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heka khasout _ "chefs des pays étrangers" ...
ânkh ...
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"Soyez au service de la vie"
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Les Hyksôs …
Heqa khâsout,
Heqa khâseouet,
Hq3-x3st - Hq3-x3swt,
"Chefs des pays étrangers",
Ὑκσως,
hɪksɒs, ḥqꜣ(w)-ḫꜣswt, egyptological pronunciation: hekau khasut, un groupe véritablement pluriethnique (pas à une race unique !) vivant dans l'Asie de l'ouest dominant Kemet de 1 730 environ à 1 560 B.C.E. Sémites pour la plupart, ils devaient cependant y avoir d'autres habitants venant d'Asie occidentale chassés de leurs territoires par les invasions indo-européennes du deuxième millénaire B.C.E.
Les Hyksôs fut bien une nomenclature désignée par l'historien égyptien Manéthon (3e siècle B.C.E.).
Flavius Josèphe, cet historien juif du premier siècle AD mentionna Manéthon quant aux Hyksôs :
"À l'improviste,
des hommes d'une race inconnue venue de l'Orient
eurent l'audace d'envahir notre pays
[l'Égypte],
et sans difficulté ni combat
s'en emparèrent de vive force.
On nommait tout ce peuple hyksôs, ce qui signifie "rois-pasteurs". "
- "hyk" dans la langue sacrée signifiait "roi",
- "Sôs" dans la langue vulgaire veut dire "pasteur" : cela devait donc donner "hyksôs".
Nonobstant cette étymologie n'est pas véritablement réelle :
- Si "hyk" vient bien de heka / "chef, prince",
- Alors "sôs" ne se transcrit pas du tout par shasou / "nomades", mais bien davantage par khasout / "étrangers". Ainsi l'expression hekakhasout donnant hyksôs semble bien apparaitre au sein de Kemet et ce dès 2000 B.C.E, et concernait bien les chefs des tribus nomades qui parcouraient le désert syro-palestinien.
Une conquête qui fut bien certainement très progressive !
Elle ne fut certainement pas brutale comme l'aurait attribué le légendaire Manéthon. Ce dernier faisait-il allusion à la venue d'étrangers Amorites vers 1730 à 1700 ?
Nous étions probablement au sein d'une sorte de syncrétisme, d'infiltration même au fil du temps : peu probable alors que cela fut une invasion comme nous pouvons le lire ici et là.
Les Égyptiens ne mentionnaient-ils pas à leur égard le terme d' "Amou" voir même de "Setetiou", ou encore "Mentiou de Setet", d' "Hommes du Retenou" ?
Aussi :
Il est bien temps de prendre soin de vous.
Puissiez-vous avoir
la longue vie
du héron-bénou !
Fils de Râ, seigneur des Deux Terres, Aimé, doué de vie, comme Râ, à jamais.
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Ihamès = Ahmose ...
Ici nous sommes en présence de Iahmès Sapaïr.
Fils de Sequenenrê-Taâ.
Et de la reine Âhhotep I.
Frère d'Ahmôsis I ...
Ce dernier étant le fondateur de la XVIIIe dynastie ...
Maintes Historiens ...
Moult auteurs supputent que ce prince Ahmosé et Sipaïr puissent en fait être la même personne.
Cependant rien n'est moins certain ! Souvenons-nous de Claude Vandersleyen.Ils pourraient fort bien être deux personnes bien différentes.
→ Frères d'Ahmosis et d'Ahmès Néfertary ?
→ Leur fils même ?
→ Fils de Sequenenrê Djéhouty-âa, de la 17e dynastie ?
→ ... ?
Nous sommes bien au Nouvel Empire.
En cette ère prestigieuse autant qu'éclatante s'il en fut une.
Plus qu'une allusion fantasmagorique ...
Surtout quant à ce royaume relatif à cette ville aux cent portes, Thèbes.
Une grande période qui s'ouvrit grâce à ce souverain que l'on dénomma Ahmosis.
Fondateur finalement de cette 18e dynastie ...
Puisqu'il fut certainement le dernier d'une lignée de princes de Thèbes qui sembla vouloir chasser les envahisseurs que furent les hyksos.
Car même si certains auteurs considèrent de nos jours Ahmosis comme un libérateur, un rédempteur, un sauveur ...
Il ne faudrait pas pour autant occulter les actions que furent celles :
- De son prédécesseur Kamosis,
- Celle de sa mère la reine Âhhotep,
- Celle de sa propre épouse la reine Ahmès Néfertari ...
- Sans compter ceux et celles qui firent partis de l'armées des ombres.
Étrange ...
Que ce commencement quant à ce Nouvel Empire ...
Tellement marqué finalement par l'influence des femmes, d'une façon générale et de ces deux grandes dames en particulier. D'ailleurs, en conservant cette philosophie, souvenons-nous d'Alain Zivie qui lors d'une interview s'exprima de la sorte : "L'Égypte ancienne aurait moins d'attraits s'il n'y avait les Égyptiennes", alors ...
Néanmoins, il fallu bien cette étape de guerre décisive afin que Kemet puisse à nouveau jouir d'une certaine brillance.
D'un développement bien typique de cette nouvelle et florissante ère ...
Statue d'Iahmès Sapaïr.
Musée du Louvre.
Il rejoignit le royaume d'Osiris encore bien jeune, dans l'état d'un enfant.
Hélas, bien avant son propre père.
Nonobstant, sa statue du Louvre, et maintes autres représentations et même des stèles, semblent bien démontrer qu'il y eut à son égard un culte particulèrement important dans la région Thébaine et ceci tout au long du Nouvel Empire ...
Plan de l'article ...
→ Les Hyksôs ...
→ Ils établirent une capitale dénommée Avaris dans le delta du Nil.
→ Ils fondèrent deux dynasties pharaoniques ...
