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Influences séthiennes !
"Le grand dieu" // nṯr ʿ3...
"Le grand dieu, maître du ciel" // nṯr ʿ3 nb pt...
Il est particulièrement difficile de trouver des représentations de Resheph, cependant il fut toujours figuré en attitude guerrière, conformément à sa principale nature !
Rašap est probablement l’un des meilleurs exemples qui soit d'une déité sémitique dont la longévité fut véritablement considérable puisque elle s’étire sur près de trois millénaires !
Aussi...
Dans son Histoire de la civilisation, Will Durant, historien et écrivain du 20e siècle, parle de "l’emprunt à la Sumérie et à la Babylonie de certains éléments de la civilisation égyptienne". Ainsi, la religion babylonienne a profondément marqué Kemet où la théologie est devenue un facteur dominant.
Et n'oublions pas la cité de Byblos, nous aurions pu y rencontrer :
- Rechef,
- Et une autre entité comme Ba'alat-Gebal qui se confondit d'ailleurs avec Astarté. Celle-là même, comme vous savez, qui détourna le peuple d'Israël de ses devoirs envers Yahvé. Les rapports commerciaux furent alors intenses entre Byblos et Kemet, nos anciens avaient une demande très grande en bois d'œuvres, de bateaux,... Alors avant 2000 B.C.E vinrent les envahisseurs amorrhéens. Le commerce reprit à Byblos, et les pharaons s'en inquiétèrent du fait de cette puissance montante.
Aussi :
- A Ba'alat-Gebal, on offrit des bijoux magnifiques.
- Et, à Rechef, netjer de la guerre, des poignards de bronze, des longues têtes de lance,...
Tout cela lui valut alors d'être vénéré à Babylone, mais aussi à :
- Lagash,
- Larsa,
- Et Ur, de bien grandes cités mésopotamiennes, passées un temps sous le contrôle amorite.
De là, tant à la faveur des guerres que d'un commerce intense, le culte de Rechef n'aura de cesse de se répandre à l'est de la Méditerranée :
- La Phénicie,
- L'Égypte,
- Chypre. Et, plus à l'Ouest, la prestigieuse cité phénicienne de Carthage accueillera en ses murs cette déité amorite.
Rechef.
Il représentait en quelque sorte les forces terribles de la nature !
Attesté en Syrie dès le 3e millénaire à Ébla…
Ensuite à Mari sous la forme de dRa-sa-pá-an, Terqa dans le royaume de Ḫana sur l’Euphrate au début 2e millénaire…
Ugarit au 12e siècle…
A Palmyre...
En Phénicie, dans le monde punique…
En Anatolie…
Et en Égypte bien évidemment sinon il ne serait pas abordé ici.
Aussi Réchef fut un bien netjer importé du Proche-Orient, syncrétisé en quelque sorte au sein du grand panthéon. Nonobstant il n'a pas été véritablement intégré aux grands cycles mythologiques.
Resheph en hébreux,
Reshaf aussi, il devait défendre pharaon au moyen de ses armes !
"Maître de la force"...
Réchef fut donc ce netjer guerrier membre d'une célèbre triade que l'on vénérera à Coptos et composée de Kadesh et de Min. Guerrier intermittent, il connut une certaine popularité lorsqu'il fut associé à Seth au cours du Moyen Empire et ce à tel point que nos anciens lui adressaient des offrandes avant la bataille !
Réshef,
Rechef,
Réchef,
Réchep,
Min-Rechep, introduit vers 1500, il a été associé à Astarté, Anat et Qadesh, honoré dans la région de Memphis, dans le Delta oriental et à Deir el-Medineh fut assimilé ultérieurement à Min.
Rešep,
Reshep,
Reshef-Mikal, divinité syncrétique connue par des inscriptions phéniciennes de Chypre, "seigneur de l'orage", "maître de la pluie".
Réshep,
Reshef-Melqart, appellation syncrétique attestée à Ibiza.
Reshpu,
Rešep-Šulman, appellation de Reshef attestée sur une stèle égyptienne.
Reshpou...
- Rasap,
- Amurru. Déité syro-palestinienne de la foudre, de la guerre et de la peste fut connue dès les 3e et 2e millénaires (Rasap à Ebla, Rsp à Ugarit). Il a été introduit en Égypte au Nouvel Empire (v. Reshef), ainsi qu'en Anatolie (inscriptions de Karatépé) et à Chypre (avec identification à Apollon comme divinité de la peste).
Vous le verrez aussi orné d'une tête de gazelle comme vous pouvez le constater avec le schéma représenté ci-dessous ! C'est bien un véritable signe proche-oriental que cet art de la coiffure qui est d'ailleurs, si vous l'observez bien, était maintenue au moyen d’un ruban.
Le gazella dorcas.
Un album des aquarelles de Howard Carter d'oiseaux et d'animaux...
Carter SMS. VII.1
Il était toujours représenté comme :
- Un homme,
- Avec une barbe bien stylée, celle du Proche-Orient ! D'ailleurs, à la différence des nétèrou(t) d'origine purement égyptienne, il ne portait pas la barbe postiche / Khebesout, mais bien une vraie barbe ! Comme pouvait porter les peuples Syriens...
- Vêtu d'un pagne court que devait d'ailleurs maintenir deux bretelles croisées sur son torse et dénotait bien ainsi son origine étrangère !
- Surmontée d’une tête de gazelle signe également du Proche-Orient, maintenue par un ruban... Ou alors du fameux uraeus.
- Et avec la couronne blanche de la Haute-Egypte. Bien souvent nous le vîmes vénérés au sein de groupes d'immigrants. Cependant si sa couronne ressemble à celle de la Haute-Égypte / hedjet, elle venait également du Levant : reconnaissable à la fameuse gazelle qui en ornait le devant et, aux longs rubans qui devaient décorer l'arrière. Le dieu Syrien Baal portait la même, elle diffère par le décor.
