La roue ...
Elle fut en fait connue bien avant l'arrivée des Apophis humains, les Hyksôs. Des origines qui pourraient parfaitement selon moi remonter au niveau de l'Ancien Empire.
Nonobstant, nous ne possédons "aucune représentation à ce jour" pouvant valider cette hypothèse et ce de façon scientifiquement consensuelle, cependant, je puis vous présenter ceci :
Hypogée de Kaemheset à Saqqara 4e / 5e dynastie.
Voyez les deux roues de cette tour de siège.
Je suppute de fait que l'une des principales raisons pour lesquelles les roues ne furent pas utilisées plus largement, est que la "terre" ne leur convenait pas :
- Le sable sec du désert,
- Le sol humide de la vallée du Nil,
- En outre, la majeure partie du transport de marchandises lourdes était probablement effectuée par voie fluviale,
- ...
Aussi à la différence de la Mésopotamie ...
Nous n'avons pas trouvé de véhicule de transport à roue pleine tiré par des bovins, des ânes, ...
La "face de la Guerre"
"Étendard Our" (vers 2600 B.C.E. British Museum), by Seriykotik 1970.
Une caisse montée de quatre roues pleines, très lourdes, utilisées en Mésopotamie au début du 3e millénaire,
probablement tirée par deux ânes, ...
Source
Probablement était-ce un char de parade.
Nonobstant, il se transforma avec l'arrivée du cheval et ce en Mésopotamie (fin du 3e millénaire env.), certainement cela faisait suite à des migrations indo-européennes.
Il s'en suivit alors cette arrivée redoutable, le char de guerre et ce dans l'armée assyrienne : roues à six ou huit rayons avec une forte jante en bois cloutée.
- L'essieu,
- La caisse avec le cocher, l'archer, un porte-lance, le porte-bouclier protégeant ainsi cet équipage.
- Deux chevaux timoniers, parfois dédoublés du reste, attelés de front, pouvant servir à la remonte.
- ...
A la même époque ...
Le char et le cheval furent introduits au sein de Kemet, vraisemblablement par les Hyksôs (~ 1700 env.).
L’équipage du char égyptien fut composé d'au moins de deux personnes :
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Plan de cette thématique ...
Le char fut capable de supporter une charge statique de plus de 100 kilogrammes (220 livres).
Le pharaon seul sur un char et tirant à l'arc,
les rênes sont représentées attachées derrière le dos.
En haut Séthi I combattant les Hittites,
en bas Toutankhamon, d'après le coffret trouvé dans son hypogée.
- Le conducteur, bien évidemment ...
Ramsès II à la bataille de Qadesh.
Bas-relief au temple d'Abou Simbel.
Source / Lien
Il devait quant à lui maintenir en équilibre ce véhicule à deux roues, léger finalement et pas toujours très stable en fonction du terrain : il devait certainement y avoir bien des accidents. Dès lors, souvenez-vous, certains historiens pensent que Toutankhamon aurait été percuté par un char, ce qui lui aurait été fatal.
Il lançait de fait, au grand galop, l'ensemble de son attelage. J'aurais du reste tendance à subodorer que cela ne fut pas donné à tout le monde.
- Le combattant forcément ...
Il fut muni de son arc.
Tutankhamun's bow case #335, bows, and arrows.
Staples were for attaching it to his chariot.
Et par voie de fait des flèches stockées dans un carquois stabilisé sur la caisse même du char. Il disposait également d'une douzaine de javelines disposées dans un deuxième carquois.
Et que dire de ses escorteurs de légende que furent les shemsou ?
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Plan de cette thématique ...
Voici donc une caste qui remonterait à des temps particulièrement reculés et qui semblerait avoir survécu à travers moult évolutions. Car nous vîmes le titre de "Maître Shemsou" au sein de la pyramide rouge de Snefrou, lié visiblement aux "âmes de Pé et de Dep". D'ailleurs, furent-ils si différents des fameux pHrr (Nous allons plus loin effleurer cette thématique) ?
