Plongeons-nous-en ce 22 février dans l'Égypte ancienne à travers les rayons de Râ pénétrant le naos ...
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.
La statue du pharaon Ramsès II s'illumine ;Râ, pour le plus grand bonheur des visiteurs d'aujourd'hui comme ceux d'hier du reste, montre sa féérique puissance.
Adonc revenons au sein de notre Égypte ancienne ...
Ainsi ...
Ce devait être pour certains en tout cas, un des moments uniques de l'année, une véritable magie semblait alors s'opérer.
Tous ceci n'expliquerait-il pas en vérité la présence des nombreuses festivités pour éloigner les ténèbres, la faim, les angoisses et incompréhensions environnementales, ... et ce pour, peut-être, se rapprocher de la chaleur de Râ ?
Que ne ferait-on pas pour quelques rayons de plus ?
Quel que soit les époques ?
Quel que soit la civilisation ?
Quel que soit le lieu géographique sur notre belle planète ?
La "grande épouse royale" Néfertaria eu le privilège d’apparaître et ce à deux reprises : nonobstant, le haut de sa couronne ne dépasse pas le genou de son propre époux divin !
Et quant à la Grande et légendaire reine Touy ...
La mère de Ramsès II elle-même !
Elle figure également par deux fois.
Nous pouvons aussi y observer six princesses et deux princes.
Ainsi vit-on l’héritier du trône d'Horus Amonherkhépéshef.
Ainsi à travers la famille royale,
c’est la puissance procréatrice du souverain qui était affichée et mise à l’honneur.
Nous sommes maintenant au sein du festival bisannuel de Râ, en un lieu dès plus magique, Abou Simbel. Il doit représenter normalement de nos jours l’un des points culminants de la saison touristique à Assouan.
Ainsi …
Les temples ont été creusés dans la montagne au 18e siècle B.C.E. Ils furent découverts dans les années 1 800, enterrés, ..., conservés, ..., et ce dans le sable, pendant environ 2 000 ans.
Ce monument fut donc un mémorial pour Ramsès IIainsi que pour son épouse, la reine Néfertari.
Nous pénétrons maintenant dans la pièce la plus sainte,
celle du sanctuaire à proprement parler.
Le mur du fond est aménagé avec une banquette.
Nous pouvons découvrir quatre statues de divinités, ils sont d'ailleurs assis.
De gauche à droite :
Ptah,
Amon,
Ramsès déifié
(Le pharaon trône ainsi parmi les plus grandes divinités du royaume.)
Celui entre Ramsès II ainsi que de sa belle reine Néfertari.
Nous aimons tous, je pense, ce genre d’histoire : affection, aventure amoureuse, amativité, passion, ...
Ainsi ...
Une telle relation avec une reine comme Nefertari est parfaitement figurée, en très bonne place en fait, et ce au niveau des temples et monuments de Ramsès II. Notons également les poèmes d’amours inscrits sur les murs de sa chambre funéraire : ceci ayant été parfaitement inhabituel !
Et comme vous savez ...
La succession royale égyptienne était liée àla lignée féminine, un nouveau pharaon devait gagner le trône grâce à ses relations féminines, conjointes, ... C’est ainsi que nous voyons des situations qui n’auraient normalement pas eu lieu d’être, en tout état de cause au sein de notre culture, à savoir pharaon épousant leurs propres sœurs, et même leurs filles, …
Celle de sa soi-disant "victoire" au cours de sa première véritable bataille, à savoir Qadesh, 1 274 B.C.E et ce contre les anatoliens : ils formaient alors l’Empire Hittite (Les actuelles contrées comme la Turquie, la Syrie, le Liban, ...).
Aussi ...
En 1968 ...
Les temples furent déplacés par crainte d’inondations, celles provoquées par le barrage moderne d’Assouan. Ils ont été déplacés vers une colline artificielle afin d’être élevés au-dessus de l’eau. Ce déménagement a été supervisé par l’UNESCO, avec notamment la "Grande Pharaone" que fut la légendaire Christiane Desroches Noblecourt.
"Il n'est donc pas impossible de penser que,
deux fois l'an,
le soleil devait revenir donner à l'image du roi
- en tant que souverain sur terre -
coiffé du khépéresh du règne,
la nécessaire illumination divine
également reçue par les images d'Amon et d'Horakhty
avec lesquels il se confondait.
En un mot,
l'énergie était rechargée par deux fois au cours de l'année,
ce qui contribuait
à sublimer encore l'essence de Pharaon
et
à commenter le mécanisme de sa divinisation."
Christiane Desroches-Noblecourt
"Le secret des temples de la Nubie"
Paris, éditions Stock/Pernoud, 1999 et ce en page 204.
Érigé dans la montagne, ce sanctuaire est une sorte de grotte artificielle.
Aussi ...
Le plus célèbre des temples de Kemet fut révélé au public en 1813 à travers des gravures quant à l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Les deux temples d’Abou Simbel furent :
Taillés dans la roche, sur une colline qui surplombait le Nil : nous sommes bien en Haute-Égypte, à 200 km au sud d’Assouan.
Dédiés à deux netjerou(t) Osiris et Isis,
Construits par la volonté de l’un des plus célèbres pharaons, Ramsès II(Entre 1 279 et 1 213 B.C.E),
...
Nous sommes bien au sein du domaine d'un des Horus de Nubie. Nonobstant, pas de "réelles" déités ici, puisqu'en vérité,Ramsès II était devenu lui-même une divinité.
Il fit comme vous savez creuser un sublime spéos.
Alors en y pénétrant …
Nous voyons cette salle hypostyle avec ses huit piliers osiriaques aux parois couvertes de scènes guerrières.
... Pharaonmet également en avant sa propre descendance à travers ses fils aux combats près de lui, affirmant ainsi leur digne origine royale.
Ainsi :
Les statues de l'avant-cour représentent les princes et princesses royaux, les Grandes Épouses comme la Dame Touy, cette légendaire et mère souveraine,
...,
La façade est sculptée à même la montagne, érigée de quatre colosses, représentant bien évidemment notre pharaon qui devait probablement en imposer vis-à-vis des "probables" envahisseurs venus de Koush.
Un sourire figé …
Un visage avenant …
Nonobstant, son visage est bien marqué quant à une détermination implacable.
Pas de "réelles" déités ici ...
Cependant ...
Ramsès II fit des offrandes à la netjeret Mâat. Voyez d'ailleurs son fameux cartouche en tant que Ouser-Maât-Rê.
Pas de "réelles" déités ici ...
Un pharaon ...
Bien davantage qu'un simple mortel ...
Et ce si nous nous référons par exemple à cette niche aménagée au-dessus de la porte du temple. Une statue de Râ-Horakhty, déité parfaitement solaire. Il tient du reste dans ses mains les hiéroglyphes composant la nomenclature du couronnement de Ramsès II : peut-être un rébus soulignant l’assimilation entre le pharaon et l’astre du jour ?
Des rayons de Râ traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II et illumine la statue du pharaon, et ce deux fois chaque année, les 22 février et 22 octobre.
