L’acculturation de cette société et l’aventure de la civilisation... En Égypte ancienne !

 

 


 

L egypte des origines

L’acculturation de cette société et l’aventure de la civilisation... En Égypte ancienne !

Par Le 02/06/2015 0

Hieroglyphe du groupe y symbolisant le scribe

ww.aime-jeanclaude-free.com   

Logopdf

 

Comme vous savez…

La civilisation pharaonique fut particulièrement spécifique, complexe aussi, puissante même, et paradoxalement peut-être, elle était basée essentiellement sur la paysannerie.

Elle élabora ainsi une certaine perfection et indubitablement une véritable beauté,…

 

Tout semblait alors imposer à l'Égypte quelques notions de rigueur et d'éternité !

 

Quelle belle leçon de vie...

Ainsi, serait-ce possible que la permanence, la pérennité de cette civilisation pharaonique puisse être due et ce, en grande partie, à l'influence même du milieu physique ?

  • Kemet fut comme vous savez isolée géographiquement,
  • Et que dire de son climat ?

Râ y dominait dans toute sa splendeur.

Quant à son ciel, non seulement il était parfaitement étoilé mais également d'une clarté sans pareille, la beauté par excellence.

  • L'année fut régie de façon bien imprécise et ce par les caprices du Nil.
  •  ...

 

Ainsi le pays vit certainement naître, entre autre chose, un "art" des plus originaux. A tel point d'ailleurs qu'il sembla emprunter bien peu de chose aux cultures qui lui furent contemporaines.

 

La colline de Sheik Abd el-Qurna...

La "Vallée des Nobles" !

La nécropole des nobles Thébains du Moyen et du Nouvel Empire.

Voyez les dernières demeures que l'on aperçoit au sommet de la colline.

Source

 

Et comme vous savez, ce fut bien une société pyramidale, hiérarchisée. Une monarchie absolue de droit divin. Tous les pouvoirs étaient détenus par un seul homme, cependant n'avait-il pas lui-même quelques supérieurs ? les fameuses divinités...

 

Kemet devait-elle cette longue existence à son organisation ?

Nous constatons que l'harmonie, la stabilité, le calme y régnait parfaitement lorsque le pouvoir central était fort. Au niveau "artistique" on y vit même apparaître quelques évolutions très intéressantes. Cependant si ce même pouvoir se diluait à travers certaines délégations, la pérennité en question devenait quelque peu chancelante... Ceci pourrait bien expliquer, en partie en tout cas, leur crainte d'un certain chaos.

 

Un des aspects les plus intéressants de l'Égypte ancienne ne serait-ce point aussi leur culte ?

Leur religion ?

Leurs différents paradigmes ?

 

Tous furent vraiment incomparables, et ce à travers :

  • Leurs pensées,
  • Leurs conceptions quant à leurs environnements,
  • Mais également vis-à-vis de leur monde proche, comme d'ailleurs sur le plan cosmique. Cherchaient-ils ainsi véritablement à comprendre les lois fondamentales de l'univers ? N’élaborèrent-ils pas les premières conceptions de la divinité ?
  • Et que penser de la Maât ?

 

La classe moyenne existait-elle véritablement ?

De la sorte...

Ne devait-elle pas devoir sa pérennité finalement à tous les Egyptiens ? Une société paysanne rappelons-le à nouveau.

 

coup de baton épuré

 

Plan de l'article...

 

→ Quant à sa pérennité… 

→ Et que dire de cette harmonie à travers la continuité artistique ?

→ Une sorte d’anonymat volontaire…

Quand l’égyptologie fut une science bien jeune !

→ Les fouilles pionnières de la fin du 20e siècle…

→ Et que penser des relations entre les cultures du Nord et celle du Sud ?

→ "L'Égypte d’avant le désert"…

→ Nous verrons au cours de cette nouvelle thématique…

→ Voilà bien une des constantes pharaoniques, l’acculturation !

→ A cet effet rappelez-vous…

→ Et qu’en fut-il de l’attitude des civilisations du Levant vis-à-vis de Kemet ?

→ N’oublions pas la Nubie !

 

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Une vision imprenable !

Quant à la prise de vue, admirez...

Source / Lien

 

Quant à sa pérennité…

 

Elle fut visiblement l’unique civilisation de notre histoire à avoir été capable de "cultiver" justement cette caractéristique.

