Le chaos originel, le désordre, le mal, le dévoiement, l’injustice, le chaos, jzf.t, P.P.I en Égypte ancienne.
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
La personnification du chaos, du mal, de l'obscurité, de l’anéantissement quant aux créations divines, …
Les forces "mauvaises" et les cosmogonies …
Ses grandes époques mythologiques …
Elles exaltaient l’ordre des choses, celles qui furent constamment menacées parle chaos. Et dans ce cadre général, "la religion"(*) exprimait bien une conception caractérisée par une très grande propension à associer entre elles les divinités et leur culte.
Les forces "mauvaises", les cosmogonies, et la pensée de cette société ...
Elle est dite de tradition chtonienne, et elle a su présenter cette maturation nécessaire à l’émergence d’un pouvoir étatique fort et ordonné. L’État pharaonique reposait de fait sur le concept de Maât, qui est la clef de voûte d’une idéologie et d’un tissu de "croyances" propres aux sociétés chtoniennes : selon notamment Edward GOLDSMITH(**), les peuples chtoniens ont développé une mémoire collective qui fut à l’origine de la première forme de tradition juridique.
(*) "Le début d'une religions peut-être" ; ce fut en tout état de cause l'une des plus longues expériences religieuses de l'humanité, pendant laquelle des hommes ont adoré les "mêmes" divinités, adhéré aux mêmes croyances funéraires, accompli les mêmes rites.
(**)Edward Goldsmith, The Way : An Ecological WorldView, éd. rev., Athens, University of Georgia Press, 1998, il désigne également ces sociétés comme "Gaïennes", ou encore "vernaculaires".
"Avant la création du monde
régnait un chaos absolu.
Rien ne gardait sa forme.
Tout se mélangeait en une mixture confuse et indescriptible.
Cet état ne ressemblait à rien mais Ovide parvient tout de même à le décrire.
Il l’oppose à l’ordre cosmique et énumère ce qu’il n’est pas.
Le chaos est d’abord défini comme un antécédent à la division tripartite du monde.
Cette dernière donnera naissance aux régions fondamentales : la mer, la terre et le ciel."
Ordre ou chaos ?
La Cosmogonie et le Discours de Pythagore dans les Métamorphoses d’Ovide.
Le mot même de chaos semble prendre son origine pour la première fois dans la Théogonie d'Hésiode.
Aussi ...
Souvenez-vous du tourbillon de Bénard : il montrait comment, dans une masse liquide portée à ébullition, les particules s'entrechoquaient d'abord en undésordre indescriptible puis finissaient par prendre miraculeusement des formes inattendues, des configurations aux courbes harmonieuses.
De ce fait ...
Un système chaotique et instable, pourrait montrer à l'évidence qu'elle serait la source la plus précieuse quant à l'innovation ! Le mouvement chaotique de milliards de particules garantit que la vie va continuer à se développer et à nous surprendre par l'irruption de formes nouvelles.
Adonc ...
La structure pyramidale pharaonique tout entière, est dédiée à transmettre et faire exécuter les instructions venues d'en haut, elle serait un parfait contre-modèle vis-à-vis du CHAOS.
Une dualité comme il en demeurait tant :
"Alors que nous pensions,
depuis le siècle dit “des Lumières”,
aller vers plus de clarté,
plus de maîtrise sur le monde
et
sur nous-mêmes,
nous voyons que la croyance a marché près de nous
au même pas que la connaissance,
et
que l'obscurité nous accompagne toujours,
avec son cortège de rage
et
de sang."
Jean-Claude Carrière.
Un conteur à la curiosité inlassable et que d'aucun classerait à l’érudition d’un autre temps !
Nous Hommes modernes, souvenons-nous également du chaos et de l'effet papillon.
...
Même dans le chaos, le hasard n'existe pas, rien n'est véritablement imprédictible, souvenez-vous du déterministe !
Une lumière qui provient du chaos lui-même !
Et finalement conduisant à une sorte d'éloge du chaos.
Elle se dirigeait jusqu'à l’harmonie universelle (Se souvenir de POINCARÉ !) tant convoitée pas nos anciens : expliquant, peut-être, qu'à une période faste, harmonieuse, riche s'ensuivait une ère dite Intermédiaire, une période de déclin.
Rappelons-nous que pour nos anciens, le temps ne semblait pas avoir été considéré uniquement à la manière d'un flux continu vers un certain avenir. Ne devait-il pas être finalement une liaison quant à deux axes complémentaires ?
Aussi, souvenez-vous du :
Djet.
Cette durée éternelle, cet aspect perfectif du temps, cette indéfectible durée du "parfait".
Neheh.
Cet aspect imperfectif du temps, ce mouvement cyclique jamais terminé à savoir les jours, les mois, les années et ainsi qu'au décalage entre le calendrier égyptien et le calendrier solaire, s'annulant comme vous savez et ce tous les 1 460 ans (Période de Sothis).
Ainsi ...
Héraclite n'écrivit-il pas "à ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d'autres et d'autres eaux" ?
Peut-être était-ce une métaphore ?
Que pouvait-elle donc signifier ?
Que demain ...
Comme aujourd'hui du reste ... Tout cela serait déjà du passé !
Adonc, tout serait de l'ordre du passager, que rien n'est véritablement pérennedans l'existence si cela est peut-être, le changement lui-même !
Voulait-il aussi nous expliquer qu'un élément passé est toujours une racine événementielle ?
Et puis, impossible de se "souvenir du futur". Tandis que pour le passé, même si cela est bien parcellaire et mal interprété, nous en sommes bien aptes. Nous sommes là au sein d'une triade indo-européenne composée du passé, du présent et de l'avenir.
Quant à cette culture de Kemet l'ancienne, elle semble avoir eue une autre notion de l'écoulement du temps en introduisant la notion de passager et de durable.
Réitérons cette anaphore ...
Il est bien normal d'interroger le passé, selonMarcus Garvey"Un peuple ignorant de son histoire, c'est comme un arbre sans racines" !
L'Ancien Empirefut bien une des périodes les plus fastes.
A tel point qu'il sembla "marquer" les esprits des plus grands souverains et ce au moins jusqu'au Nouvel Empire puisqu'ils prirent cette période comme une sorte de référence ; cela devait certainement représenter une harmonie d'antan à atteindre à nouveau.
Une ère qui aurait vu apparaître les premiers grands monuments de pierre, et notamment, les pyramides. Il est bien normal d'interroger le passé ; construites en pierre, elle fut pour durer, semblant immuables ...Comme vous savez, elles étaient érigées grâce à un pouvoir central particulièrement puissant, ce fut probablement ce type d'administration que les souverains tendront désespérément à réitérer.
Aussi ...
Afin de se représenter ce que furent à la fois la puissance et le rayonnement de Kemet au temps de l'Ancien Empire, il nous suffit de contempler les trois imposantes pyramides qui dominent encore de nos jours le fameux plateau de Guizèh et qui sont, avec le temps, devenues le symbole même de cette civilisation.
Des mastodontes de pierres ...
D'ailleurs, l'histoire s'est écrit dans la pierre. De véritables "monts" artificiels de granit. Ils furent rappelons-le, érigés avec des moyens bien rudimentaires. Cela peut surprendre qu'une civilisation capable d'ériger de semblables merveilles puisse avoir connue et ce moins de trois siècles plus tard, une crise d'une telle ampleur,au point qu'elle la plongea dans un véritable chaos !
Au risque même de disparaître comme d'ailleurs tant d'autres le firent plus-tard par la suite.
Da: Mark Lehner,
The Heit el-Ghurab site reveals a new face: The lost port city of the pyramids,
AERAGRAM Newsletter, 2013, 14 (1), 2-7.
Source
"L’administration égyptienne est indissociable d’un État égyptien,
né avec elle.
Elle en est l’âme.
Elle a été mise à mal lorsque celui-là était menacé.
Elle a été reconstituée en même temps que le pouvoir pharaonique.
Elle représente donc un facteur de stabilité
et
l’assurance d’une continuité des institutions."
Égyptologue Dominique Valbelle.
Dans l’ouvrage collectif "L'Égypte ancienne, les secrets du Haut-Nil".
Ce fabuleux royaume fini donc par amorcer son déclin, et cela coïncida avec l'apparition :
Cette métamorphose aurait eu lieu 4 500 à 4000 BCE*, touchant progressivement la vallée du Nil, provoquant la migration des populations de l'ouest (Actuellement d'ailleurs, nous vivons aussi une sorte de migration, phénomène naturel si nous nous référons à l'Histoire encore une fois). Les pyramides étaient alors en environnement de savane et ce en 2500 BCE*, aboutissant au désert à partir de 2000 BCE*.
...
(*) BCE afin de placer les discussions scientifiques hors de l'aspect religieux qu'évoquent les termes "ère chrétienne".
Elle est née le long de ce bassin du Nil, en fait, le plus grand fleuve africain jettant dans la mer Méditerranée.
L'Ancien Empire :
3e - 4e dynasties,
De 2 650 à 2 150 B.C.E environ.
...
L'ancien empireest considéré (Même de nos jours) comme l'âge d'or de l'Égypte ancienne.
L'art et l'architecture se développèrent ...
Le scribe accroupi est bien daté de cette ère, comme du reste les légendaires pyramides de Gizeh. Nonobstant, à cette période brillante succéda la Première Période Intermédiaire (P.P.I) (7e à la 10e dynastie) jusqu'à environ 2050 B.C.E, le "bonheur" des uns engendrant le "malheur" des autres, le pouvoir royal s'affaiblira alors et ce au bénéfice des seigneurs féodaux.
P.P.I …
Durant cette période, bien mal connue, Kemet fut en quelque sorte morcelée et ce en principautés rivales.Il semblerait même que la 7e dynastie aurait compté 70 pharaons en 70 jours si nous nous référons à Manéthon. Suivent alors des souverains d’Hérakléopolis, nous sommes ainsi en Haute-Égypte : ils affrontèrent alors une dynastie parallèle, celle des princes de Thèbes.
Il fut rédigé à l'époque de Meremptah au sein de la 19e dynastie.
Adonc, nous pouvons y voir mentionner qu'il demeura 94 ans sur le trône d'Horus. Et en plus, me direz-vous, pharaon ne devait pas savoir qu'il allait réaliser le règne le plus long de cette très longue Histoire ancienne.
Néanmoins :
Moult erreurs furent remarquées quant à ce papyrus,
Rien de surprenant d'ailleurs puisque qu'il fut écrit, souvenons-nous, des siècles après les évènements mentionnés. Ainsi les 94 ans sont bien remis en cause aujourd'hui.
Nonobstant :
Il semblerait qu'en fonction des données des recensements mentionnés à Saqqara, ce pharaon aurait régné "seulement" 64 / 65 ans. Proche d'un siècle quand même, six décennies, ..., la présence de Pépi II sur le trône avait de toute façon marqué la transition entre deux époques contrastées.
Ainsi, dès qu'il fut en âge de régner, seul, Pépi II se montra un souverain :
Coruscant,
Et particulièrement avisé : il œuvra ainsi dans la tradition de ses ancêtres, et ce entrecette ère de grande prospérité et celle qui préfigurait déjà au chaos de la Première Période Intermédiaire (P.P.I).
Grand bâtisseur tout en étant soucieux de maintenir la prospérité de son royaume et ainsi d'en garantir les frontières.
Aussi :
Comment situer le point culminant, cet apogée, celui de l'Ancien Empire ?
A quel moment se produisit l'invisible déclic ?
Celui qui fit ... que les choses ne progressaient plus.
Puis ... la régression ?
Je subodore même qu'il nous est bien impossible de l'écrire et ce avec certitude, à l'heure actuelle.
Avec une certaine "déchéance" : toute relative cependant puisqu'elle peut-être aussi issue d'évolution artistique,
Empruntant du reste le plus souvent des voies "souterraines", invisibles, ...
Ainsi ...
Lorsqu'il s'assied sur le trône, notre jeune Pépi II fut un pharaon vénéré, à la manière d'un nTr dont l'autorité incontestée devait rayonner sur tout le royaume : en apparence tout du moins !
Voici un fait qu'on peut, à première vue, attribuer au bon sens du pharaon. Nonobstant, cela allait, à la longue, avec du recul finalement participer à un processus de déclin du royaume.
Ce fut en effet à cette époque que les nomes, les provinces, ... commencèrent à bénéficier d'une plus large autonomie et ce sur le plan administratif "grâce" au fameux et légendaire Pépi I.
Ainsi, tout semble être parti du comportement des nomarques !
Souvenez-vous ...
Ils furent de Hauts Fonctionnaires ...
Leurs rôles étaient comparables aux gouverneurs de provinces de l'ancien régime, à nos préfets modernes si vous préférez, ... nommés à la tête d'un des quarante-deux nomes, les fameuses provinces qui érigèrent l'Égypte ancienne.
Ils y représentaient l'autorité centrale de l'État, à savoir pharaon, et furent donc chargés d'administrer les nomes. Et afin d'y arriver, ils devaient disposer de scribes, ..., d'une milice locale chargée de la police, du maintien de l'ordre, ...