Certains historiens pensent même que l'alignement solaire du temple devait marquer la naissance et le couronnement de l'ancien roi.
Un lieu qui constitue l'un des joyaux de l'ancienneNubie, dont les frontières s'étendaient le long du Nil, partageant son territoire entre Kemet et le Soudan actuels.
Aussi le 22 février, Ramsès II est illuminé, symboliquement réinvesti de l’éclat du divin.
A l’aube ...
Deux des statues divines trônant sur leur banquette de pierre au sein du légendaire sanctuaire, deviennent successivement illuminées.
Le nTr Amon en premier lieu,
Puis celle de RamsèsII.
Seule celle de Ptah, reste dans l’ombre.
Quant au fameux 22 octobre...
L’éclairage semble bien différent.
Râ-Horakhty est tout d'abord illuminé,
Puis Ramsès II.
Ainsi, nous constatons que cette fois-ci s'est bien le nTr Râ qui transmet son rayonnement à Ramsès II : régénération de pharaon.
Sculptés dans la masse siègent de gauche à droite :
Astronomique ce temple et sa spiritualité qui se décline encore quelques millénaires après la disparition de pharaon.
Le lever de Râ,
L'endroit où les rayons furent visibles,
Le naos, ce saint des saints, est bien celui du netjer Amon-Râ :d’ordinaire il se retrouve plongé dans le noir, mais, en ces deux jours précis, il s’éclaire, comme programmé par le divin Râ.
Un point visible des rayons de Râ au sein de Kemet,
Le milieu divin quant au "ciel",
Et celui terrestre : des Hommes.
…
Râ "joue" alors entre les pierres, les colonnes et les statues
Le club des "baroudeurs"sic : "Cap sur Assouan N°3: Suite de notre voyage en Haute Égypte: Beaucoup ne viennent à Assouan que pour lui: le magnifique,grandiose et légendaire temple d'Abou Simbel aux confins de l’Égypte et du Soudan ! Construit à la gloire de Ramsès le Grand au cœur de l'ancienne Nubie, il est l'un des monuments emblématiques de l’Égypte pharaonique ! Un carnet de route pratique pour bien réussir La visite incontournable de haute Égypte (Horaires, transport, tarifs) mais aussi découverte de nombreuses anecdotes historiques pour tenter de percer une partie des mystères de ce temple à nul autre pareil !"
Fils de Râ, seigneur des Deux Terres, Aimé, doué de vie, comme Râ, à jamais.
22/02/2022 est une belle date palindrome en fait ! En ce sens elle semble bien unique : 22 - 2 - 22. Et c'est l'ultime fois, dans notre vie, que nous verrons les mêmes 6 chiffres dans une date.
C'est une date palindromique, pouvant se lire dans les deux sens, comme la prochaine fois qui aura lieu le 03.02.2030.
Le phénomène du soleil au temple d'Abu Simbel se produit deux fois par an, l'un le 22 octobre et l'autre le 22 février de chaque année. Un déplacement de lumière calculé par les architectes des temples, afin que le nTr transmette au pharaon sa toute-puissance. Les rayons de soleil traversent alors la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II illuminant ainsi la statue du pharaon, chaque année comme vous avez l’habitude, les 22 février et 22 octobre.
Le ministère du Tourisme et des Monuments ...
Le ministère de la Culture, semblent vouloir organiser en cette année, bien particulière, un événement, afin de célébrer ce rendez-vous dès plus spécial !
22 . 02 . 2022 ...
Cet alignement solaire que vous connaissez au sein notamment du temple d'Abou Simbel.
Ramsès illuminé est symboliquement réinvesti de l’éclat divin.
Photo montrant la statue de Ramsès II illuminée par Râ, dans le temple d'Abou Simbel en Haute-Égypte.
Sont successivement illuminées : d’abord celle du nTr Amon, puis celle de Ramsès,au niveau du 22 octobre l'ordre est bien différent !
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Voici une commémoration de l'accession de Ramsès II sur le trône d'Horus.
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli !
Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile(Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes...
Les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois, celui surtout de la saison de la récolte pour nos anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut redécouvert en 1873.
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant ainsi plus bas ...
L'évènement avait lieu alors les 21 février et 21 octobre.
Un décalage d'une journée seulement ... Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout, nous sommes en présence, bien évidemment, de Ramsès II / Ramsès le Grand / Ozymandias / Manéthon l'appella Ramsès.
Avec visiblement 67 années de règne divin.
Ramsès II ne sombra bien dans l’oubli ...
Au Ier B.CE., Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation : Ousermaâtrê.
Tacite évoqua, quant à lui, le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
En 1817, Shelley chante Ozymadias, king of kings ...
En 1956, Yul Brynner incarne le pharaon immortel dans le péplum de Cecil B. DeMille : Les Dix Commandements.
Il est le héros de La Momie, roman d’horreur d’Anne Rice, publié en 1989.
Enfin, depuis 2017, le pharaon se trouve à l’affiche en France, avec la pièce de théâtre Ramsès II, de Sébastien Thiéry. Un thriller jouissif et fou qui n’est pas du tout une pièce historique sur l’Égypte ancienne !
Nonobstant, Ramsès est aujourd’hui une figure mondialement connue !
Son corps terrestre a traversé les millénaires, paradoxalement aux pillages.
Retrouvé en 1881, elle sera démailloté, déposé au musée du Caire, elle se détériora alors sous sa vitrine non étanche !
En 1976, avec Christiane Desroches Noblecourt, il sera accueilli au Bourget par la ministre des Universités et la Garde républicaine afin d'être traité.
Ainsi, la momie a révélé :
Un homme ayant décédé entre ses 85 et 92 ans, exceptionnel pour cette ère considérée.
Il souffrit de terribles problèmes dentaires et de spondylarthrite ankylosante ; ce qui l’empêcha de se tenir droit durant les dernières années de sa vie.
Encore une fois aujourd'hui, le miracle qui se produit deux fois par an au temple d'Abu Simbel se répète.
Dans l'ancien lieu, les 21 février et 21 octobre, le soleil traversait le temple à l'aube pour illuminer les statues des dieux. Ra, Ramsès II et Amon étaient illuminés par les rayons du soleil et seul Ptha, dieu des ténèbres, restait dans les ténèbres.
Avec le nouvel emplacement du temple à cause de son démontage et de son nouveau montage, le miracle du soleil, se produit un jour plus tard et ce dans les deux mois, octobre et fevrier !
Une merveille de précision que seule l'Égypte peut nous donner.
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
de l'obélisque représenteun rayon de soleil pétrifié.
Certains y voient dans cette architecture phallique un symbole de fertilité.
Sa verticalité représente aussi l'âme qui s'élève vers le ciel après la mort d'où l'utilisation de ce monument dans l'art funéraire !
L’obélisque ...
C'est bien est une colonne à base carrée qui se rétrécit en s’élevant, jusqu’à atteindre son extrémité couronnée d’une petite pyramide appelée pyramidion.
