Hatchepsout, Hatshepsout, Maât Ka Râ, un des plus grands pharaons, une Reine-pharaon ...
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"La vie" …
"Soyez au service de la vie" ...
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Maât Ka Râ,
un des plus grands pharaons,
une Reine-pharaon ...
Dans un monde antique où les figures de Néfertiti et Cléopâtre dominent l'imaginaire collectif, Hatchepsout, la femme pharaon, reste étonnamment méconnue.
Unique en son genre ...
Elle n'était pas simplement une reine, mais régnait pleinement comme pharaon, défiant les normes de son époque !
Sa redécouverte par les historiens a mis en lumière les tentatives d'effacer son règne des annales.
Ce récit retrace sa lutte pour la reconnaissance, célébrant sa résilience et sa place légitime dans l'histoire.
Les tests effectués sur la momie anciennement connue sous le nom de KV60A
par Zahi Hawass et une équipe d'archéologues
ont permis "d'identifier" Hatshepsut.
Aujourd'hui, sa momie est logée dans le musée national de la civilisation égyptienne récemment ouvert à Fustat dans le Vieux Caire.
Jonathan Doster ...
Sic : "This is simply a rehash of what has been known for years. There is no DNA proof. All the proof is based on a tooth which was found in another location. Is the mummy Hatshepsut? It may be, but there is still no real proof."
C’est "presque" une constante ...
De nos jours ...
Il est "difficile" de s'imaginer une femme à la tête d'un pays.
C'est une bataille perpétuelle pour s'imposer dans un monde gouverné uniquement par des hommes. C'est pourtant ce qu'a entrepris Hatchepsout en s'imposant en tant que pharaon.
De nombreuses campagnes de communication ont été nécessaires pour légitimer ses origines divines et son accession au trône.
Ainsi dans les sociétés dites patriarcales, et ce depuis la révolution néolithique, les femmes ont au mieux une place secondaire, peu d’entre elles auront cette opportunité de marquer l'Histoire.
Nonobstant ...
Elles furent "maitresse" de leur destin, elles possédaient, géraient, décidaient, gouvernaient, bien surprenantes de "modernité" car elles étaient les égales des hommes, face à la loi : nous sommes bien en Égypte ancienne !
En Égypte ancienne les :
- Servantes,
- Tisseuses,
- Nourrices,
- ...
- Princesses.
Toutes semblent avoir été et ce fort souvent, des silhouettes d’arrière-plan ainsi, leur importance historique reste difficile à définir avec certitude.
"... la mère que l'on respecte avant tout,
la femme sujette à une stricte loi morale,
mais dotée d'une grande liberté d'expression
— sa capacité juridique entière,
son étonnante indépendance financière,
l'impact de sa personnalité dans la vie familiale
et
la gestion des biens communs
et
de ses biens propres."
Christiane Desroches Noblecourt.
Ainsi dans cette fabuleuse mélopée de l'histoire de l’Égypte ancienne ...
Elle fut bien femme ...
Femme ayant réussi à se faire couronner pharaon !
Le 5ème pharaon de la 18ème dynastie pendant le Nouvel Empire : quant aux dattes de son règne, elles sont encore sources de débat par les historiens !
Elle aurait régné quand même pendant vingt-deux années, de 1470 à 1458 B.C.E, et a parfaitement marquée l'Histoire notamment avec ses exploits bien connus de nos historiens comme son couronnement à travers Amon, Ta Netjer, Deir-El-Bahari, le pays de Pount ...
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Deir el Bahari, le "Djeser-Djeseru",
temple funéraire du pr-aA Hatshepsout si magique et "sublime" au lever du soleil !
Il mérite bien son nom égyptien antique de "Sublime des Sublimes".
Fille de :
- Thoutmôsis I,
"Hatchepsout semble avoir idolâtré son père " assure Elizabeth Wilson !
- Et de la grande épouse royale Ahmès.
- La première fille bien avant l’accession au pouvoir de son père.
Hatchepsout ...
A statue of hatshepsut depicts her with a lion s mane and pharaoh s beard.
