"Les égyptologues français avaient à cœur la préservation du patrimoine égyptien."
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique".En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
Ce fut qu'ainsi Bonaparte (qui ne s'appelait pas encore Napoléon) décida de s'emparer de l'Égypte, à l'époque sous domination turque ottomane, et de couper la route maritime des Indes, par laquelle passait une bonne partie du commerce de l'Angleterre, alors en guerre contre la France.
En plus des généraux ...
Des troupes ...
Bonaparte avait emmené avec lui 151 scientifiques de toutes les disciplines, chargés de dresser "l'inventaire" de l'Égypte.
Huile sur toile de Antoine-Jean Gros, 1810.
La campagne d'Égypte est l'une des plus célèbres de Napoléon Bonaparte,
D'aucuns considèrent cette campagne comme un échec sur le plan militaire.
Nonobstant ...
Elle fut d'une écrasante réussite et ce dans le domaine scientifique.
Ainsi,les savants français :
Auraient notamment permis de redécouvrir l'existence de la civilisation égyptienne de l'Antiquité, elle semblait alors être tombée dans l'oubli et ce depuis au moins 2 000 ans.
Auraient su également éveiller l'intérêt du public pour l'Égypte ancienne, intérêt qui n'a pas faibli depuis deux siècles.
Bonaparte avait par ailleurs fondé l'Institut d'Égypte, les savants français récoltèrent alors moult informations sur Kemet et de retour en France, nos scientifiques synthétisèrent leurs découvertes et compréhensions dans :
Jean-François Champollion semble avoir donné une note à Méhémet Ali, wali d’Égypte de 1805 à 1848. Adonc, il devait être question de la conservation des monuments de l’Égypte.
Il apparait alors conseiller le vice-roi d'ériger un endroit afin de rassembler et de conserver toutes les trouvailles quant aux fouilles archéologiques dans son pays.
La France et l’Angleterre établissent un contrôle financier commun qui ne fait qu’augmenter leur influence tout en renforçant l’esprit de concurrence entre les deux puissances.
Ainsi, en 1880, la maladie de Mariette et le risque de perdre la direction du Service poussent la France à envoyer Gaston Maspero (1846 - 1916) à la tête d’une mission archéologique permanente, dont le but aura été de garder au pays un champ scientifique considéré comme français.
Après la mort de Mariette, ...
La France réussit à conserver la direction du Service des Antiquités, et maintient parallèlement sa mission permanente.
Nous sommes maintenant en Aout 2023 ...
Voici comment l'Histoire semble malmenée de nos jours.
Sic :"Comment peut-on défigurer à ce point un espace aussi emblématique du jardin du musée du Caire, là où se trouve le tombeau d'Auguste Mariette, fondateur du Service des Antiquités ?
Comment a-t-on pu faire et laisser faire un tel horrible aménagement !"
Les artefacts découverts lors des nombreuses fouilles archéologiques seront alors conservés dans les jardins au bord de l’étang de l’Ezbékyia, au centre de la capitale.
Pour le vice-roi et ses amis, il s’agissait certainement d'un lieu de "consignation", bien davantage qu'un endroit de protection, de préservation, de ... Le wali piocha visiblement dans les collections afin de faire des "offrandes" à ses ami(e)s et/ou invités d'importances.
Cependant des risques d’inondation demeuraient : ainsi les pièces entreposées furent bien transférées à Gizeh en 1890, dans une annexe du palais d’Ismaïl Pacha, frère de Saïd et ancien vice-roi d’Égypte.
Sic :"Le musée de Tahrir a été inauguré officiellement le 15 novembre 1902 mais il faudra attendre le 17 mars 1904 pour que le soit, dans sa cour, le monument élevé, en l'honneur d'Auguste Mariette.
L'auteur de la notice relatant la "CEREMONIE D'INAUGURATION DU MONUMENT ÉLEVÉ PAR LES SOINS DU GOUVERNEMENT ÉGYPTIEN À MARIETTE PACHA" rappelle ainsi l'historique de ce projet :
"la construction d'un monument destiné à recevoir le sarcophage de Mariette Pacha, avec une statue à son effigie réalisée par le sculpteur Denys Puech se dessinent... Le monument sera placé : "un peu en retrait sur la gauche du Musée, à l'extrémité de la perspective qui se déroule et monte lentement le long de la façade après que l'on a dépassé la grille et la porte d'entrée. Le sarcophage s'élèverait au centre d'un exèdre en marbre blanc, dont les matériaux seraient empruntés à l'escalier inachevé du palais de Gizeh, et la statue, posée sur un piédestal en marbre de couleur qu'on érigerait dans l'axe de l'exèdre, dominerait le sarcophage de toute sa hauteur ; des arbres, plantés par derrière, formeraient par la suite un fond de verdure sur lequel le monument s’élèverait en vigueur, et le tout serait assez considérable pour ne point paraître écrasé par les masses du Musée voisin" … "
Utilisation originale d’une structure en béton armé ...
Avec ce style néoclassique occidental ...
La façade fut écrite en latin, peut-être afin certainement de diminuer les dissensions Français / anglais ?
21 nomenclatures de savants furent bien gravés, cependant aucun Egyptiens.
Et ce ne fut qu'en 1951 pour que le tombeau d’Auguste Mariette, à gauche de l'entrée, entouré de bustes de célèbres archéologues, soit aussi couvé par celui d’un Égyptien, Ahmed Kamal.
"On a des faits historiques
liés à Champollion et Mariette
mais on a aussi cette mainmise politique de l’Angleterre
qui amène les Égyptiens à se tourner vers les Français,
moins perçus comme des occupants.
En plus,
le français est la langue intellectuelle mondiale à cette époque".
La scène publique égyptienne est alors en ébullition.
Pouvoir royal ...
Partis politiques ...
Une vie intellectuelle très intense ...
Des clivages tout aussi importants qui dureront du reste toutes les années 1920 : principalement les "franchisés" et des personnaliés revendiquant un héritage religieux historique et culturel musulman ...
LesÉgyptiens semblèrent alors vouloir le contrôle de la préservation des artefacts, la mise en valeur de leur patrimoine, ... Et cette fantastique découverte à savoirl'hypogée de Toutankhamon, en ce 4 novembre 1922, va probablement être un formidable booster ...
Ainsi ...
Ils voulaient diriger le service des antiquités et, pour cela, ils vont envoyer, en formation en Europe des égyptiens.
Ainsi partiront en 1923, quatre jeunes Égyptiens à savoir :
Mahmud Hamza (1890 - 1980),
Sélim Hassan (1886 - 1961),
Sami Gabra (1892 - 1979)
Et Abbas Bayoumi (1904 - 1983).
Ils furent appelés à remplacer les fonctionnaires occidentaux du Service qui devaient théoriquement être licenciés avant 1927 : envoyés se former en Europe. Dans la réalité, la domination occidentale sur l’archéologie égyptienne reste presque totale jusqu’aux années 1950. Il en va de même pour les institutions ...
Jusqu'alors ...
Les Égyptiens avaient l'air de ne se préoccuper que de leur histoire islamique.
Les Égyptiens ont alors nationalisé et leur passé et leur musée.
Ainsi en 1941 ...
Mahmud Hamza devient à 51 ans le premier conservateur égyptien de l’institution.
Nonobstant ...
Il faudra attendre 1952 avec la révolution de juillet, afin de se rendre compte que les Égyptiens dirigent toute l’administration du service des Antiquités.
Dixit Dominique FAROUT ...
Le développement du parti politique indépendantiste Wafd favorisa en Égypte une forme de "nationalisme intellectuel", avant que la crise de Suez poussa :
"... Les Égyptiens à prendre en main,
et
même à trop prendre en main,
en jetant tous les Occidentaux dehors”.
Dominique FAROUT
Les Égyptiens voulaient donc maitriser le musée ainsi que les fouilles archéologiques.
Ne serions-nous pas en plein révisionnisme ?
"Le Musée égyptien du Caire
est l’un des plus grands musées entièrement consacré à l’Antiquité égyptienne.
Petite visite au cœur de ce temple sacré de l'égyptologie."
Le devenir de notre musée du Caire
est de nos jours bien en suspens !
Ce musée est de style néoclassique …
Il est encore ce poumon, l'un des plus importants et célèbres établissements au monde entièrement consacré à l'Antiquité égyptienne.