Alors, serait-ce là l'origine même du mot shemsou, la marine pharaonique ?
Aussi que penser des papyrus du Ouadi el-Jarf qui seraient ainsi datés du règne de Khéops ? Ne mentionnent-ils pas les Shemsou comme ayant été une équipe d'ouvriers attachés à un navire, et même tout particulièrement aux chargements/déchargements des cargaisons ?
La bataille menée en l'an 5 du règne de Ramsès II contre une coalition dirigée par le roi Hittite Mouwatalli.
"Capture" quant à la bataille de Kadesh.
Ainsi, le Sms "aurait bien pu être", selon certaines circonstances considérées :
Comme par exemple shemsou Hor traduit bien souvent par les "suivants d'Horus" même si au demeurant cela me semble bien peu satisfaisant. Aussi j'opterais plus aisément par "être dans le cortège de quelqu'un" / "rendre service" / ...
- Un "accompagnant", un "compagnon ?
- Et si nous pensons au nTr Horus un successeur,
- Un bras armé,
- Un prête,
- Un serviteur,
- Un scribe,
- Et rappelez-vous aussi, à Kadesh, pour notre légendaire Ramsès II les shemsou semblaient avoir été tout autant des gardes du corps, des scribes, des cuisiniers, des coiffeurs, ...
Des gardes rapprochés au Nouvel Empire : à Medinet Habou, nous pouvons voir un mur montrant des shemsou défilant ou chaque entité semble fortement équipé en arc (Intervention à distance), piques, armes de poing (Intervention corps à corps) comme des haches, des khopesh, …
- Des sortes d'hommes à tout faire finalement et particulièrement entrainés ?
- ...
Ainsi, vers la fin de la 18e dynastie :
- Soutenaient-ils les chars en cas d'attaque, en couvrant par exemple leur retraite, en protégeant ainsi l'escadron plutôt qu'une entité précise ?
Regardez les armures des chevaux …
Ils semblaient protéger vis-à-vis des éventuelles flèches pouvant provenir des côtés, d'en-haut, … Seulement le devant devait, selon moi, rester exposé. Le porte-bouclier aurait-il eu alors ce rôle de protection ? Courait-il devant le char ?
- Se portaient-ils au secoure des chars en difficultés ?
- ...
- Montaient-ils la garde ?
- ... ?
Alors, souvenez-vous de ce personnage, Amenemheb, au sein du règne de Thoutmosis III. Il intercepta, et ce à la course, une jument en chaleur qui fut lâchée par le prince même de Qadesh (Le premier cheval de Troie ?) et ce au-devant des attelages égyptiens : mettre un peu de chaos parmi les étalons.
Soliloque : pas mal quand même cette idée. Et que dire de cette performance physique du coureur ?
Aussi, il devait y avoir :
- Des pièces de bois, d'autres en métal et tous cela assemblées par des courroies, ..., et de fait un véritable train d'équipage de stocks, avec un ou deux chariots munis certainement d'outillages, de pièces de rechange comme des roues, des ...
- Sans omettre les chevaux bien évidemment.
- ...
- Et bien sûr un scribe "de seconde classe", ..., peut-être fut-il d'ailleurs le responsable lui-même ?
- ...
Il pouvait/devait donc y avoir des :
- Des menuisiers,
- Des bourreliers,
- Des artisans capable de rafistoler par martelage,
- Des palefreniers,
- Des ...
Et n’oublions pas le pHrr !
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Plan de cette thématique ...
Tomb no 9,
Amarna, South Tombs ...
© Jacqueline Engel.
MAHU, "Chief of police of Akhetaten."
This is the larger of the two groups of tombs, containing 19 numbered tombs (nos. 7–25). They are cut into the flanks of a low plateau in front of a major break in the cliffs. The rock is of very poor quality. It is, however, a convenient location from the main residential part of the ancient city. The tombs belonged to a broader range of officials than those in the north, from a chief of police (no. 9), to the "God's Father" Ay, who was later to become king (no. 25). The design of the tombs is also more varied, and although often not as imposing as those in the north, they possess great charm. Many of them were used for burial in later times as well. Large quantities of pot sherds litter the site, most dating from the period between the Twenty-fifth and Thirtieth Dynasties.