En fait l'armée de l'Ancien Empire n'avait pas encore ce caractère permanent que nous avons l'habitude d'imaginer. Seule la garde du pharaon formait un corps d'élite composé de quelques centaines d'hommes, soigneusement choisis : officiers, soldats de métier, ...
Paradoxalement ...
D'un point de vue pragmatique, et à court terme, la décision fut bien bénéfique.
Il est également aisé de concevoir que les distances furent bien longues pour les ères considérées, entre notamment Memphis :
Et les régions les plus éloignées de l'Égypte ancienne.
L'oasis (wahat pour nos anciens / "chaudron") de Siwa,
Et que dire de cette "île des Bienheureux" et ce selon Hérodote et ses compatriotes grecs ; ils désignaient ainsi l'oasis de Kharga.
Elle devait du reste servir de relais sur une route des caravanes en direction de l'Afrique noire, le Darb-el-Arbaïn / la piste des Quarante Jours. Se souvenir de cette inscription funéraire de Horkhouf, un haut fonctionnaire des souverains Mérenre et même Pépi II, dans son hypogée d'Assouan.
L'oasis d'Al-Farafra,
...
Et voici donc une problématique ...
Pragmatique s'il en est une ...
Une de celle que nos anciens ont certainement été confrontées.
Adonc, comment faire parvenir et ce dans un délai convenable, raisonnable même, les décisions du pouvoir central, jusqu'au niveau :
Des oasis perdues dans au fin fond du désert ?
D'Abou Simbel dès le règne de Ramsès II ?
De Qadesh sous Thoutmosis III par exemple ?
Et pourquoi pas, en son temps, Napata ?
... ?
Ainsi cette lenteur présumée,
Comme l'éloignement du reste,
... Tout cela devait quelque peu entraver la bonne gouvernance du pays.
Aussi :
N'aurait-il pas été, par exemple, plus "judicieux" de déléguer aux monarques une marge limitée quant aux décisions, le juste nécessaires à un meilleur fonctionnement de l'administration ?
Nonobstant ...
Ce fut bien la véritable décision d'un demi-dieu.
Celle de la totale gouvernance attribuée aux monarques, une décentralisationfinalement, que nos anciens devaient à Pépi I! Cela paraît, à première vue en tout cas, le décret le plus conforme à celui des intérêts du royaume et à ses habitants à ce moment-là.
Tout cela sous-entendait, bien évidemment, un fonctionnement rigoureux des institutions et, en tout premier lieu, une loyauté totale et complète des nomarques vis-à-vis de pharaon!
Voici de fait un point faible, me semble-t'il, quant à cette décision de gérance.
Cette "honnêteté" fut bien effective durant le restant du règne de Pépi I et même vis-à-vis deMérenrê.
D'ailleurs, les nomarques avaient en permanence auprès d'eux des scribes envoyés par le pouvoir central, chargés de contrôler leurs actes.
Soliloque...
Effectivement, Pépi I, en déléguant ainsi son autorité, fut probablement le déclencheur du chaos qui engendra ce que les égyptologues appelèrent la Première Période Intermédiaire : ère qui dura environ 150 ans, entre la fin de l'Ancien Empire égyptien et le début du Moyen Empire.
Ne pourrions-nous pas y voir là une certaine analogie quant à notre période contemporaine ?
Pas une néophobie alimentaire, nous sommes au sein d'une appréhension bien ancrée dans les esprits, une sorte d'atavisme quant à :
La famine !
Le chaos alimentaire,
Le manque de nourriture,
La peur de manquer même,
... Elle était liée notamment, et principalement àla crue du Nil, mais pas seulement si les analyses ici sont correctes ...
"L’œuvre,
encore qu’elle soit d’un réalisme brutal,
presque pénible,
n’en est pas moins intéressante,
non seulement qu’elle appartient à une des plus belles époques
du bas-relief en Égypte,
mais aussi parce qu’elle traite,
d’une manière originale,
un thème tout à fait exceptionnel dans le répertoire égyptien."
Vandier (J.)
"La famine dans l'Égypte ancienne"
Kemet fut de fait fondamentalement dominée par "deux" principes :
La concentration de la richesse au sein de l'État, en la personne du Pharaon.
Puis cette redistribution et ce la forme que vous connaissez maintenant à savoir un salaire en nature, dotations, offrandes, ...
Ce fut véritablement une sorte de mécanisme très complexe d'interdépendance.
Les masses laborieuses entretenaient :
Pharaon,
La famille royale,
Et les innombrables fonctionnaires de l’État.
...
Alors que Pharaon :
Intervenait en cas de famine notamment.
Soutenant son peuple assurant une sorte de "sécurité sociale" compensant en partie l'injustice du système (Je donne, je reçois).
Nonobstant, il pouvait advenir qu'en cas de faiblesse de la monarchie, et ce fut généralement à ces moments-là que se produisaient les crises économiques les plus graves. Pharaon ne jouait plus alors son rôle, un potentat local ou un nomarque se substitue à l'administration centrale.
→ Et si nous nous transposions maintenant au Louvre avec leslégendaires"affamés d'Ounas":
Descendre dans une pyramide, c'est comme entrer dans un lieu à part, en rupture avec l'extérieur, ainsi quant à la pyramide d'OUNAS(Ounis), dernier souverain de la 5e dynastie :
Ses faces sont lisses,
Sises à Saqqarah.
Nous sommes alors proche du Caire d'aujourd'hui.
Elle représente la première pyramide dont la chambre funéraire est décorée des textes des pyramides.
Sa nomenclarure antique fut "La pyramide qui est la beauté des lieux".
...
Nous voici donc à Saqqarah.
La matière est du calcaire et autrefois il devait être polychrome bien certainement !
Sis au premier étage, au sein de la vitrine 19 de la salle 22,
et dont le cartel précise qu'il s'agit en fait de Bédouins mourant de faim dans le désert,
et ce aux confins du pays,
sous le règne du pharaon OUNAS(Ounis, 5e dynastie - 24e siècle B.C.E).
Cependant, personne ne semble s’arrêter devant cette stèle. Et si par bonheur d'aucuns le font, ils n'y restent que bien trop peu de temps !Sa représentation, la signification quant à sa création, ... cela a l'air de déranger les esprits contemporains.
Comme si cette image allait à l'encontre de ce que nous imaginons quant à cette ère : ayons à l'esprit, que tout ne fut pas or, beauté, douceur, ..., "l'herbe fut bien moins verte" en ses temps anciens vis-à-vis à aujourd'hui.
Malgré ce ressenti probable, cette stèle pourrait quand même fasciner, juste par le fait même de son existence.
Serait-ce vis-à-vis de ce traitement bien particulier, à savoir "naturaliste" en quelque sorte, contrastant avec les règles habituelles des représentations au sein de cette Égypte ancienne et que nous connaissons bien ?
Les visiteurs n'aimeraient-ils pas cette réalité ?
... ?
Pourraient-ils du reste continuer à rêver en incluant cette misère derrière ses décors féeriques ?
... ?
Le reflet caché de cette société antique avecses symptômes, réels, de personnes qui souffraient de carences alimentaires.
Voyez au niveau du ventre des personnages, ils sont très minces voir même déformés.
Ainsi :
Les traits, ils sont tirés,
Leurs clavicules et leurs côtes, elles sont saillantes.
Même leur gestuelle diffère à travers cette femme qui semble se nourrir de ce qu’elle trouve dans ses propres cheveux !
...
C’est bien une représentation choquante ?
Aussi ...
Si quelques règles du canon égyptien perdurent (Tête de profil, œil de face …), leur représentation laisse cependant penser que ces affamés ne sont pas des Égyptiens, d’autant plus que sur le relief de Saqqarah, les hommes les plus âgés portent une barbe d’une manière qui ne se retrouve pas dans les représentations du peuple égyptien.
Ils regroupent la nomenclature des populations nomades du désert, attribué par Christiane ZIEGLER. Ce seraient donc bien des étrangers qui se retrouvaient visiblement dans la chaussée processionnelle du complexe funéraire de pharaon.
Voyez sur le morceau, à gauche, provenant de Saqqarah.
16 affamés sont représentés ici !
D'aucuns subodorent :
Et ils semblent à mon avis bien majoritaires.
Que tous cela se rapporte en vérité à une véritable famine : ce qui du reste irait dans le sens de cette peur ancrée dans les esprits de nos anciens Égyptiens !
Ceci pouvant en partie expliquer leur formidable énergie, leur ingéniosité même et ce à contrecarrer les effets de la nature à travers les canaux, les silos, la répartissions des richesses, la compréhension des flots et des sources du Nil, et beaucoup plus-tard l'invention des nilomètres ...
La famine ...
Elle aurait, dans ce contexte, bien pu avoir été subie sous le règne d'OUNAS(wnjs). Appuyé en cela par ce fait bien établi maintenant, cette période correspondait en vérité à une sorte de déclin économique qui provoqua comme vous savez, deux cent ans plus-tard, la fin de l'Ancien Empire.
Ce qui cependant reste bien surprenant selon mon avis :
C’est que toutes ses scènes aient pu être représentées au sein d’un complexe funéraires.
Aussi, d’autres spécialistes supputent que cela soit des tranches de vie qui se déroulaient en dehors de Kemet.
Voilà peut-être l’ouverture d’un beau et véritable débat !
"Chaussée montante de Ounas.
Étonnants reliefs montrant des hommes et des femmes bedouins affammés et squelettiques. Musée Imhotep de Saqqara"
Sic : "Stephan Thiéblemont C'est effectivement la première explication et sans doute la bonne qui vient à l'esprit. Des envoyés du rois auraient trouvé dans le désert un groupe de bédouins affamés. Cette scène semble avoir été reconstituée sur les murs de la chaussée montante de Ounas pour asseoir le pouvoir et la protection du pharaon: sous son règne jamais les Égyptiens, contrairement aux Bédouins ne connaitraient la famine! Ces gravures montrent aussi la générosité des hommes du roi venus secourir ces Bédouins."
→ Allons maintenant versla chaussée de Sahourê:
Voici donc un autre relief ...
Il est également relatif à la famine de Bédouins du désert, la première occurrence conservée du reste aujourd’hui est un morceau de la chaussée de Sahourê. Second pharaon de la 5e dynastie ...
Le canon ...
Il semble répondre à des traits spécifiques déjà bien maitrisés.
Il est donc envisageable de subodorer que :
La première apparition de Bédouins du désert soit plus ancienne que la 5e dynastie,
Que leur représentation sur la chaussée des complexes funéraires royaux jouait un rôle de mise en valeur royale dans la procession, ... justifiant leur présence.
...
→ A présent admirez ce détail quant à la paroi dextre de la chapelle de Ky et de son épouse Zatchedabed :
Nous sommes toujours à Saqqarah.
Souvenez-vous, les fausses portes à gorge se perpétuèrent au-delà de l'Ancien Empire. Aussi, des solutions nouvelles apparaissent à la Première Période Intermédiaire : des chapelles miniatures encastrées et ce notamment dans le mas[1]taba comme celui de Ky, ou alors le stèle-maison d'Héba, ...
La stèle-maison d'Hébai évoque bien une mode éphémère tandis que la chapelle de Ky préfigure déjà un type de monument qui deviendra courant au Moyen Empire.
La diversité des origines ...
Et ceux des styles ...
Comme la perfection technique ...
Et que dire de cette médiocrité, celle de la qualité ...
Tous cela reflète parfaitement cette société d'alors, propagandiste : ses transformations, la mobilité au cours des siècles de certaines couches sociales, l'évolution des provinces, enfin l'éclatement du pays lors de la P.P.I.
Une capture d'écrain ainsi qu'une photo (C) musée du Louvre,
La stèle chapelle de Ky et de Zatchedabed illustrait bien cette survivance, celle des modèles de l'Ancien Empire dans la région Memphite. Les scènes de culte et de boucherie, le défilé des animaux, la présentation des offrandes sont directement empruntés au décor des mastabas.
La composition, le dessin, les proportions demeurent identiques.
Mais les défunts, réduits à des silhouettes convenues, ont perdu leur présence, le modelé est inexistant, les détails réduits au minimum.
Le relief est même exsangue. Et quel contraste avec la stèle d'Iri approximativement contemporaine et qui provient de la Haute Égypte !
→ Et voici une résurgence quant au motif de "l’étranger affamé" :
C'est une "image" bien postérieure ...
Elle fut assimilée à un berger.
A la manière des hypogées de Meir, aussi souvenez-vous, elles sont visibles près d’Assiout en Haute-Egypte et notamment je pense à Ukhotep, fils de Senbi !
Ce changement iconographique reste un mystère, car pour l’instant, personne ne s’est réellement penché sur la question.
Ces affamés ...
Ils dénotent quand même une marque d'un choc certain, voire même très profond, très ancrés au sein des esprits de nos anciens ... !
