"Les égyptologues français avaient à cœur la préservation du patrimoine égyptien."
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique".En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
Ce fut qu'ainsi Bonaparte (qui ne s'appelait pas encore Napoléon) décida de s'emparer de l'Égypte, à l'époque sous domination turque ottomane, et de couper la route maritime des Indes, par laquelle passait une bonne partie du commerce de l'Angleterre, alors en guerre contre la France.
En plus des généraux ...
Des troupes ...
Bonaparte avait emmené avec lui 151 scientifiques de toutes les disciplines, chargés de dresser "l'inventaire" de l'Égypte.
Huile sur toile de Antoine-Jean Gros, 1810.
La campagne d'Égypte est l'une des plus célèbres de Napoléon Bonaparte,
D'aucuns considèrent cette campagne comme un échec sur le plan militaire.
Nonobstant ...
Elle fut d'une écrasante réussite et ce dans le domaine scientifique.
Ainsi,les savants français :
Auraient notamment permis de redécouvrir l'existence de la civilisation égyptienne de l'Antiquité, elle semblait alors être tombée dans l'oubli et ce depuis au moins 2 000 ans.
Auraient su également éveiller l'intérêt du public pour l'Égypte ancienne, intérêt qui n'a pas faibli depuis deux siècles.
Bonaparte avait par ailleurs fondé l'Institut d'Égypte, les savants français récoltèrent alors moult informations sur Kemet et de retour en France, nos scientifiques synthétisèrent leurs découvertes et compréhensions dans :
Jean-François Champollion semble avoir donné une note à Méhémet Ali, wali d’Égypte de 1805 à 1848. Adonc, il devait être question de la conservation des monuments de l’Égypte.
Il apparait alors conseiller le vice-roi d'ériger un endroit afin de rassembler et de conserver toutes les trouvailles quant aux fouilles archéologiques dans son pays.
La France et l’Angleterre établissent un contrôle financier commun qui ne fait qu’augmenter leur influence tout en renforçant l’esprit de concurrence entre les deux puissances.
Ainsi, en 1880, la maladie de Mariette et le risque de perdre la direction du Service poussent la France à envoyer Gaston Maspero (1846 - 1916) à la tête d’une mission archéologique permanente, dont le but aura été de garder au pays un champ scientifique considéré comme français.
Après la mort de Mariette, ...
La France réussit à conserver la direction du Service des Antiquités, et maintient parallèlement sa mission permanente.
Nous sommes maintenant en Aout 2023 ...
Voici comment l'Histoire semble malmenée de nos jours.
Sic :"Comment peut-on défigurer à ce point un espace aussi emblématique du jardin du musée du Caire, là où se trouve le tombeau d'Auguste Mariette, fondateur du Service des Antiquités ?
Comment a-t-on pu faire et laisser faire un tel horrible aménagement !"
Les artefacts découverts lors des nombreuses fouilles archéologiques seront alors conservés dans les jardins au bord de l’étang de l’Ezbékyia, au centre de la capitale.
Pour le vice-roi et ses amis, il s’agissait certainement d'un lieu de "consignation", bien davantage qu'un endroit de protection, de préservation, de ... Le wali piocha visiblement dans les collections afin de faire des "offrandes" à ses ami(e)s et/ou invités d'importances.
Cependant des risques d’inondation demeuraient : ainsi les pièces entreposées furent bien transférées à Gizeh en 1890, dans une annexe du palais d’Ismaïl Pacha, frère de Saïd et ancien vice-roi d’Égypte.
Sic :"Le musée de Tahrir a été inauguré officiellement le 15 novembre 1902 mais il faudra attendre le 17 mars 1904 pour que le soit, dans sa cour, le monument élevé, en l'honneur d'Auguste Mariette.
L'auteur de la notice relatant la "CEREMONIE D'INAUGURATION DU MONUMENT ÉLEVÉ PAR LES SOINS DU GOUVERNEMENT ÉGYPTIEN À MARIETTE PACHA" rappelle ainsi l'historique de ce projet :
"la construction d'un monument destiné à recevoir le sarcophage de Mariette Pacha, avec une statue à son effigie réalisée par le sculpteur Denys Puech se dessinent... Le monument sera placé : "un peu en retrait sur la gauche du Musée, à l'extrémité de la perspective qui se déroule et monte lentement le long de la façade après que l'on a dépassé la grille et la porte d'entrée. Le sarcophage s'élèverait au centre d'un exèdre en marbre blanc, dont les matériaux seraient empruntés à l'escalier inachevé du palais de Gizeh, et la statue, posée sur un piédestal en marbre de couleur qu'on érigerait dans l'axe de l'exèdre, dominerait le sarcophage de toute sa hauteur ; des arbres, plantés par derrière, formeraient par la suite un fond de verdure sur lequel le monument s’élèverait en vigueur, et le tout serait assez considérable pour ne point paraître écrasé par les masses du Musée voisin" … "
Utilisation originale d’une structure en béton armé ...
Avec ce style néoclassique occidental ...
La façade fut écrite en latin, peut-être afin certainement de diminuer les dissensions Français / anglais ?
21 nomenclatures de savants furent bien gravés, cependant aucun Egyptiens.
Et ce ne fut qu'en 1951 pour que le tombeau d’Auguste Mariette, à gauche de l'entrée, entouré de bustes de célèbres archéologues, soit aussi couvé par celui d’un Égyptien, Ahmed Kamal.
"On a des faits historiques
liés à Champollion et Mariette
mais on a aussi cette mainmise politique de l’Angleterre
qui amène les Égyptiens à se tourner vers les Français,
moins perçus comme des occupants.
En plus,
le français est la langue intellectuelle mondiale à cette époque".
La scène publique égyptienne est alors en ébullition.
Pouvoir royal ...
Partis politiques ...
Une vie intellectuelle très intense ...
Des clivages tout aussi importants qui dureront du reste toutes les années 1920 : principalement les "franchisés" et des personnaliés revendiquant un héritage religieux historique et culturel musulman ...
LesÉgyptiens semblèrent alors vouloir le contrôle de la préservation des artefacts, la mise en valeur de leur patrimoine, ... Et cette fantastique découverte à savoirl'hypogée de Toutankhamon, en ce 4 novembre 1922, va probablement être un formidable booster ...
Ainsi ...
Ils voulaient diriger le service des antiquités et, pour cela, ils vont envoyer, en formation en Europe des égyptiens.
Ainsi partiront en 1923, quatre jeunes Égyptiens à savoir :
Mahmud Hamza (1890 - 1980),
Sélim Hassan (1886 - 1961),
Sami Gabra (1892 - 1979)
Et Abbas Bayoumi (1904 - 1983).
Ils furent appelés à remplacer les fonctionnaires occidentaux du Service qui devaient théoriquement être licenciés avant 1927 : envoyés se former en Europe. Dans la réalité, la domination occidentale sur l’archéologie égyptienne reste presque totale jusqu’aux années 1950. Il en va de même pour les institutions ...
Jusqu'alors ...
Les Égyptiens avaient l'air de ne se préoccuper que de leur histoire islamique.
Les Égyptiens ont alors nationalisé et leur passé et leur musée.
Ainsi en 1941 ...
Mahmud Hamza devient à 51 ans le premier conservateur égyptien de l’institution.
Nonobstant ...
Il faudra attendre 1952 avec la révolution de juillet, afin de se rendre compte que les Égyptiens dirigent toute l’administration du service des Antiquités.
Dixit Dominique FAROUT ...
Le développement du parti politique indépendantiste Wafd favorisa en Égypte une forme de "nationalisme intellectuel", avant que la crise de Suez poussa :
"... Les Égyptiens à prendre en main,
et
même à trop prendre en main,
en jetant tous les Occidentaux dehors”.
Dominique FAROUT
Les Égyptiens voulaient donc maitriser le musée ainsi que les fouilles archéologiques.
Ne serions-nous pas en plein révisionnisme ?
"Le Musée égyptien du Caire
est l’un des plus grands musées entièrement consacré à l’Antiquité égyptienne.
Petite visite au cœur de ce temple sacré de l'égyptologie."
Le devenir de notre musée du Caire
est de nos jours bien en suspens !
Ce musée est de style néoclassique …
Il est encore ce poumon, l'un des plus importants et célèbres établissements au monde entièrement consacré à l'Antiquité égyptienne.
Mais pour combien de temps encore ?
Le Musée des antiquités égyptiennes / le Musée égyptien / le Musée du Caire,
Sic : "Le Musée égyptien du Caire est entièrement l'œuvre du Service des Antiquités, mais combien y en a-t-il parmi les visiteurs qui sachent comment il fut créé et l'histoire de ses années premières ?