Une nomenclature qui résonne depuis la plus haute antiquité et qui marqua bien des esprits :
- Coruscante,
- Tenace,
- Ayant été formée à l'art de la politique,
- Transcendant sa condition de Femme afin de devenir pharaon, cette incarnation divine terrestre et détenteur du pouvoir suprême au sein de Kemet.
- ...
Son grand frère :
- Amenmès, est nommé généralissime de l’armée de Thoutmôsis I à l’âge d’environ 15 ans, vers la quatrième année du règne du pharaon.
- Nonobstant, il disparaît bien jeune !
- Aussi, Hatchepsout devint l’aînée des descendants de Thoutmôsis I.
- Elle "sembla alors" destinée à devenir reine d’Égypte et à régner sur le royaume, aux côtés de son époux !
© Rob Koopman / CC BY-SA 2.0.
Pour :
- Accéder au pouvoir suprême,
- S'unir de fidèles,
- Avoir su/pu "écarter" celui qui fut légitime sur le trône d'Horus,
- Utiliser la religion et précieusement Amon,
- Avoir su/pu réaliser une gouvernance sans conflit militaire,
- Créer une forte économie,
- Des voyages au pays de Pount,
- ...,
- Se "déguiser" en homme,
- Ériger un temple superbement innovant,
- ...
Elle fut certainement une Femme très coruscante, diplomate, à la volonté inébranlable, ...
J'aime beaucoup cette Femme ...
Du moins pour l'image qu'elle nous a laissé bien évidemment !
Et probablement ...
Pour l'imaginaire qu'elle m'a inspiré avec certitude !
Maât-ka-Râ
(Maât est le ka de Râ)
Sitre-In, nourrice du pharaon Hatchepsout !
Cette momie d'une femme connue sous le nom de « Momie KV60b » a été découverte dans un grand sarcophage (7 pieds) et ce dans la tombe KV60 de la Vallée des Rois.
Elle est l'une des deux momies féminines découvertes dans la tombe, et son cercueil portait le titre de « Grande infirmière royale, In » [ wr šdt nfrw nswt In].
Ces dernières années …
Elle a été identifiée comme étant Sitre-In.
La nourrice de la pharaon Hatchepsout.
L'identité de la femme à ses côtés de laquelle elle a été enterrée …
Connue sous le nom de "momie KV60a" …
Ces dernières années, été identifiée (bien que certains le proposent de manière controversée) comme étant la pharaon Hatchepsout.
Mesurant environ 4 pieds 9 pouces de haut …
La momie de Sitre-In est remarquablement bien conservée.
On remarque également ses longs cheveux roux en cascade de l'arrière de sa tête jusqu'à juste au-delà de ses épaules.
En raison de la préservation du corps de Sitre-In, il est évident qu'elle a été embaumée d'une manière plus que décente, et étant donné qu'elle a été enterrée dans la Vallée des Rois, il semble qu'elle ait eu le statut pour bénéficier d'une sépulture bien équipée. Cela ajoute une preuve circonstancielle supplémentaire de son identité, car il est clair qu'elle était liée à la royauté.
La momie de Sitre-In a été déplacée de la tombe KV60 par Edward R. Ayrton au Musée égyptien en 1906 et à ce jour, la momie de Sitre-In repose dans un état plutôt vierge, chaque doigt étant toujours emballé individuellement.
Les pillages de tombes à travers les âges ont endommagé une bonne partie des emballages en lin, une grande partie des couvertures en lin ornant autrefois son corps ayant été découvertes en tas au pied du sarcophage dont reposait la momie de Sitre-In.
Photograph by Kenneth Garrett.
Dans l’Égypte ancienne ...
Les dirigeants étaient presque uniquement des hommes, nonobstant, plusieurs Femmes auraient changé la donne. Aussi, lorsque le pharaon Thoutmôsis II meurt en 1479 B.C.E, Hatchepsout se voit confier la régence et, son beau-fils, alors âgé de deux ans, est nommé héritier au trône.
Du moins sur le "papier" ...
La date exacte fait l’objet d’un débat houleux, cependant il semblerait bien que les experts s’accordent à supputer qu'Hatchepsout avait progressivement commencé à régner en reine et s’était proclamée pharaon au cours des cinq premières années de règne, elle a ainsi détenu pendant 21-22 ans la réalité du pouvoir.