Ainsi, quoique nous puissions en penser, cela me paraît véritablement extraordinaire. Et ce à tel point qu’il est utile de souligner que nous avons là un sujet à réflexion, à méditation probablement.

 

Même si au demeurant comparaison n’est pas forcément raison, que pouvons-nous en retirer pour notre propre contemporanéité ? Le fait de comparer certains éléments, ne signifie pas uniquement de les décréter comme étant semblables, parallèles, différents ; c’est aussi de les examiner chacun pour ce qu’ils sont véritablement, et voir par exemple, ce qu’ils ont de semblables, de différents,…, tout en cherchant bien évidemment des relations entre eux . Cela rentre finalement au sein d’une démarche qui fait partie d’un concept de raisonnement, de pensée,…

 

Ainsi…

Paradoxalement aux quatre millénaires d’existences, il y eu certaines traversées particulièrement chaotiques comme vous savez, dichotomiques même. Et cette longévité, ne nous montrerait-elle pas finalement la pertinence de certains écrits, comme celui de Marc Twain lorsqu’il s’exprimait à travers cet apophtegme à savoir "Il ne savait pas que cela était impossible, alors ils l’ont fait" ? Cette ténacité dans la durée, érigeant en quelque sorte une civilisation ininterrompue, pourrait du reste encore être davantage rallongée et ce si nous remontons jusqu’au sixième millénaire.

 

Une pérennité qui se traduisit également à travers une technologie lithique et ce tout au long de la civilisation pharaonique.

 

Et que dire de cette harmonie à travers la continuité artistique ?

 

Ne peut-on pas dire finalement que ce type de créativité engendrera ou aboutira à certaine atténuation, à cet effacement même, celui du primat de l’individu ?

 

Nous sommes bien au bord de cette Itéru, et vous savez que toutes les œuvres furent véritablement anonymes.

Nonobstant…

Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne nous est pas possible d’y observer quelques empreintes personnalisées. Voir même au sein d’une série d’œuvres…

 

Une sorte d’anonymat volontaire…

 

Cependant ce dernier n’exclut en rien ce que nous pouvons ressentir, de l’émotion, et ce devant les œuvres de nos anciens artisans.

 

Notons au passage, que je mentionne deux "corps de métiers", dont la différence peut ne pas être aussi évidente qu’il n’y paraît.

L’artiste…

Et l’artisan… Je subodore que peut-être, avant d'être un artiste, ce dernier doit maîtriser son art, et être un artisan accompli, en tous cas de nos jours ! Et puis toujours aujourd'hui, il est bien rare qu'un artisan signe son œuvre alors qu'un artiste le fait inévitablement.

Aussi, revenons à notre passé fort lointain, la perfection recherchée avait un tout autre objectif comparée à aujourd’hui. Ainsi, la main de l’homme restait dans un certain anonymat, seul la fonction primait.

Cette différence est une analogie avec celle que je réalise entre celle de "Dieu" et de netjer… Deux notions qui semblent cependant bien identiques mais qui cependant diffèrent quelque peu. Le fait d’utiliser le terme de nTr permet d’éviter certaine confusion possible quant à cette notion de/du Dieu…

 

Quant à cet "art" antique, il devait avoir un objectif comme une utilité certaine. D’ailleurs, il fut parfaitement indissociable de son contexte… Ceci pourrait du reste fortement expliquer pourquoi les chercheurs considérèrent bien tardivement que cette création était un thème à part entière.

 

Quand l’égyptologie fut une science bien jeune !

 

Allons au sein de la deuxième moitié de notre 19e siècle ainsi que la première partie du 20e ! Et comme vous savez, nous pouvons alors considérer cette époque comme celle de l’apparition d’une nouvelle science, l’égyptologie.

Elle serait née en cette fin du 19e siècle, et semble bien être issue d’un monde occidental en plein élan colonialiste.

L’égyptologie était alors "blanche". Ne devait-on point penser que cet Orient "brillant" devait être les créateurs des premières dynasties égyptiennes ? (Conscient que je force bien volontairement les traits, la "New Race" du légendaire Flinders Petrie ne semblait-il pas désigner ces migrants orientaux, venus apporter la "civilisation" à une poignée de Nilotiques probablement un peu attardés… ?)

 

A cette époque, l’histoire de l’Art n’est guère différente des figurations archéologiques. L’art fut alors visiblement réduit au rôle d’un simple outil.