Mais pour combien de temps encore ?
Le Musée des antiquités égyptiennes / le Musée égyptien / le Musée du Caire,
Sic : "Le Musée égyptien du Caire est entièrement l'œuvre du Service des Antiquités, mais combien y en a-t-il parmi les visiteurs qui sachent comment il fut créé et l'histoire de ses années premières ?
L'œuvre est là avec ses statues colossales,
ses blocs de granit ou de schiste taillés en sarcophages,
ses milliers d'objets rares et précieux,
sans qu'ils soupçonnent le labeur immense qu'elle a exigé,
ni l'effort de volonté presque surhumain qui a été déployé
pour la maintenir et pour la continuer une fois fondée,
dans un pays qui n'avait pas le respect de ses monuments
et
où les gouvernements ne commencèrent à s'inquiéter que fort tard de conserver les vestiges de leur passé glorieux.
Dès le XVIIe et le XVIIIe siècles,
les cabinets de curiosités des souverains,
et des riches particuliers renfermaient d'ordinaire
quelques stèles,
quelques statues de dimensions médiocres,
des figurines de divinités,
des fragments de papyrus,
mais, de préférence, les objets qui caractérisent encore les civilisations du Nil aux yeux de la foule,
des scarabées,
des statuettes funéraires,
des cercueils
et des momies.
Toutefois, on ne les y trouvait qu'en petit nombre, et la difficulté des transports ne permettait pas qu'on rapportât les morceaux lourds dont parlaient les rares voyageurs qui s'étaient aventurés jusqu’à la première cataracte.
L'expédition de Bonaparte et l'avènement de Mohammed Aly rendant les ruines de Thèbes plus accessibles aux Européens, le goût des érudits et la mode se portèrent sur les choses de l'Égypte.
Les consuls accrédités auprès du Pacha se firent antiquaires avec passion : ils obtinrent de lui des firmans qui les autorisaient à exploiter les nécropoles, et leurs agents, les Yanni, les Athanasi, les Rifaud leur expédièrent d'année en année de véritables cargaisons de monuments antiques.
(...)
Ce fut un pillage effréné qui dura plus de trente ans
et
contre lequel les savants ne se privèrent pas de protester.
Champollion, qui vit les fouilleurs à la besogne de 1828 à 1830,
mesura l'étendue du mal qu'ils faisaient et proposa le remède :
dans un mémoire qu'il remit à Mohammed Aly en 1830, quelques jours avant son départ pour la France,
il réclama l'établissement d'un service de conservation des antiquités de l'Égypte.
S'il eût été écouté, bien des édifices aujourd'hui détruits auraient été conservés à l'admiration et à l'étude, mais les consuls et les résidents étrangers, auxquels il enlevait le moyen de s'enrichir, le représentèrent comme un révolutionnaire dangereux, et le Pacha, qui tenait à ne pas les mécontenter, ensevelit le mémoire aux archives de l'État. Néanmoins, l'idée était entrée dans son cerveau : elle y germa et elle finit par éclore cinq ans plus tard."
The painting ...
Throes of Creation ...
By Leonid Pasternak, father of Boris Pasternak.
"Messieurs
[...]
n'écrivons pas seulement pour ceux qui savent
ou
croient savoir ;
sachons écrire pour tous."
N'oublions pas ce discours inaugural
et ce à l'Académie archéologique d'Anvers en 1867 de M. Hagemans.
L’Égypte lui doit la création du premier Service de Restauration sans lequel beaucoup de décors de parois auraient disparus.
D’autre part,
il projetait un agrandissement considérable du Musée du Caire,
un second bâtiment ouvert à d’autres disciplines,
ainsi qu’une galerie d’étude telle que l’on peut en voir désormais dans les grands musées.
Pour la province,
il souhaitait la création de petites unités muséales, destinées à sensibiliser les jeunes Égyptiens à leur passé. Enfin, en dispensant ses cours de doctorat à l’Université Fouad Ier, il préparait l’avenir …"
Étienne Drioton (1889-1961) était un égyptologue français passionné par la civilisation égyptienne dès l’âge de 11 ans.
Il a choisi d’être prêtre catholique et, après avoir obtenu un doctorat en philosophie à Rome, il a enseigné la philologie égyptienne à la Catho de Paris avant d’être missionné au Caire.
Il est devenu conservateur adjoint au Louvre.
Il a été nommé par le roi Fouad directeur général du Service des antiquités égyptiennes au Caire.
Enfin, après la révolution de Nasser, il est revenu en France en tant que directeur de recherche au CNRS et professeur d’archéologie au Collège de France.
Drioton ...
Il était également un photographe hors pair.
On a découvert dans le grenier de la maison qu’il occupait à Montgeron (Essonne) pas moins de 5 300 clichés sur plaques. La conservatrice du musée municipal,Michèle Juret, en a sélectionné 180 qui figurent dans un ouvrage intéressant. On y découvre de splendides photos de fouilles archéologiques, mais aussi de scènes de vie simple des années 1936 à 1952, rappelant les photographies d’Albert Kahn.
Drioton a également fait des découvertes importantes dans le domaine de l’égyptologie :
La découverte d’une cryptographie égyptienne sur des scarabées en céramique,
L’existence d’un monothéisme égyptien,
Et enfin la pratique d’un théâtre sacré, puis profane, égyptien.
Un bel ouvrage qui devrait être l’occasion de faire connaître au grand public cet éminent égyptologue.
Observer cette transformation à l’heure de l’algorithmisassioon du monde, à l’heure où le futur, oule prédictif, ... prédéterminent le présent.
"La construction d’un nouveau musée (GEM) sur le plateau de Gizeh est l’occasion pour les Égyptiens de se réapproprier définitivement l’égyptologie et de désencombrer le musée de la place Tahrir, qui devrait bientôt être rénové."
Ce que nous avons appris depuis l'époque ou Maspero formulait ce jugement (1876, après la publication du Papyrus Ebers) n'a fait qu'accroître notre estime pour les médecins, les chirurgiens, ... de l'ancienne égypte (en particulier très habiles dans la chirurgie osseuse).
Seules quelques-unes des nombreuses photos que j'ai prises - éclairage, boîtiers désuets, objets mal étiquetés (ou non étiquetés) ont rendu l'expérience photo difficile, mais cela valait quand même la peine de voir ce qui reste en personne.
Il y a encore ici un enregistrement matériel fabuleux qui vaut la peine d'être vu, enregistré et étudié.
Malgré l'ancienneté de la conservation, le musée égyptien ne doit en aucun cas être négligé.
Il y a encore du travail à faire, et en fait, des travaux de construction étaient en cours lors de ma visite.
Cela peut agacer le touriste occasionnel …
Mais pour moi …
Cela signifie que le bâtiment et la collection qu'il abrite ont encore beaucoup, beaucoup d'histoires à raconter !
Ce ne fut pas une netjeret hippopotame que les Égyptiens vénèraient, mais bien plusieurs.
Taouret une divinité quelque peu hybride était visiblement la plus importante, sans être un animal sacré, l'hippopotame femelle lui fut tout naturellement consacré.
Taoueret ne fut pas la seule qui devait être représentée par l'hippopotame femelle, souvenez-vous aussi de :
Meskhenèt : la netjeret hippopotame, coiffée d'un utérus de vache,
Opèt : la grande netejeret hippopotame,
Tawaret : la déité hippopotame avec une tête de crocodile,
Thouëris : la divinité hippopotame, avec une queue de crocodile et des pattes de lionne,
...
Ipet-Thouéris, Thouéris assimila visiblement bien des divinités hippopotame comme :
Hedjet,
Chepset,
Reret,
...
Reret ...
Cependant Ipet semble, quant à elle, lui avoir résisté. Toutes les deux s'associèrent en Ipet-Thouéris.
La confusion de plus en plus forte entre cette dernière et la déité du ciel, à savoir Nout, amena dans le vocabulaire de la Basse-Époque un nouveau mot pour dire ciel.
Ipet ...
Plan de l'article ...
→ Taoueret, avec ce corps d'hippopotame.
→ Ainsi, même la bible parlait de cet animal ...
→ Les parturientes ...
→ Toéris dont la cité principale semble avoir été Karnak.