Connaître l'Histoire ...
Ainsi les chercheurs ne sont-ils pas confrontés à de nombreux biais ?
L'interprétation subjective de ce qu'ils trouvent, de ce qu'ils voient,
La difficulté d'établir des "intentions cachées" d'un esprit ancestral ayant pu avoir été contraint d'agir d'une manière ou d'une autre,
... ?
Ainsi ...
La capacité d'Hatchepsout à accéder au trône et à rester au pouvoir pendant 21-22 ans (vers 1490 - 1468 B.C.E), les représentations de son image avec le corps et la barbe d'un homme, ainsi que la campagne de destruction de sa mémoire dans les gravures et les statues après sa mort lui ont valu une réputation de femme méchante et de dirigeante manipulatrice, avec une telle soif de pouvoir qu'elle a usurpé le trône de Touthmosis III, le fils de son mari avec une autre femme. À tel point que pendant des décennies, elle a été considérée par de nombreux historiens comme la plus perverse des cinq reines qui existaient dans l'Égypte ancienne.
Cependant, les faits que nous connaissons aujourd'hui présentent une histoire différente.
Un règne durant lequel elle a fait :
- Des offrandes aux netjerou(t),
- Négocié des accords commerciaux,
- Érigé de très grands monuments,
- ... Et afin de consolider sa position, elle tenait à être représentée comme un homme dans les "œuvres d’art". Elle apparaît avec des coiffes pharaoniques et de fausses barbes sur les statues et les reliefs. Accordant une attention particulière aux "relations publiques", ... elle "proclamait" avoir accédé au trône parce qu'Amon l’avait voulu.
Before they constructed a sacred building (like Hatshepsut's mortuary temple), the ancient Egyptians would perform a foundation ceremony known
as "the stretching of the cord."
Ceremony was the laying out of the building's perimeter by stretching a cord between stakes in the ground.
Another was the digging of pits, often lined with mud brick, at significant points around the perimeter and filling them with votive objects.
The objects in Hatshepsut's foundation deposits included alabaster ointment jars, pottery vessels containing food , folded pieces of linen cloth, reed mats, model tools, ritual implements, and meat offerings from cattle that were slaughtered during the foundation ceremony.
1479–1458 B.C.
New Kingdom.
Hatchepsout mourut en 1458 B.C.E. et son beau-fils, Thoutmôsis III, désormais adulte, put enfin accéder au trône !
Temple de Tuthmose III pendant les fouilles ;
zwi-tynia Totmesa III wkcie wykopalisk (fot. J. Lipiska).
Il "essaya d’effacer toute trace du règne" prospère de sa belle-mère, et ce en vain visiblement ; enfin le voulu-'il réellement ?
Thoutmosis III mena 20 ans après l'inhumation d'Hatshepsout une campagne de grande envergure pour détruire son héritage. Il a fait détruire ses statues, dégrader ses représentations et effacer sa cartouche. Les efforts de Thoutmosis III ont porté leurs fruits puisque le règne avant-gardiste d'Hatchepsout est peu à peu tombé dans l'oubli. Son règne, pourtant bien plus remarquable que celui de Cléopâtre, fut même omis des Tables Royales officielles, rendant ardue la tâche des historiens et démontrant aussi ce que ses successeurs pensaient d'elle.
Djehoutymes n'étant reconnaissant en rien vis-à-vis de sa propre tante, de plus elle était son épouse, il a voulu faire disparaitre tout ce qui la concernait.
Ainsi ...
Lorence Maruéjol nous l’explique, à cause de son âge et de son absence de maturité elle devint Régente et ce pas avant ses 14-15 ans, adonc il n'est guère surprenant qu'elle ait attendu plusieurs années.
Il lui fallait acquérir la pleine maîtrise du gouvernement pour franchir cette étape.