Bien plus rarement cette fois-ci, il lui arrivait de tenir :
- Une croix ankh,
- Ainsi qu'un sceptre ouas à l'instar des autres netjerou(t), adaptation probable obligeant !
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→ Rechef n'est pas apparu à ses débuts aux bords de l'Itérou !
→ Nergal, peut-être à l'origine de Reshpou.
→ Il fut intégré officiellement dans le panthéon égyptien à la cour d’Amenḥotep II...
→ Amenḥotep II une coïncidence ? A l'issue de la campagne de Meggido, le ramena-t-il en Égypte ?
Rechef n'est pas apparu à ses débuts aux bords de l'Itérou !
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Ni d'ailleurs au sein du superbe delta,
Ni dans la région des cataractes,
Encore moins au sein du légendaire pays de Pount,
Pas plus du reste dans sa patrie sœur à savoir "Le pays de l'arc", Ta-Seti,
Origine d'un peuple véritablement nomade, les Amorites, syro-palestiniens, Rechef finit par faire partie du panthéon mésopotamien prenant alors pied :
- Sur les côtes levantines,
- Puis à Chypre,
- ...
- Et à Carthage. Ainsi, la Kemet du Nouvel Empire en étendit la notoriété et ce du delta vers l'intérieur du pays. Devons-nous alors aux "faux amis" que furent les Hyksôs d'avoir introduit entre 1 700 et 1 600 BCE cette déité au sein de la Kemet ancienne ?
Nergal, peut-être à l'origine de Rechepou...
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A l'origine...
Nos anciens Égyptiens l'appelaient Reshpou ! Quant aux auteur(e)s modernes ils le dénomment bien souvent Rechef, Rechep,...
Voici donc ses terres d'origines sises entre :
- La Syrie actuelle,
- Et la Palestine.
Resheph fut surtout connu comme ayant été une divinité au nom de Nergal d'origine Suméro-akkadienne, relatif à la destruction comme aux "enfers" : ce dernier est également décrit en sumérien comme "Le maître de la Grande Ville", finissant du reste par désigner le monde souterrain ! Notons quand même que Nergal était bien une des figures divines les plus importantes du panthéon babylonien ! Peut-être est-ce que cela pourrait expliquer le fait que Reshpou se trouva assimilé à cette déité, à la faveur des guerres et autres invasions qui secouèrent la région et ce au 3e millénaire ?
Nergal divinité principale du temple de Gudua / Tell Ibrahim en Irak.
A 40 km au nord-est de Babylone !
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L'âne occupait une place complexe et multifacette dans l'Égypte ancienne. Bien qu'il fût un animal essentiel pour les tâches quotidiennes, notamment dans l'agriculture et le transport, il était également associé à des connotations négatives et symboliques.
- Animal de Travail : L'âne était principalement utilisé comme bête de somme, capable de transporter de lourdes charges sur de longues distances. Il était indispensable pour les activités agricoles et les échanges commerciaux.
- Symbolisme Négatif : Dans le domaine des croyances sacrées, l'âne était souvent considéré comme un animal impur. Il était progressivement assimilé à Seth, le dieu du chaos et de la confusion. Seth, représenté parfois avec des traits d'âne, était une divinité turbulente et dangereuse.
- Sacrifices et Rituels : L'âne était parfois domestiqué pour être sacrifié dans certains rituels religieux. Ces sacrifices étaient destinés à apaiser les dieux ou à éloigner les forces du mal.
- Représentations Culturelles : Malgré ses connotations négatives, l'âne était omniprésent dans la vie quotidienne des Égyptiens. Les représentations iconographiques et les textes témoignent de son importance dans la société égyptienne.
L'âne, bien que mal aimé et souvent associé à des aspects négatifs, était un élément indispensable de la vie égyptienne ancienne, tant sur le plan pratique que symbolique.
https://sciencepress.mnhn.fr/.../arti.../pdf/az1998n27a3.pdf
https://sciencepress.mnhn.fr/.../les-anes-dans-l-egypte...
"Dans les temps anciens,
il y avait des ânes
que la rencontre d'un génie faisait parler.
De nos jours,
il y a des hommes que la rencontre d'un génie
fait braire."
Victor Hugo.
E7
L’examen lexicographique de l’âne confirme la variété des termes associés à l’animal.
Le mot ʿȝ désigne sans surprise le plus couramment l’âne dans les textes égyptiens. On constate que, si son utilisation est constante, il varie dans la manière dont il est écrit et déterminé.
Les documents répertoriés nous apprennent que c’est à partir du Moyen Empire qu’il peut être déterminé par l’animal séthien. Cette association de l’âne avec Seth qui deviendra par la suite courante ne semble pas être attestée avant cette période, et rien ne permet à l’heure actuelle de confirmer si l’âne était alors parfois identifié à Seth.
La perception négative de l’animal persisterait avec l’utilisation du déterminatif qui apparaît dès la Troisième Période intermédiaire et qui continuera en démotique.
A la manière des légendaires pyramides de Guizèh ...
Notre petit animal semble avoir toujours fait partie du paysage égyptien. Ce qui ne va pas forcément de soit quand nous pensons par exemple aux hippopotames, ...
L'âne fut bien un animal important pour l'ensemble de la culture méditerranéenne.
Aussi à la fin du 19e siècle ...
Voir même au début du 20e ...
D'élégantes personnalités venaient ainsi découvrir le pays de la terre noire. Ne manquèrent-elles pas d'ailleurs de mentionner ce très petit mulet au sein même de leur carnet de voyage ? En effet, les voyageurs de cette époque devaient souvent faire leur périple sur le dos d'un bourricot.
