atomes de carbone organique restante car il y a désintégration au fil du temps. Ainsi, moins il y en a, et plus le sujet sera âgé !
Des dents "Dévitalisées"...
...
La présence de tâches claires sur le crâne pourrait éventuellement signifier une anémie ! Peut-être liée d'ailleurs à des maladies communes au sein de la Kemet ancienne comme le paludisme, la schistosomiase,... Peut-être le sujet même de son décès ?
...
Elle devait faire dans les 1 m 62 : et ce sur la base de l'hypothèse généralement admise que les personnes dans les temps anciens étaient plus petites que nous aujourd'hui ! Si les chercheurs avaient possédé par exemple un os de son bras, d'une jambe ou même simplement son talon, ils auraient pu établir une estimation bien plus précise.
Toute reconstruction faciale ne peut être qu'une approximation de ce que cette entité ressemblait réellement dans la vie ! Et ce paradoxalement à la réalité des faits, puisqu'elle obtint cependant dans le passé des résultats probants qui correspondaient étroitement à celles des victimes de meurtre identifiés !
Aussi...
Appliqua-t-elle de l'argile en suivant la musculature supputée... !
Elle compara l'anatomie sur la base de crânes réels ! Ainsi, le nez de Méritamon fut visiblement écrasé du fait du bandage bien trop serré et Madame Mann fut de fait contrainte de réaliser des calculs basés sur les dimensions de la cavité nasale.
Quant aux oreilles de Méritamon, elles furent réalisées bien évidemment en fonction du scan CT.
La reconstruction...
Elle fut ensuite en une coulée de résine de polyuréthane et bien évidemment peinte !
Quant aux cheveux...
Les chercheurs se seraient basés sur une certaine Lady Rai ! Elle aurait vécu entre 1570 à 1530 BCE, ce qui explique en partie les cheveux tressés...
Mustafa Eliwa.
Etre sceptique quant à ce type de reconstitution antique c'est faire preuve d'esprit critique et aussi jouer avec votre libre arbitre !
C'est à la fois sain, et non naïf...
La science médico-légale moderne use de ce procédé avec succès afin de découvrir l'identité de certains défunts !
La couleur des cheveux,
Leur longueur,
...
La présence de verrues,
Celle des points de beauté,
Les éventuelles cicatrices,
Une peau abimée, c'est bien de l'ordre du possible !
Les rides d'expressions,
La couleur de la peau peut-être discutable aussi, quoique...
... Tous ceci ne pourront évidemment jamais être représentés avec une certitude scientifique mais davantage esthétique ! Nonobstant, la forme en générale devrait être proche d'une certaine "vérité historique" !
Et, puis, même si la "vérité" n'est pas atteinte véritablement, nous ne le saurons jamais, cela à quand même le mérite de rendre une seconde vie à une entité qui comme vous et moi, vécue, a eu des sentiments, des amis,...
Elle fut une personne à part entière !
Bien vivante !
Et non un objet...
Nous nous devons de ne pas l'oublier !La "rupture" est la "limite ultime" de l'existence, même si nous nous transformons et faisons partie d'autres entités,..., aussi, je considère qu'il est bon de se rappeler d'où nous venons, pour nous connaître davantage encore et préparer qui nous seront demain !