L'œuvre est là avec ses statues colossales,
ses blocs de granit ou de schiste taillés en sarcophages,
ses milliers d'objets rares et précieux,
sans qu'ils soupçonnent le labeur immense qu'elle a exigé,
ni l'effort de volonté presque surhumain qui a été déployé
pour la maintenir et pour la continuer une fois fondée,
dans un pays qui n'avait pas le respect de ses monuments
et
où les gouvernements ne commencèrent à s'inquiéter que fort tard de conserver les vestiges de leur passé glorieux.
Dès le XVIIe et le XVIIIe siècles,
les cabinets de curiosités des souverains,
et des riches particuliers renfermaient d'ordinaire
quelques stèles,
quelques statues de dimensions médiocres,
des figurines de divinités,
des fragments de papyrus,
mais, de préférence, les objets qui caractérisent encore les civilisations du Nil aux yeux de la foule,
des scarabées,
des statuettes funéraires,
des cercueils
et des momies.
Toutefois, on ne les y trouvait qu'en petit nombre, et la difficulté des transports ne permettait pas qu'on rapportât les morceaux lourds dont parlaient les rares voyageurs qui s'étaient aventurés jusqu’à la première cataracte.
L'expédition de Bonaparte et l'avènement de Mohammed Aly rendant les ruines de Thèbes plus accessibles aux Européens, le goût des érudits et la mode se portèrent sur les choses de l'Égypte.
Les consuls accrédités auprès du Pacha se firent antiquaires avec passion : ils obtinrent de lui des firmans qui les autorisaient à exploiter les nécropoles, et leurs agents, les Yanni, les Athanasi, les Rifaud leur expédièrent d'année en année de véritables cargaisons de monuments antiques.
(...)
Ce fut un pillage effréné qui dura plus de trente ans
et
contre lequel les savants ne se privèrent pas de protester.
Champollion, qui vit les fouilleurs à la besogne de 1828 à 1830,
mesura l'étendue du mal qu'ils faisaient et proposa le remède :
dans un mémoire qu'il remit à Mohammed Aly en 1830, quelques jours avant son départ pour la France,
il réclama l'établissement d'un service de conservation des antiquités de l'Égypte.
S'il eût été écouté, bien des édifices aujourd'hui détruits auraient été conservés à l'admiration et à l'étude, mais les consuls et les résidents étrangers, auxquels il enlevait le moyen de s'enrichir, le représentèrent comme un révolutionnaire dangereux, et le Pacha, qui tenait à ne pas les mécontenter, ensevelit le mémoire aux archives de l'État. Néanmoins, l'idée était entrée dans son cerveau : elle y germa et elle finit par éclore cinq ans plus tard."
The painting ...
Throes of Creation ...
By Leonid Pasternak, father of Boris Pasternak.
"Messieurs
[...]
n'écrivons pas seulement pour ceux qui savent
ou
croient savoir ;
sachons écrire pour tous."
N'oublions pas ce discours inaugural
et ce à l'Académie archéologique d'Anvers en 1867 de M. Hagemans.
L’Égypte lui doit la création du premier Service de Restauration sans lequel beaucoup de décors de parois auraient disparus.
D’autre part,
il projetait un agrandissement considérable du Musée du Caire,
un second bâtiment ouvert à d’autres disciplines,
ainsi qu’une galerie d’étude telle que l’on peut en voir désormais dans les grands musées.
Pour la province,
il souhaitait la création de petites unités muséales, destinées à sensibiliser les jeunes Égyptiens à leur passé. Enfin, en dispensant ses cours de doctorat à l’Université Fouad Ier, il préparait l’avenir …"
Étienne Drioton (1889-1961) était un égyptologue français passionné par la civilisation égyptienne dès l’âge de 11 ans.
Il a choisi d’être prêtre catholique et, après avoir obtenu un doctorat en philosophie à Rome, il a enseigné la philologie égyptienne à la Catho de Paris avant d’être missionné au Caire.
Il est devenu conservateur adjoint au Louvre.
Il a été nommé par le roi Fouad directeur général du Service des antiquités égyptiennes au Caire.
Enfin, après la révolution de Nasser, il est revenu en France en tant que directeur de recherche au CNRS et professeur d’archéologie au Collège de France.
Drioton ...
Il était également un photographe hors pair.
On a découvert dans le grenier de la maison qu’il occupait à Montgeron (Essonne) pas moins de 5 300 clichés sur plaques. La conservatrice du musée municipal,Michèle Juret, en a sélectionné 180 qui figurent dans un ouvrage intéressant. On y découvre de splendides photos de fouilles archéologiques, mais aussi de scènes de vie simple des années 1936 à 1952, rappelant les photographies d’Albert Kahn.
Drioton a également fait des découvertes importantes dans le domaine de l’égyptologie :
La découverte d’une cryptographie égyptienne sur des scarabées en céramique,
L’existence d’un monothéisme égyptien,
Et enfin la pratique d’un théâtre sacré, puis profane, égyptien.
Un bel ouvrage qui devrait être l’occasion de faire connaître au grand public cet éminent égyptologue.
Observer cette transformation à l’heure de l’algorithmisassioon du monde, à l’heure où le futur, oule prédictif, ... prédéterminent le présent.
"La construction d’un nouveau musée (GEM) sur le plateau de Gizeh est l’occasion pour les Égyptiens de se réapproprier définitivement l’égyptologie et de désencombrer le musée de la place Tahrir, qui devrait bientôt être rénové."
Ce que nous avons appris depuis l'époque ou Maspero formulait ce jugement (1876, après la publication du Papyrus Ebers) n'a fait qu'accroître notre estime pour les médecins, les chirurgiens, ... de l'ancienne égypte (en particulier très habiles dans la chirurgie osseuse).
Nous sommes une race omnivore, la nature nous à créer ainsi "certainement" pour faire partie de son système de régulation, sauf que bientôt c'est nous qui allons être régulés hihihihihih ...
Nonobstant ...
Je vais peut-être casser certains de vos rêves !
Je suppute que nos anciens égyptiens avaient remarqué que certains oiseaux dit migrateurs, avant leur pérégrination, mangeaient plus que de raison, les chassant et s'apercevant que leur chair était ainsi plus goûteuse, ils en tirèrent la conclusion que l'élevage intensive pouvait leur apporter du bonheur gustatif : cela n'engage évidemment que ma personne ....
"Déraciner des habitudes qu'on aime ! Pas facile."(Rolland Legault)
Adonc, une fois ..., n'est pas coutume, n'est-ce pas ?
Aussi ...
Il me plait de consacrer cette thématique quant à notre propre société Européenne ... Voici donc un article qui n'est pas centralisé sur l'Égypte ancienne, même si au demeurant vous remarquerez qu'il en fait allusion et ce à maintes reprises !
"Noël"
Une célébration de la Lumière.
Peut-être d'ailleurs serait-ce une contraction du terme "Nouveau Soleil" ?
"C'est la renaissance
du soleil"
Cette fête est véritablement très complexe à étudier ...
Elle évoque l'état de l'enfance chez beaucoup d'entre nous, et même probablement beaucoup d'autres choses d'ailleurs.
Le sixième mois du calendrier nilotique est basé sur la crue du Nil, est appelé Méchir ;signifie "celui de Mekher" le sixième mois du calendrier nilotique.
La saison de croissance des cultures suivant la crue annuelle du Nil. Le nom du mois de Méchir vient de Mechir, la divinité du vent !
Ce mois correspondait à la période de décembre-janvier dans le calendrier grégorien.
Il est également le second mois de la saison de Peret ; le calendrier nilotique était utilisé pour réguler les travaux agricoles tout au long de l’année ...
Ainsi, les festivités "religieuses", "païennes(Religions "polythéistes") " étaient nombreusesautour de la date du 25 décembre et plus précisémententre le 17 et le 24 décembre.
Ainsi demeuraient certaines célébrations quant à la lumière renaissante (Imbolc le 2 février), la fertilité (Beltaine 1er mai) ... :
Les Saturnales(Chez les Romains.) du 17 au 24 décembre. Ils fêtaient à l’époque la nouvelle année à venir, au moment du solstice d’hiver. Ils célébraient ainsi les plus longues nuits de l’année, avant que les journées rallongent vers un nouveau printemps
Le culte de Mithra (Chez les perses.) célébré le 25 décembre.
La fête des sigillaires à la fin du mois de décembre, un "ancêtre" probablement de notre saint Sylvestre.
...
Adonc ...