Les obélisques ont été utilisés pour la première fois dans l’Égypte ancienne, où ils étaient érigés pour adorer principalement Amon Ra, Baal, Nimrod et les différentes divinités qui, avec le temps, ont été associées au roi des étoiles.
Les côtés du monument étaient gravés de hiéroglyphes indiquant quel pharaon l’avait érigé, quel était le nom de la divinité auquel il était dédié et quel était l’événement militaire ou politique pour lequel il avait été érigé.
Les obélisques sont également clairement des symboles sexuels, puisque le phallus, l’organe reproducteur masculin, était également reconnu (comme le Soleil) comme un symbole de la vie et, par conséquent, un symbole du nTr Soleil lui-même.
je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé !
Comme chaque année qui nous est données par les divinités ...
Depuis cette création, celle du Grand Ramsès II,
Et ce aux mêmes périodes,
Durant des millénaires,
...
Abou Simbel
est
le "miracle du soleil" !
C'est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, et cemême encore aujourd'hui !
Nos anciens ...
Ils ont construit leurs temples avec un soin extrême !
A tel point qu'ils ont même pris soin de mesurer avec précision les angles ; avec leurs instruments d'alors, ce qui a permis d'ailleurs, il faut bien le souligner, une ventilation idéale des temples !
Les anciens temples égyptiens ont été construits avec des évents centraux.
Ils fournissaient ainsi deux pressions différentes de flux d'air :
Entre les zones étroites,
Et celles plus larges.
Cette méthode ingénieuse a préservé l'atmosphère originale et la qualité de l'air ...
Temple révélé au public en 1813
par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert visiblement en 1873 !
Ainsi,
Près d'un siècle plus tard,
En raison de la construction du barrage d'Assouan,
Le temple a dû être déplacé ; mais cela, vous le savez !
Lorsque le temple se trouvait à sa localisation originelle, il se trouvait bien plus bas qu'actuellement !
De fait ...
Pour nos anciens égyptiens ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée ! Le spectacle reste cependant exactement le même, un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister avec émoi devant tant d'ingéniosité.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Adonc ...
La façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossaux... en position assis.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand, pour cette époque je pense, 1.75 mètre,
Je suppute bien logiquement que ce ne fut pas le demi-nTr qui érigea lui-même cette œuvre majeur !
En aparté, nous savons bien que pharaon vécu fort longtemps, avec sans aucuns doutes les vicissitudes de la vie associées, aussi je subodore qu'il devait énormément souffrir les dernières années de sa vie, de son règne :
De terribles maux dentaires,
...
De spondylarthrite ankylosante,
...
⇒ Nous pouvons aussi observer deux représentations de Néfertari, et visiblement de taille presque similaire !
Nous sommes au sein du petit temple d'Abou Simbel comme vous savez,
le mot "petit" a évidemment tout son importance ici !
Un spéos.
L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations, moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Les dernières demeures relatives aux enfants ST63 ainsi que ST64 représentent certainement les premières du genre trouvées à Gebel el Silsileh.
Car ses deux petits êtres sont conservés avec des biens funéraires complets.
Les chercheurs découvrirent aussi des cryptes et des chambres pour adultes dans une nécropole de la 18e dynastie à Gebel el-Silsileh dans cette région d'Assouan.
Une manière de pouvoir pénétrer dans le monde
religieux,
comme celui des coutumes
funéraires,
sociales,
et économiques,
de l'Egypte ancienne au cours des Thoutmôsis.
Nous serions au sein de la prestigieuse 18e dynastie.
Cette thématique fait suite au fruit du travail des chercheurs du ministère égyptien des Antiquités ainsi que de l'université suédoise de Lund.
Depuis 2015 …
Cette équipe dirigée par Maria Nilsson et Jon Ward a découvert 69 tombes ! Pratiquement toutes visitées par des pillards et ce au sein même des dynasties pharaoniques.
Cette année …
Quatre nouvelles sépultures dont quatreintactes, d’enfants.
Aussi vous serez à même de rencontrerer le non moins légendaire netjerSobek, vous savez le crocodile !
Brooklyn museum.
Ce lieu ...
Il fut autrefois une carrière pendant la période Thoutmoside : nous serions entre 1 504 et 1 388 B.C.E.
Aménophis I (1 525 -1 504), Thoutmosis I (1 504 -1 492), Thoutmosis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57), Thoutmosis III (1 479 -1 425),
Aménophis II (1 428 - 1 397), Thoutmosis IV (1 397 - 1 388), Aménophis III (1 388 - 1 351/50),
Aménophis IV / Akhenaton (1 351 – 1 334).
L'étendue de l'Égypte ancienne à son apogée territoriale, la 18e dynastie.
Sous Thoutmôsis III aucun pharaon n'avait conquis tant de choses.
"Kheny" ...
"Khenou" : nous sommes au sein de l'époque pharaonique. Son origine me paraît du reste bien difficile à cerner : serait-ce fonction de cette cité, celle de la rive est ? De fait nos anciens lui donnèrent cette nomenclature d' "EAU PURE".
"La carrière" fut également sa dénomination à la période Gréco-Romaine. En fait, il y avaient bien des carrières au Gebel el-Silsileh fournissant en pierres les chantiers des temples et hypogées de la Haute-Égypte et ce à la période thoutmoside.
Gebel Silsileh avec sa très longue histoire, allant du paléolithique à l'époque Copte.
Que dire aussi de cette "Montagne de la Chaîne" : d'aucuns supputeraient même que cela puisse provenir de la période arabe. Une chaîne aurait été tendue au travers de l'Itérou et ce afin d'entraver la communication fluviale.
En tout cas, ce lieu comporte bien les deux rives du Nil, un endroit bien étroit pour notre Itérou qui est du reste entouré de majestueuses collines faites de grès :
Nous sommes alors aux alentours de 145 km au sud de la cité aux cents portes, Thèbes.
Et plus précisément à 65 km au nord d'Assouan.
...
Avec :
Sa nécropole pré-dynastique,
Et ses graffitis contemporains comportant des humains, des animaux, des bateaux,...
Quant à l'Ancien Empire, sur la rive ouest, peu de traces demeurent : souvenons-nous notamment de Pépy I.
Aussi au Moyen Empire nous pouvons y voir des voyageurs avec leurs caravanes ainsi que leurs graffiti.
Une mission archéologique Suédo-égyptienne (Université de Lund), dirigée par Dr. Maria Nilsson et John Ward. Une équipe en coopération avec l'inspection de Kom Ombo et d’Assouan dirigée par M. Abdel Menum (Assouan) et M. Ahmed Sayed (Kom Ombo).
Et donc, selon elle, ce n'est pas la première fois que des égyptologues trouvent de pareilles dernières demeures sur ce légendaire site.
Il serait entouré également de matières organiques, certainement issues du bois qui devait composer le cercueil car les termites auraient fait leurs œuvres.
Un cerceuil qui devait du reste posséder un couvercle en grès très mal conservé, fait quant à lui de grès.
→ Une autre dernière demeure ...