Et même un certain ressenti à l'expression d’empathie, perdurant avec les siècles : cela reste même "choquant" de nos jours quand nous avons cette chance, celle d'aller visiter le Louvre.
→ Peut-être les avez-vous déjà vu ? ... Peut-être même, en avez-vous entendu "parler" ?
Voici une sculpture très mystérieuse ...
Aussi ...
D'autres "Affamés de Saqqarah" ... Ce lieu, comme vous savez, est une vaste nécropole sise à Memphis, une ancienne capitale de l'Égypte.
Je dois cependant vous admettre.
J'ai hésité !
J'hésite toujours du reste ...
Et ce à vous mentionner cette représentation,elle me semble tellement et étrangement énigmatique !
Voici probablement une "fausse antiquité" même si cette université, celle deConcordia l'a acquise en 1999.
Les chercheurs de cette université étudièrent cette sculpture, mais, ils n'ont pas pu / su l'interpréter : le mystère reste donc entier.
La sculpture est en calcaire.
Elle fait 67 cm de haut pour environ 80 kg.
Source Photo : Université Concordia.
Les deux sujets semblent nus, et accroupis.
L'un masculin
et
l'autre probablement une femme tenant un enfant.
Ils sont représentés en position assise, avec de grosses têtes et des membres allongés.
Leurs crânes semblent même surdimensionnés !
L'insondable statue.
De plus ...
Ce qui rajoute aux "mystères" est le fait que les scientifiques ont pu constater la présence d'inscriptions, nonobstant elles sont dans une langue inconnue à ce jour ! La généalogie de cette sculpture reste donc en quelque sorte bien muette.
De grands spécialistes ont même été consultés et en dépit de cela, aucun n'a aboutit à quoique ce soit :
Université de Cambridge,
Le British Museum,
Du musée de Brooklyn,
Le musée d'Israël,
Le musée des beaux-arts de l'Ontario.
... Vous comprendrez alors : elle me semble tellement et étrangement énigmatique !
Adonc ...
Découverte rare ou faux récent ?
Grotesque ou sublime ?
Inestimable ou sans valeur ?
... ?
Voyez quelques éléments de discordance quant aux experts et spécialistes :
"Un spécialiste a fait observer
que si on pouvait prouver qu'elle remonte à l'Exode,
période de la fuite des juifs hors d'Égypte,
l'œuvre serait d'une extrême rareté.
Un autre archéologue consulté est formel :
soit
elle a été enfouie dans un tombeau datant d'avant les dynasties pharaoniques,
soit
elle est purement et simplement fausse."
Clarence Epstein.
Directeur des Affaires culturelles et des projets spéciaux à Concordia,
Dixit Monsieur Jean-Jacques Fiechter, Historien d'art suisse, la sculpture est authentique :
"Un marchand expérimenté
et
grand connaisseur de l'art égyptien
comme Diniacopoulos
n'aurait pas acheté ce groupe s'il ne l'avait pas considéré comme authentique,
ni pris la peine de l'expédier à grands frais au Canada".
Quant au couple Vincent et Olga Diniacopoulos, la première famille d'antiquités de Montréal : ils se sont mariés au Caire au milieu de la fin des années 1920 et ont déménagé à Paris, où ils possédaient une galerie vendant des antiquités. En 1951, ils immigrèrent à Montréal et ouvrèrent la galerie Ars Classica.
Leur collection fut dispersée dans le monde entier.
Adonc, je vais vous présenter un texte qui illustre bien :
Le désarroi,
L’émoi,
Et même le trouble quant à cette société qui devait être habituée à la stabilité du pouvoir comme et surtout du reste, à celle des institutions.
L’unité du pays, ne fut plus !
Des étrangers semblent ainsi avoir "utilisé cette opportunité" afin de pénétrer cette terre sacrée.
Pays d’immigration depuis la préhistoire ...
Cela avait fait de ce pays une contrée riche (Analogie à la France !).
Ainsi ...
Kemet a accueilli de nombreux groupes ethniques venus des contrées voisines comme les Nubiens, les Libyens, ... : ce furent des ressortissants d’une vaste aire proche-orientale qui ont largement contribué à augmenter la population de l’Égypte à l’intérieur de ses frontières.
Les documents archéologiques que nous a légué le 4e millénaire prédynastique attestent de l’intensité des échanges commerciaux qui se multipliaient à cette époque entre l’Égypte, la Nubie, le couloir syro-palestinien mais également et certainement du reste avec la Libye, la péninsule arabique, la corne de l’Afrique, ...
Cela fut certainement le fait des fameux Âamoudont nous savons qu’ils ont occupé le Delta pendant quelques temps.
Des Asiatiques qui furent visiblement désignés tantôt comme :
âamou,
âamout.
...
Occasionnellement hémou,
Hémou nésou au Moyen Empire,
Hémout.
Précisons et ce si vous me le permettez :
Du Moyen Empire à la Basse Époque en passant par le Nouvel Empire nous trouvons des exemples de "âamou / âamout" portant des nomenclatures égyptiennes. Alors que des "hémou / hémout" portaient des noms asiatiques.
Cette différence me semble être beaucoup plus structurelle que statutaire d'ailleurs.
Et ainsi à l'époque du Moyen Empire, il semble que les "âamou et âamout" servaient plutôt dans la sphère privée et gardaient en partie leur identité d’origine.
Alors que les "hémou nésou et hémout" étaient plus soigneusement intégrés afin d'être employés dans le secteur public et notamment sur les terres agricoles relevant de l’État et des temples.
Le papyrus du Brooklyn museum n° 35.1446
et
l’immigration syro-palestinienne sous le Moyen Empire.
Visiblement "asiatiques" et ce selon les Égyptiens de l'antiquité.
Des nomades :
Du nord,
Sinaï,
De Canaan,
Du Néguev,
... Certains pharaons égyptiens ont eu même maille à partir avec ces fameux Âamou, comme au sein de cette campagne de l'Ancien Empire avec Pépi I.
Adonc, je vous présente, enfin, ce beau texte, celui quant auxlamentations d’Ipou-Our !
Intendant du Trésor de son état ...
Un écrit qui appartient en fait à un papyrus, celui dit "de Leiden", répertorié sous le n° 344 au Musée de Leyde (Pays Bas).
Le chaos "supposé" de la Première Période Intermédiaire (P.P.I.) ...
Ipou-our évoqua ainsi une véritable décomposition de sa société, peut-être même l'expression de son cœur :
Femmes stériles,
Famines,
Les hommes meurent tout comme les bêtes,
Nous pouvons même imaginer à travers ses écrits qu’une minorité de dignitaires locaux auraient usurpé le pouvoir,
… Une ère pleine de désarroi, d’émoi, de trouble paradoxalement à ce que fut les périodes habituées à la stabilité du pouvoir et des institutions : une situation bien complexe, ...
L’essence même de cette civilisation ne fut plus !
Qu'était devenu cette unité du pays ?
Ipou-Our ...
Un scribe qui met en garde contre toute l'organisation sociale détournée de Maât.
Une longue déploration des malheurs du temps présent.
Un homme perturbé, découlant certainement de cette privation, celles des repères sociaux et religieux qui devaient tant le rassurer auparavant.
Perturbé par l'angoisse ...
Habité par le doute quant aux bouleversements à la fois climatiques et forcémenthumains, pratiquement contemporains les uns des autres. Aussi, Kemet quant à elle, était en proie à des désordres intérieurs, à une importante récession économique ..., découlant certainement de cette privation, celles des repères sociaux et religieux qui devaient tant le rassurer auparavant, et peut-être alimentaire aussi.
Crise politique,
Crise économique,
Crise morale,
L'homme était isolé, angoissé, privé soudainement de cette sécurité quant aux habitudes sociales traditionnelles :
"Voyez donc,
le visage est blême et l’archer est en armes, car le crime est partout ;
l’homme d’hier n’existe plus.
(…) Voyez donc,
le Nil frappe ses rives,
et pourtant on ne laboure plus ;
chacun dit : “nous ne savons pas ce qui est arrivé à travers le pays”.
Voyez donc,
les femmes sont stériles,
car on ne conçoit plus ;
et Khnoum ne crée plus à cause de l’état du pays.
(…) Voyez donc,
les riches se lamentent,
les miséreux sont dans la joie,
et chaque ville dit : “Laissez-nous chasser les puissants de chez nous…”
Voyez donc,
le pays tourne comme le tour du potier ; l
e voleur possède des richesses.
(…) Voyez donc,
les hommes sont moins nombreux ;
et celui qui met en terre son frère, on le rencontre en tout lieu.
(…)
Voyez donc,
le désert se répand dans le pays,
les nomes sont saccagés
et
des Asiatiques sont venus en Égypte
(…) Voyez donc,
on court
et
on se bat pour s’approvisionner.
(…)
Voyez donc,
le cœur des animaux pleure aussi,
et les troupeaux sont plongés dans les lamentations à cause de l’état du pays.
(…) Voyez, en vérité,
celui qui avait été enterré en Faucon divin est maintenant sur une civière,
et la pyramide est désormais vide.
Voyez, en vérité,
on est tombé assez bas pour que le pays ait été dépouillé de la royauté
par un petit nombre de gens sans raison. Voyez, en vérité,
on est tombé assez bas pour se rebeller contre l’uræus
qui avait pacifié les Deux Terres.
(…)"
Cité dans Cl. Lalouette, opere citato en page 156 à 157.
Elle est très émouvante, évoquant le souvenir d’un temps "bien plus heureux" :
"Comme c’est heureux,
pourtant, lorsque les bateaux remontent le fleuve
…
et qu’il n’existe aucun voleur ; Comme c’est heureux,
pourtant,
quand les tombes sont entretenues,
quand les momies y reposent,
quand les chemins sont libres pour la promenade ; Comme c’est heureux,
pourtant,
quand les mains des hommes construisent des pyramides,
quand des bassins sont creusés,
quand des plantations de sycomores sont faites par pour les dieux ; Comme c’est heureux,
pourtant,
lorsque les bouches expriment la joie,
lorsque les chefs des provinces contemplent les réjouissances depuis leurs demeures,
vêtus, de lin fin,
le front pur,
solidement établis dans leur for intérieur ; Comme c’est heureux,
pourtant,
lorsque les lits sont apprêtés,
lorsque les chevets des grands sont protégés
et
en bon état,
lorsqu’une (simple) natte (disposée) à l’ombre
comble les besoins de chacun."
Cité dans Ch. Jacq, Les Grands sages de l’Égypte ancienne, Perrin tempus, 2004, en page 67 à 68.
Souvenir d’un temps bien plus heureux ...
Pas facile visiblement d'arrêter de se comparer.
De s'assimiler aux autres notamment ...
De mettre en parallèle les périodes entre elles, surtout au sein de cette société obsédée par l'apparence (Davantage aujourd'hui peut-être !), par la perfection, ...
Parfois ces deux éléments ne sont absolument pas en accord.
Ainsi s'exprimait Lao She, au sein d' "Un fils tombé du ciel", sic :"Dans la vie, bien souvent, les responsabilités nous échappent, comme l'eau qu'on puise avec un panier percé."
Voici un fait ...
L’ "univers" vous a mis de l’or entre les mains.
Nonobstant ...
Si vous regardez cet or avec un regard pessimiste, votre regard habituel peut-être, votre "vieux" regard, ..., l’or se transforme alors en métal banal et vous n’y prêtez même plus attention.
A tel point ...
Que ce temps ...
Celui ou vous commencerez à envier ce qui se trouve derrière cette "barrière" ...
Ce temps arrivera inévitablement !
Ainsi, tout semble bien une question :
D'état d’esprit,
De regard,
Et de motivation. L’herbe devient "plus" verte là où vous souhaitez qu’elle le devienne !
Cette tranche de vie est bien courte finalement au sein de cette échelle historique.
D'autant plus ...
Si nous considérons que cela représente seulement un dixième des trois millénaires durant lesquels l'Égypte brilla dans le monde ancien.
Comparaison n'est pas raison, certes, seulement cela peux, peut-être, apportée une meilleure compréhension :
Trois siècles représentent le temps qui nous sépare des dernières années du règne de Louis XIV : pas mal de jours quand même !
Alors que trois millénaires nous emmèneraient à l'an mille BCE : soit approximativement au règne de Ramsès XI, à la fin du Nouvel Empire en Égypte bien évidemment.
Je pense que nous pouvons comprendre qu'en dépit d'une "apparente brièveté" sur l'échelle du temps, en trois siècles, il peut se passer énormément de choses :
Événementielles,
Circonstancielles : cela suffisait afin qu'une civilisation puisse passer de sa splendeur, de son apogée, ..., à son déclin !
...
Ce ne sera d'ailleurs pas le seul exemple au sein de l'histoire de Kemet l'ancienne car elle fut, comme vous savez, marquée par ce mouvement pendulaire et ce à trois reprises, alternant les périodes fastes à celle dites de supposée "chaos" :
L'Ancien,
Le Moyen,
Et le Nouvel Empire : trois ères qui seront "équilibrées" par des ères de "dépressions économiques" et de "chaos", ... à savoir les Trois Périodes Intermédiaires !