Nous sommes tous issus d'ancêtres et bien évidement de leurs festivités !
Le Tout-puissant de la période précédantle solstice d'hiver.Elles furent bien cette période durant laquelle les Romains jouissaient d'une liberté quasi totale.
Où tous les abus semblaient permis :
Les administrations s'arrêtèrent,
Les écoles étaient fermées,
Les Romains cessaient leur travail,
La population allait même vers le mont Aventin.
Ils ne rendaient pas la justice,
Ils ne faisaient plus la guerre,
Ils ne se disputaient pas.
Ils disaient bien moins que ce fut en vérité une période de trêve, de pardon, de réconciliation.
Les Saturnales ...
Il fallait bien conjurer la peur, dépasser l’obscurité, et apporter des présages positifs.La tradition des cadeaux de Noël existait déjà.
À l’époque, on s’échangeait des petits objets en terre cuite, et déjà, Ovide, né B.C.E, se plaignait du fait que ces échanges devenaient trop mercantiles !
"Libertas decembris" :la fêtede la liberté, le jour ou le monde était à l'envers !
Jour de liberté,
Les esclaves à Rome devenaient les maîtres et les maîtres devaient obéissance.
"Saturnalia et sigillaricia" : on fabriquait, on offrait de petits présents,...
Les rues, les maisons, ...
Elles furent certainement bruyantes de ripailles,
Braillardes de beuveries,
Et pleines de débordements, la fête en somme !
Les saturnales ...
Et le premier de l’an d'ailleurs,
Ces deux évènements furent bien certainement un seul événement festif.
Sol chez les Romains : le nom d’une divinité-soleil,
Sol Invictus (En latin : Soleil invaincu) fut bien cette déité solaire de l’Empire romain au 3e siècle A.D,
Sistere : stopper.
Ainsi ...
Le solstice d’hiver correspondrait bien au moment où le jour cesse de raccourcir et celui ou il commence à se rallonger. Et si nous nous référons à cet ancien calendrier julien, ce fameux solstice d’hiverdevait avoir lieu le 25 décembre. Et voilà, une coïncidence de plus !
Noël est célébré le 25 et ce depuis le 4e siècle. Certainement pour contrer bon nombre de coutumes païennes qui étaient toujours célébrées par les premiers chrétiens.
Aussi ...
Dans toutes les églises chrétiennes,
Il semblerait même,
Qu'au cours des trois premiers siècles A.D, il n'y eu que la fête de Pâques pour les chrétiens. Cette légendaire date correspondrait donc en vérité à une fête païenne celle de "La naissance du soleil".
Et cefut comme vous savez le pape Libère qui instaura cettefête, celle de la Nativité, à Rome bien évidemment et ce le 25 décembre : Natalis Invicti.
"Ce choix
semble avoir été imposé aux chrétiens
par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient,
soit
de supprimer une coutume aussi ancienne,
soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil"
Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall
Cette Nativité ...
Elle sembla, par la suite, être parfaitement parvenu à occulter tous les autres cultes : le but était ainsi atteint.
Et les écrits supposés historiques sur Jésus (Historical Jésus and Mythical Christ).
Nos anciens comme vous savez vénéraient Horus et ceci il y a plus de 5 000 ans.
Et cela sous certaines appellations, comme :
Iusa,
Et deKarast.
Ainsi, le temps faisant :
Iusa en égyptien ancien,
Iesous en grec,
Iesus en latin : le "J" n’étant apparu que tardivement, et la terminaison du nom en latin est "us",
Pour finir en Jésus et ce, en français.
Adonc :
Karast, en égyptien ancien : seules les consonnes furent écrites, donc "Krst" pour Krist,
Christos en grec,
Christus en latin,
Christ en français,
...
Un raccourcit peut-être ... (?)
Horus ...
Un netjer bien mythique, et probablement l'un des netjerou les plus adulés du panthéon de nos anciens. Alors, pouvait-il également s'appelerIusa Karast: Jésus Christ ?
Et si nous allions encore bien plus loin :
Isis, mère d’Horus, appelé également Meri en égyptien ancien,
Maria en grec et en latin,
Marie en français.
...
Quelques hiéroglyphes avec l'inscription Aset-Meri (Isis Aimé)
British Museum.
Le Nil: notes aux voyageurs en Égypte (1905) d'Ernest Alfred Wallis Budge
S'il en existe une, est bien celle d'un syncrétisme totalement réussi ! Le même genre d'ailleurs de "christianisation" quant à cette festivité celtique des morts du début novembre.
Rien ne disparaît véritablement au cours de notre Histoire.
Tout se modifie, tout évolueen s'incrémentant d'autres cultures. Il en alla de même pour l'évolution de la croyance religieuse égyptienne qui fut le fruit de maints syncrétismes, il en ira par la suite de même quant au christianisme, enfin pourquoi pas !
Et, peut-être, que de nos jours ...
Nous sommes en train de vivre un véritable syncrétisme culturel ... il ne sera "visible", bien certainement pour d'aucuns, que dans les années futures !
Au lieu de christianiser les païens, ces coutumes ont vraiment paganisé les chrétiens !
La fête de Noël ...
Elle est apparue probablement à cette époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome.
Ainsi ...
Je subodore que cette "imagerie solaire" permis de représenter le Christ ressuscité. D'ailleurs le disque solaire ne se serait-il pas transformé, à cet effet, en auréole des saints ?
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.
Chaque découverte apporte son lot de connaissances quant à nos anciens.
Chaque nouvelle tranche de vie nous enseigne davantage encore sur notre Histoire.
Ce qui aujourd'hui semble de peu d'importance, demain sera peut-être considéré comme un élément de compréhension supplémentaire de ce gigantesque pulse que représente ce passé fort, fort lointain ...
Voici donc un rare aperçu de la vie d'une femme de haut-rang et ce il y a plus de 4 000 ans : elle est enterrée parmi les notables de son époque, près des pyramides de Gizeh. Nous sommes dans une période de paix, de richesse, de développement culturel, artistique, ...
La découverte de l'hypogée d'Hetepet aurait demandé l'évacuation de 200 à 300 m³ de terre !
Nous pouvons ainsi, avec cette découverte, admirer quelques remarquables prises de vues quant à de superbes peintures murales. Elles sont parfaitement bien conservées.
"Hetpet
est représentée sur des peintures murales
très bien conservées
en train de pêcher
et
de chasser"
Une noble dame ...
Ceci explique pourquoi elle fut enterrée dans la nécropole des notables de son époque.
Hetpet, elle nous rappelle ainsi l’importance des clergés féminins à l’époque des pharaons. Elle fut donc cette prêtresse d'Hathor, une déité de l'amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et même de la joie dans la mythologie égyptienne. Les femmes ne semblaient pas si nombreuses que cela à prêcher dans la Kemet ancienne cependant elles le furent à se vouer au culte d'Hathor.
Hetpet vécue sous la 5e dynastie, -2 494 à -2 345 B.C.E, au sein de l'Ancien Empire. Un lieu qui renferme de hauts responsables dont certains ont été excavés lors de précédentes missions archéologiques.
Ainsi, vous pourrez découvrir une fausse porte, des reliefs de sa chapelle funéraire et ce au sein :
La dernière demeure de dame Hetepet fut trouvée en vérité en 1909 : en vérité, des blocs de pierre portant son nom avaient alors été découverts, non loin du Caire, ils provenaient de l’entrée de sa dernière demeure.
Puis ...
Pendant un siècle environ ...
L'hypogée retomba dans l'oublie. Ceci explique probablement qu'il demeure trop peu de notes sur cette notable découverte.
Ainsi ...
Nous sommes avec une équipe d'archéologues égyptiens dirigée par Mostafa Waziri, secrétaire général du "Supreme Council of Antiquities". Le lieu de son repos éternel va alors être (re)découvert en cette fin de 2017.
Nous sommes au sein d'une nécropole qui finalement est déjà parfaitement connue et ce à travers des hypogées de hauts responsables de la5e dynastie (2 494 - 2 345 B.C.E).
D'ailleurs ...
Certains auraient été ouverts au cours de précédentes missions archéologiques et ce depuis l'année 1842.
Une "apparence" qui nous laisses subodorer l'époque à savoir l'Ancien Empire :
Ce titre de prêtresse d’Hathor, déesse de la fertilité ...
Cela ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives.
Gageons que l’étude approfondie de sa dernière demeure nous livrera davantage d’informations à son sujet.
"(Celle qui est) connue du roi".
"Propriétaire foncier".
Très peu de choses semblent cependant nous être parvenues quant à son ascendance :
Les chercheurs n'auraient pas pu déchiffrer autre chose que le début de la nomenclature du père à savoir "Nef".