La Reine justifia sa légitimité en "s’appuyant sur les dernières volontés de son père" qui souhaitait la voir régner même si elle était Femme, tout en s’appuyant sur sa naissance divine (Théogamie) racontée par les textes et les reliefs qui décorent son temple de Deir el-Bahari ; paradoxalement, elle associa bien Thoutmosis III aux manifestations et même aux décisions royales, cependant, il devait être très influençable devant cette femme si érudite et coruscante, il était très jeune (Ce dernier avait 5 ans quand il monta sur le trône d’Horus avec l’assentiment de l'Oracle d'Amon, de fait bien en âge de réaliser, il a certainement prit conscience de son véritable rang, celui usurpé par sa propre tante).
Ensuite …
Souvenez-vous de ce point essentiel qui aurait pu faire naître une rancœur certaine.
Pendant une vingtaine d'année (1 479 - 1 457) elle le mit à l’écart des affaires de l'État, 20 ans, rien que cela ! Elle se fit même représentée en homme et non en femme démontrant de fait qu’elle outrepassait ce qu’à l’époque nos anciens étaient aptes à accepter !
Sans omettre que ce duo couronné devait certainement amener à des "soutiens" non indéfectible de la part de nombreux dignitaires notamment en province.
A contrario …
Je suppute que celui qui l’avait soustraite à la connaissance publique ne lui souhaitait pas de malheur après sa mort car il attendit quand même 20 ans et il préserva son nom dans des endroits plus isolés, à l’abri des regards, … Comme si cette personne malgré un mauvais "ressenti" avait eu quand même quelques liens affectueux, familiaux, des souvenirs probablement, et de fait contemporain à l’existence même d’Hatchepsout. Et de plus il y a trop de stèles où ils sont ensemble et règnent ensemble avec leurs cartouches accolés. Thoutmosis III ne pouvait donc détruire tous les éléments prouvant le fait qu’il régnait bien lui aussi.
Après l'an 22, la reine s'est soit retirée du pouvoir, soit elle est décédée, mais rien ne le prouve. En tout cas, on ne trouve pas trace d'obsèques royales, serait-ce fonction de Thoutmosis III en l’an 22 entreprit une expédition en Syrie. Dans le temple de Deir el-Bahari, les statues furent renversées, brisées ou défigurées avant d'être enterrées dans une fosse.
Joyce Anne Tyldesley nous dit qu'à Karnak, on tenta même de murer les obélisques.
Il faut toutefois préciser que contrairement à ce qui est souvent pensé, ce ne sont pas tous les cartouches, ou toutes les images que les ouvriers effacèrent, mais seulement ceux relatifs à Hatchepsout "Roi", pas ceux appartenant à la Régente, ou à la Reine. Si l'on suit la tradition Égyptienne, Thoutmosis III laissa de ce fait à Hatchepsout la possibilité de revivre dans l'au-delà.
Il nous faut cependant bien souligner que cette question divise les égyptologues car en l'absence de document sur l'état d'esprit du pharaon, il est difficile d'imaginer ses motivations. De fait, on ne dispose d'aucune preuve à l'appui de la théorie consistant à penser que Thoutmosis III haïssait Hatchepsout, ou éprouvait de l'animosité envers elle.
Florence Maruéjol pense qu'il faut voir une volonté politique de Thoutmosis III de rétablir une succession à son profit.
Dans ce cas de figure Hatchepsout doit être perçue comme une usurpatrice !
Voici un joli texte de José Barroso Sánchez ...
Je vous demande de fermer les yeux et d'imaginer que nous sommes à Deir el Bahari (rive ouest du Nil en passant par Louxor, en face du Temple de Karnak), juste dans le portique nord de la deuxième terrasse du Djeser-Djeseru, en face de l'accès à la niche nord du sanctuaire d'Inpw (Anubis), " Imywt, seigneur de la terre sacrée, celui qui est sur sa montagne.
Maintenant, ouvrez les yeux et regardez par-dessus le linteau de cette porte, à droite de la photo, et vous verrez comment trois des noms de Thoutmôsis III sont écrits. De haut en bas, on trouve le nom d'Horus : "kȝ nḫt ḫˁ m wȝst (Ka nejet ja em Uaset) ou Taureau victorieux qui apparaît à Thèbes" ; un peu plus bas, on peut lire le nom du sacre ou Nesut Bity : "mn ḫpr rˁ (Men jeper Ra) ou Manifestation stable de Ra" et, enfin, le nom de naissance ou Sa Ra : "ḏḥwty ms nfr ḫpr (Djehuty mes nefer jeper) ou Engendré par Djehouty, de belle manifestation".