→ D'ailleurs, se sera bien de Thèbes que débutera une sorte de contre offensive.
→ Les Hyksôs occupaient le delta ...
Tête d'une statue de calcaire ...
Ahmosis I portant la couronne blanche de Haute-Égypte.
Début du 18e dynastie, vers 1150-1525 B.C.E.
Au Metropoltan Museum ...
Source / © Lien / © Keith Schengili-Roberts
Les Hyksôs ...
"Heqa khâsout",
Chefs,
Ou Princes,
Ou "Seigneurs des Pays étrangers" ...
Les faux amis !
En fait ils furent des sémites poussées par les Indo-Européens vers cette terre noire de Kemet.
Ils l'envahirent comme vous le savez et furent prénommés ainsi par les anciens Égyptiens.
Nonobstant ...
Le terme de "faux amis" provient certainement d'un hasard phonétique. Apophis fut bien traduit du grecque.
Les Hyksôs furent probablement considérés à la manière de véritables Apophis Humains.
Femme Hyksôs portant son enfant.
Ils établirent une capitale dénommée Avaris dans le delta du Nil.
Devenue par la suite la fameuse cité de Pi-Ramsès sous Ramsès II.
Puis elle fut abandonnée vers 1080 avant notre ère au profit de Tanis, toute proche. Elle est devenue aujourd'hui Tell el-Daba : cette cité semble être l'objet de découvertes particulièrement insolites.
Découvert de restes d'énormes structures administratives remontant à l'époque des Hyksôs à Tell el-Daba ...
Ils fondèrent deux dynasties pharaoniques :
→ Salatis fonda la 15e …
Il défia ainsi le pouvoir central en se nommant lui même Roi d'Avaris en 1 663 - 1 650, puis pharaon en 1650 - 1649.
→ Ânat-Her la 16e ...
Ils passèrent donc maître d'une grande partie de Kemet. Nonobstant, les souverains de Thèbes ne seront jamais asservis.
D'ailleurs, se sera bien de Thèbes que débutera une sorte de contre offensive.
→ Ce fut à partir du souverain Sénakhtenrê / Taâ I en 1 559 - 1 558 B.C.E que débutera une reconquête du territoire égyptien ! Ainsi une bien longue guerre de libération débuta afin d'élaborer la réunification de Kemet.
→ Son fils continuera à savoir le souverain Séqénenrê / Taâ II en 1 558 - 1 554 ...
Dixit certains auteurs, il serait le véritable initiateur de cette révolte.
→ Vint ensuite Kamosé son propre fils.
Cela sembla alors s'accentuer puisqu'il combattit sur plusieurs flancs simultanément :
- Au Nord …
Le pharaon Hyksôs Apopi I ...
- Au Sud …
Contre les Kouchites qui devaient être les maîtres de cette Basse Nubie... Après quelques victoires, il semblerait que galvaniser par elles, cela se soit véritablement transformé en guerre, certes, mais de religion.
- À Avaris …
Le netjer qui à la manière d'un concept monothéique prédominait, fut ni plus, ni moins, que Seth.
Alors que comme vous le savez, Amon dominait Thèbes.
→ Intervint ensuite le sujet de cette thématique, le fils de Kamosé, le fameux et légendaire Ahmôsis I.
Les Hyksôs occupaient le delta ...
On situe cela aux alentours de 1800 avant notre ère ...
La date à laquelle les Hyksôs envahirent le delta.
On est alors en pleine Seconde Période Intermédiaire ...
Cette époque de chaos qui avait fait suite au Moyen Empire.
En ce temps là, règne la 8e dynastie qui ne comptera pas moins d'une soixantaine de souverains dont l'histoire, n'a pas retenu les noms...
Réduite à rien ...
L'autorité royale ne pouvait plus s'opposer aux bandes de pillards nomades venues de l'Est qui s'enhardissaient et poussaient leurs intrusions de plus en plus loin à l'intérieur du delta du Nil.
Des pans entiers du pays tombaient ainsi en leur possession. L'armée égyptienne laissée sans commandement, réduite à l'impuissance, ne pouvait pas les en déloger.
Ainsi, les Hyksôs ...
Ils établirent leur capitale comme nous l'avons déjà mentionnée dans le nord de Kemet et la nommaient Avaris. Ils y célèbrent du reste le culte de Seth, traditionnellement considéré par les Égyptiens comme le netjer du désordre et de la violence.
Très évolués techniquement ...
Entre autres innovations, ils auraient apporté avec eux l'usage du char tiré par des chevaux ...
Celui de l'arc ...
Du métier à tisser ...
Des épées en bronze,
... Les Hyksôs cherchèrent alors à s'intégrer à la vie nationale.
En vain ...
Ainsi, leur culture,
Leurs croyances,
Leurs mœurs également,
Tous cela furent bien trop différents de celles de nos anciens Égyptiens pour ne pas heurter ces derniers.
Les princes Thébains devinrent, quoique certainement très paupérisés, de plus en plus puissant, avec le temps.
Couplé bien probablement avec un sentiment de rejet au sein même de la société égyptienne.
Tout cela conduisit certainement à l'expanssion de cette résistance vis-à-vis de l'envahisseur.
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Détail du pagne, Ỉˁḥms Sȝpȝỉr.
Statue d'Iahmès Sapaïr.
Le prince Iâhmès.
Vers 1550 avant notre ère, fin 17e dynastie.
Calcaire autrefois peint, incrusté, et doré.
Il s'agit peut-être du futur pharaon Ahmosis ?
© Musée du Louvre / C. Décamps / Louvre E15682.
Char royal Hyksôs.
Musée du Caire.
Squelette de cheval Hyksôs découvert à Tell el Daba.
Les chevaux ont été introduits en Égypte par les Hyksos.
L'emplacement de la sépulture près du palais du roi Hyksos Khayan suggère que cette jument était un animal de compagnie du roi.
