NEFERTOUM, dans la théologie Memphite de l'ancien Empire.
ânkh ...
"Vivre" …
"La vie" …
"Soyez au service de la vie" ...
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Néfertoum, représenté comme :
"De sa tendre main la prêtresse aux bijoux dorés,
A pressé la fleur de lotus sacré;
Livrée aux fumées d'encens;
Ses longs cheveux noirs flottants,
Sa robe avait l’ondoiement du Nil,
Elle mêlait son chant aux vagues fertiles,
En rythmant le sistre et les danses sacrées,
Autour de l'autel parfumé,
La myrrhe s'est consumée sous le ciel bleuté,
Ô mère divine, écoute le chant de ta dévouée, lorsque le sistre se met à tinter ..."
© MELODY SIMON
Néfertoum ...
Jeune divinité symbolisant le lotus bleu primordial duquel serait issu Râ selon la cosmogonie d'Hermopolis d’où il était du reste originaire. Il était ici associé aux origines du monde
Dans les Textes des Pyramides, il devait être "le bouton de lotus aux narines de Râ".
Il fut introduit dans la triade memphite comme le fils de grand Ptah et de la fabuleuse Sekhmet.
Néfertoum ...
Il pouvait prendre l'aspect d'un lion ou d'un homme à tête de lion : gardien alors des frontières orientales de Kemet.
Comme celui d'un enfant coiffé de cette très belle fleur de lotus, portant un collier de fertilité.
Néfertoum ...
Parfois ...
Il portait aussi deux plumes de lumière qui l’apparentait alors à Atoum ainsi qu'à Râ !
Néfertoum ...
On enseignait qu'au début des temps ...
Un calice de lotus aux pétales fermés flottait sur le Noum, l'océan primordial.
Alors, un faisceau lumineux l'anima !
Les pétales s'ouvrirent et Râ en jaillit.
Chaque soir, depuis cet événement, Râ se réfugie dans le calice qui alors se referme. Cette légende explique les liens particuliers unissant Néfertoum, la divinité-lotus, avec Râ. Lorsqu'il devait affronter des démiurges ou alors des déités révoltées, Râ portait parfois à ses narines une fleurs de lotus bleu que lui avait évidemment remis Néfertoum. Il se sortait de cette manière de leur bien mauvais pas.
"Célébrez une bonne journée,
mettez du baume
et
une odeur agréable sur votre nez,
sur vos guirlandes de poitrine de lotus
et
de pommes d'amour ..."
Chant de l'Harpiste" dans la tombe de Neferhotep.
Collier floral de la cache d'embaumement de Toutankhamon / KV54.
Papyrus, feuilles d’olivier, feuilles de persée, bleuets, pétales de lotus bleus, fleurs de picris, baies de morelle, faïence, lin.
Fouilles de Davis 1909 / Ayrton, 1907.
Metropolitan Museum of Art - New York.
https://www.metmuseum.org/art/collection/search/548831
Papyrus, feuilles d’olivier, feuilles de persée, bleuets, pétales de lotus bleus, fleurs de picris, baies de morelle, faïence, lin.
Cette fleur de lotus fut bien un symbole de la Haute-Égypte :
Ainsi ...
A cause de ce ritualisme ...
Les anciens Égyptiens auraient associé la fleur de lotus au netjer Râ.
Et selon un mythe de la création ...
C'était bien un lotus géant qui s'éleva en premier du chaos liquide au début des temps. À partir de lui, Râ lui-même se leva le premier jour.
© Ministry of Tourism and Antiquities.
NEFERTOUM
Découvert en 2020.
Ce récipient en forme de cuillère pour huile onguente ou parfumée prend la forme de deux bourgeons de lotus flanquant une fleur de lotus bleue surmontée d'un fruit de mandragore.
Les stries sur les tiges indiquent une liaison.
Sur le couvercle, qui pivote sur la cheville, les détails incisés des pétales et les marques sur le fruit sont remplis de colorant vert.
Les sépales du lotus sont incrustés de pâte verte.
Les sections les plus basses de bourgeons et de fleurs sont peintes en rouge.
L'intérieur de la cuillère comporte deux compartiments formés à partir de la fleur de lotus creux et de la mandragore.
Dimensions :
(Source : The British Museum - Londres)
Alors :
Aux origines de la création, il perfectionnait d'apparents paradoxes ... en Égypte ancienne.
De Claude MONET, le bassin aux nymphéas à Giverny.
"Vivre" …
"La vie" …
"Soyez au service de la vie"
"Les gens parlent [parfois] de la création
comme un fait lointain de l'histoire,
comme si c'était quelque chose qui avait été réglé il y a longtemps
et
qui s'était terminé à l'époque.