Un animal vivant en groupe de 15 à 20 individus ...
Formé par les femelles et les petits ...
Surveillé par un mâle dominant connu du reste pour détruire les cultures tout en incarnant les forces du mal.
Ainsi, souvenez-vous ...
On retrouve des jouets pour enfants en forme d'hippopotames, et également de crocodiles,
Des pantins de bois articulés,
Voici en quelque sorte une des expressions d'une grande adulation.
Un hippopotame :
Qui devait de plus se redresser sur ses pattes arrière, celles relatives à un lion, comme vous l'aurez bien observé du reste.
Quant à ses pattes avant, des mains humaines (?)
Elles tenaient d'ailleurs un signe bien particulier s'il en est, celui du signe hiéroglyphique signifiant "protection".
La voici donc représentée sous cet aspect parfaitement hybride :
La fécondité,
La férocité également quant à la mère défendant sa progéniture.
Protectrice de l'accouchement.
Faire fuir les mauvais esprits vis-à-vis de l'enfant à naître.
Probablement est-ce une sorte de justification. D'autant plus lorsque nous savons que nos anciens subissaient véritablement un taux élevé de mortalité des enfants en bas âge, même du reste au sein des classes les plus riches.
...
Ainsi, même la bible parlait de cet animal ...
JOB 40 / 15-19
"Voici l'hippopotame(1)
que j'ai formé avec toi
il mange de l'herbecomme un bœuf le voici !
Sa force est dans ses reins,
et
dans le nombril de son ventre.
Il meut sa queue comme un cèdre :
les nerfs de ses cuisses sont enveloppés ensemble.
Ses os sont comme des tubes d'airain ;
Ses os sont comme des barres de fer."
(1) Béhémoth ...
Un des célèbres hippopotames bleus à traits noirs.
Une cinquantaine d'exemplaire dans le monde.
Musée du Louvre.
Les parturientes ...
Elles portaient moult amulettes de protections :
Taoueret, parfois elle fut bien compagne du netjer Seth, l'incarnation même de l'hippopotame mâle, toujours maléfique, ...
Sa,
Bès partageait pratiquement les mêmes fonctions que Toéris : mieux valait alors y associer plusieurs netjerout afin de se donner le maximum de chance, cela est bien compréhensible finalement dans cette ère éprouvante.
Opet liée elle aussi à la fécondité, venant de l'Itérou fécondant le ruban fertile,
Apet-Taourt,
...
Toéris dont la cité principale semble avoir étéKarnak.
Thouéris un nom bien grécisé finalement, provenant de "Ta ouret" et voulant exprimé, la grande ...
De plus on la vit bien liée à deux autres netjerout :
Hathor,
Isis,
Mais, il semblerait bien qu'il y en eue d'autres, certains auteurs vont même à l'unir avec Apet.
En tout état de cause, elle fut cette netjeret qui désignait apparemment tout ce qui avait trait aux divinités hippopotames.
Statuette d'argile de Taweret ...
Découverte dans un dépôt de fondation, sous un mur d'enceinte de la pyramide du souverain Nubien Anlamani.
Thouéris appartenait bien plus au monde domestique, familier en quelque sorte de nos anciens, qu'à celui des temples et des grands prêtres.
Elle fut, avec Bès, une figure bien essentielle de la piété populaire, de la religion des humbles.
Loin du faste des temples ...
De celui des grandes cérémonies, Thouéris fut cependant la gardienne du foyer.
Celle qui devait protéger femme et enfants.
Assister les longs mois de la maternité,
Veiller sur l'instant ultime de la délivrance, de la naissance. Elle devait être auprès de toutes les femmes qui attendaient un enfant, quelle que soit leur condition, netjeret, reine ou humble du peuple.
Pendant les mois de la grossesse, le couple adressait certainement d'intenses prières à la divinité.
Si par malheur, l'enfant se révélait atteint d'un quelconque handicap, on l'estimerait alors "touché par les netjerou".
Du fatalisme ?
Peut être pas finalement. Cela devait bien aidé à l'intégration de cet être handicapé dans la société.
Le sage Amenemopé, 21e dynastie, exhortait ainsi ses concitoyens de cette façon :
"Ne ris pas d'un aveugle,
ne taquine pas le nain".
Aussi pour s'assurer une totale protection de Thouéris, et se prémunir de tout accident pendant la grossesse, ne devait-on pas de porter une amulette à son effigie ?
Celles-ci furent retrouvées d'ailleurs en abondance.
Une statuette de la netjeret hippopotame, installée dans la maison, concourrait aussi à l'assurance d'une bienveillance divine sur la famille.
Parfois, le petit oratoire qui lui était dédié se dressait dans un coin du village. Souvent le devait-on du reste au personnage le plus fortuné de la communauté.
Le culte fut simple, mais la piété intense et unanime. Car Thouéris emportait avec elle l'adhésion de tout un peuple, ce qui ne fut pas vraiment le cas de tous les netjerou.
Quelques représentations du monde de Thouéris ...
Thouéris ...
En hiéroglyphe = Ta Ouret = La Grande ...
Thouëris ...
Touëris ...
Toéris ...
Thoéris ...
Toueris ...
Taueret ...
Taoueret ...
Taurt ...
Tawaret ...
Taweret ...
La Blanche ...
Le Harem ...
La Patronne des femmes enceintes ...
Ipet-Thouéris ...
Opet ...
Apit ...
La constellation Reret ...
La "grande" dame ...
Tȝ-wrt ...
Imyt-nenoun (Sa forme humaine) …
...
Paradoxe ... ?
Alors que Thouéris fut très populaire, il touchait le domaine des enfants ...
Il y eu très peu de temples qui lui fut consacrés.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
La Vie des enfants de l'Ancienne Egypte de Viviane Koenig, édition du Sorbier.
"La mère, l'enfant et le lait en Egypte ancienne : traditions médico-religieuses : une étude de sénologieégyptienne" (textes médicaux des Papyrus Ramesseum nos III et IV), Jean, Richard-Alain; Loyrette, Anne-Marie. 516 pages, ISBN 9782296130968, collection KUBABA.
Aquarelle de J. Vandier d’Abbadie
(ostracon Deir el-Médîna)
Erman, Adolf et Hermann Ranke (1994 (1948)). La civilisation égyptienne, trad. de l’allemand par Charles Mathien, Paris, Payot, 749 p.
"La vie des enfants de l'ancienne Egypte", Viviane Koenig, Le Sorbier, JEUNESSE
Christie's Paris. Ancienne Collection Charles Gillot (1853-1903) . 4-5 mars 2008
Des archéologues ont restauré une fresque représentant le Nouvel An, dans le temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans.
Sublime !
Des archéologues locaux et des confrères allemands ont achevé leur restauration du plafond du temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans. Un travail minutieux qui leur a permis de découvrir une incroyable fresque.
Une découverte majeure est la représentation du jour de l’an.
La proximité du temple d’Esna et du Nil apporte un éclairage crucial permettant de comprendre le sens du relief.
Le nouvel an égyptien se produisait lorsque Sirius, étoile particulièrement brillante mais invisible durant soixante-dix jours, reparaissait dans le ciel, à l’orient.
Personnifié sur un relief à l’effigie de la déesse Sopdet, le retour de l’étoile coïncidait avec la crue annuelle du Nil.
Pour le célébrer, les Égyptiens faisaient bonne chère et prenaient part à des libations à l’occasion d’un festival : Wepet-Renpet. Cent jours plus tard, grâce à la déesse Anoukis, également personnifiée sur le relief récemment découvert, les eaux du Nil se retiraient enfin.
Ce relief de la nouvelle année découvert dans le temple d’Esna représente la crue annuelle du Nil.
Le dieu Orion(à gauche, d'après certains Égyptologues, Sahou identifié soit à Atoum, soit à Osiris ou encore à Onouris-Anhour.) et Satet(au milieu) et Anoukis(à droite) symbolisent la crue et la décrue des eaux du fleuve tandis qu’au-dessus d’eux la déesse du ciel Nout avale le soleil vespéral.