Regardez maintenant vers la gauche, à la même hauteur que les noms de Thoutmôsis III. Nous ne pouvons que voir le travail destructeur d'un artisan qui a reçu l'ordre d'ébrécher la pierre pour effacer le nom du propriétaire du merveilleux temple de Millions d'Années dans lequel nous nous trouvons. L'objectif était de condamner le pharaon à l'oubli, d'effacer son nom pour qu'elle ne soit jamais reconnaissable par les dieux, de la faire errer éternellement sans atteindre les étoiles impérissables et de l'empêcher de la résurrection parce que son nom ne pouvait pas être prononcé.
Ils étaient là un jour, maintenant éloignés, fiers des beaux noms d'Hatchepsout, cinquième pharaon de la XVIIIe dynastie, la femme qui a exercé le pouvoir en Égypte pendant le plus longtemps.
Les auteurs intellectuels de sa damnatio memoriae se sont retournés contre eux. Par leurs gestes et leurs actions, ils ont contribué à la faire connaître et à faire durer éternellement son nom et ses œuvres.
Ressusciter une reine aussi énigmatique et si injustement diffamée qu'Hatshepsout ...
- Et ce sans renoncer à la plus implacable rigueur historique,
- Aussi, seule une Femme peut-être, Égyptologue de son état et très audacieuse telle que Christiane Desroches Noblecourt pouvait le tenter.
L'existence secrète, semble-t-il, de cette reine, morte il y a plus de 3450 ans ...
Les mystères qui paraissent entourer son règne ...
Comme la destruction de ses monuments ...
Tous cela n'ont cessé d'intriguer les chercheurs. Ils pourraient bien y découvrir, ici, une réponse très inattendue.
En s'appuyant sur les travaux les plus récents et, naturellement, sur les grands tableaux officiels connus (La bouleversante théogamie, la glorieuse et fantastique expédition au pays de Pount, ...), en rassemblant des matériaux jusque-là éparpillés, parfois inédits, en soulevant chaque pierre, Christiane Desroches Noblecourt réussit l'exploit de reconstituer, pour la première fois, la mosaïque disloquée.
Déjouant les fausses pistes ...
Elle tourne résolument le dos aux idées reçues ...
Et propose surtout une nouvelle et passionnante interprétation de certains faits historiques et religieux majeurs restés jusqu'à présent inexpliqués ou ignorés.
Aussi bien pénètre-t-elle dans la secrète pensée de cette théologienne novatrice qu'était Hashepsout, et dans le domaine, jusque-là inconnu, de sa vie privée.
De sa minutieuse et patiente enquête policière ...
En émerge l'émouvante et remarquable personnalité de la souveraine :
- Son intelligence subtile,
- Son esprit créateur,
- Son courage,
- Et son indomptable volonté,
- Mais aussi l'action de Senemnout, l'omniprésent,
- Et la grâce d'Amon-le-Caché, il la maintient de fait sur le trône pendant plus de vingt années.
Et voici l'Homme de l'ombre, Senmout ...
La dernière demeure de Senenmut
est situé dans les collines voisines
de Deir el-Bahari.
Littéralement "frère de la mère" ; telle allusion peut se référer à Hatchepsout en tant que parent de son élève Neferure !
- Hypogées TT71 (jamais fini !) et TT353 (près du temple d'Hatchepsout à Deir el-Bahari),
- Un sarcophage à Thèbes, un cénotaphe au Djebel Silsileh (Gouverneur de tous les bureaux de la déesse),
Sarcophage de Sénènmout.
Le seul exemple connu d'un sarcophage privé fait de la même pierre normalement réservée à la famille royale, également unique en ce sens qu'il est le seul sarcophage ovale connu. Il est peu probable que le Senenmeut y ait jamais été enterré, en raison de sa nature inachevée
conservé au Metropolitan Museum of Art de New York.
- Sénènmout,
- Il est né à Hermonthis.