Nonobstant ...
Je n'ai pas encore découvert ce mot de pHrr au sein de cette légendaire 18e dynastie (?) Pareillement en lisant les Lettres Égyptiennes de Michel Dessoudeix qui fournit quand même pas mal de vocabulaires.
D'aucuns le dénommèrent le "coureur", peut-être fut-ce d'ailleurs en opposition au "rouleur" Les fameux conducteurs de char ?
Il semble même avoir été ce "soldat" protégeant le char dans sa section et peu importe qui était du reste dessus : peut-être des fantassins d'accompagnement des chars ?
D'aucuns supputent qu'ils étaient au nombre de 10 guerriers par char.
Ainsi :
- Sous Ramsès III, ce fut une sorte d’élite quant à l'infanterie.
- Souvenez-vous aussi d'Ahmès fils d'Abana, il rapporta dans sa biographie qu'il accompagnait pharaon au cours de ses déplacements et ce en suivant son char.
- ...
Furent-ils une "évolution" des shemsou, parfaitement agencer dans leur organisation ?
Des spécialisations ?
- Des porte-boucliers les qrwa,
- Une sorte "de caste" de combattants Le mSkb désigné pour un attelage.
D'ailleurs Burchardt, cité par Edgerton & Wilson(*) y voyait bien une catégorie de troupe de onze hommes sur trois rangs dont le premier comportait des mercenaires étrangers. Ils portent le bouclier standard mais celui du qrwa à leur tête, semble de bien plus grande dimension.
(*) William F. Edgerton and John A.Wilson - Historical records of Ramses III : the texts in Medinet Habu, volume 1 and 2.
- Des chiens, des lions, ... ?
Afin de faire peur aux chevaux ennemis ?
Employés comme veilleurs de nuits dans les camps ?
Peut-être une aide à la chasse afin d'améliorer l'existant ?
En tout état de cause, souvenez-vous du coffre bien connu trouvé dans l'hypogée de Toutankhamon, avec des chiens ...
Nous sommes à 75 cm du sol.
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Plan de cette thématique ...
Ce fut la hauteur à laquelle le conducteur, comme le combattant du reste, posait les pieds.
Sur une sorte de plateforme ...
Elle fut directement posée sur l’essieu du char. Imaginez alors ce que devait finalement représenter tous les incidents de terrain, les cahots, ...
La caisse était en bois.
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Plan de cette thématique ...
Source
Souvenez-vous ...
En 2011 ...
On parlait d'une fantastique découverte ...
Nous étions alors dans les réserves même du musée du Caire. Il s'agissait de quelques superbes pièces en cuir qui devaient barder, caparaçonner un char Égyptiens.
Détail de la touche de finition décorative des cordons,
ceux qui ont permis de fixer le boîtier en cuir à la structure en bois du char de Toutankhamon.
© André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
Partie du harnais des chevaux,
décorée en vert et blanc.
Veldmeijer espère également identifier le type de cuir utilisé,
étudier les méthodes de couture et de traitement de la peau et déterminer comment le cuir a été coupé et assemblé.
© André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
|
- Pièces de recouvrement de la caisse,
Fond du carquois.
Des carquois étaient attachés au char de part et d'autre.
© André J. Veldmeijer / SCA / Autorités des musées égyptiens.
Une ouverture à l’arrière ...
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Plan de cette thématique ...
Cela devait permettre une grande mobilité des occupants.
Ils pouvaient ainsi sauter rapidement si nécessaire.
Chars de touthankhamon.
Au nouveau grand musée du Caire.
Photo originale, en noir et blanc ...
Char de Touthmôsis IV.
Découvert au sein de KV43.
© Richie O'Neill.