 

Ainsi souvenez-vous :

  • D’Auguste Mariette,
  • De Gaston Maspero,
  • De Flinders Petrie,
  • … Et cette "liste" est bien loin d’être exhaustive comme vous pouvez aisément le deviner !

 

N’oubliez pas non plus qu’ils fondèrent des écoles, et cela permit de toute évidence à perdurer cette façon de concevoir les choses comme :

  • L’archéologie,
  • La philologie,
  • Ou même l’histoire,
  • … Ils semblèrent alors considérer comme une parfaite adéquation les fondements même de l’art vis-à-vis de la société toute entière.

Ceci ne contribua-t-il pas à concevoir cet "art" comme un simple outil ?

 

Considérons maintenant les fouilles pionnières de cette fin de 20e siècle…

 

Jusqu’à ce moment-là, n’interprétait-on pas cette histoire antique à la manière d’une lente maturation ? Cela aboutira alors inévitablement à une brutale éclosion.

Et ce en quelques générations…

A la manière peut-être des paradigmes de nos anciens qui imaginaient la création de notre monde à travers cet envahissement de lumière au sein même du chaos, celui des ténèbres.

 

La pluridisciplinarité des études menées ont véritablement permis des avancées considérables.

 

Songez ainsi aux données :

  • Archéologiques,
  • Anthropologiques,
  • Aux études relatives aux modifications climatiques,
  • Et que dire des diverses et élaborées techniques venues des sciences du Vivant et de la Terre ?

 

Et que penser des relations entre les cultures du Nord et celle du Sud ?

 

Voici donc une thématique qui a pour finalité d’essayer de connaître l’implantation humaine sur les bords de la vallée du Nil.

A cet effet…

Voici ci-dessous quelques exemples qui semblent bien avoir jeté un jour totalement neuf quant aux relations entre les cultures du Nord et celles du Sud. Les chercheurs pensaient jusque-là qu'elles furent quasiment exclusives l’une de l’autre. 

 

Ainsi…

Etudier des secteurs domestiques, des espaces funéraires,…, cela pouvaient certainement permettre de mieux comprendre le fonctionnement d'une communauté villageoise rentrant dans le cadre plus général de la mise en place d'une société hiérarchisée ainsi que l'émergence d'un État et ce dans la vallée du Nil.

 

→ Souvenez-vous des années 1990… 

Et de cette communauté agricole d’Adaïma, en Haute-Égypte ! Des fouilles d’une zone d’habitat et de deux grandes nécropoles prédynastiques d’époque nagadienne furent réalisées en collaboration avec Nathalie Buchez (Inrap) et d’Éric Crubézy (Université Paul Sabatier, Toulouse).

Nous sommes alors bien à huit kilomètres au sud d'Esna…

 

Adaïma semble s'être développée durant la seconde moitié du 4e millénaire, entre les phases Nagada I et le début de la 3e dynastie.

 

Repérée par H. de Morgan au début du 20e siècle…

Redécouverte ensuite en 1973 par F. Debono… Elle fut ensuite intensivement fouillée de 1989 à 2005 et ce par la mission interdisciplinaire dirigée par B. Midant-Reynes.

 

Voici la dernière demeure d’un enfant !

 Nagada IIA/B.

Source / Midant-Reynes

 

→ Plus récemment, avec Béatrix Midant-Reynes, entre 2002 et 2005, souvenons-nous du site de Kôm el-Khilgan.

Nous sommes maintenant situés dans une zone très agricole du delta, et plus précisément à quarante kilomètres à l'est de Mansoura et ce dans la province de Daqaliah.

 

D’ailleurs, la phase d'occupation la plus ancienne semble être représentée par une nécropole prédynastique du milieu du 4e millénaire…

Quant à celle probablement la plus récente, elle correspond à un habitat ainsi qu’à une nécropole d'époque Hyksôs, c’est-à-dire au milieu du 2e millénaire.

 

Nous sommes bien au sein d’une double composante culturelle, intrinsèque à cette nécropole prédynastique :

  • Des sépultures appartenant aux cultures de Basse-Égypte,
  • Et des dernières demeures de tradition Nagadienne,

 

Tout cela aurait ainsi permis d'appréhender les processus :

  • D'acculturation qui ont marqué la phase Nagada III,
  • D’assimilation au cours de la seconde moitié du 4e millénaire,
  • De la constitution d’un État unifié au début du 3e millénaire.

