prêtres
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Les temples et leurs personnels : pharaon, prophètes, prêtres, prêtresses, des assistants bien laïcs,... En Égypte ancienne !
"Vivre"… "La vie"…
Un homme porteur d'une stèle !
Vous l’aurez reconnu, il s’agit d' "Horus-sur-les-crocodiles" !
Ainsi, nos anciens espéraient guérir les morsures venimeuses en buvant de l'eau ayant coulé sur les inscriptions magiques qui le recouvrent, ainsi que sur la stèle...
Couverte de formules magiques…
4e siècle avant notre ère !
Tel père, tel fils...
Même si tous ceux qui ont étudié la théologie pouvaient en théorie accéder à la prêtrise par cooptations, cette charge se transmettait le plus souvent de père en fils.
Rappelons que cette transmission fut le souhait le plus cher de chaque Égyptien qui désirait avant tout voir "Le fils occuper la fonction que le père avait exercée".
D'autant plus qu'à partir du Nouvel Empire les prêtres jouissaient de la plus grande considération. Les textes nous apprennent ainsi l'existence de véritables "dynasties" de prêtres... Mais la charge de prêtre pouvait également être achetée (à une époque assez tardive...) ou accordée par décision du pharaon. Un procédé qui permit à ce dernier de garder un certain contrôle sur la puissance d'un clergé qui, à la fin du Nouvel Empire, devient une caste de plus en plus fermée et de plus influente.
Voyez plutôt :
"Je n’ai pas commis l’iniquité entre les hommes.
Je n’ai pas maltraité les gens.
Je n’ai pas commis de péchés dans la Place de Vérité.
Je n’ai pas cherché à connaître ce qui n’est pas à connaître.
Je n’ai pas fait le mal.
Je n’ai pas commencé de journée ayant reçu une commission de la part des gens qui devaient travailler pour moi, et mon nom n’est pas parvenu aux fonctions d’un chef d’esclaves.
Je n’ai pas blasphémé Dieu.
Je n’ai pas appauvri un pauvre dans ses biens.
Je n’ai pas fait ce qui est abominable aux dieux.
Je n’ai pas desservi un esclave auprès de son maître.
Je n’ai pas affligé.
Je n’ai pas affamé.
Je n’ai pas fait pleurer.
Je n’ai pas tué.
Je n’ai pas ordonné de tuer.
Je n’ai fait de peine à personne.
Je n’ai pas amoindri les offrandes alimentaires dans les temples.
Je n’ai pas souillé les pains des dieux.
Je n’ai pas volé les galettes des bienheureux.
Je n’ai pas été pédéraste.
Je n’ai pas forniqué dans les lieux saints du dieu de ma ville.
Je n’ai pas retranché au boisseau.
Je n’ai pas amoindri l’aroure.
Je n’ai pas triché sur les terrains.
Je n’ai pas ajouté au poids de la balance.
Je n’ai pas faussé le peson de la balance.
Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants.
Je n’ai pas privé le petit bétail de ses herbages.
Je n’ai pas piégé d’oiseaux des roselières des dieux.
Je n’ai pas péché de poissons de leurs lagunes.
Je n’ai pas retenu l’eau dans sa maison.
Je n’ai pas opposé une digue à une eau courante.
Je n’ai pas éteint un feu dans son ardeur.
Je n’ai pas omis les jours à offrandes de viande.
Je n’ai pas détourné le bétail du repas du dieu.
Je ne me suis pas opposé à un dieu dans ses sorties en procession.
Je suis pur, je suis pur, je suis pur, je suis pur !"
Extrait : "Livre Pour Sortir au Jour"
Elle fut la quatrième "Divine Adoratrice d'Amon"...
mr(t)-mwt mwt...
Troisième Période Intermédiaire, 954 à 752 avant notre ère.
Louvre, N500.
© A.K
Ce fut probablement la petite fille du pharaon Osorkon I, de la 22e dynastie.
Divine adoratrice d’Amon...
Ce furent en vérité des vierges dont la vie fut entièrement dédiée au netjer Amon.
Des adoratrices qui détenaient visiblement :
- Un pouvoir politique,
- Tout autant religieux,
- Et bénéficiait de plus d’un domaine,
- Et même d'une cour, bien personnelle.
- ...
Plan de l'article...
→ Le titre de cette thématique pourrait révéler quelques ambigüités !
→ La Kemet...
