Moyenne Egypte
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"Parlons" de peintures murales plutôt que de "fresques" ... En Égypte ancienne.
La "fresque" ...

Un art qui nous étonne !
Même encore de nos jours ...
Sa fraîcheur ...
La perfection qui fut atteinte par nos anciens.
La pérennité de leurs œuvres ...
Vasari.
Ou peinture "a fresco" c'est à dire une peinture sur enduit frais.
Texte dans la tombe d'Horemheb.
Beaucoup de parties de sa tombe n'ont pas été terminées à temps pour les funérailles, nous pouvons donc voir les progrès de travail. Le premier limer a dessiné les positions de base en rouge, et le limer noir a affiné et corrigé le premier croquis. Joan Lansberry
Crédit photo : William Petty.
Selon moi, en Égypte ancienne, les artistes utilisaient souvent des pigments rouges pour tracer les esquisses initiales de leurs œuvres, puis les repassaient en noir pour la version finale. Les traits d'ébauche en rouge pouvaient être visibles si la mise au net en noir ne les recouvrait pas entièrement. Cependant, les Égyptiens avaient des techniques pour minimiser l'apparence des traits d'ébauche.
Ils utilisaient des outils et des méthodes pour "gommer" ou atténuer les lignes rouges. Par exemple, ils pouvaient gratter légèrement la surface du support pour enlever les pigments rouges ou appliquer une fine couche de plâtre ou de peinture pour masquer les traits d'ébauche. Ces techniques permettaient de créer une œuvre finale propre et nette, même si les traits d'ébauche n'étaient pas entièrement recouverts par la mise au net.
L'inversion du "M" corrigé dans le sens du texte montre également l'attention portée aux détails et la précision des artistes égyptiens. Ils prenaient soin de corriger les erreurs et de s'assurer que le texte et les images étaient parfaitement alignés et esthétiquement plaisants.
Plan de l'article ...
→ La peinture à fresque ...
→ La couleur s’incorporait alors au mortier ...
→ Cela devait nécéssiter une bien grande habileté.
→ Sic Vitruve ...
→ Certains historiens d’art ...
→ Les peintures murales de l’Égypte ancienne ne sont pas de vraies fresques (?)
→ Et voici un travail de restauration :
Voici donc le jardin d'Ineni ...
500 arbres ...
Une vingtaine d'espèces différentes ...
Voici donc un dessin très schématique quant à cette superbe exploitation.
.Ainsi, le défunt avait bien dressé une liste exhaustive de ses plantations :
" ...contempler ces siennes plantations
grandes
et
parfaites,
qu'il a arrangées sur terre
sous la louange de cet auguste dieu, Amon,
Seigneur des Trônes des Deux-Terres.
73 sycomores,
31 perséas,
170 palmiers dattiers,
120 palmiers doum,
5 figuiers,
3 arbres khetnysheny,
2 moringas arabica,
12 vignes,
5 grenadiers,
8 acacias kesebet,
16 caroubiers,
5 jujubiers,
5 tioun,
1 palmier doum khanenet,
2 arbres Khet-des,
9 saules,
10 tamaris,
3 ima,
Des iched et des ih.
Le prince, gouverneur,
Ineni,
juste-de-voix
et
la maîtresse de maison (nebet per), Iâhhotep."
"A fresco", provenant comme vous savez de la langue italienne. Elle est apparue bien plus tard vis-à-vis de cette ère pharaonique.
En fait ...
Cela consistait à appliquer des couleurs et cela bien avant que l'enduit n'est eu véritablement le temps de sécher. De sorte que les deux matrices n'en furent plus qu'une finalement car elles devaient devenir intimement imbriquées.
Elle semble n'avoir que peu évoluée d'ailleurs depuis l'antiquité.
Ses derniers devaient être en quelque sorte délayés dans de l'eau permettant ainsi de mieux les "étaler", les "répandre" et ceci sur un enduit de chaux, de sable encore humide.
La couleur devait alors s’incorporer au mortier ...
Et ceci afin de ne former qu’une seule et même matière.
À la manière d'un parfait "synchrétisme" ...
Comparez ...
Cette technique, à une peinture classique mais néanmoins bien moderne : pensez alors aux polyptiques, aux lavis, ..., aux peintures dites de surfaces.
Alors vous devriez certainement conclure à une certaine pérennité quant aux résultats. Ce que nous montrent d'ailleurs les parois des hypogées, des temples, ...
Cela devait nécessiter une bien grande habileté ...
La réalisation d'une véritable "fresque" se devait d'être rapide.
Entre la pose de l’enduit ...
Et de son séchage complet !
Sic Vitruve ...
Marcus Vitruvius Pollio ...
Ainsi décrivait-il la fresque dans son traité "De architectura" livre VII :
Mais lorsque leur solidité,

"L'écriture avait une grande puissance dans l'Egypte ancienne !
...
effacer le nom de quelqu'un s'était le détruire.
Certains historiens d’art ...
Ils feraient remonter cette technique de la "fresque" jusqu’à la préhistoire.
Ainsi ...
Sur les parois des grottes calcaire et humide pouvons-nous en admirer.
De la terre colorée ...
De la craie ...
Du charbon. Ainsi nos ancêtres créent-ils les premières fresques de notre histoire.
A cet effet ...
Rappelez-vous de cette fantastique grotte de Lascaux, 9 000 à 7 000 B.C.E
Les fameux pigments sur les parois furent fixés au moyen d'une couche naturelle de carbonate de calcium. Cette calcite s'accumula en fait bien lentement ...
Une technique simple et directe ...
Les fresques furent présentes dans les sculptures les plus anciennes comme :
- Mésopotamie,
- En Égypte,
- La Crète minoenne (Se souvenir de Cnossos, ...),
- ...
Et avec cela ...
Certainement les premiers fours à chaux, ... Du reste, on serait en droit de se demander s'ils furent à l'origine de cette technique ? Ne serait-ce pas plutôt cette dernière qui engendra cette "cuisson" ... ?
...
Mais voilà ...
Toutes les œuvres élaborées par nos anciens, que nous admirons tant du reste, furent-elles vraiment de véritables "fresques" ? Au sens strict de cette technique ... ?
Elles furent en vérité élaborées sur un mortier sec.