© : Archäologisches Österreichisches Institut (OAI) Kairo ...
Statuette pouvant être un cheval Hyksôs.
Le style correspond à la Mésopotamie mais est aussi compatible avec l'Égypte ...
© Sculpture en bronze.
Hauteur 50 mm - Longueur 65 mm
Épaisseur 20 mm - Poids 87 gr
I ou II millénaire B.CE.
Voici des amulettes Hyksôs en forme de scarabée.
Les "guerriers Hyksos" …
Au retour d'une bataille victorieuse …
Se devaient de montrer les mains droites coupées à leur souverain afin de réclamer leur récompense.
Several severed hands uncovered in a pit at Tell el-Daba.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Nicolas Grimal : Histoire de l'Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003.
Dominique Valbelle, "L’Egypte ancienne, les secrets du Haut-Nil".
Audran Labrousse et Jean Leclant :
- Les Reines Ânkhnespépy II et III (fin de l'Ancien Empire) : campagnes 1999 et 2000 de la MAFS, De Boccard, Paris, 2001.
Silke Roth :
- Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2001.
Ipouser, Les Admonitions d’un Sage, cité par J. Pirenne dans Histoire de la civilisation de l’Egypte ancienne, tome I, Editions de la Baconnière, 1961.
Cheikh Anta Diop, Civilisation ou Barbarie, Editions Présence Africaine, 1981.
Claude Vandersleyen, Iâhmès Sapaïr, fils de Séqénenrê Djéhouty-âa (XVIIe dynastie) et la statue du Louvre E 15 682, Safran, 2005 (ISBN 2-87457-002-8)
Aphorisme ...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention ...
Ne prétend pas tout dire ...
"Que tu aies entendu du bien
ou
du mal,
mets le bien sur ta langue,
tandis que le mal
demeure enfoui dans tes entrailles."
Aménémopé fils de Kanakht, au profit de l'éducation de son fils...
Vie, santé, force (v.s.f.).
Vie, force et santé.
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Dalle calcaire ...
Relief sculpté et peint ...
On y voit bien pharaon accomplissement un rite pour le netjer ...
Temple d'Ahmôsis I.
Abydos.
Musée de Manchester
Nous sommes bien en cette fin de la Deuxième Période Intermédiaire, et plus précisément au sein du retour des princes thébains.
Fort de leur domination au Moyen Empire, ils ne furent pas demeurés inactifs.
Ainsi ...
La 17e dynastie qui régna à Thèbes dès la disparition de la 13e (Celle-ci compta pas moins de 453 ans!), prépara en quelque sorte sa revanche tout en payant son tribut aux Hyksôs et en acceptant probablement des garnisons ennemies sur son territoire.
Ainsi après les règnes :
- D'Antef V,
- De Réhotep,
- Des Sébekemsaf I et II,
- De Djehouty,
- De Saoudjen,
- Des Nebiryeraou I et II,
- Des Antefs VI et VII,
- De Senakhenrê,
- De Séqenenrê Taâ II,
- Et enfin de Kamôsis ... Ainsi, dans leurs sépultures implantées à Dra Abou el-Naga, les pharaons furent ensevelis en de vastes cerceuils appelés richis ("Plumes") creusés à même le roc et surmontés parfois de petites pyramides en brique.
Voici une vue de cette nécropole de Dra Abou el-Naga.
Située au Nord-Ouest du temple de Séthi I.
La situation à Thèbes fut devenue certainement très fragile : depuis l'occupation Hyksôs, elle ne pouvait plus commercer ni avec la Phénicie, ni d'ailleurs avec la Syrie-Palestine.
Elle était également coupée des ressources aurifères nubiennes par les princes de Kerma qui furent remontés jusqu'à la première cataracte.
Ainsi :
- Au sud ...
La frontière se situait à Eléphantine, à Assouan.
- Et au nord ...
A Cusae, juste au sud de la future Tell el-Armana / Akhet-Aton.
Les thébains s'efforceront cependant de redresser la situation au sud. Ils recruteront même des mercenaires nubiens, redoutables guerriers comme vous savez, puis mobilisèrent les gouverneurs autonomes égyptiens et ce entre Thèbes et Assouan ! Ceux d'ElKab...
D'Hiérakonpolis ...
Et même d'Edfou. Ils commencèrent certainement à tester la résistance des garnisons Hyksôs en terre Thébaine comme à Gebelein et puis plus au nord.
Voici quelques éléments constitutifs d'un bracelet en or
au nom d'Ahmôsis.
Il fu découvert sur la momie du pharaon Kamosé, son frère.
Antiquité égyptienne, au Louvre, niveau pavillon sully ...
Plan de l'article ...
→ Ahmôsis I ...
→ Rappelons-nous, les fameux Hyksôs ...
→ Nous voici au sein d'un siège bien long et difficile.
→ La grande victoire d'Ahmôsis ...
→ Kemet fut alors réunifiée.
Dague portant le nom Ahmôsis ...
Elle est exposée au Royal Ontario Museum de Toronto.
Source / Lien
Ahmôsis I ...
Ouadjkhépérou
"Aux devenirs grandioses"
ˁȝ ḫpr w
Nom d'Horus.
Tetmestou
"Celui aux belles naissances"
twt ms w t
Nom de Nebty.
Tjestaouy
"Qui lie le Double Pays"
ṯs tȝ.wy
Nom d'Horus d'Or.
Nebpehtyrê
" Râ est le Seigneur de la Force"
nb pḥty rˁ
Nom de couronnement.
Iahmès, Ahmose
"La Lune l'a mis au monde ou la Lune est née"
ỉˁḥ ms
Nom de fils de Râ.
"Né de Iâh" comme vous savez, il participa ainsi à la fondation même de la légendaire 18e dynastie : savez-vous qu'elle dura pas moins de 263 années !
