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Ihamès = Ahmose ...
Ici nous sommes en présence de Iahmès Sapaïr.
Fils de Sequenenrê-Taâ.
Et de la reine Âhhotep I.
Frère d'Ahmôsis I ...
Ce dernier étant le fondateur de la XVIIIe dynastie ...
Maintes Historiens ...
Moult auteurs supputent que ce prince Ahmosé et Sipaïr puissent en fait être la même personne.
Cependant rien n'est moins certain ! Souvenons-nous de Claude Vandersleyen.Ils pourraient fort bien être deux personnes bien différentes.
→ Frères d'Ahmosis et d'Ahmès Néfertary ?
→ Leur fils même ?
→ Fils de Sequenenrê Djéhouty-âa, de la 17e dynastie ?
→ ... ?
Nous sommes bien au Nouvel Empire.
En cette ère prestigieuse autant qu'éclatante s'il en fut une.
Plus qu'une allusion fantasmagorique ...
Surtout quant à ce royaume relatif à cette ville aux cent portes, Thèbes.
Une grande période qui s'ouvrit grâce à ce souverain que l'on dénomma Ahmosis.
Fondateur finalement de cette 18e dynastie ...
Puisqu'il fut certainement le dernier d'une lignée de princes de Thèbes qui sembla vouloir chasser les envahisseurs que furent les hyksos.
Car même si certains auteurs considèrent de nos jours Ahmosis comme un libérateur, un rédempteur, un sauveur ...
Il ne faudrait pas pour autant occulter les actions que furent celles :
- De son prédécesseur Kamosis,
- Celle de sa mère la reine Âhhotep,
- Celle de sa propre épouse la reine Ahmès Néfertari ...
- Sans compter ceux et celles qui firent partis de l'armées des ombres.
Étrange ...
Que ce commencement quant à ce Nouvel Empire ...
Tellement marqué finalement par l'influence des femmes, d'une façon générale et de ces deux grandes dames en particulier. D'ailleurs, en conservant cette philosophie, souvenons-nous d'Alain Zivie qui lors d'une interview s'exprima de la sorte : "L'Égypte ancienne aurait moins d'attraits s'il n'y avait les Égyptiennes", alors ...
Néanmoins, il fallu bien cette étape de guerre décisive afin que Kemet puisse à nouveau jouir d'une certaine brillance.
D'un développement bien typique de cette nouvelle et florissante ère ...
Statue d'Iahmès Sapaïr.
Musée du Louvre.
Il rejoignit le royaume d'Osiris encore bien jeune, dans l'état d'un enfant.
Hélas, bien avant son propre père.
Nonobstant, sa statue du Louvre, et maintes autres représentations et même des stèles, semblent bien démontrer qu'il y eut à son égard un culte particulèrement important dans la région Thébaine et ceci tout au long du Nouvel Empire ...
Plan de l'article ...
→ Les Hyksôs ...
→ Ils établirent une capitale dénommée Avaris dans le delta du Nil.
→ Ils fondèrent deux dynasties pharaoniques ...
→ D'ailleurs, se sera bien de Thèbes que débutera une sorte de contre offensive.
→ Les Hyksôs occupaient le delta ...
Tête d'une statue de calcaire ...
Ahmosis I portant la couronne blanche de Haute-Égypte.
Début du 18e dynastie, vers 1150-1525 B.C.E.
Au Metropoltan Museum ...
Source / © Lien / © Keith Schengili-Roberts
Les Hyksôs ...
"Heqa khâsout",
Chefs,
Ou Princes,
Ou "Seigneurs des Pays étrangers" ...
Les faux amis !
En fait ils furent des sémites poussées par les Indo-Européens vers cette terre noire de Kemet.
Ils l'envahirent comme vous le savez et furent prénommés ainsi par les anciens Égyptiens.
Nonobstant ...
Le terme de "faux amis" provient certainement d'un hasard phonétique. Apophis fut bien traduit du grecque.
Les Hyksôs furent probablement considérés à la manière de véritables Apophis Humains.
Femme Hyksôs portant son enfant.
Ils établirent une capitale dénommée Avaris dans le delta du Nil.
Devenue par la suite la fameuse cité de Pi-Ramsès sous Ramsès II.
Puis elle fut abandonnée vers 1080 avant notre ère au profit de Tanis, toute proche. Elle est devenue aujourd'hui Tell el-Daba : cette cité semble être l'objet de découvertes particulièrement insolites.
Découvert de restes d'énormes structures administratives remontant à l'époque des Hyksôs à Tell el-Daba ...
Ils fondèrent deux dynasties pharaoniques :
→ Salatis fonda la 15e …
Il défia ainsi le pouvoir central en se nommant lui même Roi d'Avaris en 1 663 - 1 650, puis pharaon en 1650 - 1649.
→ Ânat-Her la 16e ...
Ils passèrent donc maître d'une grande partie de Kemet. Nonobstant, les souverains de Thèbes ne seront jamais asservis.
D'ailleurs, se sera bien de Thèbes que débutera une sorte de contre offensive.
→ Ce fut à partir du souverain Sénakhtenrê / Taâ I en 1 559 - 1 558 B.C.E que débutera une reconquête du territoire égyptien ! Ainsi une bien longue guerre de libération débuta afin d'élaborer la réunification de Kemet.
→ Son fils continuera à savoir le souverain Séqénenrê / Taâ II en 1 558 - 1 554 ...