L'apogée se situait bien au sein des 4 et 5e dynasties, lesquelles furent marquées comme vous savez par les règnes des pharaons bâtisseurs, tels que furent Djoser, Snefrou, Khéops, Kephren et Mykérinos. Des souverains qui se vouèrent à une tâche essentielle pour eux, du domaine du sacrée probablement :bâtir! Marquant à leur manière l'apogée de cette culture.
Et cela afin d'honorer les netjerou(t) par une incroyable floraison de temples, de sanctuaires, ..., et ce toujours plus beaux, plus riches, plus grands, plus extraordinaires encore les uns vis-à-vis des autres.
Et il y avait une excellente raison à cela.
Les Égyptiens de l'Ancien Empire, avec les netjerou(t) qu'ils honoraient, ne furent pas des êtres "désincarnés" / immatériel. Ils avaient besoin de demeures pour les offrandes, les cultes, ... Cette société de paysans bâtisseurs jouissait d'une grande prospérité et certainement aussi d'un prestige aux yeux des pays limitrophes et ce conféré par leurs prouesses architecturales.
Khéops, Khéphren et Mykérinos ont fait élever sur la plaine de Guizèh les monuments les plus formidables qui soient !
Cette ère correspond en fait aux dynasties allant de la 7e à la 10e, à savoir autour de 2 180 à 1 987 BCE c'est-à-dire la Première Période Intermédiaire.
Ainsi :
L’État "unitaire" entra en crise.
Son effondrement déboucha sur l'apparition de maints "principats" indépendants de ce même pouvoir central.
Une crise économique sans précédente marqua cette période.
Une sorte de décentralisation du pouvoir de pharaon quant au contrôle des crues du Nilpar exemple, mais pas seulement !
De fait pouvons-nous véritablement subodorer que les récoltes furent moindres ?
Engendrant par la même une certaine instabilité à travers des famineset des conflits sociaux ?
Cela coïncida aussi étrangement avec une sorte de "popularisation" du concept de l’au-delà.
Alors, dès ce moment-là, pharaon ne fut plus le maître suprême, absolu, vis-à-vis du "chemin" vers la seconde vie. Les plus nanties eurent accès à ce jugement, celui du tribunal d'Osiris.
Ka-Aper ...
Prêtre de la quatrième dynastie.
Nous sommes vers 2400 BCE.
Nous sommes au musée Égyptien du Caire.
Detail of a model boat from Beni Hassan,
First Intermediate Period.
Momie sous la protection de deux jeunes pleureuses. Maquette d'une barque funéraire.
Ashmolean Museum.
Public domain.
Selon Hartwig Altenmüller ...
Les nomenclatures d'Isis et de Nephtys / Asetet Nebet-Hout en égyptien ...
Elles devaient, au sein des débuts pharaoniques(Certainement à l'origine du cérémoniel funéraire des premiers souverains égyptiens), n'être quede simples épithètes, identification servant à dénommer les deux principales pleureuses protégeant le défunt.
Ainsi :
"Aset" désignant la pleureuse assignée à la tête du défunt, devant le corps pendant la momification.
Ensuite devant et ce lors du transport vers sa dernière demeure.
"Aset" pourrait signifier "Celle de l'appui-tête", pouvant être une déformation du mot ouresit "appui-tête / repose-tête / chevet".
Nebet-Hout fut assignée aux pieds du défunt.
"Dame de la maison" ...
Lieu de la momification et non pas le palais royal !
Ces deux pleureuses devaient certainement intervenir dans un drame sacré joué lors du rituel :
"Isis" liée à Hathor ?
"Nephtys" assimilée à Neith ? Déités ayant eu des caractères funéraires et ce attestés dès la première dynastie.
Chaque pleureuse devait être une prêtresse recrutée auprès du corps sacerdotal des deux divinités.
Ainsi probablement ...
Après sa diffusion auprès des notables ...
Les épithètes Aset et Nebet-Hout se seraient donc autonomisées durant la 5e dynastie et, avec l'apparition du nTr Osiris, auraient été anthropomorphisées et érigées en déesses à part entière.
Aussi, voici une belle formule d'eulogie :
Ankh, Oudja, Sénèb !
ˁnḫ (=w), wḏȝ (=w), snb (=w)
"Le peu que savaient les Egyptiens,
il y a peut-être quelque mérite
à l'avoir trouvé
près de trente siècles avant notre ère".
Ce que nous avons appris depuis l'époque ou Maspero formulait ce jugement (1876, après la publication du Papyrus Ebers) n'a fait qu'accroître notre estime pour les médecins, les chirurgiens, ... et ce quant à cette ancienne égypte (En particulier très habiles dans la chirurgie osseuse).
Catalogue des stèles, peintures et reliefs égyptiens de l'Ancien Empire et de la Première Période Intermédiaire vers 2686-2040 B.C.E. par Christiane Ziegler agrégée de l'Université Conservateur au département des antiquités égyptiennes.
Pâques sera donc célébrée en ce dimanche 20 avril,
l’an dernier, ce fut le 31 mars !
Adonc ...
Pourquoi une telle variabilité au sein des dattes ?
Pâques
est célébrée chaque année
le dimanche suivant la pleine lune de printemps.
L’équinoxe de printemps a lieu le 20-21 mars, ce qui implique que Pâques a lieu au plus tôt le 22 mars, au plus tard le 25 avril :
Avant Pâques s’écoulent quarante jours, le "Carême", du lendemain de mardi gras (le mercredi des cendres) au dimanche pascal.
Quarante jours correspondant aux quarante jours de Jésus dans le désert de Judée, traditionnellement consacrés au jeûne, à la prière ainsi qu'au partage.
La semaine avant le dimanche de Pâques est appelée la "semaine sainte" !
Débutant par le dimanche des Rameaux.
Le Jeudi Saintreprésente le dernier repas du Christ avec ses apôtres (la Cène).
Le Vendredi Saint est celui de la "Passion du Christ", sa "crucifixion".
Pâques correspond donc au "troisième jour",
Durant lequel le Christ est, pour les chrétiens, ressuscité.
"Nous avons tous des rêves,
mais pour les réaliser,
il faut beaucoup de détermination, de dévouement, de discipline
et
d’efforts"
Jesse Owens.
Rêvons, rêvonz alors ensemble :
Ensemble ...
Quant à ce renouveau ...
En cette ère bien printanière !
Et pourquoi pas, à la manière de Saint-Exupéry quand il énonçait ...
La fameuse et présente fête de Pâques se nomme aussi Easter en anglais, et ceci vous est bien connu.
Nonobstant ...
Et paradoxalement peut-être ...
Cette réjouissance ne semble véritablement pas représenter une nomenclature spécifiquement chrétienne comme d'aucuns pourraient parfaitement et bien logiquement du reste le subodorer.
Elle porte en vérité en elle une origine Chaldéenne faisant référence à la fameuse divinité, Astarté.
Beltis ...
Ninivites ...
La reine des cieux ...
Alors, ne serait-ce pas finalement :
Un culte relatif à la fécondité ?
A peine dissimulé sous les apparences d’une célébration, celle relative à la résurrection du Christ ?
En tout état de cause ...
Pâques fut bien une sorte de synthèse: moult syncrétismes, incorporant de bien nombreuses traditions, en provenance d'ères préchrétiennes.
Aussi, grâce à lui, vous aurez peut-être cette surprise, celle de découvrir l'origine "païenne" (Même si je n'apprécie guère cette nomenclature.) quant aux coutumes de la chrétienté, il en va aussi du culte :
Nous sommes alors au sein d'une continuité des traditions religieuses : rien ne se perd, tout évolue, tout se transforme, ...
La nature n'aime pas le vide !
Il en va de même quant aux religions, coutumes, croyances, usages, ...
Ainsi :
La nomenclature de Pâques avec ses origines babylonienne avait cette souvenance, celle de la reine des cieux :Ishtar, ...
Et que dire du sens caché du fameux œuf mystique d'Astarté, ..., de Baal en Bretagne ?
Alors ...
Il n'est pas difficile de subodorer que sa compagne Astarté, le fut tout autant et ce par les anciens Anglais. Cette déité, à Ninive même, s'appela Ishtar et prit ainsi en avril le nom d'Easter (Pâques).
Au 3e et au 4 A.D (Anno Domini Nostri Iesu Christi), cette fête devint Pascha, Pâqueset semblait même s’accorder avec la Pâque juive.
Alors ...
D'aucuns supputent que nous sommes là au sein même d’une version Christianisée de la Pâque juive.
Ainsi souvenez-vous, que cette festivité de Pâques est célébrée par :
Les Coptes,
Les Catholiques,
Les Orthodoxes …
Une fête qui normalement rassemble toute l’Égypte !
Dans son livre ''les us et coutumes des égyptiens modernes'' paru en 1848, le britannique Edward William Lane écrit :
"En Egypte, il y a une coutume appelée Cham El-Nessim qui est observée le premier jour du printemps.
Dans ce jour-là, tôt le matin, de nombreuses personnes, en particulier des femmes, brisent un oignon et le sentent, pour les éveiller et leur donner une certaine energie, et au cours de la matinée, un grand nombre de citoyens se promènent dans les villes, dans les compagnes ou partent en bateau pour prendre de l'air ou bien comme ils l'appellent, l'odeur de l'air ou bien respirer l'odeur du Zéphyr, qu, en ce jour, est réputé avoir un effet bénéfique. Ils choisissent de déjeuner à l'extérieur et surtout au bord du Nil"
Ainsi, selon le Concile de Nicée en 325 ...
La date de Pâques :
"Le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après".
Aussi, plus simplementpeut-être ...
Il s’agit en fait du premier dimanche après la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps(fixé au 21 mars).
Acceptée par tous les chrétiens ...
Cette méthode de calcul a été établie avant le schisme que vous connaissez, daté de 1054.
Le décalage qui s’opère souvent entre Églises catholiques et orthodoxes est donc à chercher dans la réforme grégorienne. En effet, en 1582, le pape Grégoire 13 instaura un nouveau calendrier qui devait alors corriger les lacunes astronomiques du calendrier julien : à cause de son imprécision, celui-ci se décalait de 8 jours à chaque millénaire par rapport à l’année solaire véritable.
Ainsi ...
Au moment de la réforme grégorienne, le calendrier julien avait dix jours de retard.
Le lundi de Pâques orthodoxe sera cette année le 21 avril 2025.
Toujours en 2025 ...
En 2025, Pessah commença le samedi 12 avril au soir et se poursuivra jusqu'au dimanche 20 avril en Israël. Cette fête juive commémore la libération des Hébreux de l'esclavage en Égypte, et elle est marquée par des rituels comme le Séder, un repas symbolique où l'on consomme du pain azyme (Matsa) et des herbes amères.
C'est une période de réflexion, de partage et de renouveau, où les familles se réunissent pour raconter l'histoire de l'Exode et renouveler leur engagement envers la liberté.
Avez-vous déjà assisté à un Séder ?
Adonc, si vous auriez pu le souhaiter à quelqu’un de la communauté juive pendant cette période, vous pourriez lui dire "Joyeux Pessah".
ânkh...
"Vivre"…
"La vie"…
Il est important de noter que la Pâques que nous mentionnons est généralement célébrée par les chrétiens !
Les Juifs ...
D’autre part ...
Observent Pessah !
Parfois appelé Pâques juive.
C’est une fête importante qui commémore l’exode des Israélites hors d’Égypte, comme décrit dans la Torah.
Dans les pas du Prophète Moïse premier combat contre "l'esclavage" et pour la Liberté de Conscience, reconnu par nos Frères Chrétiens et Musulmans.
Sic : “Joyeux Sham Ennessim , Sham Ennessim est un festival national égyptien marquant le début du printemps. Elle est célébrée par presque tous les Égyptiens et est annoncée par l'État comme un jour férié. Sham Ennessim tombe toujours le lundi de Pâques, qui est le lendemain de Pâques, conformément à l'église copte orthodoxe."
En 2025, le lundi de Pâques orthodoxe sera célébré le 21 avril 2025 !
Cette date est déterminée en fonction du calendrier julien, qui diffère du calendrier grégorien utilisé par les chrétiens catholiques et protestants.
La Pâques orthodoxe est marquée par des traditions riches et variées :
Telles que le jeûne du Carême,
La bénédiction des aliments,
La messe de minuit,
La tradition des œufs rouges,
Et le jeu de l’œuf.
Durant la Pâques orthodoxe, une procession est organisée le samedi à minuit.
Les fidèles reçoivent des cierges qu’ils sont allumés dans l’église plongée dans l’obscurité !
Le prêtre apparaît muni d’une bougie et annonce : "Venez prendre la lumière à la Lumière sans déclin et glorifiez le Christ ressuscité d’entre les morts."
Ensuite :
La bougie est passée de main en main pour allumer les cierges.