→ Voici une pratique qui tient à la fondation des temples, mais pas seulement…
→ Des assistants bien laïcs !
→ Les temples possédaient également des musiciens...
Prêtre de l'Égypte antique en position de prière !
Superbe reproduction...
Avec fidélité quant aux chefs-d’œuvre de la statuaire antique...
© Source / Réunion des Musées Nationaux / © Lien
Au Louvre...
Le titre de cette thématique pourrait révéler quelques ambiguïtés !
Un vaste thème qui nécessitera bien des articles, tant le sujet est riche.
Néanmoins…
Pourquoi un tel choix quant au terme de "prostituées sacrées".
De la prostitution sacrée, en Égypte ?
Existait-elle vraiment au sein de cette longue période pharaonique ?
Gardons en tête que les représentations picturales ont été essentiellement, mais pas seulement, découverts dans les temples et les hypogées.
On pourrait donc supputer qu'elles furent de l'ordre du symbolisme. C'est comme si on pensait que toutes les Françaises, mes excuses pour cette analogie, sont aussi belles que celles photographiées dans le magazine "Elle".
Alors "prostituées sacrées" pourrait être, de la même manière, qu'un titre… ! ( ?)
Serait-il un peu provocateur ?
En tout cas…
Cela ne devrait représenter en rien une dénégation et encore moins une affirmation !
Ce n’est qu’un titre !
Et ceci afin d'engager quelques :
- Réflexions...
- Recherches…
- Des réactions bien entendues tout en provoquant également cette envie, celle d'en connaître bien davantage encore...
La Kemet...
Elle fut admirée !
Des philosophes...
Comme des écrivains de l’antiquité...
Et cela tout en restant une parfaite énigme.
Nous voici donc bien au sein d’une élite chargée quand même de la direction des affaires importantes du pays.
Une caste certainement respectée et vénérée tout à la fois.
Ils devaient avoir en charge entre autre chose les interprétations des netjerou, la gestion du patrimoine comme de la prêtrise,...
Très proche de pharaon...
Et parfois tellement puissant qu'il pouvait renverser une dynastie et même faire monter sur le trône des souverains de leur choix.
Voici une statue de Petamenhotep...
Scribe
et
Grand prêtre d’Amon au temple d'Amon-Râ...
Et scribe de la 26e dynastie à Karnak.
Trouvée dans la cour de la cachette.
Du fait de cette réalité supposée…
Pharaon faisait-il office d’une espèce de pouvoir exécutif ? Agissant sous l’influence immédiate du sacerdoce ?
Souvenons-nous :
- De la richesse,
- Du pouvoir,
- De l’influence de ce clergé d'Amon...
- Mais également à ces fameux rois de Nubie qui, dixit Diodore de Sicile, pouvaient parfaitement se retrouver dans ce cas de figure.
Selon évidemment certains historiens grecs...
Cette classe de privilégier et sacerdotale aurait certainement constitué, dans cette Kemet antique, une véritable aristocratie ! Avec bien sûr une transmission héréditaire.
Mais cela ne représente-t-il pas un aspect bien exagéré ? Car pharaon avait quand même le pouvoir de destituer, de nommer les grands prêtres, les prophètes et cela à sa convenance.
Un pharaon fort devait brider certaines ambitions, en tout cas probablement les contrôler,...
Voici une pratique qui tient à la fondation...
Cela concerne la construction des temples, mais pas seulement…
Je vous transpose pour un court instant au sein de la cérémonie qui devait avoir lieu lors de la fondation de certains édifices :
- Religieux comme le Ramesseum ce temple funéraire édifié dans la nécropole Thébaine par Ramsès II, troisième souverain de la 19e dynastie comme vous le savez…
- Hypogées royaux,
- Privés,
- Enceintes de cité,
- Forteresse,
- Palais,
- …
Voyez alors quelques dépôts…
À l’arrière de l'édifice…
Aux angles principaux… On devait donc y déposer des objets pouvant être d’une très grande variété et que l’on dispersait du reste dans la fosse de dépôts.
Hache,
Binette,
Herminette,
Offrandes alimentaires (animaux, graine, céréale, vin…),
Poterie miniaturisée (pots, bols,…),
Des briques,
Des modèles de moules de briques,
Des simulacres d’offrandes en faïence,
Des plaquettes en faïence bleue,
Des cartouches en feuilles d’or,
…
Voici un exemple parmi tant d'autre i.e. une plaque votive du dépôt de fondation du temple de Deir el-Bahari...