Sah dépeint la constellation Orion, décrit un communiqué de l'Université de Tübingen (Allemagne), et Sothis représente les étoiles de la constellation Sirius qui était “invisible dans le ciel nocturne 70 jours par an jusqu'à ce qu'elle ressurgisse à l'est”, explique le professeur Christian Leitz de l'Institut d'études du Proche-Orient ancien de l'Université de Tübingen.
Ce phénomène correspond au jour du Nouvel An dans l'Égypte ancienne.
Il avait lieu au milieu du mois de juillet, selon notre calendrier moderne ...
Cela “annonçait également la crue annuelle du Nil”.
À cette époque, la population pensait que 100 jours après la disparition de la constellation Sirius, la déesse Anuket s’occupait du retrait des eaux du Nil.
Avant restauration :
Plafond du temple égyptien antique avant restauration, recouvert de poussière et de suie pendant des milliers d'années.
Après restauration :
Après restauration révèle l'iconographie des dieux égyptiens Orion, Sothis/Sirius et Anukis ; au-dessus d'eux se trouve la déesse du ciel Nout avalant le soleil du soir.
Chaque époque de renouveau porte en elle l'espoir et la promesse de nouvelles opportunités.
Tout comme les anciens Égyptiens célébraient le début de l'année avec des rituels et des offrandes pour assurer la prospérité et la protection divine, nous aussi cherchons à marquer le passage du temps avec des résolutions et des célébrations.
Que cette nouvelle année soit pour vous :
Une période de renouveau,
De découvertes,
Et de réalisations.
Puisse-t-elle être aussi riche et inspirante que les traditions anciennes que vous chérissez
En Égypte ancienne ...
Le premier jour de l'année correspondait bien au renouveau, le début d'une nouvelle année. Avec l'arrivée d'Hâpy...
Malgré la présence bienfaitrice d'Hâpy, ce fut bien un passage particulièrement dangereux, celui qui consistait à franchir cette frontière, celle séparant une année de l'autre.
Une période redoutée et prisée tout à la fois car la puissante Sekhmet pouvait se révéler bien plus néfaste que jamais.
En ce qui concernait pharaon, ce devait être une ère des plus cruciales pour la pérennité de son règne :
Il se devait alors de concilier les bonnes grâces d'Hâpy,
...
Il était obligé de se consacrer à la protection de Kemet et être "efficace" pour la nouvelle année de son règne.
La procession, la cérémonie, la fête, fut un amalgame complexe d'hommages :
... Il fallait bien légitimer pharaon face aux netjerou(t) ainsi qu'aux ancêtres : des actes magiques accroissant son pouvoir aux yeux du peuple. Il s'agissait tout simplement de la protection de Kemet et de son peuple.
Et l’année civile égyptienne fut approximativement d'un jour environ et ce tous les quatre ans.
Ce qui nous amène à 1 460 jours soit 365 x 4. Et lorsque cette coïncidence demeurait, nos anciens l’immortalisaient au sein de bas-relief, car pour eux cela devait être une année bien bénéfique. De fait, cela aida la datation quant à certains pharaons.
Aussi ...
L'inondation commençait-elle. Et ce lorsque lesgrands prêtres virent le fameux lever héliaque. Celui de l'étoile Sirius.
Sirius pour nous …
Sothisdes Grecs ...
Sôptis,Sepedet en Égypte antique, voici donc "La maîtresse de l'année nouvelle"...
"La constellation d'Orion, visible plein sud vers 22 heures, permet de trouver une autre constellation, celle du grand chien. Sirius, l'étoile principale de cette constellation, est aussi l'étoile la plus brillante du ciel.
Logiciel de simulation astronomique : Starry Night".
Cette étoile n'était visible que pendant une période très courte :
Avant le lever de Râ,
Et, à l'Est, au-dessus de l'horizon.
... Et Médinet-Habou, lié à Ramsès III, atteste bien de cela !
Lesnetjerou(t)... Tous avaient droit à des offrandes. Cependant, cette fête fut aussi destinée à Râ car nos anciens supposaient que la nouvelle année correspondait à sa naissance.
Ainsi, pendant la nuit, lesprêtresconduisaient-ils une statue du netjer. Ils partaient du temple et allaient vers le toit de l'édifice.
La statueétait préalablement préparée :
Lavée ...
Pour la pureté.
Et elle était parée d'amulettes.
Elle devait ainsi être illuminée au lever du jour par les fameux rayons de Râ. De cette manière, elle devait se recharger en énergie et ce pour le restant de la nouvelle année.
Et cela se concrétisait par des cadeaux somptueux :
Statue d'ivoire,
Statue d'ébène,
Pierres précieuses,
Statuettes dorées à son effigie,
Armes,
... Ainsi, le premier à rendre hommage au netjer fut bien sûr pharaon ! Et cela est attesté dès les temps les plus anciens, durant la 5e dynastie par exemple. Hâpy, symbole même de cette inondation, perpétuellement renouvelée, apparu alors.
Souvenez-vous d'un certain bas-relief peint, sur les parois du temple de Medinet-Habou, nous pouvons y observer une belle mise en scène, celle deRamsèsIII. Il adorait alors le netjer Hâpy. Le pharaon fut debout, levant les mains, implorant le netjerqui, chose plutôt rare, est représenté ici assis ...
Pas de plateaux d'offrandes dans ses mains ...
Mais, des croix de vie ...
Voyez aussi, sur votre gauche, ce bel oiseau mythologique à savoir Bénou en forme de héron cendré.
Celle bien évidemment vitale et relative à la moisson. Voyez derrière pharaon, et admirez le sens de cette scène. Ramsès implorait Hâpy afin d'apporter la vie à l'Égypte.
A travers :
Une belle inondation,
L'harmonie,
Et de fait une moisson généreuse, Hâpy contribuait à faire du règne du souverain, une grande gouvernance.
Adonc, une fois ..., n'est pas coutume, n'est-ce pas ?
Aussi ...
Il me plait de consacrer cette thématique quant à notre propre société Européenne ...
Voici donc un article qui n'est pas centralisé sur l'Égypte ancienne, même si au demeurant vous remarquerez qu'il en fait allusion et ce à maintes reprises !
"Noël"
Une célébration de la Lumière.
Peut-être d'ailleurs serait-ce une contraction du terme "Nouveau Soleil" ?
"C'est la renaissance
du soleil"
Cette fête est véritablement très complexe à étudier ...
Elle évoque l'état de l'enfance chez beaucoup d'entre nous, et même probablement beaucoup d'autres choses d'ailleurs.
Le sixième mois du calendrier nilotique est basé sur la crue du Nil, est appelé Méchir ;signifie "celui de Mekher" le sixième mois du calendrier nilotique.
La saison de croissance des cultures suivant la crue annuelle du Nil. Le nom du mois de Méchir vient de Mechir, la divinité du vent !
Ce mois correspondait à la période de décembre-janvier dans le calendrier grégorien.
Il est également le second mois de la saison de Peret ; le calendrier nilotique était utilisé pour réguler les travaux agricoles tout au long de l’année ...
Ainsi, les festivités "religieuses", "païennes(Religions "polythéistes") " étaient nombreusesautour de la date du 25 décembre et plus précisémententre le 17 et le 24 décembre.
Ainsi demeuraient certaines célébrations quant à la lumière renaissante (Imbolc le 2 février), la fertilité (Beltaine 1er mai) ... :
Les Saturnales(Chez les Romains.) du 17 au 24 décembre. Ils fêtaient à l’époque la nouvelle année à venir, au moment du solstice d’hiver. Ils célébraient ainsi les plus longues nuits de l’année, avant que les journées rallongent vers un nouveau printemps
Le culte de Mithra (Chez les perses.) célébré le 25 décembre.
La fête des sigillaires à la fin du mois de décembre, un "ancêtre" probablement de notre saint Sylvestre.
...
Adonc ...
Nous sommes tous issus d'ancêtres et bien évidement de leurs festivités !
Le Tout-puissant de la période précédantle solstice d'hiver.Elles furent bien cette période durant laquelle les Romains jouissaient d'une liberté quasi totale.
Où tous les abus semblaient permis :
Les administrations s'arrêtèrent,
Les écoles étaient fermées,
Les Romains cessaient leur travail,
La population allait même vers le mont Aventin.
Ils ne rendaient pas la justice,
Ils ne faisaient plus la guerre,
Ils ne se disputaient pas.