Des représentations féériques, celles d'un bonheur idyllique, cela pourraient être liées aux bienfaits dispensés par Hathor.
Cependant cette dernière demeure comporte bien peu de sculptures. Ce point est à noter car finalement cela est particulièrement rarissime si nous considérons l'époque considérée.
Aussi ...
Nous pouvons remarquer de très bellespeintures murales, aux qualités indéniables, parfaitement conservées.
Ainsi, nous pouvons y admirer notamment quelques scènes classiques :
Les dernières demeures relatives aux enfants ST63 ainsi que ST64 représentent certainement les premières du genre trouvées à Gebel el Silsileh.
Car ses deux petits êtres sont conservés avec des biens funéraires complets.
Les chercheurs découvrirent aussi des cryptes et des chambres pour adultes dans une nécropole de la 18e dynastie à Gebel el-Silsileh dans cette région d'Assouan.
Une manière de pouvoir pénétrer dans le monde
religieux,
comme celui des coutumes
funéraires,
sociales,
et économiques,
de l'Egypte ancienne au cours des Thoutmôsis.
Nous serions au sein de la prestigieuse 18e dynastie.
Cette thématique fait suite au fruit du travail des chercheurs du ministère égyptien des Antiquités ainsi que de l'université suédoise de Lund.
Depuis 2015 …
Cette équipe dirigée par Maria Nilsson et Jon Ward a découvert 69 tombes ! Pratiquement toutes visitées par des pillards et ce au sein même des dynasties pharaoniques.
Cette année …
Quatre nouvelles sépultures dont quatreintactes, d’enfants.
Aussi vous serez à même de rencontrerer le non moins légendaire netjerSobek, vous savez le crocodile !
Brooklyn museum.
Ce lieu ...
Il fut autrefois une carrière pendant la période Thoutmoside : nous serions entre 1 504 et 1 388 B.C.E.
Aménophis I (1 525 -1 504), Thoutmosis I (1 504 -1 492), Thoutmosis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57), Thoutmosis III (1 479 -1 425),
Aménophis II (1 428 - 1 397), Thoutmosis IV (1 397 - 1 388), Aménophis III (1 388 - 1 351/50),
Aménophis IV / Akhenaton (1 351 – 1 334).
L'étendue de l'Égypte ancienne à son apogée territoriale, la 18e dynastie.
Sous Thoutmôsis III aucun pharaon n'avait conquis tant de choses.
"Kheny" ...
"Khenou" : nous sommes au sein de l'époque pharaonique. Son origine me paraît du reste bien difficile à cerner : serait-ce fonction de cette cité, celle de la rive est ? De fait nos anciens lui donnèrent cette nomenclature d' "EAU PURE".
"La carrière" fut également sa dénomination à la période Gréco-Romaine. En fait, il y avaient bien des carrières au Gebel el-Silsileh fournissant en pierres les chantiers des temples et hypogées de la Haute-Égypte et ce à la période thoutmoside.
Gebel Silsileh avec sa très longue histoire, allant du paléolithique à l'époque Copte.
Que dire aussi de cette "Montagne de la Chaîne" : d'aucuns supputeraient même que cela puisse provenir de la période arabe. Une chaîne aurait été tendue au travers de l'Itérou et ce afin d'entraver la communication fluviale.
En tout cas, ce lieu comporte bien les deux rives du Nil, un endroit bien étroit pour notre Itérou qui est du reste entouré de majestueuses collines faites de grès :
Nous sommes alors aux alentours de 145 km au sud de la cité aux cents portes, Thèbes.
Et plus précisément à 65 km au nord d'Assouan.
...
Avec :
Sa nécropole pré-dynastique,
Et ses graffitis contemporains comportant des humains, des animaux, des bateaux,...
Quant à l'Ancien Empire, sur la rive ouest, peu de traces demeurent : souvenons-nous notamment de Pépy I.
Aussi au Moyen Empire nous pouvons y voir des voyageurs avec leurs caravanes ainsi que leurs graffiti.
Une mission archéologique Suédo-égyptienne (Université de Lund), dirigée par Dr. Maria Nilsson et John Ward. Une équipe en coopération avec l'inspection de Kom Ombo et d’Assouan dirigée par M. Abdel Menum (Assouan) et M. Ahmed Sayed (Kom Ombo).
Et donc, selon elle, ce n'est pas la première fois que des égyptologues trouvent de pareilles dernières demeures sur ce légendaire site.
Il serait entouré également de matières organiques, certainement issues du bois qui devait composer le cercueil car les termites auraient fait leurs œuvres.
Un cerceuil qui devait du reste posséder un couvercle en grès très mal conservé, fait quant à lui de grès.
→ Une autre dernière demeure ...
Celui de cet enfant âgé de 6 à 9 ans, dansun cercueil en bois là aussi.
Probablement devait-il avoir entre 5 à 8 huit ans ! En fait les deuxième et troisième progénitures étaient accompagnées de moult artefacts.
La tête vers l'est …
Sa direction faciale semble avoir évolué probablement suite à l’inhumation ultérieur du ST63.
Le lin semble enveloppé le petit corps, lui-même posé sur des nattes de roseaux.
Il était accompagné de pièces funéraires :
Des amulettes,
Des bijoux comme des bracelets en bronze, trois scarabées dont l'un contenait le nom royal de Thoutmosis III (Menkhéperrê)
(La manifestation de Râ demeure) ou (Stable est la manifestation de Râ) mn-xpr-ra ),
Elle se démarque tout particulièrement vis-à-vis des autres petits êtres du fait qu'elle contient un squelette. Nonobstant, c'est celui d'un enfant âgé de5 à 8 ans.
Inhumé certes mais "visiblement sans aucun soin". (?)
En fait ...
Il était recouvert de débris de carrière.
Il présentait également des signes de maladie et même de blessures ! Tout ceci pourrait, à première vue, indiquer l'existence d'une hiérarchie sociale.
ne semble plus mystérieuse que cette pyramide de Khéops.
Comment nourrir la rêverie des amoureux de l’Égypte antique ?
La pyramide est ainsi :
Sondée,
Analysée,
Radiographiée,
Auscultée,
Interprétée,
Polémiquée,
... Mystérieuse, pourquoi Khéops ordonna-t-il la construction du système le plus complexe de toutes les pyramides ?
Peu de "spécialiste" s’aventurerait à expliquer avec certitude ce qui poussa pharaon à faire ériger un édifice d’une telle complexité : au-dessus du sol … ! Souvenez-vous de la pyramide rhomboïdale, de Dahchour, ..., elles ont leurs chambres au niveau du sol. D’aucuns suggèrent alors que les spécificités de Khéops seraient issues d'une succession de changements et ce au cours de l’élaboration des plans.
Nonobstant …
Mark Lehner s’appuyant sur des observations supputa que les plans furent bien élaborés avant le début de la construction. Ce qui à mon sens rend plus énigmatique encore le mystère de l’horizon de Khéops.
→ Siècle après siècle, pourquoi les pyramides nous fascinent-elles toujours autant ?
→ D’où viennent les légendes des chambres secrètes dissimulées au cœur de la seule des sept merveilles du monde encore debout ?
→ Y découvrira-t-on un jour une chambre abritant le trésor du pharaon Khéops ? Aussi, selonHérodote, Khéops reposerait depuis l'an 4 776 B.C.E à 58 m et ce au-dessous de la base même de sa propre pyramide.
Cependant, nous ne sommes sûrs de rien.
Voyez Franck Monnier ...
Aussi voyez plutôt :
Les quatre faces de l'horizon de Khéops ne sont pas parfaitement planes. Souvenez-vous de ce léger angle vers l’intérieur, il transforme ainsi sa base en polygone concave à huit faces.
Nous devons cette remarque au français André Pochan (Un physicien et un mathématicien français, passionné d'égyptologie.), nous sommes alors en 1934. Il étudia presque exclusivement les pyramides, nonobstant il faut reconnaître qu'il fut particulièrement critiqué par Jean-Philippe Lauer.Nous ne sommes sûr de rien au point que les chercheurs semblent ne pas comprendre les raisons des angles sur cette pyramide alors qu’ils sont absents sur ses voisines, mais leur régularité suggère quand même qu’ils sont certainement volontaires.
Nous ne sommes sûrs de rien.
Quelle serait donc véritablement les teneurs
de cette "curieuse découverte" ?
Nous sommes au sein de la pyramide de Kheops
avec les chercheurs de la mission ScanPyramids
lancée en fin d’année 2015.