Une rambarde tout au long de l’habitacle : les passagers pouvaient ainsi s'y tenir.
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Plan de cette thématique ...
Photo originale, en noir et blanc ...
Char de Touthmôsis IV.
Découvert au sein de KV43.
© Richie O'Neill.
Relief depicting weapons Egyptian New Kingdom,
Dynasty 19,
Stone; Limestone,
ACCESSION NUMBER HUMFA 1982.201.
L'invention de la roue ...
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Plan de cette thématique ...
Comme vous savez ...
Nos anciens ont été capable d'ériger des monuments très élaborés, à tel point qu'aujourd'hui encore, les érudits ne comprennent pas comment ils ont pu le faire et ce pour certains d'entre eux !
Aussi ...
Est-il possible d'annoncer, avec cette élégante certitude, comme le font moult chercheurs que l’on prétend imminents, des universitaires très diplômés, ..., que nos anciens ignoraient la roue avant l'arrivée des légendaires Hyksôs ?
Les mêmes hauts personnages qui d'ailleurs admettent :
- Que les tours de potiers existaient avant la date de construction supposée des pyramides.
- Des jouets d’enfants munis de roues ont été retrouvés ça et là dans les hypogées.
- Des pierres percées aptes à moudre ou broyer les céréales.
- Des disques avec un orifice central à travers lequel nos anciens auraient pu imaginer de placer un axe.
- ...
- Atoum-Râ :
Les anciens Égyptiens semblaient effectivement employer la roue et ce avec parcimonie !
Jusqu'à une date tardive, tout semble de nos jours en tout cas le prouver :
- Les fouilles entreprises,
- Les représentations murales,
- Les textes écrits,
- Et même les scènes banales traitant de "l’urbanisation".
- ... Il est un fait que l’absence chronique de cette roue peut rendre certains observateurs perplexes.
Pour autant ...
Devons nous conclure qu’ils ne la connaissaient pas, cette roue ?
Ne serait-il pas davantage en adéquation avec cette civilisation "divine" de subodorer qu’ils ne l’utilisaient pas !
Une notoire différence ...
Et qui nous laisse une science ouverte à d'autres éventualités ...
L’hédoniste contemporain, ce "maître" en technologie de pointe pourrait effectivement bien rétorquer que connaître la roue, et ne pas l’utiliser, ce n'est pas le concept de l'évolution que nous nous faisons.
Nonobstant ...
Quelles seraient les explications plausibles quant à la résistance de cet emploie ?
- Pourrions-nous envisager et ce pour des raisons mystiques que le "disque" puisse ne pas être utilisé comme support ?
Et de fait ne favorisait pas les usages mécaniques ?
- Observez bien, il me semble qu'au sein même de mère nature, point de "roue" !
Marche, court, vole, saute, nage, rampe, frétille, fourmille, mais … ne roule pas.
Aussi, se pourrait-il que son usage défiait Râ et ce aux yeux de nos anciens ?
La roue à rayon pour un char de guerre plus léger.
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Plan de cette thématique ...
La roue devait probablement représentée 10% de la masse totale du char. Quant à lui, il devait être de l'ordre de 30 à 35 Kg.
Un véhicule devenu de fait bien plus léger et tracté par des chevaux pouvant transporter jusqu'à trois combattants.
Nos anciens apportèrent des améliorations techniques qui permirent finalement de :
- De le rendre plus léger,
- Plus robuste aussi,
- Davantage maniable,
- Plus stable quant aux tirs à l'arc,
- Ceci afin certainement d'atteindre une vitesse proche des 45 kilomètres heures,
- ...
Il semblerait que ce char de guerre égyptien fut le produit d'une grande réflexion, de recherches techniques ainsi que de compromis entre :
- La mobilité,
- La "puissance de feu" représentant finalement l'objectif final d'une telle arme.
- Sans omettre certainement la protection des hommes, qui devaient être de toute évidence d'importances car leur apprentissage était couteuse, longue, ...