D'ailleurs ...
La 17e (151 années d'existence !) comme la 18e dynastie semblaient bien avoir été dirigées par la même lignée royale, c'est-à-dire celle des princes Thébains.
Quant à cette différence de dynastie, ne serait-ce point due à une certaine rupture ? Celle qui engendra finalement la reconquête du nord de Kemet.
Et cela se fit bien certainement sous une dure sujétion, contrainte, et ce tant à la fois matérielle que morale,..., provenant des fameux "faux amis" que furent les Hyksôs. C'est bien ainsi que leur occupation a été maintes fois décrite, comme un événement extrêmement traumatisant pour le peuple égyptien. Cependant, il me semble que cela n'est pas toujours très clair, c'est-à-dire quant au point de vue des Égyptiens contemporains, ceux qui vivaient sous leur contrôle ...
Rappelons-nous, les fameux Hyksôs ...
Ils furent bien ce peuple d’envahisseurs venant comme vous savez de Canaan et ce durant la Deuxième Période Intermédiaire (vers 1 650 à 1 550 avant notre ère).
Visiblement il semblerait qu'ils furent des sémites poussés par des Indo-Européens …
Des "faux amis" en quelque sorte ...
Ils envahirent le nord de Kemet. Un terme qui proviendrait probablement d'un hasard phonétique. Apophis est traduit du grecque : les Hyksôs, de véritable Apophis Humains.
Ils établirent ainsi une capitale dénommée Avaris, dans le delta du Nil devenue par la suite Pi-Ramsès sous le grand Ramsès II. Elle sera alors abandonnée par la suite et plus précisément vers 1080 avant notre ère, au profit de Tanis, qui fut du reste véritablement toute proche : quelques mètres.
Elle serait devenue aujourd'hui Tell el-Daba ...
Heqa khâseoue domina donc pendant deux dynasties en régnant ainsi pas moins de 108 ans sur le royaume d'Égypte.
Char Hittite.
Nous voici au sein d'un siège bien long et difficile.
Le souverain Hyksôs devait certainement connaître l'habileté de Kamôsis. Tout comme d'ailleurs ceux de ses propres soldats, galvanisés qu'ils furent certainement par leur succès vis-à-vis des Nubiens.
Par la même occasion, il devait probablement imaginer leur nouvel enthousiasme. Celle du genre "Qu'il ne savait pas que s'était impossible, alors ils l'ont fait" ...
Deuxième Période Intermédiaire.
Les zones vertes (clair et foncé) forment approximativement le domaine de Kamosé à son avènement.
Source / Joël Guilleux /Antikforever.com
Ne devait-il pas alors craindre le fait que nos anciens puissent avoir retrouvés une certaine valeur combative ?
Fut-ce pour ce genre de raison que les fameux Hyksôs semblèrent éviter le combat en rase campagne ?
Ne se réfugièrent-ils pas alors au sein de leur cité fortifiée, leur capitale, Avaris ?
Les arrières gardes Hyksôs furent en tout cas balayées par les troupes de Kamôsis qui atteignirent Avaris, en y réalisant un siège.
Nonobstant ...
L'armée égyptienne sembla bien démunie paradoxalement au fait qu'elle refoula l'ennemi loin vers le nord puisqu'elle n'arriva pas à prendre la cité : le symbole même de cette occupation étrangère. Un très long siège débuta dès lors.
Sur votre droite, il s'agit bien de Sekenenrê Taa II de la 17e dynastie qui régna alors que les Hyksôs tenaient le nord de Kemet : du reste la résistance vis-à-vis de ses "faux amis" débuta bien avec lui.
A droite, Amhôsis ...
A son tour, Kamôsis trouva la mort au combat.
Il fut alors remplacé à la tête de l'armée par son propre frère, Ahmôsis comme vous savez. Ce dernier, dont la nomenclature signifiait "La lune est née", devait être un bien jeune prince : certainement peut-on même l'imaginer de fait énergique, brave et ce à l'image de son aîné ...
Cependant il devait avoir au moins les qualités qui convenaient pour entreprendre une guerre de siège : ne devait-il pas être patient et méthodique ?
Ahmôsis avait également la chance d'avoir à ses côtés un homme de guerre confirmé en la personne d'Ahmès. Un général, qui avait derrière lui une longue carrière, alliant je le suppute intelligence, expérience et bravoure. Ce fut donc sous sa direction que commença le siège d'Avaris.
La grande victoire d'Ahmosis ...
Bien peu de détails semblent nous être cependant parvenus jusqu'à nous au sujet de cette campagne. Nous savons qu'elle fut longue et bien difficile et qu'elle sera couronnée de succès, du côté de nos anciens bien évidemment.
Après des mois ...
Peut-être même faisant suite à plus d'un an de siège, Avaris finira par tomber. Cela devait représenter une très grande victoire, remportée par Ahmôsis, ses prédécesseurs bien sûr et ses soldats.
Le jeune général, qui voulait certainement balayer à jamais toute trace de cette présence étrangère sur le sol égyptien, ne se contenta pas visiblement de prendre cette capitale ennemie.
Il fit un nouveau siège et cette fois-ci devant une seconde place forte des Hyksôs à savoir Sharouken ; nous sommes alors dans le sud-ouest de la Palestine. La ville résista visiblement trois ans avant la capitulation, mais cette fois-ci, le danger d'invasion était totalement conjuré.
Dans le même temps ...
Ahmôsis fit entreprendre une véritable épuration à travers le territoire récemment libérés afin de châtier nos anciens Égyptiens qui auraient pu collaborer avec les Hyksôs.
Parallèlement ...
Il organisa une expédition punitive en Nubie dans le but d'anéantir toute velléité future, comme une alliance avec un éventuel ennemi de l'Empire Égyptien.