- Il fut un notable roturier de la 18e dynastie, ayant joué un rôle d' "éminence grise" sous le règne d'Hatchepsout, en étant probablement l'amant de cette dernière.
STATUE -BLOC DE L'ARCHITECTE SENMOUTET DE LA PRINCESSE NÉFÉROU RÉ
Voici un texte et photos de Grazia Musso …
Granit noir, Luxor, Chicago, le Field Museum of Natural Histoire, Don de Stanley Field et Ernest Graham, 173800 …
- Senenmut était le principal fonctionnaire, administrateur et conseiller de la reine Hatchepsout.
- C'est lui qui a élevé la fille de la reine, la princesse Neferura, représentée ici dans ses bras !
- Senenmut Il porte une perruque jusqu'aux épaules.
- La princesse porte l'uraeus sur le front, et a la tresse latérale typique de l'enfance, et tient un sceptre.
Senenmut n'a pas bénéficié de la faveur des dirigeants suivants, et le hiéroglyphe de son nom a été effacé, les premières marques à partir de la gauche dans les premières et troisième rangée de hiéroglyphes.
Source et photographie :
Les Pharaons sous la direction de Christiane Ziegler - Bompiani Editions
Et voici une scène peu "commune" :
© Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - (rmn.fr).
Voici une "interprétation" de cette calotte :
Sic : "Je n’ai pas encore trouvé de représentations « franches », c’est-à-dire avec détails, du cerveau dans l’art égyptien.
Cependant, en cherchant bien, j’ai peut-être au Musée du Louvre au moins un élément à étudier.
Cette pièce est habituellement qualifiée "d’objet commémoratif en forme de calotte".
Il appartient au majordome Senmout (Louvre E 27712).
Cette modeste sculpture de la XVIIIe dyn. (H. : 3,40 cm. ; l. : 5,75 cm. ; L. : 4,30 cm.) a été taillée dans un petit bloc en calcite à veines rouges ... , en prenant bien soin de faire coïncider une unique et étroite bande colorée avec la partie centrale.
Cette zone naturelle délimite ainsi deux côtés clairs dans le sens de la longueur.
La partie inférieure n’est pas plane, mais arrondie sur toute la circonférence ovalaire. La surface est lisse dans sa partie supérieure, et porte une inscription circulaire dans sa partie moyenne qui est taillée comme un bandeau limité en haut et en bas. Ainsi, plus qu’une "calotte" d’os ou de tissus, il est sûrement possible d’y voir la forme hémisphérique cérébrale bilobée encore protégée par la dure-mère, puisqu’aucune circonvolution sous-jacente aux méninges ne transparaît en relief.
De plus, les deux hémisphères sont notés séparés d’avant en arrière, avec dans la partie superficielle haute, c’est-à-dire en haut de ce qui doit vraisemblablement ici figurer la "scissure inter-hémisphérique", la très juste visualisation du "sinus sagittal supérieur" (longitudinal supérieur) longeant le "bord supérieur de la faux du cerveau" (abordable chez l’enfant au niveau de la fontanelle antérieure) et qui, en quelque sorte, signe le profil cérébral de cette réalisation finalement assez recherchée.
Le "sinus transverse" est situé en bas.
Il s’agit d’un dispositif sanguin veineux communiquant. Comme je l’ai souvent rappelé, les médecins égyptiens ne figuraient que les vaisseaux les plus importants, dont celui-ci central, et peut-être cet autre transversal couvert d’écriture (ou sa ligne inférieure)."
Voici un fragment de relief représentant une femme agenouillée !
Ce fragment de relief faisait partie de la décoration d'une niche de statue dans la chapelle d'offrandes de Senenmut (TT 71).
Les hiéroglyphes au-dessus de la femme agenouillée l'identifient probablement comme "sa sœur bien-aimée (Senenmut's) Ahmose "
Cette reconstruction du texte en partie manquant est renforcée par l'inscription o une figure d'Osiris en bois dédiée à une femme nommée Ahmose (36.3.231) qui a été découverte dans les débris sous la chapelle.
La niche de la statue dans la chapelle d'offrandes de Senenmut est située en hauteur sur le mur du fond de la salle axiale.