- ...
Visiblement nous pouvons dire que les chars égyptiens avaient :
- 4 rayons jusqu'à l'ère de Thoutmosis IV : fils d'Amenhotep II de la 18e dynastie.
- Ensuite ils en eurent 6.
Char de Touthmôsis IV.
Découvert au sein de KV43.
© Richie O'Neill.
© Richard Dick Sellicks.
Now in the Ashmolean museum.
Admirez leur technologie, leur complexité, ...
Le char égyptien.
Voici un morceau d'un essieu.
Voyez comment les rayons de la roue pouvaient être fixés.
Source / http://www.pharaon-magazine.
© Christiane DUQUESNE.
Parlons un peu des chevaux tractant ce fameux char ...
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Plan de cette thématique ...
Relief en pierre,
Nouvel Empire,
fin du 18e ou début de la 19e dynastie.
Saqqarah (?) …
Edimbourg, musée national d'Écosse …
A. 1961.438 …
Le fragment en relief montre deux chevaux harnachés avec des harnais, élaborés, apaisés, par un palefrenier nubien.
La performance des chevaux est très réaliste …
Il est probable que le relief provienne de la tombe d'un grand personnage ! ?
Source et photographie :
- Les pharaons - Les reines Schulz et Matthias Seidel - photographies de Matthias Seidel - Bompiani Editions.
- Houlihan 1996, p. 34, fig. 27.E.G.
Vases avec chevaux cabrés ...
Origine inconnue ...
Poterie peinte, hauteur 43 cm, Agyptisches Museum, Berlin.
La poterie monochrome peinte était répandue pendant la période prédynastique, puis est tombée en désuétude et est revenue dans la seconde moitié du deuxième millénaire B.C.E., avec l’apparence d’un décor polychrome, généralement limité à des motifs floraux et géométriques.
Les images figuratives s’inspirent du monde animal, rarement de la figure humaine !
Ce vase a une décoration inhabituelle ...
Le char et les chevaux ont été introduits en Égypte depuis l’Asie occidentale après 1 700 B.C.E.
Le cheval n’était pas utilisé comme une bête de somme et était rarement monté.
La provenance du vase est attribuée au palais royal ou à la maison d’un haut fonctionnaire qui avait un char comme moyen de transport.
Les chevaux, avec leur pelage tacheté, sont peints sur un fond clair, avec leur crinière, leur queue, leurs harnais, leur bride lâche et une partie du pont sur leur dos en brun rougeâtre.
Les bandes horizontales au-dessus et en dessous des animaux sont en bleu-gris.
La datation du vase a été rendue possible par la présence d’un vase similaire représenté sur le mur d’une tombe datant du règne d’Amenhotep II.
Source et photographie Égypte 4000 ans d’art g Jaromir Malek;
Phaidon Editions.
Jusqu’à une époque récente :
- Les chercheurs pensaient que le squelette de cheval le plus ancien que l’on ait trouvé dans la vallée du Nil est celui découvert dans la forteresse de Buhen en Nubie. L’animal était couché sur le pavement de briques des remparts du Moyen Empire. Il était recouvert de débris sur lesquels reposaient des vestiges du Nouvel Empire. Directement au-dessus de la carcasse, se trouvait un lit de cendres et de fragments de bois carbonisés. Aucune datation au C14 n’ayant été possible sur les os, à cause du manque de collagène dans ces derniers, ce sont ces fragments qui ont servi à la datation du squelette vers 1675 B.C.E. Celle-ci se trouvant corroborée par le contexte archéologique, il a été admis qu’il s’agissait là du plus ancien témoignage de la présence du cheval dans la vallée du Nil. Toutefois, le fait que la datation ait été obtenue de façon indirecte a suscité quelques doutes quant à sa validité ...
Qui fut la capitale des Hyksôs ...