Une procession autour de l’église peut également être effectuée, avec les croyants munis de la croix et des icônes.
Une personne reste dans l’église durant la procession, ferme les portes d’entrée, allume tous les cierges et lampes restants, et fait brûler l’encens.
La procession arrive devant les portes closes, et le prêtre lit le récit de la résurrection, puis encense.
Les portes de l’église sont ensuite ouvertes, et la procession pénètre dans l’allée centrale illuminée.
Le prêtre interpelle les croyants en disant : "Le Christ est ressuscité", et ces derniers répondent : "En vérité, Il est ressuscité !"
Ainsi ...
Je souhaite de très joyeuses fêtes de Sham al-nessim
l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.
"Sham el-Nasim " ...
Est un mot arabe qui voudrait dire"senteur de brise, ou parfum de brise".
Le dictionnaire traduit el-nasime (النسيم ) par BRISE et Sham (شم ) par renifler, odorat ...
Et si nous considérons "شم النسيم" (Sham el-Nasim) cela donne Pâques !
Sham el Nessim est un jour férié égyptien marquant le début du printemps.
Cela vient toujours le lendemain de la Pâques orthodoxe orientale, cette année 2025, le 21 avril, selon les calculs de l’Église copte,ce n’est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle !
Et ce malgré sa date liée au christianisme.
Sham el-Nessim n’est pas considéré comme une fête religieuse et elle est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions à travers le pays.
En raison du temps agréable à cette période de l’année ...
Les gens passent généralement la journée à l’extérieur, à piqueniquer, et à profiter de la brise printanière avec leur famille.
La nourriture traditionnelle consommée à l’occasion de Sham el-Nessim comprend le fesikh(un plat traditionnel à base de mulet gris fermenté, salé et séché), les oignons verts, la laitue et les haricots lupini (tirmis).
Cette fête bien pharaonique est l'une des plus anciennes célébrations d'Égypte :
Sham el-Nasim,
Shemu "les basses eaux",
La "Fête de la création" !
Une belle fête ...
En cette terre divine d'Égypte.
Elle est véritablement en continuité avec celle de laPâques Copte: le dimanche 20 avril 2025.
C’est une fête très importante dans la tradition copte orthodoxe. Elle est célébrée selon le calendrier Julien, qui diffère souvent du calendrier Grégorien utilisé par de nombreux pays occidentaux.
C’est pourquoi la Pâques Copte a souvent lieu plus tard que la Pâques qui tombe normalement autour de l’équinoxe de mars.
C'est bien l'un des jours coptes orthodoxes les plus sacrés qui soient quant aux Chrétiens d'Égypte. Il tombe généralement le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe vernal, et qui marque la fin du 55ème jour du Grand Jeûne.
Les Coptes ont généralement un jeûne plus long vis-à-vis des autres traditions chrétiennes.
Elle tombe toujours le lundi suivant le dimanche où la Pâques Copte orthodoxe est célébrée telle que calculée par l'Église copte.
Je réitère ...
Ce n'est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle.
Et il n'y a pas de date exacte quant à cette fête car elle est confirmée chaque année par l'observation du soleil avecla Grande Pyramide. En fait, il est probable que l'événement coïncidait avec l'équinoxede printemps, un événement qui était autrefois déterminé par la direction du soleil contre les pyramides de Gizeh.
Sham El-Nessim ...
Elle peut être datée de l'Égypte ancienne d'au moins 2 700 B.C.E (la troisième dynastie de l'Ancien Empire) et est un festival qui célèbrel'arrivée du printemps.
L'Égypte est devenue un pays principalement chrétienne sous le règne de l'Empire romain, aussi, plutôt que de remplacer les festivals existants, Shamo a simplement été intégré aux célébrations chrétiennes de Pâques.
Kemet est devenue un pays à prédominance arabe, cette fête a prise alors la nomenclature de "Sham El-Nessim" signifiant "sentir la brise".
Elle est restée à la date de Pâques car basée sur un cycle lunaire comme la plupart des festivals musulmans !
Sham el-Nasim, une fête nationale en Égypte ...
Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe.
La plus grande dénomination chrétienne en Égypte est bien l'Église copte orthodoxe, bien que ce festival ne soit pas considéré comme une fête particulièrement religieuse.
Sham el-Nasim ...
Elle est célébrée par les Égyptiens contemporains de toutes les religions, basée sur unefête du printemps antérieure au christianisme et évidemment à l'islam.
Adonc ...
Sham el-Nasim, ne proviendrait elle pas de l'Égypte ancienne ?
2 700 B.C.E (Troisième dynastie), précise Mohammed Arafa, professeur d'Histoire à l'Université du Caire.
C'est un festival qui célèbre le changement de saison à savoir en l'occurrence l'arrivée du printemps : avec toutes les métamorphoses, toutes les vicissitudes relatives au Nil, ..., événementiels d'importances dans la vie de tous les Égyptiens.
Une grande célébration,
...
Sham el-Nasim :
"Sentir la brise'' ...
Renouvellement de la vie ...
Et voici un repas typique :
poisson cru Molokha ou Fesikh avec une sauce salée, on mange des oignons de printemps et du pain.
Nous sommes bien au sein d'un véritable jour rempli de festivités i.e. Shamm("Sentir / inhaler")el-Neseem ("La brise").
شَمّ ألنسيم ...
Ainsi :
Chrétiens,
...
Musulmans ...
Tous ...
Enfin, se réunissent dans la chaleurosité que j'aime tant !
Formidable moment puisqu'ils semblent alors tous liés, unis, ... et ce au sein de cette fabuleusefête. Une singularité, celle de rassembler autant d'individualités différentes. Voilà ... encore une fois ... une bonne leçon de savoir vivre!
Tous finalement fêtent ce jour.
Celle-ci fait suite à laPâques copteEn ce dimanche 20 avril 2025. Ainsi, les racines même de cette "bacchanale" remonteraient à l'Antiquité égyptienne, c'est-à-dire aux manifestations liées au printemps.
Le Christianisme emprunta donc cette célébration tout en la liant, par la même occasion, à la fertilité : nous sommes bien là au sein d'une sorte d'acculturation des temps anciens.
Ainsi, les Égyptiens :
"Hument la brise".
"Respirent la brise" cette inspiration du principe de vie, elle est retrouvée dans toutes les scènes et descriptions relatives à l'Égypte ancienne.
"On sent la brise de printemps".
...
"On respire l’odeur du Zéphyr".
C'est un vent bien doux.
Agréable ...
Les anciens en firent même un nTr.
En bref : nos ami(e)s Égyptien(e)s célèbrent le printemps lors de la fête antique appelée "Shémou" qu’on pourrait traduire par "Fête de la création".
Ainsi le zéphyr du matin, au cours du Cham el-Nessim, est toujours porteur :
De bonheur,
De renouvellement de la nature,
De l'avenir des hommes,
...
Si cela n'est point, alors, nous serions peut-être au sein d'un bien mauvais présage !
Ce jour férié
est tout simplement
la fête du printemps pharaonique.
Ce jour-là, dès l'apparition des premiers rayons de Râ, les habitants de Kemet se ruent dans :
Les jardins,
Les parcs,
... Et ils se promènent alors au bord du Nil : à pied, en bateau, ...
Des symboles certes, comme il y en avaient tant pour nos anciens et qui malgré les millénaires passés perdurent, et même demeurent très fortement encore au sein de cette belle Égypte actuelle :
L'unité du peuple égyptien.
La conservation des liens avec leur fort lointain passé.
...
Cette fabuleuse fête célèbre ainsi le retour du printemps au sein du pays.
A ce titre d'ailleurs, les acacias, sacrés en Égypte, fleurissent même pour cette fête du printemps : formidable non ?
Une fête traditionnelle égyptienne qui célèbre l’arrivée du printemps, tombe le lundi21 avril 2025.
Cette fête est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions car elle est basée sur un festival de printemps qui précède à la fois le christianisme et l’islam. Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe copte
Cette réjouissance n'est ni d'origine :
Chrétienne,
Musulmane,
Copte,
... Cependant, elle est bien l'objet de toutes les attentions.
Elle se déroule en terre de Kemet et sans distinction de religion !
Rien que pour tout cela ...
Je me devais de vous rappeler aux bons souvenirs de cette festivité.
Ou chrétiens, ..., tous ensembles envahissent les espaces verts !
Ils nous donnent tous une sacré voie que nous devrions tous suivre.
Cham El-Nessim ...
Tout le monde a certes fait ses préparatifs.
En ce jour spécial ...
Les Égyptiens ont l'habitude de faire des provisions de poissons salés, de harengs, de "fessikhs" et même d'oignons et de pois chiches : un panier de provisions bien rempli et garni de toutes sortes de spécialités pour ce jour. Les familles "partent" pour un rapide congé au bord de la mer par exemple, ou se dirigent vers les parcs et les jardins publics et ce dans les quatre coins du pays afin de célébrer l'occasion.
Souvent, bien proche du Nil, salvateur en son temps, afin de célébrer le printemps et la douceur de cet atmosphère.
Des joutes sont même organisées sur le Nil !
Nonobstant, il n’y a plus rien de véritablement religieux au sein de cette pratique.
Selon Plutarque ...
Nos anciens Égyptiens faisaient des offrandes aux netjerou(t).
Aussi ...
Tous ce qui leur fut autrefois ainsi adressés, lors des cultes par exemple, est maintenant partagé lors d’un piquenique et ce dans les jardins notamment : rien ne disparaît véritablement, tout évolue !
Le fiseekh est bien ce poisson séché qui semble avoir fait son apparition au cours de la 5e dynastie. Les anciens Égyptiens les conservaient ainsi par séchage, Râ y pourvoyait tout naturellement. Un symbole du bien ...
Du mulet gris : mulet salé et séché que l'on a laissé fermenter.
Du maquereau,
Des sardines,
...
Feseekh est un poisson de hareng fumé servi avec de l'oignon et de l'huile d'olive.
Un véritable symbole, celui de la régénération, cela rappelle bien les origines de la vie. Ils furent une sorte d'allégorie chez nos anciens Égyptiens, celle de la création de la vie.
Ainsi, certains paradigmes mentionnent souvent :
Un œuf primordial ...
Il aurait été pondu par Amon sous la forme d'une oie.
Voici une boîte âgée de 3 500 ans avec lesrestes d'une oie sacrificielle.
Crédit : Professeur Andrzej Niwiński.
L'œuf de la théologie de Khemnou ...
Hermopolitaine si vous préférez ...
Il fut bien visiblement fécondé par Amon !
L'œuf devait donc être associé à la vie, au renouveau, au printemps, ...
→ De jeunes oignons ...
Afin d'éloigner le mal. Il semble avoir été lié au nTr Min, et ce dès la 6e dynastie.
Ils furent considérés comme la volonté de vaincre la mort ainsi que la maladie. Un papyrus relate d'ailleurs l’histoire d’un pharaon dont son unique enfant aurait été atteint d'une maladie mystérieuse.
Les médecins, comme les prêtres Memphite furent incapables de le guérir. Ils eurent alors recourt à la magie.
Un symbolisme là encore, relatif à la nature renaissante, la "Romaine" / Lactuca sativa longifolia, avec ses feuilles très allongées, elle est parfaitement représentée sur les "fresques".
Ce ne fut pas une netjeret hippopotame que les Égyptiens vénèraient, mais bien plusieurs.
Taouret une divinité quelque peu hybride était visiblement la plus importante, sans être un animal sacré, l'hippopotame femelle lui fut tout naturellement consacré.
Taoueret ne fut pas la seule qui devait être représentée par l'hippopotame femelle, souvenez-vous aussi de :
Meskhenèt : la netjeret hippopotame, coiffée d'un utérus de vache,
Opèt : la grande netejeret hippopotame,
Tawaret : la déité hippopotame avec une tête de crocodile,
Thouëris : la divinité hippopotame, avec une queue de crocodile et des pattes de lionne,
...
Ipet-Thouéris, Thouéris assimila visiblement bien des divinités hippopotame comme :
Hedjet,
Chepset,
Reret,
...
Reret ...
Cependant Ipet semble, quant à elle, lui avoir résisté. Toutes les deux s'associèrent en Ipet-Thouéris.
La confusion de plus en plus forte entre cette dernière et la déité du ciel, à savoir Nout, amena dans le vocabulaire de la Basse-Époque un nouveau mot pour dire ciel.
Ipet ...
Plan de l'article ...
→ Taoueret, avec ce corps d'hippopotame.
→ Ainsi, même la bible parlait de cet animal ...
→ Les parturientes ...
→ Toéris dont la cité principale semble avoir été Karnak.
Un animal vivant en groupe de 15 à 20 individus ...
Formé par les femelles et les petits ...
Surveillé par un mâle dominant connu du reste pour détruire les cultures tout en incarnant les forces du mal.
Ainsi, souvenez-vous ...
On retrouve des jouets pour enfants en forme d'hippopotames, et également de crocodiles,
Des pantins de bois articulés,
Voici en quelque sorte une des expressions d'une grande adulation.