Celui de cet enfant âgé de 6 à 9 ans, dansun cercueil en bois là aussi.
Probablement devait-il avoir entre 5 à 8 huit ans ! En fait les deuxième et troisième progénitures étaient accompagnées de moult artefacts.
La tête vers l'est …
Sa direction faciale semble avoir évolué probablement suite à l’inhumation ultérieur du ST63.
Le lin semble enveloppé le petit corps, lui-même posé sur des nattes de roseaux.
Il était accompagné de pièces funéraires :
Des amulettes,
Des bijoux comme des bracelets en bronze, trois scarabées dont l'un contenait le nom royal de Thoutmosis III (Menkhéperrê)
(La manifestation de Râ demeure) ou (Stable est la manifestation de Râ) mn-xpr-ra ),
Elle se démarque tout particulièrement vis-à-vis des autres petits êtres du fait qu'elle contient un squelette. Nonobstant, c'est celui d'un enfant âgé de5 à 8 ans.
Inhumé certes mais "visiblement sans aucun soin". (?)
En fait ...
Il était recouvert de débris de carrière.
Il présentait également des signes de maladie et même de blessures ! Tout ceci pourrait, à première vue, indiquer l'existence d'une hiérarchie sociale.
ne semble plus mystérieuse que cette pyramide de Khéops.
Comment nourrir la rêverie des amoureux de l’Égypte antique ?
La pyramide est ainsi :
Sondée,
Analysée,
Radiographiée,
Auscultée,
Interprétée,
Polémiquée,
... Mystérieuse, pourquoi Khéops ordonna-t-il la construction du système le plus complexe de toutes les pyramides ?
Peu de "spécialiste" s’aventurerait à expliquer avec certitude ce qui poussa pharaon à faire ériger un édifice d’une telle complexité : au-dessus du sol … ! Souvenez-vous de la pyramide rhomboïdale, de Dahchour, ..., elles ont leurs chambres au niveau du sol. D’aucuns suggèrent alors que les spécificités de Khéops seraient issues d'une succession de changements et ce au cours de l’élaboration des plans.
Nonobstant …
Mark Lehner s’appuyant sur des observations supputa que les plans furent bien élaborés avant le début de la construction. Ce qui à mon sens rend plus énigmatique encore le mystère de l’horizon de Khéops.
→ Siècle après siècle, pourquoi les pyramides nous fascinent-elles toujours autant ?
→ D’où viennent les légendes des chambres secrètes dissimulées au cœur de la seule des sept merveilles du monde encore debout ?
→ Y découvrira-t-on un jour une chambre abritant le trésor du pharaon Khéops ? Aussi, selonHérodote, Khéops reposerait depuis l'an 4 776 B.C.E à 58 m et ce au-dessous de la base même de sa propre pyramide.
Cependant, nous ne sommes sûrs de rien.
Voyez Franck Monnier ...
Aussi voyez plutôt :
Les quatre faces de l'horizon de Khéops ne sont pas parfaitement planes. Souvenez-vous de ce léger angle vers l’intérieur, il transforme ainsi sa base en polygone concave à huit faces.
Nous devons cette remarque au français André Pochan (Un physicien et un mathématicien français, passionné d'égyptologie.), nous sommes alors en 1934. Il étudia presque exclusivement les pyramides, nonobstant il faut reconnaître qu'il fut particulièrement critiqué par Jean-Philippe Lauer.Nous ne sommes sûr de rien au point que les chercheurs semblent ne pas comprendre les raisons des angles sur cette pyramide alors qu’ils sont absents sur ses voisines, mais leur régularité suggère quand même qu’ils sont certainement volontaires.
Nous ne sommes sûrs de rien.
Quelle serait donc véritablement les teneurs
de cette "curieuse découverte" ?
Nous sommes au sein de la pyramide de Kheops
avec les chercheurs de la mission ScanPyramids
lancée en fin d’année 2015.
Des rayons cosmiques
afin de sonder cet ouvrage monumental.
Ainsi le ScanPyramids Big Void (SP-BV) serait visiblement :
Entre 60 et 70 mètres de hauteur : aussi souvenez-vous ce monument fait 139m de hauteur et 230m en largeur, juste finalement au-dessus de la Grande Galerie. Nous sommes comme vous savez sur le plateau de Guizèh, aujourd'hui en très proche banlieue du Caire.
139 m sur les 146,58 mètres d’origine !
Une "cavité" située à environ 40 mètres de la chambre de la reine.
Il aurait des caractéristiques similaires à celles de la grande galerie, comme vous savez, la plus grande salle connue de la pyramide.
"Un vase clos".
"Le "grand vide" est totalement clos,
rien n’a été touché depuis la construction de la pyramide.
C’est une découverte très enthousiasmante"
Kunihiro Morishima, de l’Université de Nagoya au Japon, partenaire de la mission ScanPyramids.
Une cavité "aussi grande qu’un avion de 200 places en plein cœur de la pyramide".
En dehors des salles ouvertes aujourd'hui au public ...
D’autres demeures uniquement accessibles aux archéologues ainsi bien sûr qu'aux chercheurs.
Aussi ...
Depuis 2015 ...
ScanPyramids a fait des découvertes passionnantes (Deux autres artefacts : sur l’arête nord-est du monument ainsi que derrière sa face Nord) ! Cette expérience en réalité virtuelle, à savoir ScanPyramidsVR, permet aussi de découvrir non seulement les salles cachées au public mais aussi les dernières découvertes sur la plus célèbre pyramide d’Egypte.
Des équipes japonaise ...
Et française ont effectué des sondages pour la mission scientifique ScanPyramids avec la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation).
La présence d'une énorme cavité aurait été interprétée par les scientifiques faisant suite à des technologies ultra-modernes et non invasives i.e. non destructives en vérité : pas moins de 30 mètres de long, pouvant même être d'origine puisqu'il serait clos.
Comment les scientifiques ont-ils procédé ?
Quelles furent les paramètres afin de calibrer les instruments ?
Les scientifiques ont-ils éliminé certains d'entre eux (Paramètres) ? Et comment l'ont-ils décidé d'ailleurs ?
Quel serait l'incidence de telles décisions sur les modélisations finales ?
Le point
Les chercheurs viennent donc de détecter la présence d'une cavité "invisible jusqu'à ce jour".
Cachée derrière la face nord ...
De plus, elle se situerait dans la zone où quatre chevrons visibles surplombent le couloir descendant.
Notons aussi que les chevrons de la véritable entrée étaient invisibles à l'origine, cachés derrière une couche de blocs. Les pierres furent cependant démantelées au cours des siècles. Des blocs que nous savons fort utiles puisque nous connaissons les chevrons en deux endroits : au-dessus des chambres du roi et de la reine ...
Il ne peut en aucun cas être la conséquence d'un éboulement toujours imaginable. C'est bien un espace dédié à quelque chose qui échappe encore aux spécialistes ...
"S'il s'agissait d'un chaos de gravats,
les mesures indiqueraient une faible sous-densité un peu partout.