Celui-là même qu'ils voyaient :
- Tantôt avec tendresse,
- Tantôt avec une immense irritation.
Car il est bien vrai que l'âne, longtemps patient, pouvait se faire aussi excessivement rétif. L'expression "tête de mule" n'a peut-être jamais été aussi bien employée.
Aussi de nos jours ...
Quiconque sera amené à prendre ce plaisir, celui de s'imprégner de la richesse de ce passé au sein des ruines de Saqqarah, sur le plateau de Thèbes, ..., sera indéniablement, à un moment donné, incité à monter sur un âne et ce afin de se promener au mieux entre les vestiges de ce sublime musée à ciel ouvert.
Âne hiéroglyphique.
Transpercé par un couteau.
Notre âne ne devint-il pas le suppôt du netjer Seth, l’ennemi d’Osiris ?
Aussi à l’Époque Tardive, son image dans l’écriture est-elle très souvent munie de quelque couteau enfoncé dans son dos ou dans sa tête.
E2161
Sans lui ...
Le paysage égyptien serait-il le même que celui que nous connaissons aujourd'hui ?
Jadis ...
Au sein du domaine des cultes sacrés, l'âne fut considéré comme un animal impur. Évolution oblige, il a été peu à peu assimilé à Seth, netjer particulièrement turbulente et dangereux.
Il a été jusqu'à être associé :
- A la couleur rouge ...
Le fauve, le roux, dsr qui fut comme vous savez véritablement fondamentale car liée à Seth, et ce tout en s’opposant au noir (Le foncé, km, l'Osirien), au blanc (Le clair, l' "Horien", ...), mais aussi en quelque sorte aux autres rouge jns et Tms.
- A l'esprit du mal, davantage encore s'il fut de couleur roux ...
Seth, était bien l’incarnation du mal comme d’une certaine dualité d'ailleurs. En plus de l’âne, il y avait aussi le porc, l’oryx, l’hippopotame mâle, ... Personnage du conflit cosmique et moral entre le bien et le mal, il symbolisait les forces primitives détournées de leur but et malfaisantes. Nous pouvons le constater au sein de maints textes relatifs au "Livre pour la Sortie vers la lumière du Jour" ...
- ...
Nos anciens le connaissaient donc bien puisque les représentations comme les textes du reste nous révèlent qu’ils lui distinguaient :
- Le sexe,
- Le degré de croissance,
- Certaines catégories relatives au milieu,
- ...
Au point que même les iconographies témoignent parfaitement de son importance dans la vie quotidienne :
Hypogée de Paneshi.
E214B
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Le petit âne
content d’avoir terminé son boulot
et
d’être libéré de sa charge.
Relief d’Horemheb à voir dans l’exposition consacré à l’ "Esel" au Neues Museum.
© Merci à Madame Florence Maruejol.
Voici l'Art Aspectif à l'état pur ...
Cet art, également connu sous le nom d'art égyptien ancien, est caractérisé par une représentation stylisée et symbolique des figures humaines et des objets. Contrairement à l'art réaliste, l'art aspectif ne cherche pas à représenter les sujets de manière réaliste, mais plutôt à transmettre des concepts et des idées à travers des conventions visuelles spécifiques.
Perspective Hiérarchique : les figures importantes, comme les pharaons et les dieux, sont représentées de manière plus grande que les figures moins importantes, indépendamment de leur position dans l'espace.
Vue Composite : les corps humains sont souvent représentés de manière composite, avec la tête de profil, les yeux de face, les épaules de face et les jambes de profil. Cette technique permet de montrer chaque partie du corps sous son angle le plus reconnaissable.
Symbolisme : les couleurs, les postures et les objets ont des significations symboliques spécifiques. Par exemple, le rouge peut représenter la vie ou la colère, tandis que le bleu peut symboliser le Nil et la fertilité.
Rigidité et Stabilité : les figures sont souvent représentées dans des postures rigides et stables, reflétant l'ordre et l'éternité, des valeurs centrales dans la culture égyptienne.
Absence de Perspective Linéaire : contrairement à l'art occidental qui utilise la perspective linéaire pour créer une illusion de profondeur, l'art égyptien utilise des registres superposés pour représenter différentes scènes et niveaux de narration.
L'art aspectif égyptien est pour moi un témoignage fascinant de la manière dont les anciens Égyptiens percevaient et représentaient leur monde. Il continue d'inspirer et de captiver les amateurs d'art et les historiens à travers le monde ...
→ L'âne...
→ Voici une preuve qu’il fut adulé dès la pré-dynastie.
→ Une véritable escorte pour l'au-delà ...
→ Sur les murs d’une dernière demeure …
→ Comme vous savez, l’âne fut étroitement lié à l’histoire de Kemet.
→ Et si l’âne nous transportait au pays de Canaan.
→ Un élevage d'ânes venant de Kemet destiné à être sacrifié au Canaan.
→ Ils devaient servir au transport à travers le désert.
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
Admirez cette représentation.
Nous sommes au niveau de l'hypogée de Pétosiris, construit au 4e siècle B.C.E.
Dans la Moyenne-Égypte ...
E216K
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Les ânes sauvages africains ...
Ancêtres des ânes domestiques.
Aussi la mule est bien le fruit, non pas défendu, mais d'un âne mâle et d'une jument.
Nous le connaissons ainsi :
- Sédentaire.
- Adapté au "portage".
- C'est même un bon gardien, poussant son braiment au moyen comme vous savez de ses narines car il ne possède pas de cordes vocales, et ce lorsque son environnement lui semble quelque peu perturbé.
- Cependant, aimant vivre en "groupe social", il ne se fait que bien peu entendre.
- Ceci explique le fait qu'après onze mois dans le ventre de sa mère, l'ânon doit rester le plus longtemps possible au sein du groupe et ce vis-à-vis de son éducation dont les anciens se chargeront : une société harmonieuse ne devrait-elle point être ainsi ?