Un hippopotame :
Qui devait de plus se redresser sur ses pattes arrière, celles relatives à un lion, comme vous l'aurez bien observé du reste.
Quant à ses pattes avant, des mains humaines (?)
Elles tenaient d'ailleurs un signe bien particulier s'il en est, celui du signe hiéroglyphique signifiant "protection".
La voici donc représentée sous cet aspect parfaitement hybride :
La fécondité,
La férocité également quant à la mère défendant sa progéniture.
Protectrice de l'accouchement.
Faire fuir les mauvais esprits vis-à-vis de l'enfant à naître.
Probablement est-ce une sorte de justification. D'autant plus lorsque nous savons que nos anciens subissaient véritablement un taux élevé de mortalité des enfants en bas âge, même du reste au sein des classes les plus riches.
...
Ainsi, même la bible parlait de cet animal ...
JOB 40 / 15-19
"Voici l'hippopotame(1)
que j'ai formé avec toi
il mange de l'herbecomme un bœuf le voici !
Sa force est dans ses reins,
et
dans le nombril de son ventre.
Il meut sa queue comme un cèdre :
les nerfs de ses cuisses sont enveloppés ensemble.
Ses os sont comme des tubes d'airain ;
Ses os sont comme des barres de fer."
(1) Béhémoth ...
Un des célèbres hippopotames bleus à traits noirs.
Une cinquantaine d'exemplaire dans le monde.
Musée du Louvre.
Les parturientes ...
Elles portaient moult amulettes de protections :
Taoueret, parfois elle fut bien compagne du netjer Seth, l'incarnation même de l'hippopotame mâle, toujours maléfique, ...
Sa,
Bès partageait pratiquement les mêmes fonctions que Toéris : mieux valait alors y associer plusieurs netjerout afin de se donner le maximum de chance, cela est bien compréhensible finalement dans cette ère éprouvante.
Opet liée elle aussi à la fécondité, venant de l'Itérou fécondant le ruban fertile,
Apet-Taourt,
...
Toéris dont la cité principale semble avoir étéKarnak.
Thouéris un nom bien grécisé finalement, provenant de "Ta ouret" et voulant exprimé, la grande ...
De plus on la vit bien liée à deux autres netjerout :
Hathor,
Isis,
Mais, il semblerait bien qu'il y en eue d'autres, certains auteurs vont même à l'unir avec Apet.
En tout état de cause, elle fut cette netjeret qui désignait apparemment tout ce qui avait trait aux divinités hippopotames.
Statuette d'argile de Taweret ...
Découverte dans un dépôt de fondation, sous un mur d'enceinte de la pyramide du souverain Nubien Anlamani.
Thouéris appartenait bien plus au monde domestique, familier en quelque sorte de nos anciens, qu'à celui des temples et des grands prêtres.
Elle fut, avec Bès, une figure bien essentielle de la piété populaire, de la religion des humbles.
Loin du faste des temples ...
De celui des grandes cérémonies, Thouéris fut cependant la gardienne du foyer.
Celle qui devait protéger femme et enfants.
Assister les longs mois de la maternité,
Veiller sur l'instant ultime de la délivrance, de la naissance. Elle devait être auprès de toutes les femmes qui attendaient un enfant, quelle que soit leur condition, netjeret, reine ou humble du peuple.
Pendant les mois de la grossesse, le couple adressait certainement d'intenses prières à la divinité.
Si par malheur, l'enfant se révélait atteint d'un quelconque handicap, on l'estimerait alors "touché par les netjerou".
Du fatalisme ?
Peut être pas finalement. Cela devait bien aidé à l'intégration de cet être handicapé dans la société.
Le sage Amenemopé, 21e dynastie, exhortait ainsi ses concitoyens de cette façon :
"Ne ris pas d'un aveugle,
ne taquine pas le nain".
Aussi pour s'assurer une totale protection de Thouéris, et se prémunir de tout accident pendant la grossesse, ne devait-on pas de porter une amulette à son effigie ?
Celles-ci furent retrouvées d'ailleurs en abondance.
Une statuette de la netjeret hippopotame, installée dans la maison, concourrait aussi à l'assurance d'une bienveillance divine sur la famille.
Parfois, le petit oratoire qui lui était dédié se dressait dans un coin du village. Souvent le devait-on du reste au personnage le plus fortuné de la communauté.
Le culte fut simple, mais la piété intense et unanime. Car Thouéris emportait avec elle l'adhésion de tout un peuple, ce qui ne fut pas vraiment le cas de tous les netjerou.
Quelques représentations du monde de Thouéris ...
Thouéris ...
En hiéroglyphe = Ta Ouret = La Grande ...
Thouëris ...
Touëris ...
Toéris ...
Thoéris ...
Toueris ...
Taueret ...
Taoueret ...
Taurt ...
Tawaret ...
Taweret ...
La Blanche ...
Le Harem ...
La Patronne des femmes enceintes ...
Ipet-Thouéris ...
Opet ...
Apit ...
La constellation Reret ...
La "grande" dame ...
Tȝ-wrt ...
Imyt-nenoun (Sa forme humaine) …
...
Paradoxe ... ?
Alors que Thouéris fut très populaire, il touchait le domaine des enfants ...
Il y eu très peu de temples qui lui fut consacrés.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
La Vie des enfants de l'Ancienne Egypte de Viviane Koenig, édition du Sorbier.
"La mère, l'enfant et le lait en Egypte ancienne : traditions médico-religieuses : une étude de sénologieégyptienne" (textes médicaux des Papyrus Ramesseum nos III et IV), Jean, Richard-Alain; Loyrette, Anne-Marie. 516 pages, ISBN 9782296130968, collection KUBABA.
Aquarelle de J. Vandier d’Abbadie
(ostracon Deir el-Médîna)
Erman, Adolf et Hermann Ranke (1994 (1948)). La civilisation égyptienne, trad. de l’allemand par Charles Mathien, Paris, Payot, 749 p.
"La vie des enfants de l'ancienne Egypte", Viviane Koenig, Le Sorbier, JEUNESSE
Christie's Paris. Ancienne Collection Charles Gillot (1853-1903) . 4-5 mars 2008
Des archéologues ont restauré une fresque représentant le Nouvel An, dans le temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans.
Sublime !
Des archéologues locaux et des confrères allemands ont achevé leur restauration du plafond du temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans. Un travail minutieux qui leur a permis de découvrir une incroyable fresque.
Une découverte majeure est la représentation du jour de l’an.
La proximité du temple d’Esna et du Nil apporte un éclairage crucial permettant de comprendre le sens du relief.
Le nouvel an égyptien se produisait lorsque Sirius, étoile particulièrement brillante mais invisible durant soixante-dix jours, reparaissait dans le ciel, à l’orient.
Personnifié sur un relief à l’effigie de la déesse Sopdet, le retour de l’étoile coïncidait avec la crue annuelle du Nil.
Pour le célébrer, les Égyptiens faisaient bonne chère et prenaient part à des libations à l’occasion d’un festival : Wepet-Renpet. Cent jours plus tard, grâce à la déesse Anoukis, également personnifiée sur le relief récemment découvert, les eaux du Nil se retiraient enfin.
Ce relief de la nouvelle année découvert dans le temple d’Esna représente la crue annuelle du Nil.
Le dieu Orion(à gauche, d'après certains Égyptologues, Sahou identifié soit à Atoum, soit à Osiris ou encore à Onouris-Anhour.) et Satet(au milieu) et Anoukis(à droite) symbolisent la crue et la décrue des eaux du fleuve tandis qu’au-dessus d’eux la déesse du ciel Nout avale le soleil vespéral.
Sah dépeint la constellation Orion, décrit un communiqué de l'Université de Tübingen (Allemagne), et Sothis représente les étoiles de la constellation Sirius qui était “invisible dans le ciel nocturne 70 jours par an jusqu'à ce qu'elle ressurgisse à l'est”, explique le professeur Christian Leitz de l'Institut d'études du Proche-Orient ancien de l'Université de Tübingen.
Ce phénomène correspond au jour du Nouvel An dans l'Égypte ancienne.
Il avait lieu au milieu du mois de juillet, selon notre calendrier moderne ...
Cela “annonçait également la crue annuelle du Nil”.
À cette époque, la population pensait que 100 jours après la disparition de la constellation Sirius, la déesse Anuket s’occupait du retrait des eaux du Nil.
Avant restauration :
Plafond du temple égyptien antique avant restauration, recouvert de poussière et de suie pendant des milliers d'années.
Après restauration :
Après restauration révèle l'iconographie des dieux égyptiens Orion, Sothis/Sirius et Anukis ; au-dessus d'eux se trouve la déesse du ciel Nout avalant le soleil du soir.
Chaque époque de renouveau porte en elle l'espoir et la promesse de nouvelles opportunités.
Tout comme les anciens Égyptiens célébraient le début de l'année avec des rituels et des offrandes pour assurer la prospérité et la protection divine, nous aussi cherchons à marquer le passage du temps avec des résolutions et des célébrations.
Que cette nouvelle année soit pour vous :
Une période de renouveau,
De découvertes,
Et de réalisations.
Puisse-t-elle être aussi riche et inspirante que les traditions anciennes que vous chérissez
En Égypte ancienne ...
Le premier jour de l'année correspondait bien au renouveau, le début d'une nouvelle année. Avec l'arrivée d'Hâpy...
Malgré la présence bienfaitrice d'Hâpy, ce fut bien un passage particulièrement dangereux, celui qui consistait à franchir cette frontière, celle séparant une année de l'autre.
Une période redoutée et prisée tout à la fois car la puissante Sekhmet pouvait se révéler bien plus néfaste que jamais.
En ce qui concernait pharaon, ce devait être une ère des plus cruciales pour la pérennité de son règne :
Il se devait alors de concilier les bonnes grâces d'Hâpy,
...
Il était obligé de se consacrer à la protection de Kemet et être "efficace" pour la nouvelle année de son règne.
La procession, la cérémonie, la fête, fut un amalgame complexe d'hommages :
... Il fallait bien légitimer pharaon face aux netjerou(t) ainsi qu'aux ancêtres : des actes magiques accroissant son pouvoir aux yeux du peuple. Il s'agissait tout simplement de la protection de Kemet et de son peuple.
Et l’année civile égyptienne fut approximativement d'un jour environ et ce tous les quatre ans.
Ce qui nous amène à 1 460 jours soit 365 x 4. Et lorsque cette coïncidence demeurait, nos anciens l’immortalisaient au sein de bas-relief, car pour eux cela devait être une année bien bénéfique. De fait, cela aida la datation quant à certains pharaons.
Aussi ...
L'inondation commençait-elle. Et ce lorsque lesgrands prêtres virent le fameux lever héliaque. Celui de l'étoile Sirius.
Sirius pour nous …
Sothisdes Grecs ...
Sôptis,Sepedet en Égypte antique, voici donc "La maîtresse de l'année nouvelle"...
"La constellation d'Orion, visible plein sud vers 22 heures, permet de trouver une autre constellation, celle du grand chien. Sirius, l'étoile principale de cette constellation, est aussi l'étoile la plus brillante du ciel.
Logiciel de simulation astronomique : Starry Night".
Cette étoile n'était visible que pendant une période très courte :
Avant le lever de Râ,
Et, à l'Est, au-dessus de l'horizon.
... Et Médinet-Habou, lié à Ramsès III, atteste bien de cela !
Lesnetjerou(t)... Tous avaient droit à des offrandes. Cependant, cette fête fut aussi destinée à Râ car nos anciens supposaient que la nouvelle année correspondait à sa naissance.
Ainsi, pendant la nuit, lesprêtresconduisaient-ils une statue du netjer. Ils partaient du temple et allaient vers le toit de l'édifice.
La statueétait préalablement préparée :
Lavée ...
Pour la pureté.
Et elle était parée d'amulettes.
Elle devait ainsi être illuminée au lever du jour par les fameux rayons de Râ. De cette manière, elle devait se recharger en énergie et ce pour le restant de la nouvelle année.
Et cela se concrétisait par des cadeaux somptueux :
Statue d'ivoire,
Statue d'ébène,
Pierres précieuses,
Statuettes dorées à son effigie,
Armes,
... Ainsi, le premier à rendre hommage au netjer fut bien sûr pharaon ! Et cela est attesté dès les temps les plus anciens, durant la 5e dynastie par exemple. Hâpy, symbole même de cette inondation, perpétuellement renouvelée, apparu alors.
Souvenez-vous d'un certain bas-relief peint, sur les parois du temple de Medinet-Habou, nous pouvons y observer une belle mise en scène, celle deRamsèsIII. Il adorait alors le netjer Hâpy. Le pharaon fut debout, levant les mains, implorant le netjerqui, chose plutôt rare, est représenté ici assis ...
Pas de plateaux d'offrandes dans ses mains ...
Mais, des croix de vie ...
Voyez aussi, sur votre gauche, ce bel oiseau mythologique à savoir Bénou en forme de héron cendré.