Le dieu parfait Maât-ka-Rê, qu'il soit vivant, stable et puissant.
(nTr nfr MaA.t-kA-Ra d(w) anx, Dd, wAs)
Hatshepsout, désignée à la manière d'un pharaon !
Cette pratique semble avoir été attestée dès l’Ancien Empire pour aboutir à une sorte d’apogée en quelque sorte sous l’ère ramesside ! Ainsi vit-on de grande quantité, aux formes des plus diverses, de petits simulacres d’offrandes élaborées en faïence égyptienne…
Ainsi probablement, furent-ils fabriqués à partir de moules monovalves :
Mains,
Grains de blé,
Canards,
Cuisses de bœuf,
Têtes de bovins,
Bovins sacrifiés aux pattes liées,
… Ils avaient alors cet aspect d’une face en relief tandis que l’autre était plane !
Quant à la couleur…
- Bien souvent en turquoise avec des glaçures à l’oxyde de cuivre liés avec des alcalis,
- …
Ainsi ses dépôts devaient certainement être accompagnés d’une cérémonie, à la manière de celle des premières pierres d’aujourd’hui.
Ce rite des fondations n'est pas véritablement une tradition désuète, elle semble bien perdurer de nos jours.
Souvenez-vous de la fondation de la MISHA, cette Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme en Alsace… On parle ici d’un bloc portant divers textes et images en lien avec les Sciences de l’Homme.
Des assistants bien laïcs...
De nombreux laïcs assistaient visiblement les clercs pour des emplois subalternes !
Ainsi...
Il y avait bien ceux que l'on appelait les "horaires"...
Ounout...
Sans doute parce qu'au début leur service ne devait pas dépasser la durée d'une heure.
Ces fidèles devaient vivre à l'extérieur du temple proprement dit. Ils avaient une place prépondérante sous l'Ancien Empire avant que le clergé ne se structure davantage.
Peu à peu...
Ils furent cantonnés à des simples tâches matérielles.
Les temples possédaient également des musiciens...
Harpistes...
Joueurs de flûte...
Trompettistes...
Chanteurs...
Il y avait bien les administrateurs...
Dont le nombre augmentait proportionnellement à l'importance du temple et qui assistaient le premier prophète dans sa tâche.
Ils veillaient ainsi sur l'organisation économique du temple.
Gestion des terres...
Des troupeaux...
Contrôle des rentrées d'impôts...
...
Relations avec l'administration royale et les autres temples associés...
Alors, à suivre...
Et j'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Vignette du "Livre Pour Sortir au Jour" de Penmaat...
Penmaat prêtre d'Amon !
Il brûlait de l'encens...
Sa tête rasée indispensable pour la pureté sacerdotale.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources...
Edition ATLAS
Serge Sauneron, "Les prêtres de l'ancienne Egypte", au seuil p 65.
Florence Maruéjol, Encyclopédie "Atlas de la Mythologie", "L'Egypte, croyances & religions", Editions Atlas, 2003.
Madame Aurélie Roch...
Azim "Découverte de dépôts de fondation d’Horemheb au IXème pylône de Karnak" Cahiers de Karnak VII, 1982, p. 93-120.
Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
"Les femmes d'Avaris
ne seront plus enceintes
(car)
il n'y a plus personne qui ouvre leurs cœurs
dans leur ventre
quand on entend le cri de guerre de mon armée."
Seconde stèle de Kamosis...
Acclamation !
ânkh oudja seneb
nḫ(=w), wḏ(=w), snb(=w)
Forme simplifiée :
"Vie, Intégrité, Santé"
Forme développée :
Ainsi en allant de la gauche vers la droite, on y voit :
→ "Ankh", la croix ansée, la vie éternelle...
→ Les ondulations : n
→ Un placenta : kh
→ Le poussin de caille : "dj"
→ "La veilleuse entretenant la flamme dans la maison"
"Un morceau de bois frottant sur une autre morceau de bois afin d'allumer le feu"
→ Le vautour égyptien : "a"
→ Le mouchoir plié de l'homme raffiné : "s"
→ Les ondulations : "n"
→ La jambe : "b"
"Qu'il soit vivant, intact et en bonne santé !"
La traduction littérale, un peu fausse !
"vie, santé, force"
"vie, force et santé"
De nos jours, on dirait plus tôt :
"Vie, prospérité, santé"