- Besogneux ...
- Il adore être actif avec ses maîtres ...
- Et comme tout être vivant, il sera épanoui si nous nous occupons bien de lui, le choyons (les câlins !), le soignons, ...
- Un âne vit aujourd'hui en moyenne 40 ans.
Equus africanus asinus ...
O. Périssodactyles, F. Equidés ...
L'âne sauvage africain …
Une espèce bien différente de l'âne asiatique …
L'ancêtre de notre âne domestique ...
Pratiquement disparu aujourd’hui : ceux semi-sauvages que l'on trouve en milieu saharo-sahélien (Relatif au Sahara et à la zone sahélienne au sud de ce désert) sont en fait des ânes domestiques ensauvagés. Des descendants de cet âne ancestral, apparaissent à l'époque néolithique.
"Les ânes miniatures
possèdent la nature tendre d'un Terre-Neuve,
la résignation d'une vache,
l'endurance d'une mule,
le courage d'un tigre
et
la capacité intellectuelle seulement légèrement inférieure à celle de l'Homme."
Rober Green.
Premier américain importateur d'ânes miniatures en 1929.
Les ânes miniatures, une race qui remonte à plusieurs milliers d'années avant notre ère. Il proviendrait du bassin méditerranéen, issus bien certainement d'une souche d'ânes sauvages provenant de Somalie, de Nubie, ..., de petites tailles.
Cependant nous savons aussi aujourd'hui, qu'au sein de l'antiquité de Kemet, la taille de l'âne diminua. Certains chercheurs présument même que ce furent probablement les conditions de travail qui aboutir à cet état de fait. D'autant plus lorsqu'ils les comparent aux véritables ânes sauvages libres de la même époque.
Nonobstant, puis-je vous opposer deux antithèses :
- Ainsi selon moi, il est fort possible que les éleveurs auraient mis en "exergue" cette tendance, celle à conserver les femelles qui sont bien plus petites, et à chasser les mâles, plus grand (?)
- ...
- De fait qu'en serait-il de la sélection inéluctable de la main de l'Homme ?
E217
Voici une preuve qu’il fut adulé dès la pré-dynastie.
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Nous voyons maintenant un groupe de figurines en ivoire, visiblement elles feraient partie d’une collection dénommée Von Bissing, qui ensuite passa à Lunsingh Scheuleer.
Un ensemble qui se compose en vérité de 7 tous petits ânes puisque leur taille n’excède pas celle d’un pion d’échiquier. La figurine représentant l’âne conducteur n’existe plus. Petite taille puisque nous sommes dans le domaine des 3 à 4 cm. Leurs pattes furent endommagées, cependant n’oublions pas que nos petites bêtes ont su résister des millénaires durant ...
Voyez ce pion d'échiquier et ce afin de concevoir la taille des figurines.
Van dieren en mensen. Getuigenissen uit Prehistorie en Oudheid.
Des animaux et des hommes.
Témoignages de la Préhistoire et de l'Antiquité
(Exposition), Bruxelles 1988, 163 nº 126.
Il fut le bon compagnon de l'égyptien. Notons quand même que ses fonctions ont évoluées glissant vers d'autres statuts qui lui donnèrent une importance croissante au sein même de la pensée de nos anciens.
Ainsi après l'ère prédynastique nous le vîmes au sein :
- Des Textes des pyramides, tout particulièrement l’ânesse d'ailleurs.
- Dans les textes des sarcophages aussi,
- ...
- Et bien évidemment au sein du "Livre pour Sortir au Jour" et ce sous la forme du mâle cette fois-ci.
A partir du Moyen Empire, les pratiques "magiques" font de plus en plus appel à lui. Avec les couteaux en ivoire par exemple …
Au Nouvel Empire :
- Il est devenu très présent au sein des rites magiques.
- Dans la médecine, différentes parties de son corps comme ses déjections par exemple seront utilisées pour guérir des maux, pouvant prendre l'aspect de Seth, le mal à éliminer.
- …
Une véritable escorte pour l'au-delà ...
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Fiona Marshall, Ph.D.
Professeur d'anthropologie. de l'art égyptien et de l'archéologie à l'Institut des Beaux-Arts à l'Université de New York.
Découvertes primordiales réalisées en 2002.
Il y a 5 000 ans ...
Mieux valait ne pas être roux... ! En Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"…
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Mais pourquoi tant de haine ?
Envers ceux qui paraissent différents ?
Des roux en particulier ?
Ainsi, nos anciens semblaient faire beaucoup de misères à ceux qui avaient cette chevelure incandescente !
Virent-ils en eux une représentation maléfique, celle du propre frère d’Osiris ?
Seth ?
Couleur du désert et des fléaux, serait-elle donc celle du mal ?
Seraient-ils celui des typhoniens ? Du non de Typhon, cette créature grecque, monstrueuse par ailleurs et qui fut mise en relation avec Seth.
Dans Kemet l'ancienne, dixit Wainwright (1938) 31, 33, 53, le netjer Seth devait avoir cheveux roux ! Les rouquins devaient-ils de fait aduler cette divinité ?
"… sacrifier des taureaux quand ils sont roux,
parce que les Égyptiens croient que Typhon
(C'est à dire Seth !)
était de cette couleur !
C'est lui qui tua Osiris dans une embuscade
et
sur qui Isis tira vengeance de la mort de son époux.
On dit même que les anciens rois d'Egypte sacrifiaient sur le tombeau d'Osiris tous les hommes qui avaient le poils Roux"
Diodore de Sicile…
Si le taureau roux était mal considéré par les Égyptiens, Diodore de Sicile reconnaîtra tout de même que le sacrifice des hommes roux devait d'avantage relever de la légende que de la réalité !