Ils disaient bien moins que ce fut en vérité une période de trêve, de pardon, de réconciliation.
Les Saturnales ...
Il fallait bien conjurer la peur, dépasser l’obscurité, et apporter des présages positifs.La tradition des cadeaux de Noël existait déjà.
À l’époque, on s’échangeait des petits objets en terre cuite, et déjà, Ovide, né B.C.E, se plaignait du fait que ces échanges devenaient trop mercantiles !
"Libertas decembris" :la fêtede la liberté, le jour ou le monde était à l'envers !
Jour de liberté,
Les esclaves à Rome devenaient les maîtres et les maîtres devaient obéissance.
"Saturnalia et sigillaricia" : on fabriquait, on offrait de petits présents,...
Les rues, les maisons, ...
Elles furent certainement bruyantes de ripailles,
Braillardes de beuveries,
Et pleines de débordements, la fête en somme !
Les saturnales ...
Et le premier de l’an d'ailleurs,
Ces deux évènements furent bien certainement un seul événement festif.
Sol chez les Romains : le nom d’une divinité-soleil,
Sol Invictus (En latin : Soleil invaincu) fut bien cette déité solaire de l’Empire romain au 3e siècle A.D,
Sistere : stopper.
Ainsi ...
Le solstice d’hiver correspondrait bien au moment où le jour cesse de raccourcir et celui ou il commence à se rallonger. Et si nous nous référons à cet ancien calendrier julien, ce fameux solstice d’hiverdevait avoir lieu le 25 décembre. Et voilà, une coïncidence de plus !
Noël est célébré le 25 et ce depuis le 4e siècle. Certainement pour contrer bon nombre de coutumes païennes qui étaient toujours célébrées par les premiers chrétiens.
Aussi ...
Dans toutes les églises chrétiennes,
Il semblerait même,
Qu'au cours des trois premiers siècles A.D, il n'y eu que la fête de Pâques pour les chrétiens. Cette légendaire date correspondrait donc en vérité à une fête païenne celle de "La naissance du soleil".
Et cefut comme vous savez le pape Libère qui instaura cettefête, celle de la Nativité, à Rome bien évidemment et ce le 25 décembre : Natalis Invicti.
"Ce choix
semble avoir été imposé aux chrétiens
par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient,
soit
de supprimer une coutume aussi ancienne,
soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil"
Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall
Cette Nativité ...
Elle sembla, par la suite, être parfaitement parvenu à occulter tous les autres cultes : le but était ainsi atteint.
Et les écrits supposés historiques sur Jésus (Historical Jésus and Mythical Christ).
Nos anciens comme vous savez vénéraient Horus et ceci il y a plus de 5 000 ans.
Et cela sous certaines appellations, comme :
Iusa,
Et deKarast.
Ainsi, le temps faisant :
Iusa en égyptien ancien,
Iesous en grec,
Iesus en latin : le "J" n’étant apparu que tardivement, et la terminaison du nom en latin est "us",
Pour finir en Jésus et ce, en français.
Adonc :
Karast, en égyptien ancien : seules les consonnes furent écrites, donc "Krst" pour Krist,
Christos en grec,
Christus en latin,
Christ en français,
...
Un raccourcit peut-être ... (?)
Horus ...
Un netjer bien mythique, et probablement l'un des netjerou les plus adulés du panthéon de nos anciens. Alors, pouvait-il également s'appelerIusa Karast: Jésus Christ ?
Et si nous allions encore bien plus loin :
Isis, mère d’Horus, appelé également Meri en égyptien ancien,
Maria en grec et en latin,
Marie en français.
...
Quelques hiéroglyphes avec l'inscription Aset-Meri (Isis Aimé)
British Museum.
Le Nil: notes aux voyageurs en Égypte (1905) d'Ernest Alfred Wallis Budge
S'il en existe une, est bien celle d'un syncrétisme totalement réussi ! Le même genre d'ailleurs de "christianisation" quant à cette festivité celtique des morts du début novembre.
Rien ne disparaît véritablement au cours de notre Histoire.
Tout se modifie, tout évolueen s'incrémentant d'autres cultures. Il en alla de même pour l'évolution de la croyance religieuse égyptienne qui fut le fruit de maints syncrétismes, il en ira par la suite de même quant au christianisme, enfin pourquoi pas !
Et, peut-être, que de nos jours ...
Nous sommes en train de vivre un véritable syncrétisme culturel ... il ne sera "visible", bien certainement pour d'aucuns, que dans les années futures !
Au lieu de christianiser les païens, ces coutumes ont vraiment paganisé les chrétiens !
La fête de Noël ...
Elle est apparue probablement à cette époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome.
Ainsi ...
Je subodore que cette "imagerie solaire" permis de représenter le Christ ressuscité. D'ailleurs le disque solaire ne se serait-il pas transformé, à cet effet, en auréole des saints ?
Le cœur possède un rôle central dans la célèbre vignette de la pesée du cœur du Livre Pour Sortir au Jour qui a été très largement étudiée comme vous savez !
( Par exemple : J. Assmann, Death and Salvation in Ancient Egypt , trad. de l’allemand par D. Lorton, Londres, Cornell University Press, 2005, en page 490 ; ... et J. Yoyotte, "Le jugement des morts", Paris, Éditions du Seuil, 1961, page 264.)
"Travaille en silence et laisse le succès parler."
Le Grand Musée Égyptien (GEM),
connu sous le nom de Musée de Gizeh,
est un musée archéologique immence à Gizeh.
Ceci serait née de l’imagination de Farouk Hosni.
Alors ministre de la Culture sous l’ère Moubarak ...
Il semble qu'il aurait reçu "un coup de poignard au cœur" lorsqu'un expert parisien avait osé qualifier de "vieil entrepôt" le mythique Musée égyptien du Caire de la place Tahrir.
En levant les yeux,
nous pourrons admirer le gigantesque escalier encadré de 60 statues conduisant jusqu’à un immense hall vitré.
De là s’ouvre une vue imprenable sur les trois pyramides de Gizeh, tombeaux des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos.
Le superbe complexe en albâtre se déploie en contrebas du site des pyramides.
Le bâtiment fait corps avec le paysage désertique.
Haute de trois étages, la façade est décorée de motifs pyramidaux qui rappellent l’Égypte ancienne.
Et voici le G.E.M ... comme un écrin pour Toutankhamon !
Les visiteurs devraient accourir du monde entier.
Et ce afin de découvrir pour la première fois la collection complète du trésor de Toutânkhamon.
5 000 objets mis au jour en novembre 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois à Louxor.
Masques d’or,
Il sera au centre d’un espace qui lui sera entièrement dédié !
Sarcophages,
Lits,
Char en or,
Bijoux de nacre incrustés de pierres précieuses : les trésors du jeune roi, intacts depuis 3 000 ans, seront exposés dans les vitrines de l’immense galerie
Il offrira plus de 10 0000 artefacts dont les 5 000 pièces du légendaire Toutankhamon :
En construction depuis plus de 20 ans, ce projet du Grand Musée Égyptien a été annoncé en 2002, entamé en 2012. Le chantier de construction est bien immense ; un terrain d'environ 480 000 mètres carrés (5 200 000 pieds carrés) à environ 2 kilomètres (1,2 miles) du complexe pyramidal de Gizeh il a eu un coût initial qui a dépassé les 800 millions de dollars.
A comme vous savez été retardée, et ce entre autres chose, par la pandémie, nonobstant, cela devrait se faire sous peu !
L’espace d’exposition permanente de plus de 22 000 mètres carrés, conçu par le cabinet HENEGHAN Peng, est installé près des pyramides de Gizeh et abritera quelque 130 000 objets et comme précisé précédemment, avec quelques milliers provenant de l'hypogée de Toutankhamon, qui ne quitteront plus jamais les lieux.
Il mobilisera bien de la haute technologie afin d'offrir aux visiteurs un parcours interactif.
Contrairement au musée égyptien situé sur la place Tahrir, au centre-ville, le G.E.M se trouve sur le plateau de Gizeh, à proximité de la Grande Pyramide.
Le Nouveau Grand Musée Égyptien (G.E.M) accueille des événements privés et des visites de groupes. Le G.E.M a depuis déjà accueilli des groupes privés, notamment les invités du défilé de mode de Christian Dior.