Mais la création n'était pas un acte,
c'est un processus,
et
elle se poursuit aujourd'hui autant qu'elle l'a jamais été Et la nature n'est pas pressée ... "
John Muir ...
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Ne se confondait-il pas :
Râ nocturne ...
Tem, le finisseur du monde, étonnante parenté d'ailleurs car Néfertoum, au premier abord, ne semble pas être lié aux divinités de Onou.
Nymphaea lotus, Nymphaea caerulea.
(Histoire Naturelle, planche 60).
Gravure originale à l'eau-forte in plano, non rognée,
extraite de l'édition dite "Impériale" de la Description de l'Égypte
ou
Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française,
publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand.
Réalisée entre février 1802 et 1829 sur ordre de Napoléon Bonaparte et publiée à partir de 1809 [en réalité 1810], elle fut tirée à 1 000 exemplaires sur Vergé filigrané "Égypte ancienne et moderne" et offerte aux institutions.
Planche appartenant à la section Botanique, dont l'étude fut réalisée par Alire Raffeneau-Delile (1778 - 1850), botaniste français qui participa à la campagne d'Égypte, et qui en rapporta notamment le lotus et le papyrus.
Voici donc :
"Le grand lotus émergeant du Noum".
Nous sommes bien en présence d'une déité ...
Elle ne fut pas considérée à la manière d'un véritable démiurge, mais plutôt un netjer primordial tel une "composante nécessaire" pour que Râ puisse mettre en œuvre la création du monde.
Cela nous transporte alors bien logiquement dans cette cité du soleil, non pas la légendaire et unique Akhet-Aton mais bien à Héliopolis des grecs (hélios = soleil) : nous sommes alors à l'extrémité sud du delta du Nil. D'ailleurs Hérodote l'avait en très grande considération, et même Platon comme Eudoxe semblaient même y avoir séjourné.
Elle fut considérée comme ayant été la cité des obélisques.
Nomenclature donnée à une cité dont son clergé fut particulièrement puissant, attaché au netjer solaire Râ. Les contrées primitives et petites principautés se sont certainement regroupées après le néolithique selon deux foyers de civilisation : celui du Nord et celui du Sud. Ainsi, autour de 3 300 B.C.E, une première tentative d'unification aura eu lieu par un souverain du Nord. Ce "premier royaume unifié" sera bien éphémère, sa capitale en aura été Héliopolis. Nonobstant, les origines exactes d'Héliopolis sont malheureusement, et à ce jour du moins, perdues. Le fait qu'il soit inclus dans le mythe de la création lui confère cependant une importance évidente, remontant à l'époque prédynastique.
Ainsi nous voici avec le commencement du monde selon un paradigme Héliopolitain.
Un lotus en bouton, avec tous les pétales repliés, et qui semblait flotter au premier jour du monde à la surface de l'océan primordial Le Noum. Et voilà qu'un faisceau lumineux vint à animer le lotus, de fait il s'ouvrit et libéra Râ sous l'aspect d'un jeune enfant.
La course inexorable du soleil dans le ciel ...
Aussi le soir ...
Après avoir achevé sa course ...
Le soleil s'en retourna dans son lotus.
Le Sesen, symbole de la fleur de vie !
Le sesen est la fleur de lotus qui apparaît si souvent dans l'art égyptien et qui symbolise la vie, la création, la renaissance et, surtout, le soleil. Ce symbole remonte au début de la période dynastique, mais il devint plus populaire à partir de l'Ancien Empire.
Tuile frise avec lotus et raisins.
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→ Et Nefertoum était considéré comme un symbole de la création.
→ C'est une évocation de la régénération permanente du souverain.
→ Le défunt se transformait vraiment en un lotus ...
→ Il fut bien ce redoutable gardien des frontières orientales de Kemet.
→ Et que dire de cette fameuse triade de Memphis ?
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
Voici donc
Néfer-Temou
Il était le soleil levant, Atoum jeune en somme, avec cet aspect :
De plus, Néfertoum fut bien lié au royaume de Râ, cette caractéristique est fortement ancienne puisque le Spell 266 des Textes des Pyramides mentionne parfaitement qu'il aurait été le :
"Lotus à la narine de Rê"
Khattab 2002 : 64
Symbole du souffle vital qui jaillit de la corolle pour animer toute existence.
Voilà de fait l'épithète de notre divinité :
"Le lotus que respire Râ"
Le Sesen, symbole de la fleur de vie !
Le sesen est la fleur de lotus qui apparaît si souvent dans l'art égyptien et qui symbolise la vie, la création, la renaissance et, surtout, le soleil. Ce symbole remonte au début de la période dynastique, mais il devint plus populaire à partir de l'Ancien Empire.
Voici des fleurs de lotus au temple d'Edfou.