Celle bien évidemment vitale et relative à la moisson. Voyez derrière pharaon, et admirez le sens de cette scène. Ramsès implorait Hâpy afin d'apporter la vie à l'Égypte.
A travers :
Une belle inondation,
L'harmonie,
Et de fait une moisson généreuse, Hâpy contribuait à faire du règne du souverain, une grande gouvernance.
Adonc, une fois ..., n'est pas coutume, n'est-ce pas ?
Aussi ...
Il me plait de consacrer cette thématique quant à notre propre société Européenne ...
Voici donc un article qui n'est pas centralisé sur l'Égypte ancienne, même si au demeurant vous remarquerez qu'il en fait allusion et ce à maintes reprises !
"Noël"
Une célébration de la Lumière.
Peut-être d'ailleurs serait-ce une contraction du terme "Nouveau Soleil" ?
"C'est la renaissance
du soleil"
Cette fête est véritablement très complexe à étudier ...
Elle évoque l'état de l'enfance chez beaucoup d'entre nous, et même probablement beaucoup d'autres choses d'ailleurs.
Le sixième mois du calendrier nilotique est basé sur la crue du Nil, est appelé Méchir ;signifie "celui de Mekher" le sixième mois du calendrier nilotique.
La saison de croissance des cultures suivant la crue annuelle du Nil. Le nom du mois de Méchir vient de Mechir, la divinité du vent !
Ce mois correspondait à la période de décembre-janvier dans le calendrier grégorien.
Il est également le second mois de la saison de Peret ; le calendrier nilotique était utilisé pour réguler les travaux agricoles tout au long de l’année ...
Ainsi, les festivités "religieuses", "païennes(Religions "polythéistes") " étaient nombreusesautour de la date du 25 décembre et plus précisémententre le 17 et le 24 décembre.
Ainsi demeuraient certaines célébrations quant à la lumière renaissante (Imbolc le 2 février), la fertilité (Beltaine 1er mai) ... :
Les Saturnales(Chez les Romains.) du 17 au 24 décembre. Ils fêtaient à l’époque la nouvelle année à venir, au moment du solstice d’hiver. Ils célébraient ainsi les plus longues nuits de l’année, avant que les journées rallongent vers un nouveau printemps
Le culte de Mithra (Chez les perses.) célébré le 25 décembre.
La fête des sigillaires à la fin du mois de décembre, un "ancêtre" probablement de notre saint Sylvestre.
...
Adonc ...
Nous sommes tous issus d'ancêtres et bien évidement de leurs festivités !
Le Tout-puissant de la période précédantle solstice d'hiver.Elles furent bien cette période durant laquelle les Romains jouissaient d'une liberté quasi totale.
Où tous les abus semblaient permis :
Les administrations s'arrêtèrent,
Les écoles étaient fermées,
Les Romains cessaient leur travail,
La population allait même vers le mont Aventin.
Ils ne rendaient pas la justice,
Ils ne faisaient plus la guerre,
Ils ne se disputaient pas.
Ils disaient bien moins que ce fut en vérité une période de trêve, de pardon, de réconciliation.
Les Saturnales ...
Il fallait bien conjurer la peur, dépasser l’obscurité, et apporter des présages positifs.La tradition des cadeaux de Noël existait déjà.
À l’époque, on s’échangeait des petits objets en terre cuite, et déjà, Ovide, né B.C.E, se plaignait du fait que ces échanges devenaient trop mercantiles !
"Libertas decembris" :la fêtede la liberté, le jour ou le monde était à l'envers !
Jour de liberté,
Les esclaves à Rome devenaient les maîtres et les maîtres devaient obéissance.
"Saturnalia et sigillaricia" : on fabriquait, on offrait de petits présents,...
Les rues, les maisons, ...
Elles furent certainement bruyantes de ripailles,
Braillardes de beuveries,
Et pleines de débordements, la fête en somme !
Les saturnales ...
Et le premier de l’an d'ailleurs,
Ces deux évènements furent bien certainement un seul événement festif.
Sol chez les Romains : le nom d’une divinité-soleil,
Sol Invictus (En latin : Soleil invaincu) fut bien cette déité solaire de l’Empire romain au 3e siècle A.D,
Sistere : stopper.
Ainsi ...
Le solstice d’hiver correspondrait bien au moment où le jour cesse de raccourcir et celui ou il commence à se rallonger. Et si nous nous référons à cet ancien calendrier julien, ce fameux solstice d’hiverdevait avoir lieu le 25 décembre. Et voilà, une coïncidence de plus !
Noël est célébré le 25 et ce depuis le 4e siècle. Certainement pour contrer bon nombre de coutumes païennes qui étaient toujours célébrées par les premiers chrétiens.
Aussi ...
Dans toutes les églises chrétiennes,
Il semblerait même,
Qu'au cours des trois premiers siècles A.D, il n'y eu que la fête de Pâques pour les chrétiens. Cette légendaire date correspondrait donc en vérité à une fête païenne celle de "La naissance du soleil".
Et cefut comme vous savez le pape Libère qui instaura cettefête, celle de la Nativité, à Rome bien évidemment et ce le 25 décembre : Natalis Invicti.
"Ce choix
semble avoir été imposé aux chrétiens
par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient,
soit
de supprimer une coutume aussi ancienne,
soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil"
Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall
Cette Nativité ...
Elle sembla, par la suite, être parfaitement parvenu à occulter tous les autres cultes : le but était ainsi atteint.
Et les écrits supposés historiques sur Jésus (Historical Jésus and Mythical Christ).
Nos anciens comme vous savez vénéraient Horus et ceci il y a plus de 5 000 ans.
Et cela sous certaines appellations, comme :
Iusa,
Et deKarast.
Ainsi, le temps faisant :
Iusa en égyptien ancien,
Iesous en grec,
Iesus en latin : le "J" n’étant apparu que tardivement, et la terminaison du nom en latin est "us",
Pour finir en Jésus et ce, en français.
Adonc :
Karast, en égyptien ancien : seules les consonnes furent écrites, donc "Krst" pour Krist,
Christos en grec,
Christus en latin,
Christ en français,
...
Un raccourcit peut-être ... (?)
Horus ...
Un netjer bien mythique, et probablement l'un des netjerou les plus adulés du panthéon de nos anciens. Alors, pouvait-il également s'appelerIusa Karast: Jésus Christ ?
Et si nous allions encore bien plus loin :
Isis, mère d’Horus, appelé également Meri en égyptien ancien,
Maria en grec et en latin,
Marie en français.
...
Quelques hiéroglyphes avec l'inscription Aset-Meri (Isis Aimé)
British Museum.
Le Nil: notes aux voyageurs en Égypte (1905) d'Ernest Alfred Wallis Budge
S'il en existe une, est bien celle d'un syncrétisme totalement réussi ! Le même genre d'ailleurs de "christianisation" quant à cette festivité celtique des morts du début novembre.
Rien ne disparaît véritablement au cours de notre Histoire.
Tout se modifie, tout évolueen s'incrémentant d'autres cultures. Il en alla de même pour l'évolution de la croyance religieuse égyptienne qui fut le fruit de maints syncrétismes, il en ira par la suite de même quant au christianisme, enfin pourquoi pas !
Et, peut-être, que de nos jours ...
Nous sommes en train de vivre un véritable syncrétisme culturel ... il ne sera "visible", bien certainement pour d'aucuns, que dans les années futures !
Au lieu de christianiser les païens, ces coutumes ont vraiment paganisé les chrétiens !
La fête de Noël ...
Elle est apparue probablement à cette époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome.
Ainsi ...
Je subodore que cette "imagerie solaire" permis de représenter le Christ ressuscité. D'ailleurs le disque solaire ne se serait-il pas transformé, à cet effet, en auréole des saints ?
Le cœur possède un rôle central dans la célèbre vignette de la pesée du cœur du Livre Pour Sortir au Jour qui a été très largement étudiée comme vous savez !
( Par exemple : J. Assmann, Death and Salvation in Ancient Egypt , trad. de l’allemand par D. Lorton, Londres, Cornell University Press, 2005, en page 490 ; ... et J. Yoyotte, "Le jugement des morts", Paris, Éditions du Seuil, 1961, page 264.)
"Travaille en silence et laisse le succès parler."
Le Grand Musée Égyptien (GEM),
connu sous le nom de Musée de Gizeh,
est un musée archéologique immence à Gizeh.
Ceci serait née de l’imagination de Farouk Hosni.
Alors ministre de la Culture sous l’ère Moubarak ...
Il semble qu'il aurait reçu "un coup de poignard au cœur" lorsqu'un expert parisien avait osé qualifier de "vieil entrepôt" le mythique Musée égyptien du Caire de la place Tahrir.
En levant les yeux,
nous pourrons admirer le gigantesque escalier encadré de 60 statues conduisant jusqu’à un immense hall vitré.
De là s’ouvre une vue imprenable sur les trois pyramides de Gizeh, tombeaux des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos.
Le superbe complexe en albâtre se déploie en contrebas du site des pyramides.
Le bâtiment fait corps avec le paysage désertique.
Haute de trois étages, la façade est décorée de motifs pyramidaux qui rappellent l’Égypte ancienne.
Et voici le G.E.M ... comme un écrin pour Toutankhamon !
Les visiteurs devraient accourir du monde entier.
Et ce afin de découvrir pour la première fois la collection complète du trésor de Toutânkhamon.
5 000 objets mis au jour en novembre 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois à Louxor.
Masques d’or,
Il sera au centre d’un espace qui lui sera entièrement dédié !
Sarcophages,
Lits,
Char en or,
Bijoux de nacre incrustés de pierres précieuses : les trésors du jeune roi, intacts depuis 3 000 ans, seront exposés dans les vitrines de l’immense galerie
Il offrira plus de 10 0000 artefacts dont les 5 000 pièces du légendaire Toutankhamon :
En construction depuis plus de 20 ans, ce projet du Grand Musée Égyptien a été annoncé en 2002, entamé en 2012. Le chantier de construction est bien immense ; un terrain d'environ 480 000 mètres carrés (5 200 000 pieds carrés) à environ 2 kilomètres (1,2 miles) du complexe pyramidal de Gizeh il a eu un coût initial qui a dépassé les 800 millions de dollars.
A comme vous savez été retardée, et ce entre autres chose, par la pandémie, nonobstant, cela devrait se faire sous peu !
L’espace d’exposition permanente de plus de 22 000 mètres carrés, conçu par le cabinet HENEGHAN Peng, est installé près des pyramides de Gizeh et abritera quelque 130 000 objets et comme précisé précédemment, avec quelques milliers provenant de l'hypogée de Toutankhamon, qui ne quitteront plus jamais les lieux.
Il mobilisera bien de la haute technologie afin d'offrir aux visiteurs un parcours interactif.
Contrairement au musée égyptien situé sur la place Tahrir, au centre-ville, le G.E.M se trouve sur le plateau de Gizeh, à proximité de la Grande Pyramide.
Le Nouveau Grand Musée Égyptien (G.E.M) accueille des événements privés et des visites de groupes. Le G.E.M a depuis déjà accueilli des groupes privés, notamment les invités du défilé de mode de Christian Dior.
Nonobstant, à l’heure actuelle ...
Il n'a pas encore été officiellement inauguré.
Il s’avère donc que cette installation accueillera quand même des visites en petits groupes !
Des événements bien exclusifs alors qu’elle entre dans sa phase d’essai initiale.
Dans des zones déterminées ...
Avec un trajet tracé ..
Les visiteurs peuvent se balader librement dans le Grand Hall où se trouvent :
Ainsi que la colonne de la victoire du souverain Mérenptah.
De fait, au cours de cette phase d’essai limitée, le musée sera partiellement ouvert à un nombre restreint d’invités, qui pourront accéder à certaines attractions, notamment :
Les deux institutions accueilleront parallèlement les passionnés de l'Égypte ancienne.
Le ministre du tourisme et des antiquités nous a bien assuré que "seul le trésor de Toutankhamon" sera déplacé ; nonobstant, en ce qui concerne le masque funéraire du pharaon Toutankhamon, fabriqué en or et pierres précieuses, il s'agira seulement d'un transfert provisoire.
Adonc ...
Si vous planifiez un séjour en Égypte l'année prochaine, prévoyez des excursions, de plusieurs journées et ce afin de découvrir les pyramides, le Sphinx, le Musée Égyptien de la place Tahriret ... le G.E.M.
Il semble avoir affirmé qu'il se sentait à l'époque, souvenez-vous nous serions bien en 2014, comme Howard Carter lors de la découverte de la célèbre tombe de Toutânkhamon en 1922.
Il se trouvait alors dans la première entrée qui le conduisit jusqu'à la chambre funéraire.
Ainsi ...
Il se serait trouvé accueillis par un mur de calcaire sur lequel avait été peint le "cartouche".
→ Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag !
→ Mais quel est ce lieu, Sohag ?