Des rayons cosmiques
afin de sonder cet ouvrage monumental.
Ainsi le ScanPyramids Big Void (SP-BV) serait visiblement :
Entre 60 et 70 mètres de hauteur : aussi souvenez-vous ce monument fait 139m de hauteur et 230m en largeur, juste finalement au-dessus de la Grande Galerie. Nous sommes comme vous savez sur le plateau de Guizèh, aujourd'hui en très proche banlieue du Caire.
139 m sur les 146,58 mètres d’origine !
Une "cavité" située à environ 40 mètres de la chambre de la reine.
Il aurait des caractéristiques similaires à celles de la grande galerie, comme vous savez, la plus grande salle connue de la pyramide.
"Un vase clos".
"Le "grand vide" est totalement clos,
rien n’a été touché depuis la construction de la pyramide.
C’est une découverte très enthousiasmante"
Kunihiro Morishima, de l’Université de Nagoya au Japon, partenaire de la mission ScanPyramids.
Une cavité "aussi grande qu’un avion de 200 places en plein cœur de la pyramide".
En dehors des salles ouvertes aujourd'hui au public ...
D’autres demeures uniquement accessibles aux archéologues ainsi bien sûr qu'aux chercheurs.
Aussi ...
Depuis 2015 ...
ScanPyramids a fait des découvertes passionnantes (Deux autres artefacts : sur l’arête nord-est du monument ainsi que derrière sa face Nord) ! Cette expérience en réalité virtuelle, à savoir ScanPyramidsVR, permet aussi de découvrir non seulement les salles cachées au public mais aussi les dernières découvertes sur la plus célèbre pyramide d’Egypte.
Des équipes japonaise ...
Et française ont effectué des sondages pour la mission scientifique ScanPyramids avec la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation).
La présence d'une énorme cavité aurait été interprétée par les scientifiques faisant suite à des technologies ultra-modernes et non invasives i.e. non destructives en vérité : pas moins de 30 mètres de long, pouvant même être d'origine puisqu'il serait clos.
Comment les scientifiques ont-ils procédé ?
Quelles furent les paramètres afin de calibrer les instruments ?
Les scientifiques ont-ils éliminé certains d'entre eux (Paramètres) ? Et comment l'ont-ils décidé d'ailleurs ?
Quel serait l'incidence de telles décisions sur les modélisations finales ?
Le point
Les chercheurs viennent donc de détecter la présence d'une cavité "invisible jusqu'à ce jour".
Cachée derrière la face nord ...
De plus, elle se situerait dans la zone où quatre chevrons visibles surplombent le couloir descendant.
Notons aussi que les chevrons de la véritable entrée étaient invisibles à l'origine, cachés derrière une couche de blocs. Les pierres furent cependant démantelées au cours des siècles. Des blocs que nous savons fort utiles puisque nous connaissons les chevrons en deux endroits : au-dessus des chambres du roi et de la reine ...
Il ne peut en aucun cas être la conséquence d'un éboulement toujours imaginable. C'est bien un espace dédié à quelque chose qui échappe encore aux spécialistes ...
"S'il s'agissait d'un chaos de gravats,
les mesures indiqueraient une faible sous-densité un peu partout.
Or là, nous avons une forte sous–densité locale"
Sébastien Procureur, responsable scientifique à l'Irfu / CEA.
Alors à quoi pouvait bien servir ce grand vide ?
Les chercheurs qui effectuèrent les différentes recherches refusent de "parler" de pièce secrète, de chambre cachée, ...
En plus de cela ils ne sont pas certains de la nature de ce vide.
S'agit-il d'une pièce ?
De plusieurs ?
D'un grand couloir ?
D'une autre Grande Galerie ?
... ? Cette mystérieuse cavité demeure pour l’heure inaccessible.
"Nous ne pouvons pas savoir
si le vide contient des artefacts
car ils seraient trop petits pour être détectés par ce type d’imagerie"
Kunihiro Morishima, coauteur de l’étude.
Et comment pénétrer dans cet espace situé en hauteur, visiblement profondément scellé, très difficile d'accès ?
Ainsi nous pouvons parfaitement bien imaginer que découvrir la dernière demeure de pharaon constituerait l'une des plus grandes découvertes de l'égyptologie moderne. Peut-être est-ce aussi là, en partie du moins, l'explication de cet engouement, de cet enthousiasme, des fantasmes aussi, de cette sensibilité exarcerbée parfois, de certaines carrières et/ou égos également, ..., des polémiques ?
Y aurait-il une particularité sur le fait que les constructeurs de la grande pyramide n'ont mentionné nulle part cette cavité ?
Une cavité détectée au-dessus de la Grande Galerie ...
Sa présence même, aurait-elle pu jouer sur les interprétations des imageries ? Et ce en créant une sorte d'image fantôme ? Je présume que les chercheurs ont entre eux soulevé cette "possibilité, cependant il aurait été bien judicieux de l'énoncer afin de valider davantage encore leur interprétation quant à l'existence de ce vide.
La découverte d'une cavité dans la pyramide de Kheops énoncée ...
L'équipe scientifique du projet a été critiquée, 2 jours suivant l'annonce. Critiques en premier lieu quant au non-respect du processus scientifique avant sa publication.
Cependant bien d'autres tirades semblent avoir également été exprimées, peut-être est-ce cela le prix du débat ? Du moment que cela reste dans le respect d'autrui ...
Aussi, n'oubliez jamais ...
Nous devons prendre certaines précautions bien inhérentes à ce genre de travaux éminemment sensibles ! Bien évidemment respectons tous les avis, même ceux des détracteurs, lisez-les avec attention.
Evitons cependant de rentrer dans certains conflits compétitifs.
Votre libre arbitre est là pour vous guider. Aussi continuez votre chemin et gardez cette envie d'apprendre et de comprendre cette merveilleuse civilisation.
Les "polémiques" sont toujours possibles, présentes, à venir puisque déjà le mot "découverte" l'a engendré. Cependant elles ne doivent surtout pas influencer la poursuite des recherches. Ces dernières doivent continuer à respecter une certaine déontologie scientifique quant aux méthodes employées.
→ L’archéologue Zahi Hawass ...
Il semble affirmer que cette immense cavité était déjà connue.
Ainsi Howard Middleton Jones et son défunt équipier décédé avaient détecté cette cavité au-dessus de la grande galerie et ce à partir de 1999. Ils l'auraient ainsi mentionné à Zahi Hawass "tout en lui expliquant la façon d'y accéder".
→ Dormion parla de cette supposée et probable cavité dans un de ses livres publié en 1986.
Ainsi il fut déposé à cette époque une autorisation, refusée du reste par Havass, et ce afin de permettre de disposer d'une fibre optique dans la Chambre de la Reine.
→ Desroches-Noblecourt ...
Dans son enseignement à l'école du Louvre elle parlait d'une théorie, l'existence d'une cavité...
→ Le chef du comité scientifique supervisant ScanPyramids ...
"La pyramide est pleine de vides
et
cela ne signifie pas qu’il y ait une chambre secrète
ou
une découverte."
"Il y a énormément de théories
sur l'existence d'éventuelles chambres secrètes dans la pyramide.
Si nous les cumulions toutes,
nous obtiendrions du gruyère !"
Mehdi Tayoubi.
"Mais aucune d'entre elles
ne prédisait l'existence de quelque chose d'aussi grand"
Mehdi Tayoubi.
→ Le chef du conseil gouvernemental en charge des antiquités ...
"Le projet doit procéder de façon scientifique
qui suit les
étapes de la recherche scientifique
et
ses discussions,
avant publication."
"Therefore,
the ministry sees that the ScanPyramid team should not rushed
to publish their findings in media at that stage of their research
because
it requires more research
and
it is to early to say that there was a new discovery.
...
they should not use propagandist terms such as
“new discovery;” and “a giant void.”
More researches and studies
are required in an attempt to know the secrets of this unique great monument."
Nous sommes le samedi 9 septembre avec une annonce du ministère des Antiquités.
Archéologues égyptiens dirigés par Mostafa Waziri, chef du département de Louxor ...
Une découverte modeste ...
Intéressante ...
Présentée à la manière d'un grand évènement. Kemet l'ancienne et l'Egypte moderne des grands chantiers méritent bien cela.
L’Égypte ancienne ...
Une ère adulée et pas seulement par les archéologues ! Serait-ce le fait des nombreuses découvertes.
Ainsi, la thématique d'aujourd’hui traite-elle d'un "nouveau" hypogée, celui d'un artisan d'excellence puisque nous serions en présence d'une dernière demeure relative à un orfèvre du netjer Amon : déité majeure comme vous savez quant à de la mythologie égyptienne.