Les premiers vestiges osseux de chevaux commencèrent à apparaître dès 1976. Bien que modestes ils appartiennent, d’après le contexte archéologique, pour certains d’entre eux, à la 13 ème dynastie (1 750 - 1 700 B.C.E) et se révélaient donc plus anciens que le cheval de Buhen.
- D’autres restes du même site, mais aussi de Tell Heboua, dans le Sinaï, aux franges nord-est de l’Égypte, datant de la fin de la période Hyksôs (vers 1 600 B.C.E) vinrent compléter le tableau. Nous disposons désormais de suffisamment d’éléments pour pourvoir associer définitivement l’arrivée du cheval dans la vallée du Nil aux Hyksôs, dès la seconde moitié du 28e s B.C.E, époque à laquelle ceux-ci commencèrent à s’infiltrer dans le Delta ...
Plaçons-nous dans le contexte de l'époque ...
Il s'agissait en fait de chevaux qui ne furent pas plus imposants qu'un poney d'aujourd'hui.
Ce détail pourrait bien expliquer, mais en partie seulement, l'allègement de cette arme révolutionnaire.
Statuette pouvant être un cheval Hyksôs.
Le style correspond à la Mésopotamie mais est aussi compatible avec l'Égypte.
© Sculpture en bronze.
Hauteur 50 mm, Longueur 65 mm.
Épaisseur 20 mm, masse de 87g.
I ou II millénaire B.C.E.
Squelette de cheval Hyksôs découvert à Tell el-Daba.
Les chevaux ont été introduits en Égypte par les Hyksos.
L'emplacement de la sépulture près du palais du roi Hyksos Khayan suggère que cette jument était un animal de compagnie du roi.
© : Archäologisches Österreichisches Institut (OAI) Kairo ...
Source
Nebamun Tomb.
Fragment of a limestone tomb-painting representing the assessment of crops.
Source / Britishmuseum.org
Brooklyn Museum.
LotfiHassan.
Chariot accompagnant les princesses dont les suivantes tiennent en main les enseignes surmontées d’une grande plume.
Hypogée de Meryre.
Stela depicting a scribe driving a chariot, from Tell El-Amarna,
New Kingdom,
c.1353 - 1337 BC.
Egyptian Museum Cairo.
Photo de Gary parks
Tomb #3, Ahmes
ARMANA.
Voici un détail des reliefs de l'hypogée d'Horemheb de Memphis,
au musée archéologique de Bologne.
Un beau et insolite relief
en calcaire avec un nubien prenant soin de deux chevaux,
reproduit avec une richesse de détails.
Le style nous ramène à la fin de la 18e dynastie, New Kingdom, vers 1300 B.C.E.
Probablement de Saqqara.
Edimburgo, les Trustiees du National Museum of Scotland.
Mors en bronze pour cheval, Nouvel Empire, 19e dynastie ...
Cette partie d'un morceau de cheval est l'un des très rares spécimens de ce genre, jamais trouvés en Égypte.
Trouvé en 1986 à Qantir ; Excavation ex. FZN 86/028) EN 0476.
Musée égyptien du Caire.
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Plan de cette thématique ...
Nous sommes en Avril 2024 ...
Sic : "On affirme souvent que les égyptiens de l'ancien empire ne connaissaient pas la roue, n'avaient pas vu de chevaux et ne connaissaient pas la technique de la fonte du fer avant le nouvelle Empire et cela autour de 1700 AJC avec leur rencontre avec les Hyksos, soit 1500 ans après le début de la période dite dynastique qui aurait débutée en 3200 AJC.
Comment cette région ou tout circulait, hommes, idées et marchandises, ou les frontières des empires étaient toutes poreuses, ou avec Byblos, Summer et de Ur, les échanges en temps de paix et en temps de guerre avec l'Egypte étaient nombreux.
Comment cette thèse est-elle encore tenable et défendable ?"
Réponse de Monsieur Simon Theudwald ...
Sic : " Concernant la roue, elle est attestée en Égypte dès la 5e dynastie au moins (vers -2400), représentée dans certaines scènes militaires sur les chaussées royales.