 

Vue de la fouille du tell de Kôm el-Khilgan

Source / B. Midant-Reynes

 

Source

 

→ …

 

"L’Égypte d’avant le désert "… 

 

Ainsi peut-on rajouter à cette civilisation, comme nous l’avons déjà entrevu, presque 2000 ans d’existence, et ce si nous comptons l’ère correspondant aux zones sahéliennes, avant leur désertification…

 

Souvenez-vous à cet effet de :

  • J. Leclant, il démontra bien l’importance de cette ère, celle correspondante aux cultures sahariennes, parlant par la même du socle Africain.
  • Référons-nous par exemple à M. Le Quellec et ce notamment dans "Peintures et gravures d'avant les pharaons : du Sahara au Nil".

Il semble alors parler de lien particulièrement fort entre un groupe Africain des "art premiers" et la civilisation des rives du Nil.

 

Nous verrons au cours de cette nouvelle thématique…

 

Le climat…

Nous y avons connus certaines ruptures et celles-ci pourraient bien nous permettre de mettre en évidence un point commun, une sorte de berceau identique à toutes les civilisations qui se seraient éventuellement érigées tout au long des fleuves voisins.

Les rives seraient alors devenues bien plus accueillantes…

Ce fut probablement ainsi que nos ancêtres auraient abandonné et ce en toute évidence les territoires qu’ils occupaient précédemment, atteignant une aridité croissante.

 

Souvenez-vous par exemple de cette culture, celle des Bozo sur les rives du Bani mais également du Niger. Nous sommes alors en ce temps que je qualifierais de néolithisation, au niveau des rives de l’Itéru.

 

Voilà bien une des constantes pharaoniques, l’acculturation !

 

Soliloque…

Le monde moderne pourrait probablement bénéficier de cette expérience antique s’il n’avait pas une mémoire à très court terme !

 

Ne serait-ce point l’aboutissement de la mixité de cette culture ?

 

Un point essentiel…

Kemet se situe à un pivot entre l’Afrique et l’Asie. Et cette position géographique, autant d’ailleurs que la présence de son légendaire fleuve comme vous savez, ne furent-ils pas des paramètres fondamentaux quant à son originalité ?

 

Ainsi, cette localisation…

Ne serait-elle pas un des éléments qui fonda la stabilité du pays ? Car finalement ne fut-ce point une contrée (Analogie à un trou noir !) qui syncrétisait tout ce qui pouvait provenir de l’extérieur en l’assimilant au sein de ses propres paradigmes ? Nous parlons bien ici d’ "égyptianisation", car progressivement les caractéristiques exogènes de/des éléments assimilé(s) diminuèrent jusqu’au point finalement de disparaître, finissant tout naturellement dans la cosmologie.

 

Une façon finalement de s’enrichir :

  • Culturellement,  
  • Economiquement,
  • Théologiquement aussi en cette assimilation de divinités levantines par exemple,
  • N’oublions pas cette émigration d’hommes, de femmes. Il nous faut nous souvenir éventuellement des Hyksôs,
  • Techniquement également et ce à travers certain art dit métallique que visiblement nos anciens ne possédaient pas tant que cela, à l’origine,

 

A cet effet, rappelez-vous…

 

Nous sommes au cours du deuxième millénaire avant l’ère du Christianisme. Et vous aurez bien remarqué qu’il existe peu de sanctuaire consacré au panthéon égyptien au sein du Levant alors que paradoxalement nos anciens égyptiens semblèrent dominer cette contrée.

 

Comment pouvons-nous véritablement expliquer cela ?

 

Cela ne serait-ce point lié à cette acculturation ? Nos anciens égyptiens devaient-ils alors véritablement adulés les divinités locales majeures ? En tout cas, ils ne semblaient pas revêtir l’apparence de leurs cultes et du reste ne changeaient pas non plus leurs propres rites.

 

Ne devons-nous pas prendre aussi en compte le fait qu’ils se retrouvaient très éloignés de l’Iteru si salvateur ? Et d’autant plus d’ailleurs de leur famille alors que paradoxalement elle représentait une sorte de clé de voûte de leur société.

 

Djehoutyhetep et sa famille !
Nouvel Empire, 18e Dynastie.

Source / Louvre.edu / Erich Lessing


Et qu’en fut-il de l’attitude des civilisations du Levant vis-à-vis de Kemet ?