Et si on se réfère maintenant à Plutarque, ce dernier mentionnait qu'au cours de certaines fêtes en l’honneur de Seth, nos anciens n’hésitèrent pas à maltraiter des roux.
Les jetèrent-ils réellement dans la boue ?
"Livre pour Sortir au Jour" de Natha ...
1 350 à 1 300 B.C.E.
Pour l’âne, son "camp" fut bien celui du maléfice. En plus pourrais-je ajouter, il existait aussi des ânes roux. Particulièrement malmenés, en effet, l'impie et violent Seth, troisième fils de Nout, au caractère jaloux et méchant, devait, croit-on en tout cas, avoir la peau bien blanche et les cheveux roux.
Un âne à poil roux ...
Et ce à la manière d’ailleurs, bien certainement, du fameux Ramsès II, sujet que nous allons effleurer au cours de cette thématique.
Plan de l'article ...
→ Souvent !
→ Alors, notre relation de tous les jours ...
→ Nos anciens, faisait-il cette analogie avec les êtres vivants en générale ?
→ Les précieux cheveux …
→ La couleur récurrente quant aux cheveux ...
→ Ils avaient visiblement aussi les cheveux parasités !
→ Paradoxalement, il était bien Roux, comme le netjer Seth !
→ Un grand débat débuta alors dans les communautés ...
→ Dans les cultes du sacré, on considérait aussi le côté impur ... !
Souvent !
Hommes et femmes furent totalement rasés.
Mais pas toujours !
Car, ils pouvaient également avoir une chevelure bien longue.
Atteignant les épaules ...
Ou un peu plus courte, jusqu'à la nuque.
Notons ici néanmoins que :
- Le style de chevelure n'était pas utilisé afin de déterminer le genre de la personne en question, à savoir masculin ou féminin.
- Nonobstant, la chevelure devait permettre quand même de connaître à la fois l'âge, mais tout autant la classe sociale de la personne.
Ainsi :
- Les enfants, furent partiellement rasés et portaient la fameuse mèche sur le côté jusqu'à la puberté.
- Les femmes et les hommes pouvaient choisir : long, rasé, ...
- Pour les travailleurs, ils pouvaient avoir des cheveux plus courts.
- Pour les nanties, nous pouvons constater qu'ils portaient des perruques agrémentées en plus d'extensions de cheveux particulièrement complexes.
- Quant aux personnes d'un certain âge, d'une certaine caste aussi, on vit tout autant les perruques ... Ou probablement une teinture au henné (?)
Admirez ceci, cela a plus de 5 000 ans :
L'enfant à la tresse !
En ivoire ...
3 cm Nagada II.
3 500 à 3 200 B.C.E.
Alors, notre relation de tous les jours ...
Nous rentrons ici dans un domaine bien esthétique.
Tout autant dans le symbole d'ailleurs ...
Nos relations mettent bien en valeur les cheveux avec une importance presque capitale ! Ils ont vraiment influencé et cela de tous temps, notre jugement. Cela va même quant à la vision, et au ressenti que nous pouvons avoir vis-à-vis des autres.
L'apparence physique ...
Le comportement ...
La façon de vivre même ...
Les cheveux pourraient même apporter une certaine personnalité !
Une identité en quelque sorte ...
Une expression bien sociale ...
Et, pourquoi pas culturelle ? Ils sont ce que nous souhaitons divulguer comme image à autrui. Et cela accentue davantage encore son importance sociale.
Ceci pouvant largement expliquer notre réaction intrinsèque lorsqu'ils :
- Sont en mauvaise santé,
- Leurs pertes,
- Leurs blanchiments aussi ! Même Ramsès II, nous allons le voir, semble en avoir été sensible.
Nos anciens faisaient-ils cette même analogie avec les êtres vivants ?
Est-ce notre imagination ?
Le cheveu est bien vivant ...
Il nait ...
Il grandit ...
Il meurt ...
Les précieux cheveux …
Joann Fletcher, égyptologue britannique …
Spécialiste en analyse capillaire …
Notons que les cheveux peuvent permettre de déterminer qu’elles auraient été les conditions quotidiennes de la vie dans l’antiquité.
Les maladies,
Les régimes alimentaires,
La prise de drogue,
L'apparence physique,
La vie sociale,
Les cheveux représentent bien un substrat d’analyse, d’informations, ... ! D’autant plus finalement, que les chercheurs en aurait retrouvé en nombre relativement conséquent sur des corps momifiés dans le sable du désert.
Proche de l’Itéru …
Ainsi, comme vous savez, sous l’action combinée de la chaleur, de la sécheresse, du sable dessiccateur, du temps, ..., la peau, l'organisme tout entier d'ailleurs, se desséchèrent et ceci de façon parfaitement naturelle, sans se décomposer ! Cela amena une bien surprenante conservation : les premières momifications naturelles s'opérèrent certainement ainsi. Probablement, ce fut ainsi que l'idée même de la momification des corps germina dans l'esprit des Hommes.
Cela permit d'obtenir un "échantillonnage" (Gardons un peu de respect en présence d'êtres qui ont eu une vie, ce ne sont point des objets ... !) plus diversifié visiblement que les seules momies de pharaons, de hauts dignitaires, de nantis,…
La couleur récurrente quant aux cheveux ...
Aussi, souvenez-vous :
- Les asiatiques "mongoloïdes" : cheveux très épais, raides, ...
- Les caucasiens : ont des sections rondes, ...
La chevelure ondulée d’un caucasien est ovale, ou plutôt largement elliptique dans la forme, avec le moindre diamètre s’élevant environ à 70% du plus grand !
- Les africains : ont des sections aplaties, caractéristiques des frisures, ...