Or là, nous avons une forte sous–densité locale"
Sébastien Procureur, responsable scientifique à l'Irfu / CEA.
Alors à quoi pouvait bien servir ce grand vide ?
Les chercheurs qui effectuèrent les différentes recherches refusent de "parler" de pièce secrète, de chambre cachée, ...
En plus de cela ils ne sont pas certains de la nature de ce vide.
S'agit-il d'une pièce ?
De plusieurs ?
D'un grand couloir ?
D'une autre Grande Galerie ?
... ? Cette mystérieuse cavité demeure pour l’heure inaccessible.
"Nous ne pouvons pas savoir
si le vide contient des artefacts
car ils seraient trop petits pour être détectés par ce type d’imagerie"
Kunihiro Morishima, coauteur de l’étude.
Et comment pénétrer dans cet espace situé en hauteur, visiblement profondément scellé, très difficile d'accès ?
Ainsi nous pouvons parfaitement bien imaginer que découvrir la dernière demeure de pharaon constituerait l'une des plus grandes découvertes de l'égyptologie moderne. Peut-être est-ce aussi là, en partie du moins, l'explication de cet engouement, de cet enthousiasme, des fantasmes aussi, de cette sensibilité exarcerbée parfois, de certaines carrières et/ou égos également, ..., des polémiques ?
Y aurait-il une particularité sur le fait que les constructeurs de la grande pyramide n'ont mentionné nulle part cette cavité ?
Une cavité détectée au-dessus de la Grande Galerie ...
Sa présence même, aurait-elle pu jouer sur les interprétations des imageries ? Et ce en créant une sorte d'image fantôme ? Je présume que les chercheurs ont entre eux soulevé cette "possibilité, cependant il aurait été bien judicieux de l'énoncer afin de valider davantage encore leur interprétation quant à l'existence de ce vide.
La découverte d'une cavité dans la pyramide de Kheops énoncée ...
L'équipe scientifique du projet a été critiquée, 2 jours suivant l'annonce. Critiques en premier lieu quant au non-respect du processus scientifique avant sa publication.
Cependant bien d'autres tirades semblent avoir également été exprimées, peut-être est-ce cela le prix du débat ? Du moment que cela reste dans le respect d'autrui ...
Aussi, n'oubliez jamais ...
Nous devons prendre certaines précautions bien inhérentes à ce genre de travaux éminemment sensibles ! Bien évidemment respectons tous les avis, même ceux des détracteurs, lisez-les avec attention.
Evitons cependant de rentrer dans certains conflits compétitifs.
Votre libre arbitre est là pour vous guider. Aussi continuez votre chemin et gardez cette envie d'apprendre et de comprendre cette merveilleuse civilisation.
Les "polémiques" sont toujours possibles, présentes, à venir puisque déjà le mot "découverte" l'a engendré. Cependant elles ne doivent surtout pas influencer la poursuite des recherches. Ces dernières doivent continuer à respecter une certaine déontologie scientifique quant aux méthodes employées.
→ L’archéologue Zahi Hawass ...
Il semble affirmer que cette immense cavité était déjà connue.
Ainsi Howard Middleton Jones et son défunt équipier décédé avaient détecté cette cavité au-dessus de la grande galerie et ce à partir de 1999. Ils l'auraient ainsi mentionné à Zahi Hawass "tout en lui expliquant la façon d'y accéder".
→ Dormion parla de cette supposée et probable cavité dans un de ses livres publié en 1986.
Ainsi il fut déposé à cette époque une autorisation, refusée du reste par Havass, et ce afin de permettre de disposer d'une fibre optique dans la Chambre de la Reine.
→ Desroches-Noblecourt ...
Dans son enseignement à l'école du Louvre elle parlait d'une théorie, l'existence d'une cavité...
→ Le chef du comité scientifique supervisant ScanPyramids ...
"La pyramide est pleine de vides
et
cela ne signifie pas qu’il y ait une chambre secrète
ou
une découverte."
"Il y a énormément de théories
sur l'existence d'éventuelles chambres secrètes dans la pyramide.
Si nous les cumulions toutes,
nous obtiendrions du gruyère !"
Mehdi Tayoubi.
"Mais aucune d'entre elles
ne prédisait l'existence de quelque chose d'aussi grand"
Mehdi Tayoubi.
→ Le chef du conseil gouvernemental en charge des antiquités ...
"Le projet doit procéder de façon scientifique
qui suit les
étapes de la recherche scientifique
et
ses discussions,
avant publication."
"Therefore,
the ministry sees that the ScanPyramid team should not rushed
to publish their findings in media at that stage of their research
because
it requires more research
and
it is to early to say that there was a new discovery.
...
they should not use propagandist terms such as
“new discovery;” and “a giant void.”
More researches and studies
are required in an attempt to know the secrets of this unique great monument."
Chaque découverte apporte son lot de connaissances quant à nos anciens.
Chaque nouvelle tranche de vie nous enseigne davantage encore sur notre Histoire.
Ce qui aujourd'hui semble de peu d'importance, demain sera peut-être considéré comme un élément de compréhension supplémentaire de ce gigantesque pulse que représente ce passé fort, fort lointain ...
Voici donc un rare aperçu de la vie d'une femme de haut-rang et ce il y a plus de 4 000 ans : elle est enterrée parmi les notables de son époque, près des pyramides de Gizeh. Nous sommes dans une période de paix, de richesse, de développement culturel, artistique, ...
La découverte de l'hypogée d'Hetepet aurait demandé l'évacuation de 200 à 300 m³ de terre !
Nous pouvons ainsi, avec cette découverte, admirer quelques remarquables prises de vues quant à de superbes peintures murales. Elles sont parfaitement bien conservées.
"Hetpet
est représentée sur des peintures murales
très bien conservées
en train de pêcher
et
de chasser"
Une noble dame ...
Ceci explique pourquoi elle fut enterrée dans la nécropole des notables de son époque.
Hetpet, elle nous rappelle ainsi l’importance des clergés féminins à l’époque des pharaons. Elle fut donc cette prêtresse d'Hathor, une déité de l'amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et même de la joie dans la mythologie égyptienne. Les femmes ne semblaient pas si nombreuses que cela à prêcher dans la Kemet ancienne cependant elles le furent à se vouer au culte d'Hathor.
Hetpet vécue sous la 5e dynastie, -2 494 à -2 345 B.C.E, au sein de l'Ancien Empire. Un lieu qui renferme de hauts responsables dont certains ont été excavés lors de précédentes missions archéologiques.
Ainsi, vous pourrez découvrir une fausse porte, des reliefs de sa chapelle funéraire et ce au sein :
La dernière demeure de dame Hetepet fut trouvée en vérité en 1909 : en vérité, des blocs de pierre portant son nom avaient alors été découverts, non loin du Caire, ils provenaient de l’entrée de sa dernière demeure.
Puis ...
Pendant un siècle environ ...
L'hypogée retomba dans l'oublie. Ceci explique probablement qu'il demeure trop peu de notes sur cette notable découverte.
Ainsi ...