Amhôsis rentra de fait à Thèbes, cette ville aux cent portes, sa cité, auréolé de la gloire du libérateur.
Il fut alors couronné pharaon.
C'est probablement lors de cet avènement qu'une nouvelle dynastie, la 18e, fut proclamée ... Ce fut en tout cas une autre ère qui commença alors, le début du Nouvel Empire qui allait s'épanouir dans la paix.
Kemet fut alors réunifiée.
Ainsi ...
Nous rentrons en quelque sorte en cette ère de la réunification des Deux-Terres. Ce qui signa visiblement la fin de cette époque dite de la Deuxième Période Intermédiaire. L'effondrement d'une ère représente le prélude à bien d'autres évènements, et là en l'occurrence, au Nouvel Empire.
Notons cependant ...
Le pharaon Ahmôsis arriva à chasser les Hyksôs que bien tard au cours de son règne : il devait être aux alentours de l'an 18. Les alliés des fameux Hyksôs, ceux du sud, s'affaiblirent aussi considérablement, à tel point qu'une partie du pays de Kouch redevint une "colonie" égyptienne.
Souvenez-vous ...
De cet hypogée, celui d'un autre Ahmosé, un soldat d’ElKab, une petite cité de la Haute-Égypte, et qui visiblement avait son père au service de Séqénenrê Taâ II : il provenait d'une noble famille.
Aussi, ce soldat Ahmès, fils d'Abana, nous aurait laissé des inscriptions sur les murs de son hypogée au sein même d'ElKab, Urk. IV 3,2-5,2, publié par Lepsius (Denkmäller III, 12) ...
- C'est un des seuls documents relatant l’expulsion de Hyksôs d’Égypte ainsi que les campagnes militaires des premiers souverains de la 18e dynastie.
- Au sujet par exemple de la cité d'Avaris, la capitale Hyksôs, qui fut en fait assiégée par les troupes Thébaines. Les attaques semblèrent provenir visiblement à la fois de la terre comme du fleuve ...
La cité finit par être prise par le pharaon Ahmôsis I, comme nous venons de le voir, fondant par la même occasion la légendaire 18e dynastie !
- ...
- Il mentionna également Sharuhen, située comme vous savez en Palestine. Nous sommes alors en plein désert du Negev, entre Rafa et Gaza. Elle fut véritablement le dernier bastion ennemi : elle sembla du reste ne céder qu'après trois années de siège.
Il semblerait du reste, que cette peuplade, les Hyksôs, aient totalement disparu de la documentation après la prise de Sharuhen (?)
Ainsi ...
Kemet n'avait-elle point récupérée les frontières équivalentes au Moyen Empire ?
Dixit Ahmès fils d'Abana :
(Notons au passage que l'hypogée N°5 d’el-Kab a été réalisée par le nomarque Paheri pour son grand père, Ahmès-fils-d’Abana)
"Quand sa Majesté s'en retourna vers l'aval,
son cœur était en joie :
par ses mérites et sa force,
elle avait conquis les pays du sud et du nord"
Quelques tranches de vie intéressantes ...
Le soldat Ahmosé précisa qu’il suivait à pied le char du souverain Ahmôsé. Ce fut certainement la première fois qu’il est fait mention de chevaux et de chars par nos anciens Égyptiens.
Ce fut ainsi qu'il sembla combattre près d'Avaris et fit même visiblement des prisonniers. Croyez-le, il coupa même des mains. Cela lui permit d'être récompensé en recevant l’Or des Braves ...
Alors, à suivre...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Ihamès = Ahmose.
Ici nous sommes en présence d’Iahmès Sapaïr.
Fils de Sequenenrê-Taâ.
Et de la reine Âhhotep I.
Frère d'Ahmôsis I.
Ce dernier étant le fondateur de la 18e dynastie.
Détail du pagne, Ỉˁḥms Sȝpȝỉr.
Statue d'Iahmès Sapaïr.
Le prince Iâhmès.
Vers 1550 avant notre ère, fin 17e dynastie.
Calcaire autrefois peint, incrusté, et doré.
Il s'agit peut-être du futur pharaon Ahmosis ?
© Musée du Louvre / C. Décamps / Louvre E15682.
Char royal Hyksôs.
Musée du Caire.
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Cette sculpture "devrait" être la reine Tétishéri ... (?)
(Ttj Srj)
En tout cas elle fut bien la grand-mère d'Ahmôsis I.
Le "vainqueur" des "faux amis", les Hyksos.
Et fondateur de la 18e dynastie.
© MM Mansell & Co.
Voici donc une Reine de Thèbes.
Nous sommes bien au sein de la 17e dynastie.
Elle fut la fille de :
- Tienna / Tjenna …
- Et de Néfrou / Neferu… Dixit Christian Leblanc, son ascendance semble nous être parvenue grâce à trois étoffes de momification qui furent d'ailleurs découvertes dans la cachette DB320, au sein de Deir el-Bahari comme vous savez.
Source / © Juan R. Lazaro / Lien
Elle semble avoir été choisie pour devenir la grande Épouse Royale, alors qu’effectivement elle ne fut pas de descendance royale. Et cela par le pharaon Senakhtenrê.
Taâ I …
De 559 à 1558 avant notre ère …
Ainsi, elle devint dès lors :
- La mère ou la grand-mère de Kamosé, 1553 à 1549 avant notre ère,
- La mère d’Iâh-Hotep,
- Et la grand-mère d’Ahmosis de 1549 à 1525, le fondateur comme vous le savez de la prestigieuse 18e dynastie.
Celui-même qui finit par libérer le pays des faux amis que furent les Hyksôs.
Cependant nous nous devons de noter que les détails de la vie de Tétishery sont encore assez mal connus.
Beaucoup de spéculations demeurent.