Quant au cheval, il est intégré au quotidien égyptien à la fin de la Deuxième Période Intermédiaire mais les Egyptiens le connaissaient selon toute vraisemblance.
Seulement le terrain égyptien et les habitudes locales, en plus d'un coût d'entretien très élevé pour une utilité toute relative, font que cet animal n'avait pas sa place dans la vie quotidienne.
Et l'absence d'ambition militaire à grande échelle rendait son emploi guerrier futile.
Pour le fer je ne suis pas spécialiste, mais il y a sûrement des raisons.
Et je précise : ces "thèses" sont progressivement bâtues en brèche depuis au moins 20 ans, ... "
Les chars des pharaons, une révolution du Nouvel Empire en HD :
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Plan de cette thématique ...
Sic : "Sans leurs innovants chars de combat, les pharaons auraient-ils été en mesure d'imposer leur suprématie militaire sur le monde antique ? Une équipe scientifique mène l'enquête en s'appuyant sur la construction de deux répliques.
Des illustrations retrouvées sur les murs de tombeaux et de temples égyptiens, datant d'il y a trois mille six cents ans, montrent des pharaons au combat, s'élançant fièrement dans la bataille sur des chars tirés par des chevaux. Selon certains historiens, l'apparition de ce véhicule, qui s'apparente à une véritable révolution technologique, aurait permis aux rois d'Égypte de multiplier les conquêtes et de consolider les frontières du Nouvel Empire. En quoi ces chars étaient-ils si originaux ? Quelle vitesse pouvaient-ils atteindre et dans quelle mesure étaient-ils maniables ? Ont-ils réellement joué un rôle décisif dans la stratégie expansionniste des pharaons ?
Défi scientifique :
C'est pour tenter d'élucider ces énigmes qu'une équipe d'archéologues, d'ingénieurs, de menuisiers et de dresseurs de chevaux a entrepris la construction de deux répliques de chars égyptiens : le premier véhicule, léger, est inspiré des modèles observés dans le tombeau de Toutankhamon ; le second, plus lourd et à la décoration élaborée, correspond à la description du char que Thoutmosis III a utilisé lors de la bataille de Megiddo. Roues à rayons, ressorts, amortisseurs, barres antiroulis, rétroviseurs de forme convexe, toute l'architecture a été étudiée à la loupe et reconstituée. Après plusieurs mois d'efforts, l'équipe est prête à lancer les chars à pleine vitesse dans le désert ..."
Une véritable B.D que ce bloc de calcaire peint de l'hypogée du général Urhiya à Saqqarah provenant des fouilles du Dr. Ola al-Aguizy.
Nous nous trouvons au sein d'une sorte de frontière ;Tjarou marque la frontière avec le proche orient, infestée de crocodiles, avec la charrerie au registre superieur.
Et en dessous ...
Deux enfants montés sur des ânes qui semblent, converser, entourés de soldats !
Exposé à la Grande Halle de la Villette ...
Voici quelques représentations de chars ainsi que leurs fameuses roues ...
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Plan de cette thématique ...
Sheikh Abd el-Gourna,
TT56 tombe de Ouserhat,
"Scribe comptable du pain de Haute et Basse-Égypte",
sous le règne d’Amenhotep II.
Émile Prisse d’Avennes (1807-1879),
ingénieur de formation et pionnier de l’égyptologie,
possédait également d’exceptionnels talents d’illustrateur.
Il publia quatre recueils d’une grande qualité dont certaines pages sont parfois les derniers témoins de monuments ou de décors à présent disparus.
Histoire de l’art égyptien d’après les monuments, depuis les temps les plus reculés jusqu’à la domination romaine,
Paris 1878. Planche 40-II : combat de Ramsès-Meïamoun contre les Khétas sur les bords de l’Oronte, Thèbes, Ramesseum (19e dynastie).
Deux guerriers hittites sous les roues de char du guerrier pharaon Ramesses II, bataille de Kadesh,
temple Ramesseum,
Thèbes.