 

Souvenez-vous de :

  • Chypre…
  • La Phénicie…
  • De l’Ougarit…
  • Des principautés Syro-Palestiniennes…
  • Et de celles de la côte Levantine…

 

Visiblement leur posture sembla bien différente. Nous ne sommes plus véritablement dans un processus d’assimilation, d’acculturation.

Et dans certains cas nous serions mêmes plutôt dans la conservation de certaines apparences relatives au pouvoir. Peut-être à la manière d’une sorte d’indicateur social ?

 

Ainsi...

Quant à leur tour ils assimilaient, certains caractères égyptiens, et bien cette fois-ci cela se voyaient.

Moins stables certainement…

Plus changeant probablement…

Les Levantins furent visiblement d’une bien plus grande versatilité.

 

A cet effet rappelez-vous :

  • Du fameux temple "aux obélisques" de Byblos,
  • Et bien sûr des représentations quant aux divinités qui y furent découvertes. Leur apparence d’origine fut parfaitement conservée.
  • Et que dire alors de ces princes de Sidon qui furent inhumés au sein de sarcophages véritablement égyptiens ? Ces derniers correspondaient en vérité à une réutilisation puisque les chercheurs y auraient observé que les Levantins auraient rajouté, dans leur langue d’origine, leur propre identification. D'ailleurs, ils conservèrent aussi les titres, ceux cor

N’oublions pas la Nubie !


Peut-on véritablement la comparer au Levant en ce qui concerne en tout cas les interactions avec Kemet ?

Bien évidemment, nous ne le pouvons pas ! Car en ce qui concerne cette contrée il y aurait bien eu une parenté culturelle.

Dominant…

Dominé… Et parfois d’ailleurs, les rôles s’inversèrent véritablement !

 

Souvenez-vous d’un certain Charles Bonnet à Kerma lorsqu’il mit en évidence une sorte de coexistence et ce sous une domination égyptienne évidente !

Furent-ils à pieds d’égalité ?

Une culture indigène ?

Y avait-il un rapport inversé ?

Il fut même un temps où d’aucuns supputaient qu’il était question d’un "élève imitant son maître" (?)

 

Il fut donc un temps ou les princes Kouchites étaient les maîtres de Kemet, leur empruntant même leur signe quant au pouvoir. En reprenant cette théocratie égyptienne, voulaient-ils peut-être conquérir une certaine légitimité vis-à-vis de Kemet ?

En tout cas...

Cela ne les empêcha pas de conserver et sous cette apparence égyptienne, leur propre culture !

Alors, souvenez-vous de la brillante Méroé ainsi que du grand Empire Romain…

 

Alors à suivre prochainement...    

 

"Quand on étudie le passé,


il est impossible de ne pas jeter


un regard sur l’avenir’"
Arnold Toynbee

 

The painting throes of creation by leonid pasternak father of boris pasternak

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

       • Sources...

 

Midant-Reynes, B., La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental du Nil)

 

 Midant-Reynes, Tristant, Rowland, Hendrickx, L’Égypte pré- et protodynastique. Les origines de l’état. Predynastic and Early Dynastic Egypt. Origin of the State. Toulouse (France). 5-8 sept. 2005.

 

Jean-Loïc Le Quellec, Pauline de Flers et Philippe de Flers : "Peintures et gravures d'avant les pharaons : du Sahara au Nil" Paris, Fayard, 2005, ISBN 2-2136-2488-7.

 

      Sitographie...

 

http://www.archeonil.fr/index.html

 

http://rupestre.on-rev.com/page2/page2.html

 

 

Ob 7e8f3e ob 16217c ob 535271 ob 751bf1 ob 920c6

 

Aphorismes...   

Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !

Aucune prétention...

Ne prétend pas tout dire...    

 

"Ce n’est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n’osons pas ;


c’est parce que nous n’osons pas
qu’elles nous semblent inaccessibles"

Sénèque 

 

"L'éducation

est l'arme la plus puissante

pour changer le monde".

Nelson Mandela

 

Ob 4edf73 fils de ra seigneur des deux terres 1

 

Vie, santé, force (v.s.f.).

                                                                            

 Vie, force et santé.

 

« Ce que nous faisons dans la vie, résonne dans l'Eternité »

"Ce que nous faisons dans la vie,

résonne dans l'Éternité" 

aimejc équilibre Pharaon Egypte ancienne Société Culture Antiquité Kemet

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