Nonobstant, à l’heure actuelle ...
Il n'a pas encore été officiellement inauguré.
Il s’avère donc que cette installation accueillera quand même des visites en petits groupes !
Des événements bien exclusifs alors qu’elle entre dans sa phase d’essai initiale.
Dans des zones déterminées ...
Avec un trajet tracé ..
Les visiteurs peuvent se balader librement dans le Grand Hall où se trouvent :
Ainsi que la colonne de la victoire du souverain Mérenptah.
De fait, au cours de cette phase d’essai limitée, le musée sera partiellement ouvert à un nombre restreint d’invités, qui pourront accéder à certaines attractions, notamment :
Les deux institutions accueilleront parallèlement les passionnés de l'Égypte ancienne.
Le ministre du tourisme et des antiquités nous a bien assuré que "seul le trésor de Toutankhamon" sera déplacé ; nonobstant, en ce qui concerne le masque funéraire du pharaon Toutankhamon, fabriqué en or et pierres précieuses, il s'agira seulement d'un transfert provisoire.
Adonc ...
Si vous planifiez un séjour en Égypte l'année prochaine, prévoyez des excursions, de plusieurs journées et ce afin de découvrir les pyramides, le Sphinx, le Musée Égyptien de la place Tahriret ... le G.E.M.
Il semble avoir affirmé qu'il se sentait à l'époque, souvenez-vous nous serions bien en 2014, comme Howard Carter lors de la découverte de la célèbre tombe de Toutânkhamon en 1922.
Il se trouvait alors dans la première entrée qui le conduisit jusqu'à la chambre funéraire.
Ainsi ...
Il se serait trouvé accueillis par un mur de calcaire sur lequel avait été peint le "cartouche".
→ Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag !
→ Mais quel est ce lieu, Sohag ?
→ Ce que semble montrer les photographies …
→ La nomenclature royale …
→ Dixit Dr.Mohamed Ibrahim et le papyrus de Turin ...
→ Le squelette d’un pharaon inconnu à ce jour.
→ Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
→ Nous voici donc au sein de cette Deuxième Période Intermédiaire.
→Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
→ Selon K. Ryholt ...
→ Serait-il alors à l'origine de la Famille Royale d'Abydos ?
Le cimetière royal de la fin du Moyen Empire et de la Seconde Période intermédiaire à Abydos.
Les tombes de Sésostris III et de Sénebkaï sont confirmées.
Les rois Neferhorep I et Sobekhotep III (ou IV) y ont probablement été enterrés également.
Les noms des autres rois se perdent.
(Josef Wegner, Kevin Cahail, La tombe du roi Seneb-Kay et la nécropole d'une dynastie perdue à Abydos, 2021, Fig. 11.2)
Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag.
À environ 500 km soit en fait 300 miles et ce au sud du Caire.
Le Dr Wegner ...
Kevin Cahail, Ph.D ...
Ainsi que leur équipe d’archéologues, composée en particulier de membres de l’Université de Pennsylvanieet du ministère des antiquités Égyptien, auraient donc mis à jour, un petit hypogée !
Cependant, paradoxalement à sa taille … Tout semble laisser penser qu’il s’agirait bien d’un pharaon inconnu des listings et ce jusqu'en 2014 ! Seneb-kay. 3600 à 3700 ans B.C.E En fait, les archéologues subodorent la date de 1650 ans ... Ce souverain serait inscrit dans une ère troublée, la Deuxième Période Intermédiaire : une ère de transition entre le Moyen et le Nouvel Empire.
Kemet fut alors bien divisée en plusieurs dynasties simultanément :
Nonobstant, l'hypogée du pharaon ainsi que sa momie, furent entièrement pillées.
Hélas quant à sa vie d'éternité ...
Tout autant pour nous du reste ! Nous contemporains, qui pouvons finalement participer, même aussi modestement qu'avec cet article, à la pérennisation de son existence.
Aussi ...
Les chercheurs y retrouvèrent-ils visiblement quatre chambres, dont une funéraire et en calcaire. Au sein de cette dernière, nous pouvons y admirer des figurations de netjerout comme furent Nout, Nephtys, Selket, et Isis.
Vous remarquerez bien évidemment un sarcophage.
Il est en bois !
Les archéologues y auraient trouvé les restes du squelette du "probable pharaon". Malheureusement, ce dernier se retrouve particulièrement endommagé. Il se situerait bien au sein de la chambre funéraire.
Ce qui semble cependant quelque peu inédit dans notre cas de figure, c’est que cette salle ne dispose plus de toit aujourd’hui. Cela devrait tout de même nous suggérer un indice quant à sa nature ...
Il y aurait visiblement deux pharaons avec le nom de trône "Woser ... re". Ils seraient apparemment en tête d'un groupe se composant de 12 souverains, la plupart inconnus !
Apparemment, il fut un grand homme par sa taille en tout cas, et serait estimée par les experts à 1 m 85(6 feets).
De plus ...
Selon les observations préliminaires notre défunt semble être décédé peu de temps avant la cinquantaine.
Wenger est allé bien plus loin.
Il avait non seulement trouvé un pharaon inconnu à ce jour, perdu pour être plus exact et ce si nous prenons en compte le papyrus de Turin, mais encore, avait-il aussi probablement découvert, une nouvelle dynastie.
Voilà ce que semble nous transmettre les chercheurs à son sujet :
"Il a été momifié
mais son corps a été tiré à part
par les anciens pilleurs de tombes"
Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
Nonobstant, demeurait quand même aux regards des archéologues les vases canopes.
Ceux là même qui contenaient comme vous savez et préservaient aussi les organes :
Le foie ...
Amset, la tête humaine, avec la netjeret Isis, le Sud.
Les poumons ...
Hapi, le babouin, avec la netjeret Nephtys, le Nord.
Les intestins ...
Qebeshsenouf, la tête de faucon, avec la déité Selket, l’Ouest.
Et l’estomac ...
Douamoutef, la tête de chacal, avec la divinité Neith, Est…
En fait ...
Is devaient représenter les quatre "âmes" d’Horus l’ancien, les quatre directions. Et ils étaient secondés dans leurs tâches par une netjeret. Ils devaient être déposés près du sarcophage, dans la chambre funéraire de l'hypogée, sur une caisse, une cuve, …
Un vase canope en bois de cèdre ... Voilà bien un parfait palimpseste ! Visiblement ils furent réutilisés car ils portaient encore le nom du pharaon précédent. Ils sembleraient provenir de l'hypogée voisin, souvenez-vous, il s'agit de Sobekhotep et de son sarcophage que voici ...
En juin 2013 ...
L'équipe du Penn Museum mit au jour ce sarcophage en quartzite, qui a dû être réalisé pour probablement SobekhotepI, vers 1780 B.C.E,
durant la 13e dynastie.
En fait, les recherches alentour auraient conduit à la découverte d'un autre pharaon, jusque-là inconnu, Woseribre Senebkay,
Certains suggèrent que cela pourrait démontrer que nous étions au cours d'une période de grandes difficultés économiques, politiques, structurelles, ...
Cela semble tout à fait certain quant à la dynastie oubliée d'Abydos qui devait se trouver bien isolée économiquement.
Nonobstant...
Il ne faudrait pas oublier que le palimpseste était monnaie courante, même dans une période de richesse, rappelez-vous de Ramsès II, qui fut passé d'aulleurs maître en la demeure.
"... pas de mobilier funéraire découvert dans la tombe,
confirmant qu'il avait été volé dans l’antiquité..." M. Ali al-Asfar. Responsable du ministère des antiquités...
met en lumière une époque dont nous savions très peu auparavant"
Asfar.
Souvenez-vous, ce fut une période qui allait de la 13e à la 17e dynastie :
La 13e dynastie fut composée d'au moins 60 pharaons pratiquement tous inconnus ainsi que de deux lignées.
L'une provenant de Thèbes ...
La seconde à Ithet-taoui, près de Licht ...
N'oublions pas le règne des souverains sémites, les "faux amis", les Hyksôs ...
Deux dynasties...
La 15e, celle des "Grands Hyksôs" ...
La 16e, les "Petits Hyksôs" ...