Le quotidien d'antan
au
Nouvel Empire !
Un évènement que nous attendions depuis quelques temps maintenant.
Ainsi…
Après 5 mois de fouilles sous les rayons de Râ ...
Au cours d’une conférence de presse, le Dr Mostafa Waziry annonça une formidable découverte, celle d’une dernière demeure ! Nous étions alors le 18 avril 2017.
Et depuis, nous n'avions véritablement plus rien de concret.
Se pourrait-il, a dream peut-être, que cela soit la légendaire Néfertiti, sujet à moult articles médiatiques depuis quelques temps ?
… ?
L'orfèvre d'Amon,
Amenemhat,
près de Louxor.
Orfèvre ...
Cela ne fut pas seulement un travail, c'était probablement toute sa vie comme le fait de l'avoir consacrée à la divinité Amon.
Amon ...
Une divinité devenue majeur et ce tout particulièrement dans la belle cité aux cents portes, Ouaset, Niwt-Imn, la puissante.
Cette découverte a été faite par une mission archéologique égyptienne dirigée par Mostafa Waziri, c'est ainsi que le ministère égyptien des Antiquités l'a annoncé.
Nous sommes bien dans un domaine de pure archéologie.
Pas de trésor en perspectif, si cela est quand même la découverte d'une tranche de la mémoire de l'humanité et ce à travers l'inhumation probable d'une famille entière.
Ces vestiges sont situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datant du Nouvel Empire, et plus précisément au XVe siècle B.C.E. Cette révélation a aussi le mérite d’accentuer la connaissance de cette nécropole et de sortir de l’oubli un nouveau fonctionnaire.
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Des archéologues ont bien découvert une dernière demeure.
Celle d'un orfèvre qui consacrait son oeuvre, son art, son travail au netjer Amon ! Mais pas seulement lui puisque les chercheurs ont également trouvé des momies d'une femme ainsi que de deux enfants : une famille en perspective.
Nous sommes au sein de la rive ouest du Nil, à Louxor. Et comme vous savez ce site est parfaitement réputé pour ses dernières demeures et ses temples.
114 hypogées pour la majorité érigés dans la roche. Cette nécropole appartient à la Vallée des nobles, où étaient enterrés les notables proches des pharaons, près de la Vallée des Rois, sur la rive gauche du Nil.
→ Remarquons par exemple la double dernière demeure d'Amenhotep I (1 524 - 1 504) ainsi que son "épouse supposée" Ahmès Néfertari : certains égyptologues semblent mettre en doute ...
Un lieu connu comme une nécropole de la famille royale mais également des hauts fonctionnaires des 17 et 18e dynasties. Cependant les sépultures les plus anciennes remontent à la 11e dynastie. Notons au passage qu’elles furent simplement réutilisées et ceci fréquemment en des temps bien postérieurs.
Elles montrent parfaitement, et heureusement du reste, que nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre, cela nous obligent avec ce plaisir incommensurable à remettre en question nos connaissances et surtout du reste nos interprétations.
Et si nous continuons dans cette thématique ...
Cette façon de penser et d'aborder les choses ...
Alors il est fort probable que le thème d'aujourd'hui devra bien évoluer dans les années à venir.
Nonobstant ...
Les faits, les résultats, eux, sont bien là et ne changent pas. Fascinant ...
Aussi souvenez-vous qu'Amenemhat fut une nomenclature pouvant fort bien être l'objet des deux sexes.
Il aurait ainsi vécu il y a environ 3 500 ans.
Orfèvre royal de son état, il consacra visiblement ses activités au netjer Amon.
Nous serions donc en présence d’un certain Amenemhat ainsi que de sa concubinedénommée Mehi. Nonobstant, sa momie n'a pas été, officiellement du moins, véritablement identifiée en tant que telle ! Cependant il n'y aurait pas de doute quant à l'identité du propriétaire de cette dernière demeure.
Amenemhat, une nomenclature qui fut celle également de plusieurs pharaons comme vous savez (Amenemhat I_ fondateur de la 12e dynastie_ à VII_ce dernier bien peu connu finalement fut quant à lui de la 13e dynastie) et cela pourrait être traduit littéralement par :
"Sous la responsabilité d'Amon".
Les chercheurs auraient trouvé au sein de leur dernière demeure une statue, celle d’Amenemhat, assis sur une chaise et ce à côté de sa femme. Cette dernière portait une robe, bien longue d'ailleurs, ainsi qu’une perruque.
De plus ...
Un portrait de leur fils a été peint entre eux deux, inconnu visiblement pour le moment.
Nous serions durant la fameuse 18e dynastie, celle que connue notamment les hauts personnages que furent Néfertiti, Tut Ankh Amon qu'inévitablement vous connaissez bien, ...
Et plus précisément nous serions entre les 16e et 11e siècles B.C.E selon les annonces du ministère des Antiquités.
La chapelle et son entrée semblent bien localisées au sein d'une cour datée quant à elle du Moyen Empire.
Nous sommes alors au niveau de Kampp 150.
A cette chapelle les archéologues trouvèrent deux puits funéraires :
→ L'un à 7 mètres de profondeur, à droite, destiné au défunt et à sa femme.
→ Partant de-là nous voici au sein d'une chambre funéraire contenant des fragments de momies, des sarcophages, des ouchebtis.
→ L'autre puits nous conduit à une autre salle contenant quant à elles des momies datées visiblement des 21e et 22e dynasties.
Nous sommes de fait en présence :
→ D'une petite pièce carrée, au niveau du sol.
Les chercheurs découvrirent ainsi une niche dont un morceau du décor reste encore visible aujourd'hui. Les fresques nous sont décrites comme ayant été d'une qualité certaine.
Aussi les chercheurs supputent-ils que cela pourrait s'expliquer par la proximité du souverain contemporain du défunt.
→ Une chambre funéraire.
Elle se situe à huit mètres au-dessous de la pièce d' "entrée" et contenait visiblement quatre momies.
→Au bout d'un couloir, menant à une salle, une niche funéraire, y séjournait visiblement :
La momie d'une femme.
Et selon Madame Chérine Ahmed Chawqi, une égyptologue et spécialiste des os, elle en aurait conclu que la défunte avait 50 ans à l'heure de la "rupture".
Nonobstant des doutes semblent avoir été émis quant à cette femme ! Les inscriptions mentionnent cependant un certain titre, celui de "dame de la maison".
Et de "ses" (?) deux enfants.
Cependant il nous faut rester prudent :
"Nous ne sommes pas sûrs
que ces momies soient
de la famille d’Amenemhat"
Mostafa Waziri.
"De toute évidence
la tombe a été réutilisée dans les temps anciens.
C'est probablement pourquoi leur tête est découverte"
Mostafa Waziri.
"Mais nous sommes extrêmement heureux de toute façon,
a-t-il ajouté,
car cela signifie que nous trouverons plus d’autres tombes dans cette région".
Les doutes quant à l'identification même du corps du propriétaire serait le fait que cette dernière demeure fut, comme bien souvent du reste, réutilisée plus tard et ce durant les 21e et 22e dynasties.
De plus ...
Une cinquantaine de "cônes funéraires" ont été visiblement découverts. Ils sont gravés avec le titre et la nomenclature du défunt. Ainsi sur les 50 cônes seulement dix auraient été liés à un corps.
Selon les chercheurs les 40 restants appartiendraient à quatre autres personnes qui, elles, ne seraient pas encore trouvées.
Ne tenez pas compte du côté sensationnel de cette "découverte" ...
Vous savez bien, nous serions dans ce cadre de la survivance quant à cette industrie essentielle, vitale même pour le "bien-être" de ce peuple d'Egypte moderne (Nous parlons quand même de cent millions d'habitants.).
Ne tenez pas compte non plus de ce que d'aucuns pourraient classifier de modeste vis-à-vis de cette "révélation" ...
Rien...
Aucun savoir...
Aucun décèlement...
Aucune exploration... Rien ne peut être considéré comme médiocre, insignifiant, maigre, modique, ... Une métaphore afin d'illustrée possiblement cette façon de concevoir les choses : l'Histoire est érigée de briques. Aussi petites soient-elles, elles n'en demeurent pas moins cruciales pour la compréhension de l'ensemble.
Aussi, les fouilles sont bien loin d'être terminées !
De plus...
Vous l'aurez bien compris, il nous reste beaucoup de points à éclaircir !
Alors à suivre...
Newly discovered tomb with several mummies.
Tomb Kampp -390 in Dra Abu El Naga, West Bank, Luxor.