→ Ce que semble montrer les photographies …
→ La nomenclature royale …
→ Dixit Dr.Mohamed Ibrahim et le papyrus de Turin ...
→ Le squelette d’un pharaon inconnu à ce jour.
→ Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
→ Nous voici donc au sein de cette Deuxième Période Intermédiaire.
→Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
→ Selon K. Ryholt ...
→ Serait-il alors à l'origine de la Famille Royale d'Abydos ?
Le cimetière royal de la fin du Moyen Empire et de la Seconde Période intermédiaire à Abydos.
Les tombes de Sésostris III et de Sénebkaï sont confirmées.
Les rois Neferhorep I et Sobekhotep III (ou IV) y ont probablement été enterrés également.
Les noms des autres rois se perdent.
(Josef Wegner, Kevin Cahail, La tombe du roi Seneb-Kay et la nécropole d'une dynastie perdue à Abydos, 2021, Fig. 11.2)
Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag.
À environ 500 km soit en fait 300 miles et ce au sud du Caire.
Le Dr Wegner ...
Kevin Cahail, Ph.D ...
Ainsi que leur équipe d’archéologues, composée en particulier de membres de l’Université de Pennsylvanieet du ministère des antiquités Égyptien, auraient donc mis à jour, un petit hypogée !
Cependant, paradoxalement à sa taille … Tout semble laisser penser qu’il s’agirait bien d’un pharaon inconnu des listings et ce jusqu'en 2014 ! Seneb-kay. 3600 à 3700 ans B.C.E En fait, les archéologues subodorent la date de 1650 ans ... Ce souverain serait inscrit dans une ère troublée, la Deuxième Période Intermédiaire : une ère de transition entre le Moyen et le Nouvel Empire.
Kemet fut alors bien divisée en plusieurs dynasties simultanément :
Nonobstant, l'hypogée du pharaon ainsi que sa momie, furent entièrement pillées.
Hélas quant à sa vie d'éternité ...
Tout autant pour nous du reste ! Nous contemporains, qui pouvons finalement participer, même aussi modestement qu'avec cet article, à la pérennisation de son existence.
Aussi ...
Les chercheurs y retrouvèrent-ils visiblement quatre chambres, dont une funéraire et en calcaire. Au sein de cette dernière, nous pouvons y admirer des figurations de netjerout comme furent Nout, Nephtys, Selket, et Isis.
Vous remarquerez bien évidemment un sarcophage.
Il est en bois !
Les archéologues y auraient trouvé les restes du squelette du "probable pharaon". Malheureusement, ce dernier se retrouve particulièrement endommagé. Il se situerait bien au sein de la chambre funéraire.
Ce qui semble cependant quelque peu inédit dans notre cas de figure, c’est que cette salle ne dispose plus de toit aujourd’hui. Cela devrait tout de même nous suggérer un indice quant à sa nature ...
Il y aurait visiblement deux pharaons avec le nom de trône "Woser ... re". Ils seraient apparemment en tête d'un groupe se composant de 12 souverains, la plupart inconnus !
Apparemment, il fut un grand homme par sa taille en tout cas, et serait estimée par les experts à 1 m 85(6 feets).
De plus ...
Selon les observations préliminaires notre défunt semble être décédé peu de temps avant la cinquantaine.
Wenger est allé bien plus loin.
Il avait non seulement trouvé un pharaon inconnu à ce jour, perdu pour être plus exact et ce si nous prenons en compte le papyrus de Turin, mais encore, avait-il aussi probablement découvert, une nouvelle dynastie.
Voilà ce que semble nous transmettre les chercheurs à son sujet :
"Il a été momifié
mais son corps a été tiré à part
par les anciens pilleurs de tombes"
Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
Nonobstant, demeurait quand même aux regards des archéologues les vases canopes.
Ceux là même qui contenaient comme vous savez et préservaient aussi les organes :
Le foie ...
Amset, la tête humaine, avec la netjeret Isis, le Sud.
Les poumons ...
Hapi, le babouin, avec la netjeret Nephtys, le Nord.
Les intestins ...
Qebeshsenouf, la tête de faucon, avec la déité Selket, l’Ouest.
Et l’estomac ...
Douamoutef, la tête de chacal, avec la divinité Neith, Est…
En fait ...
Is devaient représenter les quatre "âmes" d’Horus l’ancien, les quatre directions. Et ils étaient secondés dans leurs tâches par une netjeret. Ils devaient être déposés près du sarcophage, dans la chambre funéraire de l'hypogée, sur une caisse, une cuve, …
Un vase canope en bois de cèdre ... Voilà bien un parfait palimpseste ! Visiblement ils furent réutilisés car ils portaient encore le nom du pharaon précédent. Ils sembleraient provenir de l'hypogée voisin, souvenez-vous, il s'agit de Sobekhotep et de son sarcophage que voici ...
En juin 2013 ...
L'équipe du Penn Museum mit au jour ce sarcophage en quartzite, qui a dû être réalisé pour probablement SobekhotepI, vers 1780 B.C.E,
durant la 13e dynastie.
En fait, les recherches alentour auraient conduit à la découverte d'un autre pharaon, jusque-là inconnu, Woseribre Senebkay,
Certains suggèrent que cela pourrait démontrer que nous étions au cours d'une période de grandes difficultés économiques, politiques, structurelles, ...
Cela semble tout à fait certain quant à la dynastie oubliée d'Abydos qui devait se trouver bien isolée économiquement.
Nonobstant...
Il ne faudrait pas oublier que le palimpseste était monnaie courante, même dans une période de richesse, rappelez-vous de Ramsès II, qui fut passé d'aulleurs maître en la demeure.
"... pas de mobilier funéraire découvert dans la tombe,
confirmant qu'il avait été volé dans l’antiquité..." M. Ali al-Asfar. Responsable du ministère des antiquités...
met en lumière une époque dont nous savions très peu auparavant"
Asfar.
Souvenez-vous, ce fut une période qui allait de la 13e à la 17e dynastie :
La 13e dynastie fut composée d'au moins 60 pharaons pratiquement tous inconnus ainsi que de deux lignées.
L'une provenant de Thèbes ...
La seconde à Ithet-taoui, près de Licht ...
N'oublions pas le règne des souverains sémites, les "faux amis", les Hyksôs ...
Deux dynasties...
La 15e, celle des "Grands Hyksôs" ...
La 16e, les "Petits Hyksôs" ...
Pas moins de 176 souverains étalés sur une période de 184 années, situés dans le royaume du Nord. Il me semble que cela fut sous le règne d'un certain Dedoumosés, nous sommes en fait autour de 1650, que les fameux Hyksôs étendirent leur domination sur Kemet. Un marqueur quant à cette époque, la fameuse cité fortifiée d'Avaris.
La 17e dynastie fut marquée, comme vous savez, par le début d'une bien longue guerre de libération, engagée par Thèbes.
Taà II ...
Kamosé qui repoussera la frontière Nord de son royaume jusqu’au delta du Nil.
Elle sera achevée par Amhosé qui initia du reste la 18e dynastie.
Selon Joseph Wegner :
"La taille modeste de la tombe
illustre le déclin économique"
Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
Tellement peu comparable finalement par rapport à cette immense hypogée TT33, celui d'un prêtre, et non d'un souverain, au nom de Padiaménopé.
A el-Assasif ...
Nous pourrions presque penser qu’il a une erreur sur la personne et, que son propriétaire fut certes un haut dignitaire, mais certainement pas un pharaon.
Mais cela est sans prendre la mesure du contexte économique, social, historiquerelative au règne de ce personnage, que nous venons à peine de découvrir l’existence.
1650 avant notre ère …
La Deuxième Période Intermédiaire … L'autorité centrale s'était à nouveau effondrée comme à la Première Période. Apparu alors de bien petits royaumes ...
Selon K. Ryholt ...
Souvenez-vous de son livre quant à la Deuxième Période Intermédiaire :
Il traite du processus croissant d' "égyptianisation" des Hyksos à travers des exemples de politique, de titulature.
En deuxième partie nous voyons les problèmes de titularisation des pharaons de la Troisième Période Intermédiaire.
Ainsi ...
Dans son ouvrage y demeurait visiblement un souverain au nom de Kay. Il aurait été alors du reste le fils d'un certain Seb.
Ryholt mentionna que ce pharaon possédait le bâton magique. Ce dernier d'ailleurs devait appartenir initialement à un certain Seneb-Kay. Une nomenclature nouvellement découverte comme vous savez maintenant, et découvert à Abydos.
Fut-il vraiment le même personnage qui fait l'objet de cette découverte ? Les archéologues subodorent visiblement que Seneb-Kay appartiendrait bien à cette dynastie celle d'Abydos ...
Le cœur possède un rôle central dans la célèbre vignette de la pesée du cœur du Livre Pour Sortir au Jour qui a été très largement étudiée comme vous savez !
( Par exemple : J. Assmann, Death and Salvation in Ancient Egypt , trad. de l’allemand par D. Lorton, Londres, Cornell University Press, 2005, en page 490 ; ... et J. Yoyotte, "Le jugement des morts", Paris, Éditions du Seuil, 1961, page 264.)
Il fut enterré plus tard dans le cimetière monumental du Père-Lachaise, Paris, dans une tombe en forme d'obélisque.
C'est exact !
Jean-François Champollion, souvent surnommé "le père de l'égyptologie moderne", est décédé le 4 mars 1832 à Paris, à l'âge de 41 ans !
Il est surtout connu pour avoir déchiffré les hiéroglyphes égyptiens grâce à la pierre de Rosette, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans la compréhension de l'Égypte ancienne.
Il a dévoilé ses locaux agrandis et rénovés à l'issue de cinq années de travaux "pharaoniques", les vieilles devantures de bois qu'immanquablement il vous aura été donné d'admirer auront cédé la place à des vitrines de verre éclairées par des lampes led.
Un musée magnifique et véritablement très grand ...
Comptez 1H30 au minimum pour une visite particulièrement rapide, et en fin de journée, car c'est plus agréable par le fait qu'il y a moins de monde !
Le court-métrage permet aux téléspectateurs d'avoir un avant-goût de la nouvelle exposition qui retrace l’histoire du Musée et de ses collections, les contextes archéologiques des objets exposés, ainsi que l’histoire des missions, leur organisation, le modus operandi ...
Le musée égyptien ...
Fondé en 1824 ...
Il est le plus ancien musée consacré à la civilisation développée sur les rives du Nil, et qui possède la deuxième plus grande collection d’antiquités égyptiennes dans le monde ainsi que la plus importante à l’extérieur de l’Egypte.
Le Musée a doublé sa superficie avec ses 10 000 mètres carrés et comprend cinq étages et 15 chambres avec 3 300 objets en permanence et un espace d’exposition temporaire de 600 mètres carrés.
The wonders of the permanent collection of the Museo Egizio in Turin in its brand new set-up. The short film lets viewers in on a sneak-peak of the new exhibition which traces the history of the Museum and its collections, the archaeological contexts of the objects on display as well as the history of the missions, their organization and modus operandi. The Egyptian Museum, founded in 1824, is the oldest museum dedicated to the civilization that developed on the banks of the Nile and boasts the second largest collection of Egyptian antiquities in the world, and the most important outside of Egypt. The Museum has now doubled in size to approximately 10,000 square meters and includes five floors and 15 rooms with 3,300 objects on permanent display, and a 600 square meter temporary exhibition area.
"Le travail a vraiment été pharaonique.
(Ces travaux)ne sont pas un point d'arrivée,
mais un point de départ,
le musée égyptien redevient un grand musée international"
Et ce quant à l'art et à la culture de Kemet l’ancienne …
Il y a 4 étages en tout ...
Nous suivons les flèches pour passer d’une salle à l’autre.
C’est très bien indiqué et le guide audio est très intéressant ! Il y a une quarantaine de points commentés (il faut entrer le numéro affiché sur un sticker en forme de chat, et non le numéro du sticker en forme d’écouteur, très important !!), chaque explication dure 3 à 4 minutes.
… Tous seraient issus de 1824 grâce au souverain de Sardaigne Charles-Félix de Savoie, à travers un des compagnons d'armes de Napoléon Bonaparte, le Piémontais Bernardino Drovetti.
La France ne voulant pas réaliser cette acquisition, probablement d'un prix bien trop exorbitant, même pour cette époque, elle le fut cependant et ce à grands frais du reste, par ce roi de Sardaigne.
Drovetti …
Comme vous savez, Drovetti fut un des compagnons de notre Empereur au sein de Kemet et devint même consul ! Il établira une pharaonique collection dont le musée du Louvre devrait s'en souvenir …
"Bonaparte,
au-delà de ses succès militaires,
qui certes n'ont pas été terribles en Égypte,
a deux grands mérites :
d'avoir emmené avec lui des savants,
des personnages extraordinaires,
qui raconteront pour la première fois en Occident l'histoire de l'Égypte de manière scientifique.
[...]
Et de l'autre,
il y a cette pierre bénie"
"La pierre de Rosette,
dont la découverte permettra le déchiffrement des hiéroglyphes