Nous sommes avec une équipe d'archéologues égyptiens dirigée par Mostafa Waziri, secrétaire général du "Supreme Council of Antiquities". Le lieu de son repos éternel va alors être (re)découvert en cette fin de 2017.
Nous sommes au sein d'une nécropole qui finalement est déjà parfaitement connue et ce à travers des hypogées de hauts responsables de la5e dynastie (2 494 - 2 345 B.C.E).
D'ailleurs ...
Certains auraient été ouverts au cours de précédentes missions archéologiques et ce depuis l'année 1842.
Une "apparence" qui nous laisses subodorer l'époque à savoir l'Ancien Empire :
Ce titre de prêtresse d’Hathor, déesse de la fertilité ...
Cela ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives.
Gageons que l’étude approfondie de sa dernière demeure nous livrera davantage d’informations à son sujet.
"(Celle qui est) connue du roi".
"Propriétaire foncier".
Très peu de choses semblent cependant nous être parvenues quant à son ascendance :
Les chercheurs n'auraient pas pu déchiffrer autre chose que le début de la nomenclature du père à savoir "Nef".
Des représentations féériques, celles d'un bonheur idyllique, cela pourraient être liées aux bienfaits dispensés par Hathor.
Cependant cette dernière demeure comporte bien peu de sculptures. Ce point est à noter car finalement cela est particulièrement rarissime si nous considérons l'époque considérée.
Aussi ...
Nous pouvons remarquer de très bellespeintures murales, aux qualités indéniables, parfaitement conservées.
Ainsi, nous pouvons y admirer notamment quelques scènes classiques :
Nous sommes le samedi 9 septembre avec une annonce du ministère des Antiquités.
Archéologues égyptiens dirigés par Mostafa Waziri, chef du département de Louxor ...
Une découverte modeste ...
Intéressante ...
Présentée à la manière d'un grand évènement. Kemet l'ancienne et l'Egypte moderne des grands chantiers méritent bien cela.
L’Égypte ancienne ...
Une ère adulée et pas seulement par les archéologues ! Serait-ce le fait des nombreuses découvertes.
Ainsi, la thématique d'aujourd’hui traite-elle d'un "nouveau" hypogée, celui d'un artisan d'excellence puisque nous serions en présence d'une dernière demeure relative à un orfèvre du netjer Amon : déité majeure comme vous savez quant à de la mythologie égyptienne.
Le quotidien d'antan
au
Nouvel Empire !
Un évènement que nous attendions depuis quelques temps maintenant.
Ainsi…
Après 5 mois de fouilles sous les rayons de Râ ...
Au cours d’une conférence de presse, le Dr Mostafa Waziry annonça une formidable découverte, celle d’une dernière demeure ! Nous étions alors le 18 avril 2017.
Et depuis, nous n'avions véritablement plus rien de concret.
Se pourrait-il, a dream peut-être, que cela soit la légendaire Néfertiti, sujet à moult articles médiatiques depuis quelques temps ?
… ?
L'orfèvre d'Amon,
Amenemhat,
près de Louxor.
Orfèvre ...
Cela ne fut pas seulement un travail, c'était probablement toute sa vie comme le fait de l'avoir consacrée à la divinité Amon.
Amon ...
Une divinité devenue majeur et ce tout particulièrement dans la belle cité aux cents portes, Ouaset, Niwt-Imn, la puissante.
Cette découverte a été faite par une mission archéologique égyptienne dirigée par Mostafa Waziri, c'est ainsi que le ministère égyptien des Antiquités l'a annoncé.
Nous sommes bien dans un domaine de pure archéologie.
Pas de trésor en perspectif, si cela est quand même la découverte d'une tranche de la mémoire de l'humanité et ce à travers l'inhumation probable d'une famille entière.
Ces vestiges sont situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datant du Nouvel Empire, et plus précisément au XVe siècle B.C.E. Cette révélation a aussi le mérite d’accentuer la connaissance de cette nécropole et de sortir de l’oubli un nouveau fonctionnaire.
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Des archéologues ont bien découvert une dernière demeure.
Celle d'un orfèvre qui consacrait son oeuvre, son art, son travail au netjer Amon ! Mais pas seulement lui puisque les chercheurs ont également trouvé des momies d'une femme ainsi que de deux enfants : une famille en perspective.
Nous sommes au sein de la rive ouest du Nil, à Louxor. Et comme vous savez ce site est parfaitement réputé pour ses dernières demeures et ses temples.
114 hypogées pour la majorité érigés dans la roche. Cette nécropole appartient à la Vallée des nobles, où étaient enterrés les notables proches des pharaons, près de la Vallée des Rois, sur la rive gauche du Nil.
→ Remarquons par exemple la double dernière demeure d'Amenhotep I (1 524 - 1 504) ainsi que son "épouse supposée" Ahmès Néfertari : certains égyptologues semblent mettre en doute ...
Un lieu connu comme une nécropole de la famille royale mais également des hauts fonctionnaires des 17 et 18e dynasties. Cependant les sépultures les plus anciennes remontent à la 11e dynastie. Notons au passage qu’elles furent simplement réutilisées et ceci fréquemment en des temps bien postérieurs.
Elles montrent parfaitement, et heureusement du reste, que nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre, cela nous obligent avec ce plaisir incommensurable à remettre en question nos connaissances et surtout du reste nos interprétations.
Et si nous continuons dans cette thématique ...
Cette façon de penser et d'aborder les choses ...
Alors il est fort probable que le thème d'aujourd'hui devra bien évoluer dans les années à venir.
Nonobstant ...
Les faits, les résultats, eux, sont bien là et ne changent pas. Fascinant ...
Aussi souvenez-vous qu'Amenemhat fut une nomenclature pouvant fort bien être l'objet des deux sexes.
Il aurait ainsi vécu il y a environ 3 500 ans.
Orfèvre royal de son état, il consacra visiblement ses activités au netjer Amon.
Nous serions donc en présence d’un certain Amenemhat ainsi que de sa concubinedénommée Mehi. Nonobstant, sa momie n'a pas été, officiellement du moins, véritablement identifiée en tant que telle ! Cependant il n'y aurait pas de doute quant à l'identité du propriétaire de cette dernière demeure.
Amenemhat, une nomenclature qui fut celle également de plusieurs pharaons comme vous savez (Amenemhat I_ fondateur de la 12e dynastie_ à VII_ce dernier bien peu connu finalement fut quant à lui de la 13e dynastie) et cela pourrait être traduit littéralement par :
"Sous la responsabilité d'Amon".
Les chercheurs auraient trouvé au sein de leur dernière demeure une statue, celle d’Amenemhat, assis sur une chaise et ce à côté de sa femme. Cette dernière portait une robe, bien longue d'ailleurs, ainsi qu’une perruque.
De plus ...
Un portrait de leur fils a été peint entre eux deux, inconnu visiblement pour le moment.
Nous serions durant la fameuse 18e dynastie, celle que connue notamment les hauts personnages que furent Néfertiti, Tut Ankh Amon qu'inévitablement vous connaissez bien, ...