Le cheveu "laineux" du "négroide" est étroitement elliptique, avec le plus petit axe de l’ellipse de plus de moitié moins que le grand axe. [Baker (1974) 208, 296-297, 308.]
- ...
De la même manière, nos cheveux ont une certaine couleur du fait des pigments mélaniques qui les composent bien naturellement :
- Pour les bruns, majoritairement, les chercheurs y retrouvent l'eumelanines ... : pigments bruns-noirs.
- Les blonds, les roux de notre thématique possèdent quant à eux de la phaeomelanines ... : pigments rouges-jaunes.
- ...
Source / Lien
Et, dans notre cas de figure, c'est à dire au niveau des momies, le brun semble bien dominer !
Voir le brun sombre …
Presque le noire du reste !
Nonobstant, il ne semble pas rare du tout d’en trouver :
- Des châtains clairs,
- ...
- Et même des cheveux blonds : et oui, vous avez bien lu, des cheveux blonds !
Nonobstant...
Et comme vous savez déjà, ils usaient du fameux henné ! Ainsi, souvenez-vous du grand pharaon Ramsès II, il semblait déjà à son époque jouer avec la cosmétique et vouloir cacher ses cheveux blancs au moyen de ce colorant naturel.
Le henné …
Le Lawsonia inermis ...
Il croissait bien en abondance sur les rives du Nil. Une coloration typique, orangée, brillante, …
Ils avaient visiblement aussi les cheveux parasités !
Ainsi au niveau des peignes …
Des observations poussées auraient démontrées la présence évidente de lentes ! Les cheveux auraient visiblement eu cette tendance à avoir été peuplés d’insectes.
Bien évidemment ...
Cela ne concernerait pas ceux et celles qui devaient se raser le crâne, comme les prêtres par exemple. Aussi, le fait que cette caste recherchait la pureté, en se rasant la tête notamment, n’aurait-elle pas eu à la base comme origine de combattre ce genre de souci d’hygiène ?
Paradoxalement peut-être, il était bien roux, comme le netjer Seth ... !
Ouser Maat Rê ...
Ramsès "Le Grand" ...
Le deuxième du nom ...
Il termina son règne et son existence à l'âge de 90 ans avec, et vous l'aurez bien deviné, des cheveux bien blancs !
Ramsès II ...
Et ses cheveux blancs !
Nonobstant, ils ne furent pas toujours de cette couleur !
Voici donc une équipe de chercheurs, elle fut dirigée par le professeur P. F. Ceccaldi. Elle eue ce privilège de faire une étude scientifique particulièrement poussée sur les cheveux de pharaon.
- Ce chercheur prouva initialement que cette couleur rousse provenait en vérité du henné qui devait permettre de cacher les cheveux blancs.
Peut-être une coloration suite au travail des embaumeurs ?
Ramsès II, réalisait-il de son vivant des colorations ? Peut-être que nos scientifiques le savent-ils déjà ?
Voici la chevelure de Ramsès II.
D'une couleur "jaune pâle".
Cela fut probablement due à une teinture diluée à base de henné.
Sa chevelure néanmoins se réduisait à sa mort à une couronne temporo-occipitale !
Cela correspondit à un stade avancé de la calvitie, ce qui est normal à 90 ans, et de plus, au sein de cette époque antique dont la moyenne de vie se situait davantage vers les 30 ans.
- Nonobstant ...
Il découvrit au niveau des racines, des pigments tout à fait naturels ceux là, et ce faisant visiblement suite à des constats microscopiques.
Des pigments rouges qui ne seraient pas issus :
- Du henné,
- Ni d'une altération post-mortem,
- Ni du traitement aux rayons X effectués au Centre Nucléaire de Saclay, même si nous avons pu lire ça et là, que certains auteurs en doutaient fortement et ne reconnaissaient plus la momie en sortie de l'examen ... (?)
- Ni de l'embaumement, car la tête n'avait pas subi de traitement au natron (?) selon les études lors de la conservation de la momie en France.
- Ni...
De fait...
Nous pouvons presque affirmer que Ramsès II fut certainement rouquin !
Eut-il véritablement la couleur de la violence ? Nonobstant, n'aurait-il pas été plutôt celle de la diplomatie ?
Que celui du mal !
Comme aurait été "visiblement" Seth, à la manière d'un défi, d'un étendard,...
Le rouge, la couleur du désert ...
Traduction en médou netjer ...
Desher, l’inspiration de la terreur…
Desherou, les serviteurs maléfiques de Seth…
Desher-ty, signifiait bien "terrible" !
Elle s’applique en réalité à toutes les nuances de rose et de rouge, celles du flamant (Phoenicopterus ruber roseus),
dont le hiéroglyphe sert précisément à écrire dsr.
- De plus ...
Les scientifiques, en constatant l'aspect ovale de la coupe de cheveu, déterminèrent que Ramsès II fut vraiment cymotrique. Il devait avoir probablement les cheveux bouclés. Balout, and al. (1985) 254-257.
Ausi, nous pouvons pratiquement subodorer que Ramsès II sut retourner la situation à son avantage, peut-être en raison :
- De sa longévité,
- De sa stabilité,
- Et de la richesse qu'il sut apporter,
- De sa diplomatie étrangère,
- De sa notoriété également ... Notons que beaucoup de ses sujets ne connurent que lui, comme demi-netjer, sur cette terre de Kemet, comme s'il fut un être divin, immortel.
- ...
Il transforma une "faiblesse" en une force !
Une certaine réalité fit que les roux furent bien mal vus. Alors la montée d'un homme roux sur le trône d'Horus ne pouvait certainement pas annoncer à priori quelque chose de bon ! Ses ancêtres étaient certainement issus de la même région que Seth. Ramsès le Grand transforma donc le culte de cette divinité et en fit cette image du Mal nécessaire afin de combattre les ennemis de Kemet !