Dixit certains auteurs, il serait le véritable initiateur de cette révolte.
→ Vint ensuite Kamosé son propre fils.
Cela sembla alors s'accentuer puisqu'il combattit sur plusieurs flancs simultanément :
- Au Nord …
Le pharaon Hyksôs Apopi I ...
- Au Sud …
Contre les Kouchites qui devaient être les maîtres de cette Basse Nubie... Après quelques victoires, il semblerait que galvaniser par elles, cela se soit véritablement transformé en guerre, certes, mais de religion.
- À Avaris …
Le netjer qui à la manière d'un concept monothéique prédominait, fut ni plus, ni moins, que Seth.
Alors que comme vous le savez, Amon dominait Thèbes.
→ Intervint ensuite le sujet de cette thématique, le fils de Kamosé, le fameux et légendaire Ahmôsis I.
Les Hyksôs occupaient le delta ...
On situe cela aux alentours de 1800 avant notre ère ...
La date à laquelle les Hyksôs envahirent le delta.
On est alors en pleine Seconde Période Intermédiaire ...
Cette époque de chaos qui avait fait suite au Moyen Empire.
En ce temps là, règne la 8e dynastie qui ne comptera pas moins d'une soixantaine de souverains dont l'histoire, n'a pas retenu les noms...
Réduite à rien ...
L'autorité royale ne pouvait plus s'opposer aux bandes de pillards nomades venues de l'Est qui s'enhardissaient et poussaient leurs intrusions de plus en plus loin à l'intérieur du delta du Nil.
Des pans entiers du pays tombaient ainsi en leur possession. L'armée égyptienne laissée sans commandement, réduite à l'impuissance, ne pouvait pas les en déloger.
Ainsi, les Hyksôs ...
Ils établirent leur capitale comme nous l'avons déjà mentionnée dans le nord de Kemet et la nommaient Avaris. Ils y célèbrent du reste le culte de Seth, traditionnellement considéré par les Égyptiens comme le netjer du désordre et de la violence.
Très évolués techniquement ...
Entre autres innovations, ils auraient apporté avec eux l'usage du char tiré par des chevaux ...
Celui de l'arc ...
Du métier à tisser ...
Des épées en bronze,
... Les Hyksôs cherchèrent alors à s'intégrer à la vie nationale.
En vain ...
Ainsi, leur culture,
Leurs croyances,
Leurs mœurs également,
Tous cela furent bien trop différents de celles de nos anciens Égyptiens pour ne pas heurter ces derniers.
Les princes Thébains devinrent, quoique certainement très paupérisés, de plus en plus puissant, avec le temps.
Couplé bien probablement avec un sentiment de rejet au sein même de la société égyptienne.
Tout cela conduisit certainement à l'expanssion de cette résistance vis-à-vis de l'envahisseur.
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Détail du pagne, Ỉˁḥms Sȝpȝỉr.
Statue d'Iahmès Sapaïr.
Le prince Iâhmès.
Vers 1550 avant notre ère, fin 17e dynastie.
Calcaire autrefois peint, incrusté, et doré.
Il s'agit peut-être du futur pharaon Ahmosis ?
© Musée du Louvre / C. Décamps / Louvre E15682.
Char royal Hyksôs.
Musée du Caire.
Squelette de cheval Hyksôs découvert à Tell el Daba.
Les chevaux ont été introduits en Égypte par les Hyksos.
L'emplacement de la sépulture près du palais du roi Hyksos Khayan suggère que cette jument était un animal de compagnie du roi.
© : Archäologisches Österreichisches Institut (OAI) Kairo ...
Statuette pouvant être un cheval Hyksôs.
Le style correspond à la Mésopotamie mais est aussi compatible avec l'Égypte ...
© Sculpture en bronze.
Hauteur 50 mm - Longueur 65 mm
Épaisseur 20 mm - Poids 87 gr
I ou II millénaire B.CE.
Voici des amulettes Hyksôs en forme de scarabée.
Les "guerriers Hyksos" …
Au retour d'une bataille victorieuse …
Se devaient de montrer les mains droites coupées à leur souverain afin de réclamer leur récompense.
Several severed hands uncovered in a pit at Tell el-Daba.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Nicolas Grimal : Histoire de l'Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003.
Dominique Valbelle, "L’Egypte ancienne, les secrets du Haut-Nil".
Audran Labrousse et Jean Leclant :
- Les Reines Ânkhnespépy II et III (fin de l'Ancien Empire) : campagnes 1999 et 2000 de la MAFS, De Boccard, Paris, 2001.
Silke Roth :
- Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2001.
Ipouser, Les Admonitions d’un Sage, cité par J. Pirenne dans Histoire de la civilisation de l’Egypte ancienne, tome I, Editions de la Baconnière, 1961.
Cheikh Anta Diop, Civilisation ou Barbarie, Editions Présence Africaine, 1981.
Claude Vandersleyen, Iâhmès Sapaïr, fils de Séqénenrê Djéhouty-âa (XVIIe dynastie) et la statue du Louvre E 15 682, Safran, 2005 (ISBN 2-87457-002-8)
Aphorisme ...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention ...
Ne prétend pas tout dire ...
"Que tu aies entendu du bien
ou
du mal,
mets le bien sur ta langue,
tandis que le mal
demeure enfoui dans tes entrailles."
Aménémopé fils de Kanakht, au profit de l'éducation de son fils...
Vie, santé, force (v.s.f.).
Vie, force et santé.