Un des 6 chars.
Retrouvé dans l'hypogée de Toutankhamon.
Source
Lien
Le char "wrrt" égyptien.
Deux roues ...
Provenant d'une dernière demeure au sein de la nécropole Thébaine.
1 580 - 1 320 B.C.E.
Musée archéologique de Florence.
Char Égyptien.
Scanned from Nineveh and Its Palaces, by Joseph Bonomi, figure 108.
Four spoke chariot designs illustrated by Jean-Francois Champollion.
Public domain.
Chariot builders from the tomb of Aba.
Thébes.
On the left two wheelwrights are forming rims, bending two lengths of wood inserted between two upright poles stuck in the ground. Working in such a way, the strain on the uprights is minimal. At the centre a seated worker is shaping a piece of wood with an adze. On his right two hoops, probably part of the framework, and what looks like the chassis with the axle. At the far right one of two wheelwrights putting together a wheel.
N. De G. Davies, The Rock Tombs of Deir el Gebrawi, London 1902, pl.XXV
Source / Lien
One of the two gauntlets worn on the drivers’ forearms,
showing impressions where the the fastening straps dug into the leather during use.
Part of the 3,300-year-old chariot trappings now being studied in the Egyptian Museum in Cairo.
© André J. Veldmeijer / SCA / Egyptian Museum Authorities.
Une large sangle
décorée qui s’enroule probablement autour des hanches du conducteur pour le maintenir immobile dans le char.
© André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
Fond d'une coque
avec la zone de fixation usée et renforcée clairement visible.
©André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
D'après André Dutertre,
"Description de l'Égypte",1809.
Tut's chariot from the International Museum of the Horse, photos by Anne Snyder Payne.
La vie dans un camp militaire :
galopant,
relief de la tombe de Horemheb à Saqqarah.
Maintenant au musée archéologique de Bologne
Musée du Caire.
Ostrakon 25125.
20e dynastie.
Trouvé sur l'hypogée KV 9 de la vallée des rois.
C'est une représentation exceptionnelle d'une reine égyptienne tirant des flèches d'un chariot sur un adversaire masculin.
Richard Wilkinson se demande si la reine représentée dans cette pièce pourrait être Tausret combattant elle-même le pharaon Sethnakht. Nous ne savons rien de la fin de cette reine, veuve de Seti II, si elle est morte naturellement ou a perdu son trône dans un coup d'État ou sur le champ de bataille.
Bien que l'hypothèse soit tentante, il n'y a aucune preuve de cela.
Du point de vue artistique, la représentation est aussi intéressante car elle montre des flèches en mouvement, ce qui est rare dans l'art égyptien.
© Nigel Fletcher-Jones PhD - Writer and Editor.
Amenhotep II (1427-1400 B.C.E) était considéré comme un jeune homme particulièrement athlétique.
Dans cette scène trouvée à Karnak ...
Il tirait rapidement des flèches à travers une cible en cuivre depuis son char tirée par deux chevaux au galop.
Le texte dit :
"ses flèches
passent à travers
comme si la cible était faite de papyrus.''
Produit d'un entraînement militaire ...
Amenhotep II voulait probablement imiter les réalisations de son père Thutmose III (1479-1425 B.C.E), que beaucoup considèrent comme le plus grand stratège militaire de l'ancienne Égypte.
À la mort du père ...
Plusieurs cités du Levant se sont révoltées contre Kemet.
Cela semble avoir été rapidement et impitoyablement écrasé par le fils, qui s'est battu montant en Syrie et vers l'est, jusqu'à l'Euphrate.
Pourtant ...
La majorité du règne d'Amenhotep II semble avoir été relativement paisible.
Finalement ...
Il a été enterré dans la vallée des rois. Sa dernière demeure a été profanée dans l'Antiquité, découverte en 1898 ; les restes du roi réemballés ont été retrouvés dans son sarcophage original.
Dans le sarcophage, aux côtés du roi, posait un grand long arc.