Ramsès II
lui utilisa la couleur de ses cheveux
à titre de propagande,
afin de renforcer son image,
celle d'un monarque divin !
Un grand débat débuta alors dans les communautés ...
Et ce bien évidemment en raison de cette conclusion ! Mais vous savez bien, les analyses scientifiques sont ce qui semblent le plus aisées à obtenir, ce qui n'est pas le cas quant aux interprétations : bien souvent la subjectivité de chacun entre alors en action !
Rouquin ...
Cheveux bouclés ...
Dixit Balout, and al. (1985) 254-257, Ramsès II aurait été une personne à peau "plus ou moins blanche", un leucoderme en fait.
"Après avoir achevé cet immense travail,
une conclusion scientifique restait à faire.
L’étude anthropologique
et
l’analyse microscopique du cheveux, rapportée par 4 laboratoires :
Judiciary Medecine (Professor Ceccaldi),
Société L’Oréal,
Atomic Energy Commission,
and Institut Textile de France
démontra que Ramses II était un "leucoderme".
Homme à peau claire, proche des Mediterranéens préhistorique et de l’antiquitée, ou brievement, des Bèrbères d’Afrique"
[Balout, and al. (1985) 383.]
A ce sujet d'ailleurs, il est intéressant de noter le lien avec les Berbères d’Afrique du Nord : certaines tribus Berbères, comme les Rifains des montagnes de l’Atlas, ont un taux de blonds approchant les 60 %, et elles ont un taux de rouquins comparable à celui des Irlandais. [Coon & Hunt (1966) 116-117.]
En tout état de cause, d'après "la grande prêtresse de Ramsès II", Dame Desroches-Noblecourt, la dynastie des Ramessides fut bien dévouée au netjer Seth.
Certains, rappelez-vous, portèrent même le nom de Seti.
Elle alla même jusqu'à supputer que ce type de chevelure, c'est-à-dire rousse, pouvait représenter une preuve de cette filiation dynastique.
[Balout, et al. (1985) 388-391.]
Dans les cultes du sacré, on considérait aussi le côté impur ... !
Si les prêtres prônaient la pureté par leur existence même, c'est qu'ils devaient bien considérer qu'au sein de leurs paradigmes, aussi divers et parfait furent-ils, il devait bien y avoir une certaine présence, celle d'un côté obscur, d'une face impur, ...
Voici de fait un des nombreux exemples :
Dans la Kemet antique l'âne fut bien mal-aimé !
Un des symboles d'un certain maléfice...
Il était bien souvent associé à Seth.
Scène avec un âne recevant des coups de bâtons !
Saqqarah.
Bas-relief dans un mastaba de l'Ancien empire.
Voici toute l'ambiguïté du porc en Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Au fil des siècles ...
Le culte des animaux sacrés devint prépondérant, la religion égyptienne également d'ailleurs.
Il rassemblait un incroyable bestiaire d'où devait du reste se mêler à la fois :
- Une évidente force symbolique,
- Une connaissance zoologique extraordinairement fine et juste,
- Une ...
L'animal que nous pouvons du reste rencontrer :
- Au sein des temples,
- Nourrit avec soin,
- Parfois mis à mort rituellement,
- Embaumé,
- Et même certains hypogées furent créés justes pour lui.
- Parfois, les chercheurs en découvrirent inhumés avec leurs maîtres,
- ...
Peinture de la chambre funéraire de Horemheb.
1 422 à 1 411 B.C.E …
Admirez avec moi ce beau veau blanc ...
Une peinture murale d'époque Ramesside.
Deir el-Médineh.
Hypogée d'Irynfer, n° 290.
cf. p. 185. fig. 239. Philippe Germond & Jacques Livet.
Un bestiaire égyptien, animaux dans la vie et la Religion dans la terre de Pharaon.
London. Thames & Hudson. 2001.
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Nos anciens habitants de Kemet l'antique ...
→ Le monde animal à la manière d'un symbole ...
→ Quant aux suidés, ils prospérèrent.
→ Domestiqué dans le delta dès la période prédynastique ...
→ Si nous nous référons au manuel d’Archéologie Égyptienne ...
→ Des porcs furent même sacrifiés.
→ Et voici bien une constante, le porc fut absent des repas funéraires.
→ Mais, d'où venait donc cette "interdiction" ?
→ Ainsi se nourrissaient-ils ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
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N’a-t-il point observé que l’horreur du cochon ne demeurait que chez les Égyptiens anciens ?
Dont on connait d'ailleurs la proximité culturelle avec les Israélites.
"Ils regardent le pourceau
comme un animal immonde.
Si quelqu’un en touche un,
ne fût-ce qu’en passant,
aussitôt
il va se plonger dans la rivière avec ses habits"
Herodote
Aussi ...
Face à cette "impureté rituelle" ...
Il ajouta que " ... ceux qui gardent les pourceaux, Égyptiens de naissance, sont-ils les seuls qui ne puissent entrer dans aucun temple d’Égypte."
Une exception rituelle semble cependant demeurer à ce rigoureux tabou ...
"Il n’est pas permis aux Égyptiens d’immoler des pourceaux
à d’autres dieux qu’à la Lune
et
à Dionysos,
à qui ils sacrifient […]
dans la même pleine lune […]
tout autre jour,
ils ne voudraient pas en goûter !"
Herodote
Ainsi ...
Hérodote semble parfaitement se refuser à nous révéler la raison de cet interdit.
" ... il n’est pas convenable de [la] rapporter"
Occultant ainsi une des clefs majeures de la civilisation orientale.
Nos anciens habitants de Kemet l'antique ...
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Comme vous savez ...
Ils formaient, ce qui semble de nos jours pratiquement perdu, un peuple en complète harmonie vis-à-vis de mère nature.