Celle "des vieux" … Paradoxalement (Me semble-t-il !) au fait que bien trop peu d’historiens, de sociologues, …, y font face véritablement.
Aussi j'invite nos égyptologues patenté(e)s à investiguer dans ce domaine et plus précisément, peut-être, quant au vieillissement du "peuple".
Avec cette analyse :
Des évolutions de la famille,
Des patrimoines,
Des rapports à la propriété,
Des "secours",
De l'hébergement,
De la nourriture : la "gériatrie", a t'elle pu se développer d'une certaine manière ?
Des attitudes devant la vie et la mort,
De la médecine,
…
Une vaste thématique(Tellement "humaine") et toujours contemporaine malheureusement …
Une vaste thématique, significative aussi et ce quant à la "qualité comportementale d'une culture".
Une vaste thématique qui ne pourra, bien évidemment, pas être traitée en un seul article.
Ainsi :
Quelle image cette civilisation renvoie-t-elle donc véritablement quant au grand âge ?
D'aileurs ...
A quel âge devenait-on véritablement "vieux" ? Car finalement, cela représente bien "un construit social" et ce évoluant en fonction des normes que se donnaient la société.
La "construction sociale de la vieillesse" à travers bien évidemment la sphère privée. Quant au traitement collectif … ?
Cette vieillesse, de quelle manière pouvait-elle être perçue ?
Visiblement il est d'un âge certain et ce malgré qu'il fut acrobatiquement représenté : un monde bien idéalisé ? Voyez, également, il est "accompagné" par une jeune femme : du moins c'est ce que nous imaginons à première vue.
L'âge, inspirait-il le respect ?
Aujourd'hui ...
Il semblerait faire plutôt peur et ce paradoxalement à une longévité maximale pratiquement atteinte en certaine région.
Les vieillards, de quelle manière étaient-ils assimilés dans la population ?
Les prenait-on en charge ?
Et par qui ?
Y avait-il véritablement cette solidarité familiale ?
... ?
Les aïeux,et même pourquoi pas (Dans certains cas peut-être.) les bisaïeuls : travaillaient-ils jusqu'au terme de leur existence ?
Devenu physiquement inapte à assumer leur charge de travail, une charge qu'elle qu'elle fut du reste, que devenaient-ils alors ?
Y avait-il une solidarité intergénérationnelle ?
Etaient-ils si nombreux que cela finalement, les véritables anciens ?
"Au fil" des périodes pharaoniques, y eut-il des évolutions comportementales.
Et que signifiait donc cette expression ? Celle que vous avez bien certainement déjà rencontrée … Souvenez-vousalors de "prendre un bâton de vieillesse" ?
La médecine,prodiguait-elle déjà des soins spécifiques au grand âge ?
Pour les nantis ?
Pour le commun du peuple ?
Ramses Il a régné 66 ans, Pepi II entre 62 et plus de 90 ans, ...
…
110 ans !
Un âge bien vénérable.
Ayant été considéré comme un chiffre "béni"
pour nos anciens Égyptiens.
Nos anciens "semblaient" bien s'être fixés cet âge là.
Et cela comme étant celui du terme parfaitement idéal quant à une vie bien heureuse. Aussi, vous l'aurez parfaitement compris, il ne faut certes pas prendre au pied de la lettre cet âge fatidique de 110 ans : il fut cependant revendiqué par un certain vizir autant d'ailleurs qu'à travers certaines croyances !
Voici probablement une petite énigme à résoudre.
Aussi cette vieillesse ...
Elle fut maintes fois décrites dans la sapience de nos anciens, ..., se souvenir du fameux conte de Sinouhé.
... Aussi, il ne nous viendrait "pratiquement pas à l'esprit" que nos fameux défunts pouvaient avoir atteint un âge aussi avancé. Et ce en se plaçant bien évidemment aux époques considérées ...
Nos anciens ne voulaient-ils pas devenir tout simplement des vieillards ?
Devenir âgé, ce fut une véritable aubaine !Bien peu d'entité pouvait ainsi prétendre à cette chance, même le plus nanti des hommes, comme ce demi-dieu, pharaon ! Il en va d'ailleurs de même de nos jours, ... Nonobstant, les privilégiés possédaient une différence notable vis-à-vis de la majorité du peuple, leur qualité de fin de vie, elle était de toute évidence bien meilleure.
Cet état, ne pourrait-il pas être finalement l'ultime privilège ?
La vie est le bien le plus précieux que nous puissions posséder, et probablement du reste le seul qui nous est véritablement propre. De cela, nos anciens en avaient-ils vraiment conscience ?
Une vie juste ...
Une vie heureuse ...
Et ce afin de devenir peut-être un jour, ce sage, qui le temps faisant son oeuvre, fit autorité au sein même de cette fantastique culture ! On devait probablement et bien logiquement du reste, leur quémander quelques conseils avisés.
Une vie remplie d'expériences, heureuses ou non d'ailleurs, et d'histoires, remplie de mémoires, ...
Comptaient fort mal, probablement (?) Ceci explique "en partie" l'importance que pouvait bien avoir un scribe, quelque soit du reste son niveau hiérarchique : souvenez-vous, le savoir pouvait mener aux plus hautes des fonctions, celui bien évidemment de vizir voir même de pharaon.
Alors ...
Vous comprendrez, que dans ce contexte, il est pratiquement certain qu'ils ne pouvaient absolument pas estimer leur propre âge, en tout cas, de façon bien précise.
Et encore bien moins l'exprimer au sein de leur dernière demeure.
Cependant ...
En étudiant attentivement les momies, les scientifiques arrivent fréquemment à mentionner des probabilités, une échelle du probable si vous préférez. Aussi, si nous nous référons au domaine médico-légal contemporain, elles peuvent parfaitement refléter une certaine vérité. Ainsi, les statistiques s'avèrent souvent pertinentes et ce en étudiant par exemple la croissance des os, des dents, …, à travers leur stade de développement, leurs usures, ...
Voici donc un monde idéalisé ou l'Homme atteignait les 110 années.
Magnifier nous le savons bien. Et ce dans la grande majorité des cas : car malheureusement, nos anciens furent loin d'atteindre un tel degré de vieillesse.
Épuisés par le travail arassant de la terre, de ...
Diminués probablement par la malnutrition comme par les maladies inhérentes au Nil comme les parasitoses, ou même le cancer ! Et oui vous avez bien lu, le fameux cancer. Souvenez-vous de cet homme momifié et âgé d'une cinquantaine d'années dans l'ancienne Oasis de Dakhleh qui semble bien avoir été atteint d'un cancer du rectum. Ainsi les chercheurs ont estimé que le risque de cancer dans cet oasis était d'environ 5 sur 1000, contre 50% dans les sociétés occidentales modernes selon El Molto et le Dr Peter ...
...
Usés probablement lorsqu'ils furent au service des Grands de ce monde ancien, de pharaon notamment, mais pas seulement.
Aussi, face à toute cette adversité de la vie d'antan ...
Nos anciens affectionnaient la vie, comme nous du reste.
Devaient-ils alors espérer qu'elle soit :
La plus longue possible ?
La plus sereine ?
La plus heureuse ?
La plus prospère ? Comment alors ne pas vouloir une existence éternelle ? La plus fantasmagorique possible en plus et ce quand nous imaginons leur vie terrestre remplie de labeurs physiques, éreintante à plus d'un titre, ... Ils essayèrent ainsi de surmonter les adversités de l'existence à travers des pratiques rituelles comme celles relatives à l'au-delà, cette véritable concrétisation de tout les espoirs,
Inscription visible sur une statue d'Amenhotep fils de Hapou.
N'était-il pas mort en vérité, à l'âge plus que vénérable pour son époque, celui de 90 ans ?
Imaginez alors cet homme ...
Ayant mené une vie exemplaire aux yeux de ses paires en tout cas.Aussi à la manière d'une récompense, n'aurait-il pas été de circonstance de lui avoir accordé une existence de 110 années et ce à travers les netjerou(t) et du reste par pharaon lui même ?
Et inversement ...
Par prosélytisme bien certainement ...
Qu'en fut-il de ce personnage bien glorificateur ?
Probablement membre de cette "caste", celle qui devait d'ailleurs "pulluler" à la cour royale : alors ne s'adressait-il point à son souverain en lui souhaitant le vœu d'une existence de 110 années, tout en gardant cette force qui fit son apogée ?
Au sein de l'Enseignement de Ptah-hotep, ou le Livre des Maximes de Ptahhote : certainement l'un des plus anciens écrits de sagesse qui nous soit parvenu après les instructions de Shurrupak.