Pas moins de 176 souverains étalés sur une période de 184 années, situés dans le royaume du Nord. Il me semble que cela fut sous le règne d'un certain Dedoumosés, nous sommes en fait autour de 1650, que les fameux Hyksôs étendirent leur domination sur Kemet. Un marqueur quant à cette époque, la fameuse cité fortifiée d'Avaris.
La 17e dynastie fut marquée, comme vous savez, par le début d'une bien longue guerre de libération, engagée par Thèbes.
Taà II ...
Kamosé qui repoussera la frontière Nord de son royaume jusqu’au delta du Nil.
Elle sera achevée par Amhosé qui initia du reste la 18e dynastie.
Selon Joseph Wegner :
"La taille modeste de la tombe
illustre le déclin économique"
Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
Tellement peu comparable finalement par rapport à cette immense hypogée TT33, celui d'un prêtre, et non d'un souverain, au nom de Padiaménopé.
A el-Assasif ...
Nous pourrions presque penser qu’il a une erreur sur la personne et, que son propriétaire fut certes un haut dignitaire, mais certainement pas un pharaon.
Mais cela est sans prendre la mesure du contexte économique, social, historiquerelative au règne de ce personnage, que nous venons à peine de découvrir l’existence.
1650 avant notre ère …
La Deuxième Période Intermédiaire … L'autorité centrale s'était à nouveau effondrée comme à la Première Période. Apparu alors de bien petits royaumes ...
Selon K. Ryholt ...
Souvenez-vous de son livre quant à la Deuxième Période Intermédiaire :
Il traite du processus croissant d' "égyptianisation" des Hyksos à travers des exemples de politique, de titulature.
En deuxième partie nous voyons les problèmes de titularisation des pharaons de la Troisième Période Intermédiaire.
Ainsi ...
Dans son ouvrage y demeurait visiblement un souverain au nom de Kay. Il aurait été alors du reste le fils d'un certain Seb.
Ryholt mentionna que ce pharaon possédait le bâton magique. Ce dernier d'ailleurs devait appartenir initialement à un certain Seneb-Kay. Une nomenclature nouvellement découverte comme vous savez maintenant, et découvert à Abydos.
Fut-il vraiment le même personnage qui fait l'objet de cette découverte ? Les archéologues subodorent visiblement que Seneb-Kay appartiendrait bien à cette dynastie celle d'Abydos ...
Le cœur possède un rôle central dans la célèbre vignette de la pesée du cœur du Livre Pour Sortir au Jour qui a été très largement étudiée comme vous savez !
( Par exemple : J. Assmann, Death and Salvation in Ancient Egypt , trad. de l’allemand par D. Lorton, Londres, Cornell University Press, 2005, en page 490 ; ... et J. Yoyotte, "Le jugement des morts", Paris, Éditions du Seuil, 1961, page 264.)
Il fut enterré plus tard dans le cimetière monumental du Père-Lachaise, Paris, dans une tombe en forme d'obélisque.
C'est exact !
Jean-François Champollion, souvent surnommé "le père de l'égyptologie moderne", est décédé le 4 mars 1832 à Paris, à l'âge de 41 ans !
Il est surtout connu pour avoir déchiffré les hiéroglyphes égyptiens grâce à la pierre de Rosette, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans la compréhension de l'Égypte ancienne.
Il a dévoilé ses locaux agrandis et rénovés à l'issue de cinq années de travaux "pharaoniques", les vieilles devantures de bois qu'immanquablement il vous aura été donné d'admirer auront cédé la place à des vitrines de verre éclairées par des lampes led.
Un musée magnifique et véritablement très grand ...
Comptez 1H30 au minimum pour une visite particulièrement rapide, et en fin de journée, car c'est plus agréable par le fait qu'il y a moins de monde !
Le court-métrage permet aux téléspectateurs d'avoir un avant-goût de la nouvelle exposition qui retrace l’histoire du Musée et de ses collections, les contextes archéologiques des objets exposés, ainsi que l’histoire des missions, leur organisation, le modus operandi ...
Le musée égyptien ...
Fondé en 1824 ...
Il est le plus ancien musée consacré à la civilisation développée sur les rives du Nil, et qui possède la deuxième plus grande collection d’antiquités égyptiennes dans le monde ainsi que la plus importante à l’extérieur de l’Egypte.
Le Musée a doublé sa superficie avec ses 10 000 mètres carrés et comprend cinq étages et 15 chambres avec 3 300 objets en permanence et un espace d’exposition temporaire de 600 mètres carrés.
The wonders of the permanent collection of the Museo Egizio in Turin in its brand new set-up. The short film lets viewers in on a sneak-peak of the new exhibition which traces the history of the Museum and its collections, the archaeological contexts of the objects on display as well as the history of the missions, their organization and modus operandi. The Egyptian Museum, founded in 1824, is the oldest museum dedicated to the civilization that developed on the banks of the Nile and boasts the second largest collection of Egyptian antiquities in the world, and the most important outside of Egypt. The Museum has now doubled in size to approximately 10,000 square meters and includes five floors and 15 rooms with 3,300 objects on permanent display, and a 600 square meter temporary exhibition area.
"Le travail a vraiment été pharaonique.
(Ces travaux)ne sont pas un point d'arrivée,
mais un point de départ,
le musée égyptien redevient un grand musée international"
Et ce quant à l'art et à la culture de Kemet l’ancienne …
Il y a 4 étages en tout ...
Nous suivons les flèches pour passer d’une salle à l’autre.
C’est très bien indiqué et le guide audio est très intéressant ! Il y a une quarantaine de points commentés (il faut entrer le numéro affiché sur un sticker en forme de chat, et non le numéro du sticker en forme d’écouteur, très important !!), chaque explication dure 3 à 4 minutes.
… Tous seraient issus de 1824 grâce au souverain de Sardaigne Charles-Félix de Savoie, à travers un des compagnons d'armes de Napoléon Bonaparte, le Piémontais Bernardino Drovetti.
La France ne voulant pas réaliser cette acquisition, probablement d'un prix bien trop exorbitant, même pour cette époque, elle le fut cependant et ce à grands frais du reste, par ce roi de Sardaigne.
Drovetti …
Comme vous savez, Drovetti fut un des compagnons de notre Empereur au sein de Kemet et devint même consul ! Il établira une pharaonique collection dont le musée du Louvre devrait s'en souvenir …
"Bonaparte,
au-delà de ses succès militaires,
qui certes n'ont pas été terribles en Égypte,
a deux grands mérites :
d'avoir emmené avec lui des savants,
des personnages extraordinaires,
qui raconteront pour la première fois en Occident l'histoire de l'Égypte de manière scientifique.
[...]
Et de l'autre,
il y a cette pierre bénie"
"La pierre de Rosette,
dont la découverte permettra le déchiffrement des hiéroglyphes
L'échange d'énergie ... Demeurées présentes sur terre, les divinités habitaient lestemples. Et en leurs statues d'or dressées dans le légendaire naos, leur esprit était alors dès plus actifs.
Le Bâ, ce que J. Vandier appella "les principes spirituels" ...
Le Ka cette "énergie vitale" de la déité fonctionnait comme une centrale d'énergie. Le / la netjerou(t) était vivant(e) en sa statue à la seule condition que les prêtres puisse prendre parfaitement soin d'elle : à travers de constants cultes rythmés par des rituels très exigeants autant que précis, en le nourrissant, en l'entretenant, en le distrayant, en le protégeant, en ...
Dans la théologie égyptienne, il n'y avait pas :
D'émotion ,
Ni de dogme d'ailleurs,
Aucun salut non plus du reste.
Il y avait tout juste un échange.
Que les divinités ne fussent plus servit, honorés, comme dans les temps troubles des Périodes Intermédiaires et l'énergie divine disparaissait, jetant Kemet toute entière dans le désespoir, le chaos. Les netjerou(t) permettaient à pharaon de régner, de "dispenser son bon gouvernement", ..., et ce que si l'enrichissement du pays leur profitait. Les déités attendaient ainsi une contrepartie vis-à-vis des bonnes récoltes ainsi que des victoires militaires.
Ce que nous allons chercher à comprendre c'est comment nos anciens égyptiens pouvaient percevoir véritablement la rupture, notre inéluctable mort ? Aussi, voici un des éléments qui devrait nous permettre de commencer à "appréhender" ce vaste concept et ce à travers la représentation de l' "âme" du défunt. Elle a bien cette particularité, celle de ne pas nous laisser indifférente tant par sa probable "traduction", que par sa compréhension, ...