Seulement, dans toute "règle", demeure des exceptions à la manière peut être de cet autre beau pays, des temps modernes quant à lui, celui que nous dénommons parfois "la Suisse de l’Amérique centrale" ou "Que vivent pour toujours le travail et la paix" : le Costa Rica ...
Harmonie donc avec :
- L'Itéru, jtrw,
- Le domaine minéral,
- Celui végétal bien entendu,
- Et bien sûr animal ... Ainsi, quant au règne de ce dernier, ils devaient y différentier trois types de vie parfaitement indépendantes (?)
A savoir :
- Les marais (pehou, ...),
- La campagne et les terres cultivées (ouou),
- Le désert (deshret). Voici donc différents biotopes qui peuvent en partie, peut-être, expliquer cette richesse faunique.
Adonc ...
Ne serions-nous pas là en présence d'un facteur nous permettant une certaine compréhension vis-à-vis de nos anciens, de leur sens aigu quant à l'observation des diverses espèces qu'ils devaient du reste côtoyer et ce quotidiennement ?
Ainsi cette faune leur permettait d'acquérir :
- La nourriture,
- Le transport,
- L'agriculture.
"Chacun ensemence son champ
et
y lâche les pourceaux".
Selon Hérodote...
Image of "marsh-animals" from the tomb of Khety
La liberté de nos cochons fut donc aussi employée à des fins agricoles à savoir, l'enfouissement des graines dans les sols mais aussi pour le dépiquage.
- La domestication,
- La chasse,
- La protection,
- Les soins,
- Des animaux de compagnie ... Ils furent bien souvent vénérés, et ce malgré une certaine hostilité potentielle, probable, imaginée / réelle, ...
Leurs connaissances :
- Éthologiques,
- Comme zoologiques, permirent probablement à l'aboutissement d'une incarnation dans un animal donné, d'une certaine divinité, dont les "pouvoirs" devaient être liés aux caractéristiques spécifiques de l'animal en question. Ainsi, l'esprit de cette divinité investissait l'animal devenant sacré car en relation avec le netjer ...
Les animaux de Kemet furent représentés comme vous savez par de très nombreuses espèces dont certaines ont totalement disparu de la faune égyptienne actuelle.
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Y aurait-il une similitude avec notre époque moderne ? Le dernier léopard d'Égypte ...
Aussi...
Souvenez-vous des quatre dents de panthérinés découvertes à Guizeh au début même de l'année 2014.
Ainsi :
- Deux dents de léopard furent découvertes au sein d'une maison.
- Puis à nouveau deux autres dans un monticule sis le bâtiment en question.
Nonobstant ...
Les chercheurs devaient probablement s'attendre à y découvrir des os s'y rapportant.
Seulement voilà ...
Au jour du 21 Janvier 2014, cela ne fut pas le cas.
Comment les chercheurs pouvaient-ils alors expliquer la présence de tels félins et surtout en ces lieux ?
Alors, souvenons-nous encore de cet Ancien Empire, de cette ère qui vit l'érection des plus grandioses pyramides. Ainsi, pouvons-nous voir quelques hauts personnages vêtus de peau de léopard. Comme le fut parfois d'ailleurs les membres même de la famille royale. De temps à autre, cette peau gardait même la tête de l'animal.
Ne serait-ce point là une explication plausible quant à la présence de ses dents ?
Provenaient-elles de la "tête" même d'un tel vêtement ?
Le prêtre supposé occupant ses lieux, fut-il membre de la famille royale ? Ce qui du reste pourrait fort bien expliquer l'importance et le nombre de chambres (21) de cette grande maison.
Les prêtres-Sem,
ḥm-kȝ,
Ils furent des prêtres funéraires finalement.
Voici une superbe photo d'un prêtre-sem.
Provenant du très bel hypogée de Sennefer.
Le monde animal à la manière d'un symbole ...
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La symbolique ...
C'est encore de nos jours un des ressorts cachés du pouvoir. Ainsi les symboles d’une nation représentent bien une véritable clé quant au déchiffrement même de son système à la fois politique et bien évidemment social.
Nous pouvons de nos jours observés une véritable sécularisation de nos sociétés. De fait, le fond archaïque et symbolique de l’être humain n’a pas vraiment disparu. Ainsi, quelques artefacts quant à ce sentiment religieux se retrouvent aujourd’hui camouflés au sein même de nos pratiques quotidiennes.
Nous trouvons le symbole dans de bien nombreux hiéroglyphes, figurines, statues, fresques, ..., dans de riches sépultures, mais pas seulement comme vous savez.
Associés aux déités :
→ Certains animaux furent du reste quasiment élevés dans les temples comme pouvait l'être par exemple l'Ibis, les chats, les chiens, ...
→ Ils furent ensuite sacrifiés afin d'être donnés en offrandes aux netjerou(t) ...
→ Ainsi, afin de remercier la divinité d'avoir exaucé son vœu, un dévot devait certainement l'acheter aux prêtres éleveurs ; l'animal était de fait immolé, momifié puis inhumé au sein d'un cimetière réservé à son espèce.
Une sorte d'économie parallèle était alors née. Basée non pas directement sur l'élevage mais plutôt sur les cultes ... Ce qui d'ailleurs provoqua probablement, à la manière de notre ère moderne, des tromperies.
→ Nonobstant, une fois parvenue dans l'au-delà, l'animal considéré devait servir alors de messager auprès de la déité pour enfin bénéficier de l'éternité.
Quant aux suidés, ils prospérèrent.
Suidae ...
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Tous les cochons auraient-ils le même ancêtre : Sus Scrofa ?
Le sanglier sauvage,
Grandes défenses,
Ils auraient émigré alors vers l'Afrique du nord et ce au quaternaire.
De ce dernier serait apparu :
- Les porcs,
- Les phacochères,
- Les sangliers,
- ...