Il demanda au pharaon de la 5e dynastie, Djedkarê Isési, à ce qu'il puisse transmettre à son fils sa propre moralité ainsi que son expérience. Tout cela évidemment dans cet objectif, celui que sa progéniture puisse accéder à cette haute charge, celle de vizir.
L'échange d'énergie ... Demeurées présentes sur terre, les divinités habitaient lestemples. Et en leurs statues d'or dressées dans le légendaire naos, leur esprit était alors dès plus actifs.
Le Bâ, ce que J. Vandier appella "les principes spirituels" ...
Le Ka cette "énergie vitale" de la déité fonctionnait comme une centrale d'énergie. Le / la netjerou(t) était vivant(e) en sa statue à la seule condition que les prêtres puisse prendre parfaitement soin d'elle : à travers de constants cultes rythmés par des rituels très exigeants autant que précis, en le nourrissant, en l'entretenant, en le distrayant, en le protégeant, en ...
Dans la théologie égyptienne, il n'y avait pas :
D'émotion ,
Ni de dogme d'ailleurs,
Aucun salut non plus du reste.
Il y avait tout juste un échange.
Que les divinités ne fussent plus servit, honorés, comme dans les temps troubles des Périodes Intermédiaires et l'énergie divine disparaissait, jetant Kemet toute entière dans le désespoir, le chaos. Les netjerou(t) permettaient à pharaon de régner, de "dispenser son bon gouvernement", ..., et ce que si l'enrichissement du pays leur profitait. Les déités attendaient ainsi une contrepartie vis-à-vis des bonnes récoltes ainsi que des victoires militaires.
Ce que nous allons chercher à comprendre c'est comment nos anciens égyptiens pouvaient percevoir véritablement la rupture, notre inéluctable mort ? Aussi, voici un des éléments qui devrait nous permettre de commencer à "appréhender" ce vaste concept et ce à travers la représentation de l' "âme" du défunt. Elle a bien cette particularité, celle de ne pas nous laisser indifférente tant par sa probable "traduction", que par sa compréhension, ...
Alors Bâ, serait-ce une analogie avec :
L'âme des chrétiens ?
Le "génius" des Romains ?
... ?
Le Bâ était intimement lié à l'être humain, qu'il fut :
Même la plus insignifiante des déités y fut également concernée. Lesnetjerou(t) avaient d'ailleurs de nombreux baou (Pluriel de Bâ), ce qui leurs permettaient de se manifester sous différentes formes.
Quand l'être s'éteint ? Et ce quand il "atteignait son Ka", "rejoignait son Ka", "passait à son ka", mourait en somme.
Cette "non concordance", véritablement insoutenable, poussa certainement l'Homme à affronter cette adversité :
Avec toutes les ressources de son intelligence,
...,
Avec espérance bien évidemment, et ce nous le voyons bien, à travers les quatre millénaires d'évolutions, celle d'une certaine prise de conscience !
Alors, en fin de compte ...
Nous sommes bien au début d'une certaine émanation quant à l'Homme Égyptien devant le monde, et son long effort afin de faire de celui-ci le sien et bien sûr de s'y situer aussi.
Tous les êtres vivants se trouvent en interaction avec le monde.
Cependant chez l'homme …
Ce rapport se retrouve profondément altéré si nous considérons qu'il est "le seul à être conscient" qu'il va mourir, du moins, c’est ce que nous aimons subodorer. Car en vérité les animaux ressentent bien leur mort prochaine. De cela j'en suis intimement convaincu et ce à travers de nombreux témoignages de personnes ayant travaillé dans des abattoirs modernes ceux-ci
L'Homme vit meurtri par cette rupture inexorable, autant d'ailleurs qu'à travers ses difficultés existentielles et quotidiennes, ..., le poussant alors à la réflexion. La raison "semble" être propre à l'Homme et fait de lui cet "animal bien métaphysique". Porté par la mort et la douleur, il s'étonne de son existence et en recherche une explication au sein du monde dans lequel il vit.
"Les Égyptiens sont les premiers
à avoir exposé la doctrine de l’immortalité de l’âme
et
le fait qu’au moment de la mort du corps matériel,
l’âme s’incarne dans un nouveau corps qui est prêt à naître ;
ils affirment que lorsque l’âme a terminé tout le cycle des incarnations des animaux
de la mer,
de la terre
et de l’air,
elle parvient finalement à entrer dans un corps humain, né ou préparé pour la recevoir... "
Selon Hérodote 484 à 420 B.C.E.
Héléna Petrovna Blavatsky, Doctrine secrète, vol. II, page 123.
Alors cet obstacle, nos anciens vont tantôt :
Le nier,
Le contourner,
Le surmonter,
... C'est ainsi que Bâ devint lié à la vie.
Seulement, à l'exitence post mortem, sublimée après la rupture.
Est-ce que le corps terrestre pouvait être perçu à la manière d'un tombeau ? En tout état de cause cela représente autant d'éléments que nous pouvons découvrir mutatis mutandis, dans les sagesses égyptiennes.
Livre de la Terre.
Partie C, scène 4.
Le corps du netjer Aker, un homme avec un bâton, courbé, avec son Bâ,
Ils sont flanqués de deux netjeroutet du disque de Râ émergeant.
Celui qui ne dérive d'aucun principe antérieur de justification :la métaphysique, elle serait alors la science de l'absolu. Si elle existe, s'est bien à travers l'Homme. Hors selon Schopenhauer, la métaphysique pourrait-être considérée comme le croisement entre le passage de l'animal à l'Homme.
La mort "totale" était impensable pour nos anciens Égyptiens ... Le Bâ était un principe spirituel, lié et à la fois indépendant de son support physique, agissant pour son propre compte.
Bâ était :
La somme des forces immortelles inhérentes aux êtres humains, composant sa personnalité.
Mais c'était aussi "un être sexuel corporel", il avait besoin de nourriture, de boisson, ...
...
"L’âme n’a pas vécu ces vicissitudes uniquement après la vie humaine.
Avant de naître en ce monde,
elle est née
et
morte dans de nombreux autres mondes.
La vie terrestre n’est autre qu’un devenir,
Kheper,
dans l’ensemble des devenirs, Kheper, qui ont précédé et qui suivront.
Elle [l’âme] a eu une durée infinie avant sa naissance [sur la Terre]
et
une durée infinie après sa mort.
Si je devais résumer sa condition d’être en un seul mot,
je ne dirais pas qu’elle est immortelle,
mais plutôt qu’elle est éternelle."
Selon Gaston Maspero (1 846 - 1 916)
Gaston Maspero, Études égyptiennes, page 23, Éditions Imprimerie Nationale, 1879.
La rupture ...
Bâ n'apparaissait ainsi qu'après celle-ci. A la manière d'une partie volatile de nous-même, il s'envolait alors avec ce pouvoir, celui de voyager en liberté. Manière de double éthéré du défunt, affranchi maintenant du corps, il reprenait en quelque sorte sa liberté, survolant les endroits aimés dans le passé de l'entité considérée, retournant se poser sur la momie, ... Du "ciel à la terre", afin d'errer auprès de son corps et ce jusqu’à ce que la purification du Ka-djet permette à nouveau leur réunion.
En fait ...
Il ne s'éloignait pas.
Il "Sortait au Jour". Alors, chaque soir, il retournait vers son corps. Se réunissant ainsi avec lui, assurant l'existence continue, celle du corps dans l'au-delà.
"Lève-toi vers la vie,
car vois-tu,
tu n'es pas mort !"
"Je recommence à vivre après que je fûts mort ;
je ressuscite après la mort."
"Je vis.
Pour moi, plus de souffrance !
A moi la joie !"
Textes des sarcophages I 44, V 438 et V 467.
Bâ circulait ainsi entre :
Les immortels,
Et même les mortels.
Demeurait cependant deux éléments bien indissociables :
Le corps intègre : le djed, sah la momie ...
L'enveloppe charnelle ...
Intègre et ce sous peine de devenir Khat, cette dépouille déliquescente.
Intègre car nécessaire à la préexistence du Bâ, de son identité, à la manière d'un intermédiaire, d'une porte entre les immortels et les vivants.
Et le Bâ.
G23 G53
Principe divin ...
Improprement traduit par "âme", "pshychê", ... Hypostase de l "âme" en tant que séparée du corps.
"Tu montes,
tu descends
[...]
tu glisses,
comme ton cœur le désire,
tu sors de ton tombeau chaque matin,
tu y rentres chaque soir"
"Livre pour Sortir à la Lumière", LXXXII -XCI, trad. P. Barguet.