Alors Bâ, serait-ce une analogie avec :
L'âme des chrétiens ?
Le "génius" des Romains ?
... ?
Le Bâ était intimement lié à l'être humain, qu'il fut :
Même la plus insignifiante des déités y fut également concernée. Lesnetjerou(t) avaient d'ailleurs de nombreux baou (Pluriel de Bâ), ce qui leurs permettaient de se manifester sous différentes formes.
Et ce quand il "atteignait son Ka", "rejoignait son Ka", "passait à son ka", mourait en somme.
Cette "non concordance", véritablement insoutenable, poussa certainement l'Homme à affronter cette adversité :
Avec toutes les ressources de son intelligence,
...,
Avec espérance bien évidemment, et ce nous le voyons bien, à travers les quatre millénaires d'évolutions, celle d'une certaine prise de conscience !
Alors, en fin de compte ...
Nous sommes bien au début d'une certaine émanation quant à l'Homme Égyptien devant le monde, et son long effort afin de faire de celui-ci le sien et bien sûr de s'y situer aussi.
Tous les êtres vivants se trouvent en interaction avec le monde.
Cependant chez l'homme …
Ce rapport se retrouve profondément altéré si nous considérons qu'il est "le seul à être conscient" qu'il va mourir, du moins, c’est ce que nous aimons subodorer. Car en vérité les animaux ressentent bien leur mort prochaine. De cela j'en suis intimement convaincu et ce à travers de nombreux témoignages de personnes ayant travaillé dans des abattoirs modernes ceux-ci
L'Homme vit meurtri par cette rupture inexorable, autant d'ailleurs qu'à travers ses difficultés existentielles et quotidiennes, ..., le poussant alors à la réflexion. La raison "semble" être propre à l'Homme et fait de lui cet "animal bien métaphysique". Porté par la mort et la douleur, il s'étonne de son existence et en recherche une explication au sein du monde dans lequel il vit.
"Les Égyptiens sont les premiers
à avoir exposé la doctrine de l’immortalité de l’âme
et
le fait qu’au moment de la mort du corps matériel,
l’âme s’incarne dans un nouveau corps qui est prêt à naître ;
ils affirment que lorsque l’âme a terminé tout le cycle des incarnations des animaux
de la mer,
de la terre
et de l’air,
elle parvient finalement à entrer dans un corps humain, né ou préparé pour la recevoir... "
Selon Hérodote 484 à 420 B.C.E.
Héléna Petrovna Blavatsky, Doctrine secrète, vol. II, page 123.
Alors cet obstacle, nos anciens vont tantôt :
Le nier,
Le contourner,
Le surmonter,
... C'est ainsi que Bâ devint lié à la vie.
Seulement, à l'exitence post mortem, sublimée après la rupture.
Est-ce que le corps terrestre pouvait être perçu à la manière d'un tombeau ? En tout état de cause cela représente autant d'éléments que nous pouvons découvrir mutatis mutandis, dans les sagesses égyptiennes.
Livre de la Terre.
Partie C, scène 4.
Le corps du netjer Aker, un homme avec un bâton, courbé, avec son Bâ,
Ils sont flanqués de deux netjeroutet du disque de Râ émergeant.
Celui qui ne dérive d'aucun principe antérieur de justification :la métaphysique, elle serait alors la science de l'absolu. Si elle existe, s'est bien à travers l'Homme. Hors selon Schopenhauer, la métaphysique pourrait-être considérée comme le croisement entre le passage de l'animal à l'Homme.
La mort "totale" était impensable pour nos anciens Égyptiens ... Le Bâ était un principe spirituel, lié et à la fois indépendant de son support physique, agissant pour son propre compte.
Bâ était :
La somme des forces immortelles inhérentes aux êtres humains, composant sa personnalité.
Mais c'était aussi "un être sexuel corporel", il avait besoin de nourriture, de boisson, ...
...
"L’âme n’a pas vécu ces vicissitudes uniquement après la vie humaine.
Avant de naître en ce monde,
elle est née
et
morte dans de nombreux autres mondes.
La vie terrestre n’est autre qu’un devenir,
Kheper,
dans l’ensemble des devenirs, Kheper, qui ont précédé et qui suivront.
Elle [l’âme] a eu une durée infinie avant sa naissance [sur la Terre]
et
une durée infinie après sa mort.
Si je devais résumer sa condition d’être en un seul mot,
je ne dirais pas qu’elle est immortelle,
mais plutôt qu’elle est éternelle."
Selon Gaston Maspero (1 846 - 1 916)
Gaston Maspero, Études égyptiennes, page 23, Éditions Imprimerie Nationale, 1879.
La rupture ...
Bâ n'apparaissait ainsi qu'après celle-ci. A la manière d'une partie volatile de nous-même, il s'envolait alors avec ce pouvoir, celui de voyager en liberté. Manière de double éthéré du défunt, affranchi maintenant du corps, il reprenait en quelque sorte sa liberté, survolant les endroits aimés dans le passé de l'entité considérée, retournant se poser sur la momie, ... Du "ciel à la terre", afin d'errer auprès de son corps et ce jusqu’à ce que la purification du Ka-djet permette à nouveau leur réunion.
En fait ...
Il ne s'éloignait pas.
Il "Sortait au Jour". Alors, chaque soir, il retournait vers son corps. Se réunissant ainsi avec lui, assurant l'existence continue, celle du corps dans l'au-delà.
"Lève-toi vers la vie,
car vois-tu,
tu n'es pas mort !"
"Je recommence à vivre après que je fûts mort ;
je ressuscite après la mort."
"Je vis.
Pour moi, plus de souffrance !
A moi la joie !"
Textes des sarcophages I 44, V 438 et V 467.
Bâ circulait ainsi entre :
Les immortels,
Et même les mortels.
Demeurait cependant deux éléments bien indissociables :
Le corps intègre : le djed, sah la momie ...
L'enveloppe charnelle ...
Intègre et ce sous peine de devenir Khat, cette dépouille déliquescente.
Intègre car nécessaire à la préexistence du Bâ, de son identité, à la manière d'un intermédiaire, d'une porte entre les immortels et les vivants.
Et le Bâ.
G23 G53
Principe divin ...
Improprement traduit par "âme", "pshychê", ... Hypostase de l "âme" en tant que séparée du corps.
"Tu montes,
tu descends
[...]
tu glisses,
comme ton cœur le désire,
tu sors de ton tombeau chaque matin,
tu y rentres chaque soir"
"Livre pour Sortir à la Lumière", LXXXII -XCI, trad. P. Barguet.
-332 / -30 (époque ptolémaïque).
N 4375.
Département des Antiquités égyptiennes. du Louvre.
Cela pourrait être le cas quant à l'apparence de cet animal pouvant passée comme bien débonnaire.
De plus ...
Et à juste tirtre voici une belle synthèse de Melody Simon :
Sic : "Il est intéressant de noter que lorsque c'est une femelle , l'image de l'hippopotame est protectrice et positive, et, lorsqu'il est mâle elle devient symbole de destruction et négative
En vérité ...
Il fut cet animal particulièrement dangereux.
Sa force ...
Son agressivité ...
Nos anciens pouvaient-ils se demander s'il leur était possible de le pacifier ? Et ce dans cette vie terrestre comme d'ailleurs dans la suivante ? Comme vous savez, il pouvait vivre dans les cours d'eau au cours du voyage vers l'au-delà.
Ainsi, même si nous connaissons maintes divinités relatives à cet animal, nous ne savons visiblement pas à quel genre de concept il fut lié pendant la pré-dynastie ?
De ce fait :
Le son bien caractéristique qu'il émettait, avait-il influencé nos ancêtres ?
Et en quoi ?
Fut-il impressionné par sa puissance ?
Son agressivité ?
Sa dangerosité ?
Car pour les humains, il pouvait parfaitement être responsable de plus de morts que tout autre animal africain de cette époque (Scorpions, serpents,...). Savez-vous qu'en plus du milieu aquatique ou il excelle d'ailleurs, il est apte à atteindre les 20 km/h sur la terre ferme ?
Avait-il remarqué son caractère particulièrement territorial ?
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