https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Parfois …
Un symbole peut tout changer.
Et que dire de cette symbolique des couleurs ?
Elle variait en fonction du lieu géographique, de l'ère considérée, ...
Aussi ...
Au sein de l'ancienne Kemet, le noir, sujet de notre thématique, fut une couleur dés plus positive.
Évoquant cette terre riche et fertile avec les netjerou(t) associés à la végétation. Généralement ils avaient la peau verte, bleue voir même noire.
La couleur noire …
Elle ne signifiait ni la mort, ni le deuil en Égypte ancienne.
Elle symbolisait la fertilité.
Et si nous concevions le noir de la nuit comme pouvant permettre à la déité Nout d’avoir pu régénérer le soleil et ce bien avant de donner naissance à l'aurore.
De la même façon, imaginons cette belle terre noire …
Gorgée des alluvions du Nil, du limon et qui était parée à recevoir dans ses entrailles les semailles. A permettre en fin de compte l’apparition de cette extraordinaire germination et ce afin d’engendrer une nouvelle moisson.
Voici une palette sculptée en un seul morceau, en ivoire.
Elle fut teintée comme vous pouvez le constater de rouge, noire, ...
Bien visible, un cartouche ovale, celui d'Amenhotep III, Nebmaatre, avec l'épithète "Bien-aimé de Râ."
Probably from Upper Egypt, Thebes.
Edward S. Harkness Gift, 1926.
Nous pouvons remarquer six puits ovales contenant encore des pigments :
Revenir en haut de l'article ...
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Une étude concernant les pigments anciens.
Craie blanche, rouge et jaune ocre.
Libyan Desert Glass area.
Des couleurs bien symboliques ...
Revenir en haut de l'article ...
"L'Harmonie du monde, anthropologie culturelle des couleurs et des sons en Afrique depuis l'Egypte ancienne" édition Menaibuc, 2000.
Une peinture qui était éminemment symbolique, avec cette polychromie dans "l'art égyptien", très codifiée :
L' "art pour l'art" au sein de cette Égypte ancienne n'existait pas véritablement, du moins comme nous l'entendons aujourd'hui ! L’ensemble des œuvres créées le fut dans un objectif d’une praticité certaine comme :
Significations bien précises et parfaitement indépendantes vis-à-vis de leur valeur esthétique.
Aussi devaient-elles forcément jouer un rôle essentiel sur le psychisme du peuple. Pour cela, souvenez-vous de la cosmétologie égyptienne antique. Elle n'était pas simplement considérée à la manière d'une "simple parure". Les couleurs des fards par exemple possédaient des valeurs évidemment esthétiques, mais sans aucun doute également thérapeutiques, symboliques, rituels, sacrées, ...
Cela nous révèle finalement des liens entre la technique et la symbolique.
Nous pénétrons ainsi au sein de la sensibilité sociale de nos anciens. Aussi, je vous invite à contempler les belles couleurs qui nous viennent du tréfonds de notre propre passé.
"Parmi tous les systèmes d'écriture au monde,
l'écriture hiéroglyphique est unique
grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs.
Ainsi,
l'homme est de couleur rouge,
la femme de couleur jaune,
une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne.
L'écriture égyptienne met ainsi en évidence sa filiation avec l'art.
En principe,
à chaque signe correspond aussi, à côté de la forme fixée, une couleur déterminée"
Erik Hornung.
"L'esprit du temps des Pharaons".
Nous pouvons même pousser notre questionnement jusqu'à nous demander si nos anciens avaient cette habitude, celle de peindre rituellement leur corps ?
Non pas dans un quelconque rituel de dévotion Séthien, ou autre d'ailleurs, mais davantage au sein d'un rite pastoral.
Le noir, fut-elle cette couleur invisible tant elle était présente le limon, ... ?
Kushites bringing gold to Kemet.
Hypogée of Viceroy Huy.
Thebes.
Serge Sauneron fut-il abscons lorsqu'il s'interrogea ainsi ?
Revenir en haut de l'article ...
"La lumière,
pour les Égyptiens,
est une pluie de petites particules lumineuses (photons),
comparable à la fine poussière qui sort d'un tamis (nkr)"
Les Kmtyw pouvaient-ils véritablement concevoir la lumière et ce à la manière d'un faisceau d'ondes ?
Les vibrations se propageant dans l'espace ... ?
Permettez-moi d'en douter quelque peu.
Pouvaient-ils véritablement concevoir quelques corrélations entre :
"Youn" ne signifiait-il pas en même temps :
Quelques graphies concernant les couleurs ...
Revenir en haut de l'article ...
Et comme vous savez ...
Un même mot pouvait avoir au sein de cette écriture hiéroglyphique maintes graphies.
Ainsi :
Cela représentait bien l'essentiel de la graphie.
Pouvant être interprété comme étant la "Couleur" comme d'ailleurs la "Nature", ...
Aussi vous voyez :
→ Du "roseau",
→ Du "cheveu",
→ Une ondulation rapide,
→ Un pinceau.
Cela peut-être transcrit comme "couleur", en nom ...
Et "bleu", en adjectif ...
ou
Au sein de la 4e dynastie ...
2 613 à 2 494 B.C.E ...
Les chercheurs auraient découverts des traces de pigment bleu, le fameux "bleu égyptien" : certainement la première couleur synthétique ! Ceci pourrait fort bien expliquer cette double signification quant à la graphie irtyw.
"Couleur",
"Peinture",
"Mur". Cette troisième graphie est cependant bien plus incertaine.
Les pigments dans l'Égypte antique ...
Revenir en haut de l'article ...
Nos A.E usaient donc de minéraux disponibles au sein même de leur territoire. Seulement leur technique se trouve aujourd'hui quelque peu perdu. Certaines recherches sur des pains de pigments ont permis aux chercheurs de redécouvrir une "certaine méthodologie".
Comme la cuisson :
Aussi au sein de la 5e dynastie, les artisans de Kemet utilisaient pas moins de sept couleurs :
Aussi, au sein de la 18e dynastie apparurent :
La composition des couleurs principales était :
Revenir en haut de l'article ...
Les pigments se mélangeaient :
Le vernis quant à lui, ne serait apparu que vers la 19e dynastie (?).
Le bleu égyptien.
Le premier pigment synthétique, du silicate de cuivre et de calcium.
Il représente une étape importante dans le développement de la civilisation humaine
et
même de la chimie en quelque sorte.