Et ce paradoxalement au fait que les chercheurs ont pu glaner certaines informations au niveau d’une stèle monumentale à Abydos qui fut du reste érigée en son nom.
Il semblerait que cette statue fasse partie d’un lot de deux.
Elles se trouvent aujourd'hui au British Museum, 22558 ...
Cependant ...
Un certain Dr WV Davies publia quelques interrogations quant à cette statue.
Elle serait fausse visiblement.
Statue d'Iahmès Sapaïr,
Fils de Sequenenrê-Taâ et de la reine Âhhotep I ...
Frère d'Ahmôsis I ...
Musée du Louvre.
Il rejoignit le royaume d'Osiris encore bien jeune, dans l'état d'un enfant.
Hélas, bien avant son propre père.
Nonobstant, sa statue du Louvre, et maintes autres représentations et même des stèles, semblent bien démontrer qu'il y eut à son égard un culte particulièrement important dans la région Thébaine et ceci tout au long du Nouvel Empire.
Plan de l'article ...
→ Voyons un peu cette sculpture de la reine Tétishéri … (?)
→ La deuxième statue de la reine ...
→ Les Hyksôs.
→ Quoiqu’il en soit ...
→ Souvenez-vous du fameux papyrus de Turin.
→ Nonobstant …
→ Notons que tous ceci semblent déjà visibles dès l’Ancien Empire.
→ La reconquête militaire fut décidée ...
→ La première campagne fut un échec pour les Thébains.
→ Une deuxième campagne fut aussitôt organisée ...
Tête d'une statue de calcaire ...
Ahmôsis I portant la couronne blanche de Haute-Égypte.
Début de la 18e dynastie, vers 1150 à 1525 B.C.E.
Au Metropoltan Museum ...
Source / © Lien / © Keith Schengili-Roberts.
Voyons un peu cette sculpture de la reine Tétishéri … (?)
Un sujet à controverses …
Surtout si nous nous référons au Dr WV Davies.
Alors, serions-nous en présence d’un faux ?
D'une fausse statue ?
Voici un point fort qui pourrait bien aller dans ce sens.
Cette statue ne fut visiblement pas découverte suite à une excavation archéologique. Elle semble, mais elle n’est pas la seule dans ce contexte, apparaître simplement sur le marché des antiquités … (?)
Davies basa visiblement ses doutes à travers :
- Cette sculpture et la perruque ornant sa tête ...
- L’inscription également.
- …
→ Ainsi, vous aurez certainement noté qu'au niveau de la partie inférieure de la coiffe une sorte d’écart existe entre l'épaule et le fond de la coiffe (?)
Cela me semble effectivement inédit dans l’art égyptien antique.
→ Au niveau du dos, vous pouvez aussi voir que les cheveux sont "bombés" à l’arrière (?)
Fausse statue, probablement ... Cependant, comment se fait-il qu'elle soit exposée au British Museum ?
On ne nous dit pas tout ...
Vous aurez aussi probablement remarqué :
- La présence en quelque sorte de bretelles …
- Les seins ne semblent pas avoir été couvèrent …
Un lot de deux statues ...
La deuxième statue de la reine ...
Elle n'est pas entière ...
On ne peut voir qu'une partie qui ne semble représenter qu'un pied de trône sur lequel aurait siégé notre reine.
On y voit du reste des inscriptions ... Seulement il semblerait selon Davies que les hiéroglyphes soient bien mal formés. Comme s'ils avaient été sculptés dans des temps modernes par quelqu'un qui ne savait pas lire les hiéroglyphes... (?)
Un indice de plus ?
Ainsi les Hyksôs.
Hyksôs …
Hykussos …
Dixit l’historien Flavius Josèphe ...
Manéthon aurait été le premier à usité la nomenclature Hyksôs. Cependant cela fut bien mal traduit à mon avis par certains auteurs comme ayant été les "Rois Pasteurs".
Même si au demeurant l’invasion aurait pu parfaitement débuter de façon bien insidieuse à travers les passages quotidiens des troupeaux qui venaient paitre sur les terres grasses du delta. Ce qui aurait pu alors aboutir à une sorte de bouleversement des équilibres démographiques et ceci bien sûr au nord du pays.
En tout cas ...
Je pense ne pas trop généraliser en avançant le fait que, de nos jours, ce nom désigne bien ceux qui auraient gouverné Kemet au cours de cette Deuxième Période Intermédiaire.
Ainsi, les Hyksôs …
- Hyk : souverain dans la langue sacrée ...
- Sos : berger dans la langue populaire ...
Certains auteurs supputeraient même que la langue Wolof se rapprocherait le plus de l'égyptien ancien (?)
Cela demanderait cependant selon moi, davantage d'investigations ...
Ainsi, selon eux, "Yakh-Sos" se traduirait par "détruire et mentir".
Hyksôs, un terme qui viendrait probablement du démotique :
- Heqa khâsout, Hq3-x3st - Hq3-x3swt ...
- Un peuple fut bien dénommé Heqa khâseouet … Nomenclature utilisée du reste par nos anciens Égyptiens.
Figurine en terre cuite des Hyksôs ...
Avec des éléments artistiques asiatiques.
Quoiqu’il en soit ...
Moult historiens mentionnent bien souvent les Hyksôs comme ayant été les vecteurs qui apportèrent de nouvelles armes.
Au moins avec cette technologie innovante que fut le char de guerre ... Ce dernier "aurait" été un des éléments qui permit d'écraser littéralement les forces égyptiennes.
Leur spécialisation ...
Dans les activités guerrières notamment ...
Cela pourrait en partie expliquer la facilité de leur conquête en cette terre de Kemet.
Nonobstant, n'oublions pas leur qualité de pasteur, de pâtre si vous préférez. Des tribus nomades en quelques sortes, situation qui les aida probablement à s'intégrer progressivement à la population locale.