La pierre de cette partie du cimetière Cheikh Abd el-Qurna n'est pas de grande qualité, ainsi, les anciens ouvriers ont creusé une cavité rugueuse dans le mur qui était ensuite bordée de fins blocs de calcaire.
De nombreux fragments de la décoration de la niche ont été découverts par l'expédition égyptienne du musée lors de fouilles dans et autour de la chapelle. Ce fragment faisait probablement partie du mur du fond de la niche, à peu près à mi-hauteur du côté gauche, deux assises ou plus au-dessus des blocs retrouvés encore en place.
The statue niche in TT 71 showing the lower course of fine limestone blocks in place.
Photograph taken in 1936-37 by Harry Burton (T2693)
D'autres fragments de la décoration de niche conservaient encore des quantités substantielles de peinture originale, mais la couleur a presque complètement disparu de ce fragment qui a été attribué au Musée dans la division des trouvailles.
Le monsieur qui apparaît à gauche de l'image du mur sud-est de la caméra « A » de TT 353, est Senenmut …
Juste en voix.
Quelqu'un, lui martelant le visage, essayait de le condamner à l'oubli ; mais, peut-être parce qu'il ne savait pas lire, en n'effaçant pas son nom, il nous a permis son identification sans équivoque, lui assurant ainsi sa place dans l'éternité.
Senenmut rend hommage à un pharaon dont le titre se reflète dans les symboles gravés sur les trois colonnes centrales.
- Celui de gauche, dans un serekh, contient son nom d'Horus, Useret Kau ;
- La centrale correspond au « bon dieu, seigneur des deux terres », Maat-Ka-Ra ;
- Et enfin, à droite, on peut lire "le fils de Rê, de son corps", Hatchepsout Jenemet-Imen.
Au-dessous de ces trois colonnes, faisant allusion au pharaon, apparaît la formule habituelle qui dit : "Doué de vie, de stabilité et de puissance ; comme Ra ; pour toujours.
Le protagoniste des offrandes de Senenmut est son adorée Hatchepsout à laquelle il a professé une fidélité et une dévotion sans pareil, réciproquement de la reine avec l'octroi de jusqu'à 92 titres honorifiques, dont celui de "Supérieur des secrets de la Maison du Matin".
L'emplacement du TT 252 ...
Une courte promenade ...
Le long de la colline depuis TT 71 ...
C'est l'emplacement du TT 252 qui appartenait à un autre tuteur de la fille de Hatshepsut, Neferura !
Un homme nommé Senimen.
Rien de la tombe elle-même n'est visible sauf une statue extraordinaire coupée à partir d'un rocher calcaire, du propriétaire de la tombe tenant Neferura sur ses genoux, avec sa femme à sa droite.
Chris Naunton.
© Andrea Vinken ailes.
La momie hurlante de Senmout
Egalement connue sous le nom de "la femme qui crie", est une momie égyptienne trouvée "en 1935 dans la tombe de Senmout à Deir El-Bahari près de Louxor. Cette momie est particulièrement célèbre en raison de son expression faciale figée dans un cri de douleur, ce qui a intrigué les archéologues et les amateurs d'Égypte ancienne depuis sa découverte !
Des études récentes menées par les chercheuses égyptiennes Sahar Saleem et Samia El-Merghany ont révélé que cette femme est probablement morte en hurlant de douleur. Les analyses ont montré que ses organes internes n'avaient pas été retirés, ce qui est inhabituel pour les momies égyptiennes ! De plus, la bouche de la momie n'avait pas été fermée, ce qui est également atypique.
Qui était cette femme ?
Pourquoi n'a-t-elle pas eu droit au même traitement de momification que les autres ?
Est-ce la seule momie à la bouche ouverte ?
Les chercheuses Sahar Saleem et Samia El-Merghani ont publié les résultats de leurs travaux dans la la revue médicale Frontiers in Medicine le vendredi 2 août dernier. Elles assurent que cette femme est décédée à l'agonie d'où cette expression faciale figée à jamais.
La femme momifiée avait environ 48 ans et mesurait 1m58.
Son corps est "en bon état" selon les scientifiques.
- "Sa peau de couleur brun foncé" était visible car elle n'était pas enrobée de bandelettes.