Et plus précisément nous serions entre les 16e et 11e siècles B.C.E selon les annonces du ministère des Antiquités.
La chapelle et son entrée semblent bien localisées au sein d'une cour datée quant à elle du Moyen Empire.
Nous sommes alors au niveau de Kampp 150.
A cette chapelle les archéologues trouvèrent deux puits funéraires :
→ L'un à 7 mètres de profondeur, à droite, destiné au défunt et à sa femme.
→ Partant de-là nous voici au sein d'une chambre funéraire contenant des fragments de momies, des sarcophages, des ouchebtis.
→ L'autre puits nous conduit à une autre salle contenant quant à elles des momies datées visiblement des 21e et 22e dynasties.
Nous sommes de fait en présence :
→ D'une petite pièce carrée, au niveau du sol.
Les chercheurs découvrirent ainsi une niche dont un morceau du décor reste encore visible aujourd'hui. Les fresques nous sont décrites comme ayant été d'une qualité certaine.
Aussi les chercheurs supputent-ils que cela pourrait s'expliquer par la proximité du souverain contemporain du défunt.
→ Une chambre funéraire.
Elle se situe à huit mètres au-dessous de la pièce d' "entrée" et contenait visiblement quatre momies.
→Au bout d'un couloir, menant à une salle, une niche funéraire, y séjournait visiblement :
La momie d'une femme.
Et selon Madame Chérine Ahmed Chawqi, une égyptologue et spécialiste des os, elle en aurait conclu que la défunte avait 50 ans à l'heure de la "rupture".
Nonobstant des doutes semblent avoir été émis quant à cette femme ! Les inscriptions mentionnent cependant un certain titre, celui de "dame de la maison".
Et de "ses" (?) deux enfants.
Cependant il nous faut rester prudent :
"Nous ne sommes pas sûrs
que ces momies soient
de la famille d’Amenemhat"
Mostafa Waziri.
"De toute évidence
la tombe a été réutilisée dans les temps anciens.
C'est probablement pourquoi leur tête est découverte"
Mostafa Waziri.
"Mais nous sommes extrêmement heureux de toute façon,
a-t-il ajouté,
car cela signifie que nous trouverons plus d’autres tombes dans cette région".
Les doutes quant à l'identification même du corps du propriétaire serait le fait que cette dernière demeure fut, comme bien souvent du reste, réutilisée plus tard et ce durant les 21e et 22e dynasties.
De plus ...
Une cinquantaine de "cônes funéraires" ont été visiblement découverts. Ils sont gravés avec le titre et la nomenclature du défunt. Ainsi sur les 50 cônes seulement dix auraient été liés à un corps.
Selon les chercheurs les 40 restants appartiendraient à quatre autres personnes qui, elles, ne seraient pas encore trouvées.
Ne tenez pas compte du côté sensationnel de cette "découverte" ...
Vous savez bien, nous serions dans ce cadre de la survivance quant à cette industrie essentielle, vitale même pour le "bien-être" de ce peuple d'Egypte moderne (Nous parlons quand même de cent millions d'habitants.).
Ne tenez pas compte non plus de ce que d'aucuns pourraient classifier de modeste vis-à-vis de cette "révélation" ...
Rien...
Aucun savoir...
Aucun décèlement...
Aucune exploration... Rien ne peut être considéré comme médiocre, insignifiant, maigre, modique, ... Une métaphore afin d'illustrée possiblement cette façon de concevoir les choses : l'Histoire est érigée de briques. Aussi petites soient-elles, elles n'en demeurent pas moins cruciales pour la compréhension de l'ensemble.
Aussi, les fouilles sont bien loin d'être terminées !
De plus...
Vous l'aurez bien compris, il nous reste beaucoup de points à éclaircir !
Alors à suivre...
Newly discovered tomb with several mummies.
Tomb Kampp -390 in Dra Abu El Naga, West Bank, Luxor.
Elle variait en fonction du lieu géographique, de l'ère considérée, ...
Aussi ...
Au sein de l'ancienne Kemet, le noir, sujet de notre thématique, fut une couleur dés plus positive.
Évoquant cette terre riche et fertile avec les netjerou(t) associés à la végétation. Généralement ils avaient la peau verte, bleue voir même noire.
La couleur noire …
Elle ne signifiait ni la mort, ni le deuil en Égypte ancienne.
Elle symbolisait la fertilité.
Et si nous concevions le noir de la nuit comme pouvant permettre à la déité Nout d’avoir pu régénérer le soleil et ce bien avant de donner naissance à l'aurore.
De la même façon, imaginons cette belle terre noire …
Gorgée des alluvions du Nil, du limon et qui était parée à recevoir dans ses entrailles les semailles. A permettre en fin de compte l’apparition de cette extraordinaire germination et ce afin d’engendrer une nouvelle moisson.
Voici une palette sculptée en un seul morceau, en ivoire.
Elle fut teintée comme vous pouvez le constater de rouge, noire, ...
Bien visible, un cartouche ovale, celui d'Amenhotep III, Nebmaatre, avec l'épithète "Bien-aimé de Râ."
"L'Harmonie du monde, anthropologie culturelle des couleurs et des sons en Afrique depuis l'Egypte ancienne" édition Menaibuc, 2000.
Une peinture qui était éminemment symbolique, avec cette polychromie dans "l'art égyptien", très codifiée :
Le rouge,
Le noir,
Le vert,
…
L' "art pour l'art"au sein de cette Égypte ancienne n'existait pas véritablement, du moins comme nous l'entendons aujourd'hui ! L’ensemble des œuvres créées le fut dans un objectif d’une praticité certaine comme :
Maintenir la grandeur et la félicité de Kemet,
La stabilité et la pérennité de cette civilisation pharaonique,
... Alors le beau avait-il véritablement une valeur en lui-même, autre évidemment que celui de plaire aux netjerou(t) ? N’oublions pas la magie, elle devait avoir une place essentielle à ce moment-là, se trouvant ancrée dans bien des symboles ! Toutes ses couleurs devaient avoir des significations bien particulières ! Aussi, pouvons-nous connaître davantage le paradigme des déités si nous nous investissons de cette symbolique, c'est-à-dire de celle qui se réfère aux choix de leurs propres teintes de prédilection.
Significations bien précises et parfaitement indépendantes vis-à-vis de leur valeur esthétique.
Aussi devaient-elles forcément jouer un rôle essentiel sur le psychisme du peuple. Pour cela, souvenez-vous de la cosmétologie égyptienne antique. Elle n'était pas simplement considérée à la manière d'une "simple parure". Les couleurs des fards par exemple possédaient des valeurs évidemment esthétiques, mais sans aucun doute également thérapeutiques, symboliques, rituels, sacrées, ...
Cela nous révèle finalement des liens entre la technique et la symbolique.
Nous pénétrons ainsi au sein de la sensibilité sociale de nos anciens. Aussi, je vous invite à contempler les belles couleurs qui nous viennent du tréfonds de notre propre passé.