De fait …
Il serait bien rapide de conclure qu’ils aient pu triompher grâce au seul char de guerre attelé de chevaux. Ces derniers ne semblent visiblement devenir courants en Asie comme en Afrique qu’au 16e siècle.
Ils vinrent certainement en apportant leur culture, leurs croyances, leur mode de vie,..., et le char ne fut pas le seul élément concret, ainsi apparurent également :
- Les arcs composites,
- Les armes de bronze,
- Le "cheval",
- De nouvelles flèches,
- De nouveaux boucliers,
- Des sabres,
- Des dagues,
- Des casques,
- Des cottes de mailles,
- Certaines déités aussi comme furent Astarté, ..., Rechepou, ...
- ...
Souvenez-vous alors du fameux papyrus de Turin.
Ce dernier semble faire mention de quelques dirigeants relatifs aux pays limitrophes de Kemet.
Traduction qui me paraît être bien délicate tant il est vrai qu’elle est particulièrement loin de faire l’unanimité au sein même des historiens.
Nonobstant …
Aux travers de nombreuses lectures ...
J’ai pu en retirer quelques informations quelque peu hiérarchisées …
Ainsi ...
Héqa Khâsout ne désignait visiblement pas seulement les Hyksôs (Nomenclature abrégée d’Héka Khâsout ?).
Certains auteurs y verraient alors :
- Le "Chef des pays étrangers", sous entendu par rapport à Kemet …
- Et surtout pas "Le Chef étranger"…
Une nomenclature qui pouvait du reste désigner aussi :
- "Chefs Nubiens" …
- "Chefs Libyens" …
- "Chefs Asiatiques" …
- Chef étranger,
- Maîtres des terres étrangères,
- Chef des pays montagneux,
- Princes des déserts,
- Rois Pasteurs,
- ...
Notons que tous ceci semblent déjà visibles dès l’Ancien Empire.
Cela devint même pérenne me semble-t-il jusqu’au Moyen Empire.
Ainsi, tout comme Kemet au fil du temps, les mots évoluèrent quant à leurs significations :
→ Revenons à notre Ancien Empire.
Ce nom d’Héka semblait désigner en fait l’administration et ses compétences. Qu’elles fussent au sein de Kemet ou alors dans les pays limitrophes.
→ Alors que pour la fameuse Première Période Intermédiaire, sa signification devint plus spécifique, il ne désignait plus qu’un monarque.
→ Sous le Moyen Empire …
Le terme n’est plus vraiment un nom, néanmoins il se rapproche de celui de l’Ancien Empire avec ceci en plus, une extension quant aux netjerou.
→ Dans cette ville aux cent portes que fut Thèbes, au cours de la Deuxième Période Intermédiaire …
Heqa de Kouch ...
Kamosé / Kamès de la 17e dynastie se désigne sur une stèle par Heqa.
De plus ...
Sur la même stèle le souverain Hyksôs Apopi fut appelé Heqa d'Avaris.
→ Quant au fameux Nouvel Empire ...
Heqa fut seulement lié aux netjerou comme du reste au souverain ...
Par exemple, Toutânkhamon :
- Nebkhéperourê Heqamaât : Râ est le maître des transformations, Seigneur de Justice ...
- Toutânkhamon Heqaiounoushemai : Amon est complètement vivant, Seigneur d'Héliopolis du Sud ...
Voici donc le fameux royaume des "faux amis", les Hyksôs ...
La reconquête militaire fut décidée ...
Plus d'un siècle vient de passé.
Et ceci depuis l'arrivée des premiers Hyksôs qui comme vous le savez dominèrent entièrement le nord du pays ...
Au sud ...
Ce fut ce qui correspond pour nos historiens à la 17e dynastie. Celle-ci, dont la capitale fut bien Thèbes, n'avait rien de commun avec toutes celles, plus ou moins inconsistantes, qui l'ont précédée depuis la fin du Moyen Empire.
Les princes qui la composaient ne furent pas décidés à supporter plus longtemps l'emprise étrangère. La reconquête militaire du nord de Kemet fut alors décidée ...
Cependant, nos anciens devaient certainement savoir qu'ils n'auraient pas la partie bien facile. Les Hyksôs furent bravent et connaissaient visiblement l'art de la guerre. Mais le sentiment de libération qui devait probablement pousser les troupes thébaines compensait en partie chez elles certaines faiblesses d'organisation.
La première campagne fut un véritable échec pour les Thébains ...
Le prince Sekennerê-Taâ ...
Il commandait l'expédition et fut tué au combat.
Cependant …
Loin de démoraliser nos anciens, la défaite comme la mort du reste de leur chef galvanisèrent en quelque sorte leurs énergies et renforcèrent bien certainement en eux cette détermination d'en finir une fois pour toute avec cet adversaire envahisseur d'autant plus et intrinsèquement détesté.
Une deuxième campagne fut aussitôt organisée ...
Elle fut cette fois-ci confiée à Kamôsis, un prince visiblement bien courageux et de plus visiblement compétent.
Cependant les Nubiens, toujours prêt à combattre cette influence égyptienne, semblaient s'être unis aux Hyksôs et de fait, constituèrent une réelle menace au sud, dans le dos même des armés de Kamôsis. Celui-ci devait savoir certainement que les Nubiens étaient bien moins organisés et de fait plus vulnérables que leur allié du nord.
Ce fut par conséquence vers les Nubiens que Kamôsis sembla se retourner ...
Au terme d'une rude bataille ...
Il leur infligea une défaite qui dû les mettre alors hors course. Raflant au passage un important butin. De plus Kamôsis laissa une solide garnison à Eléphantine afin évidemment de bloquer toute nouvelle tentative d'agression nubienne.
Il remonta alors vers le Nord ...
Où il se prépara à affronter son adversaire principal.
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Ihamès = Ahmose ...