- Ses yeux étaient clos et ses dents abîmées voire manquantes.
- Elle portait "une perruque divisée en deux parties de chaque côté de sa tête, tressée avec ses cheveux épars", constatent les chercheuses.
Et ces organes sont toujours présents dans son corps.
Pour les chercheuses ...
Pas de doute ...
Cette quadragénaire est décédée dans d'atroces souffrances qui aurait provoqué un "spasme cadavérique". Il s'agit d'une forme rare de raidissement musculaire qui survient au moment de la mort suite à une souffrance physique ou émotionnelle sévère. "Contrairement à la rigidité cadavérique post-mortem, le spasme cadavérique n'affecte qu'un groupe de muscles, et non l'ensemble du corps", explique Sahar Saleem.
Cette découverte a permis de mieux comprendre les conditions de sa mort et les pratiques de momification de l'époque ...
Et voici sa fille, la princesse Néferourê, fille d'Hachepsout ...
Détail d'une statue-cube figurant Senenmout et la princesse Néferourê dont il fut le précepteur.
Elle fut la fille du Thoutmôsis II et de la Reine Hatchepsout : elle naquit en l'an 10/11 du règne de Thoutmôsis II.
Une scène représentée dans la chapelle rouge d'Hatchepsout, dans le temple de Karnak, suggère que pendant le règne de celle-ci, Néferourê porta le titre d'Épouse du Dieu Amon. Ce dernier ayant été abandonné par sa mère lorsque celle-ci devint Reine "Pharaon". Ce titre et cette fonction avaient été tenus par plusieurs Reines de la dynastie.
Dans cette chapelle la Princesse est représentée sous les traits d'une femme adulte, se prêtant aux rites de sa fonction.
Nouvel Empire, 18e dynastie.
Berlin, Neues Museum.
© Marcus Crafter.
Rayée de l'Histoire ...
Nonobstant, contrairement à ce d'aucuns peuvent penser ...
Cela ne fut pas immédiatement après sa mort !
Voici donc une Grande Dame ...
Avec cette place de premier rang parmi les plus grands souverains de l’Égypte pharaonique.
Voici une plaque votive du dépôt de fondation du temple de Deir el-Bahari :
Le nTr parfait Maât-ka-Rê, qu'il soit vivant, stable et puissant.
(nTr nfr MaA.t-kA-Ra d(w) anx, Dd, wAs)
Hatshepsout,
désignée à la manière d'un pharaon.
Hatshepsut cliff tomb Luxor Egypt.
Une longue promenade dans les wadis au sud de la vallée de la Queen ...
C'était amusant de chercher les différentes marques sur la roche, récentes et passées !
Notre objectif principal était de localiser l'hypogée d'Hatchepsout construit pour elle et contenant son sarcophage (aujourd'hui au musée du Caire) avant son accession à la royauté !
La tombe est située à la tête d'une vallée connue aujourd'hui sous le nom de WADY E SIKKAT E TAQA E' ZEIDE.
Lorsque vous voyez pour la première fois la tombe en haut de la falaise ...
Vous avez un profond ravin devant vous car son approche se fait par un petit chemin sinueux !
Sarcophage de la reine Hatchepsout.
Musée des Beaux-Arts de Boston.
La momie de Hatshepsut a été trouvée par Howard Carter dans KV60,
dans la vallée des rois.
Pendant que toutes les momies non identifiées avec leurs bras droits placés sur leur poitrine,
une posture royale pour le projet de momie égyptienne,
certaines ont été étudiées à l'aide d'une machine à scanner.
Après analyse de la momie d'Hatshepsut,
il a été conclu qu'elle était morte à environ cinquante ans, qu'elle était obèse et qu'elle avait du diabète et un cancer.
Maintenant au musée égyptien, au Caire.
Temple d'Hatchepsout et ses mutilations.
Damnatio memoriae d’Hatchepsout au Temple de Deir el-Bahari.
Hedwig Storch _CC BY-SA 3.0.
Hathor sous sa forme de vache sacrée portant le disque solaire avec l'Uraeus et un collier hathorique !
Temple de "Hatshepsut".
© Sherif Mahmoud