Ici nous sommes en présence d’Iahmès Sapaïr ...
Fils de Sequenenrê-Taâ ...
Et de la reine Âhhotep I...
Frère d'Ahmôsis I ...
Ce dernier étant le fondateur de la 18e dynastie ...
Détail du pagne, Ỉˁḥms Sȝpȝỉr...
Statue d'Iahmès Sapaïr ...
Le prince Iâhmès.
Vers 1550 avant notre ère, fin 17e dynastie ...
Calcaire autrefois peint, incrusté, et doré.
Il s'agit peut-être du futur pharaon Ahmosis ?
© Musée du Louvre / C. Décamps / Louvre E15682.
Char royal Hyksôs.
Musée du Caire.
Squelette de cheval Hyksôs découvert à Tell el-Daba.
Les chevaux ont été introduits en Égypte par les Hyksos.
L'emplacement de la sépulture près du palais du roi Hyksos Khayan suggère que cette jument était un animal de compagnie du roi.
© : Archäologisches Österreichisches Institut (OAI) Kairo ...
Statuette pouvant être un cheval Hyksôs.
Le style correspond à la Mésopotamie mais est aussi compatible avec l'Égypte ...
© Sculpture en bronze.
Hauteur 50 mm - Longueur 65 mm
Épaisseur 20 mm - Poids 87 gr
I ou II millénaire B.C.E.
Voici des amulettes Hyksôs en forme de scarabée.
Probablement une première preuve archéologique de la pratique des mains coupées, en Égypte ancienne.
"Vivre" …
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Nous sommes au palais des Hyksôs à Avaris, au sein du delta du Nil. Elle est devenue par la suite Pi-Ramsès, sous Ramsès II bien évidemment, avant d'être abandonné vers 1080 et ce au profit de Tanis, toute proche.
Avaris est devenue aujourd'hui Tell el-Daba. Cette cité semble être l'objet de découvertes particulièrement insolites.
Les Hyksos furent bien un peuple envahisseur qui serait venu de Canaan durant la Deuxième Période Intermédiaire (Vers 1650 - 1550 B.C.E).
Des mains droites ...
Il semblerait que c'est la première fois que l'on découvre une preuve matérielle, archéologique, ..., quant à cette pratique.
Elles seraient relatives au nombre d'ennemies tués sur le champ de bataille.
Avaris / Tell el-Daba.
"First osteological evidence of seved hands in Ancient Egypt" ; Julia Gresky, Manfred Bietak, Emmanuel Petiti, Christiane Scheffler & Michael Schultz ...
Rapports scientifiques volume 13, numéro d'article : 5239 (2023).
"Pour la première fois, les mains droite coupées de 12 individus ont été analysées ostéologiquement. Les mains ont été déposées dans trois fosses dans une cour devant la salle du trône d'une 15e dynastie (c. 1 640 - 1 530 B.C.E) Palais Hyksos à Avaris / Tell el-Dab'a dans le nord-est de l'Égypte. Bien que ce genre de pratique soit connu à partir des inscriptions de tombes ou de temples et des reliefs à partir du Nouveau Royaume ... ''
Mission australienne ...
© Photo courtesy of Dr. Irene Forstner-Muller.
Des mains droites furent découvertes ...
C'est bien dans l'enceinte même du palais d'Avaris que l'équipe Autrichienne de Manfred Bietak aurait trouvé des mains droites coupées.
Les raisons de ces démembrements peuvent être biens nombreuses ...
"... Couper la main droite des victimes
du camp ennemi
n’aurait pas pour seul but de faire un décompte rapide des victimes.
Cela permettrait surtout d’ôter symboliquement toute force à l’ennemi ... "
© Source
Des mains qui auraient visiblement été coupées afin de les donner à pharaon en échange d'or. De plus, il semblerait qu'elles soient grandes, laissant subodorer que ce furent des mains d'hommes.
Elles seraient en quelque sorte des trophées de bataille.
Des preuves quant au nombre de soldats morts.
Certains anciens documents égyptiens mentionnaient cette pratique quant à la collecte de mains de l'ennemi :
- Comme preuve matérielle,
- ...
- Afin de recevoir l'équivalent en or, comme récompense.
"L'or de la vaillance"
- Mais bien certainement aussi, les honneurs du demi-netjer et ce en la personne de pharaon.,
- ...
- Couper la main d'un ennemi fut aussi un moyen symbolique de lui retirer sa force :
"Vous le priver de son pouvoir éternellement"
Selon Bietak.
- ...
© Axel Krause
Ainsi, 14 mains semblaient avoir été déposées :
- Dans une fosse,
- Dans une cour extérieure,
- ...
Mais aussi, 2 autres auraient été découvertes au sein de :
- Deux autres fosses,
- Ainsi que dans une sorte de dépendance.
Alors, laissons un peu notre imagination vagabonder ! Des "guerriers Hyksos", au retour d'une bataille victorieuse, montraient les fameuses mains droites coupées à leur souverain et ce afin de réclamer leur récompense.
La date de cet enfouissement de mains aurait été de l'ordre de 3 600 années, aux alentours de 1600 ans avant notre ère. A ce moment là, le palais d'Avaris semble avoir été sous l'emprise d'un certain souverain et usurpateur du trône d'Égypte, à savoir Khayan.
Several severed hands uncovered in a pit at Tell el-Daba.
Cette découverte est "supposée" pour le moment se trouver au niveau de la salle du trône.
Ces squelettes pourraient être :
- Des prisonniers,
- Des Hyksôs sacrifiés,
- ...
Demeure néanmoins certaines inconnues comme :
- La véritable signification ?
- Surtout, pourquoi les mains auraient-elles été ensevelies au niveau de la salle même du trône ?
- Si cette pratique d'ensevelissement fut courante, pourquoi est-ce la première fois que nous en découvrons ainsi ?
- ...