"Parmi tous les systèmes d'écriture au monde,
l'écriture hiéroglyphique est unique
grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs.
Ainsi,
l'homme est de couleur rouge,
la femme de couleur jaune,
une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne.
L'écriture égyptienne met ainsi en évidence sa filiation avec l'art.
En principe,
à chaque signe correspond aussi, à côté de la forme fixée, une couleur déterminée"
Erik Hornung.
"L'esprit du temps des Pharaons".
Nous pouvons même pousser notre questionnement jusqu'à nous demander si nos anciens avaient cette habitude, celle de peindre rituellement leur corps ?
Non pas dans un quelconque rituel de dévotion Séthien, ou autre d'ailleurs, mais davantage au sein d'un rite pastoral.
Le noir, fut-elle cette couleur invisible tant elle était présente le limon, ... ?
est une pluie de petites particules lumineuses (photons),
comparable à la fine poussière qui sort d'un tamis (nkr)"
Les Kmtyw pouvaient-ils véritablement concevoir la lumière et ce à la manière d'un faisceau d'ondes ?
Les vibrations se propageant dans l'espace ... ?
Permettez-moi d'en douter quelque peu.
Pouvaient-ils véritablement concevoir quelques corrélations entre :
La lumière,
Et la couleur ? Cette dernière fut en tout cas considérée primordiale dans cette antiquité. Pouvait-elle alors être intégrée au vivant puisque en relation avec la nature ?
"Youn" ne signifiait-il pas en même temps :
Couleur ?
Et "Caractère d'un être humain" ? N'était-elle pas, elle aussi, empreinte de puissance ?
Un même mot pouvait avoir au sein de cette écriture hiéroglyphique maintes graphies.
Ainsi :
iwn ...
Cela représentait bienl'essentiel de la graphie.
Pouvant être interprété comme étant la "Couleur" comme d'ailleurs la "Nature", ...
Aussi vous voyez :
→ Du "roseau",
→ Du "cheveu",
→ Une ondulation rapide,
→ Un pinceau.
irtyw ...
Cela peut-être transcrit comme "couleur", en nom ...
Et "bleu", en adjectif ...
ou
Au sein de la 4e dynastie ...
2 613 à 2 494 B.C.E ...
Les chercheurs auraient découverts des traces de pigment bleu, le fameux "bleu égyptien" :certainement la première couleur synthétique ! Ceci pourrait fort bien expliquer cette double signification quant à la graphie irtyw.
drwy ...
"Couleur",
"Peinture",
"Mur". Cette troisième graphie est cependant bien plus incertaine.
Nos A.E usaient donc de minéraux disponibles au sein même de leur territoire. Seulement leur technique se trouve aujourd'hui quelque peu perdu. Certaines recherches sur des pains de pigments ont permis aux chercheurs de redécouvrir une "certaine méthodologie".
Comme la cuisson :
D’un mélange de silicium,
De calcium,
Et de cuivre avec ce fondant sodique bien connu des prêtres réalisant les momifications et ce afin d'en obtenir du vert comme du bleu.
Aussi au sein de la 5e dynastie, les artisans de Kemet utilisaient pas moins de sept couleurs :
Le jaune,
Le rouge,
Le bleu,
Le marron,
Le noir,
Le vert,
Le blanc.
Aussi, au sein de la 18e dynastie apparurent :
Trois jaunes,
Trois couleurs brunes,
Deux bleus,
Et deux verts... Ils obtinrent ainsi environ dix-sept teintes différentes.
Le rouge foncé, l'oxyde de fer avec une petite quantité de sable.
Le rouge, l'ocre, le cinabre : selon Pline l'Ancien, le minerai de cinabre coûtait aussi cher que le bleu d’Alexandrie : 50 sesterces la livre i.e. 15 fois le prix de l’ocre rouge d’Afrique.
Le bleu, le lapis-lazuli pulvérisé, ou une classe plus chère obtenue à base de verre coloré avec du silicate de cuivre, puis dans la poussière.
Le rose, le sulfate de calcium coloré par une substance organique.
...
Les pigments se mélangeaient :
Selon la nécessité du moment,
Avec de l'eau bien sûr,
De la gomme également : comme celle provenant de l'acacia par exemple. Cet ingrédient, avec le recul d'aujourd'hui semble avoir été très judicieux.
...
Ils érigeaient donc des pigments naturels tout en ayant probablement su inventer le premier synthétique. Des extraits de terres de teintes différentes, une pâte de couleur, qu'ils mélangeaient avec dublanc d'œuf et les dissolvaient avec de l'eau pour pouvoir l'appliquer sur les murs, recouverts d'une couche de plâtre sec. Les travaux des artisans ont passé ainsi les millénaires. Gardant leur éclat et, en partie parfois, leur couleur originale ce qui nous laisse subodorer que les mélanges opérés devaient être élaborés, en tout cas travaillés, ...
Le vernis quant à lui, ne serait apparu que vers la 19e dynastie (?).
Le bleu égyptien. Le premier pigment synthétique, du silicate de cuivre et de calcium.
Mentionner ainsi une citation, c'est forcément l'extraire de son contexte initial. De fait l'interprétation peut ne pas correspondre exactement à la pensée même de l'auteur : aussi détournement il y a ...
Nonobstant ...
Si nous suivons "la pensée" d'Albert Szent, toutes les découvertes permettraient aux chercheurs d’écrire cette grande et bien longue histoire, celle de Kemet l'antique.
Aussi ...
Afin de la comprendre, et pendant fort longtemps d'ailleurs, il a fallu que nous nous contentions des récits d’anciens écrivains, des hagiographes grecs. Bien rapidement cependant, les chercheurs se sont aperçus que les "témoignages" recueillis étaient souvent des plus contradictoires.
Quelques noms devinrent néanmoins légendaires comme :
Hérodote,
Diodore de Sicile,
… Et comme vous savez, il fut un temps ou le système graphique de nos anciens resta presque inaccessible, une certaine magie s'opérait alors... ! Aussi, une découverte, quasi immortelle dans nos mémoires, fut bien celle de Champollion ! Elle changea le cours même de la compréhension de l'Histoire. Grâce à lui, nous pouvions dès lors avoir recoure au témoignage véritablement écrit par les contemporains des temps anciens. Cependant nous devons avoir à l'esprit que nous sommes souvent confrontés à une certaine de propagande,... Pouvoir lire cette écriture hiéroglyphique, celle qui auparavant paraissait bien insoluble et énigmatique, devait être ressentie et considérée à la manière d'une véritable révolution.
Nous faisions alors la première foulée.
Non pas celui sur la lune, mais en direction de l'esprit de nos anciens. Hérodote, Diodore, ..., aussi coruscants qu'ils pouvaient être en leur temps ne furent probablement pas dénués d'une certaine naïveté : récupérer des témoignages n'est jamais réalisé de façon impartial ... Alors Champollion arriva, et les légendaires personnages s'atténuèrent quelque peu dans les mémoires.
Cette grande Histoire nous est contée par nos anciens eux-mêmes à travers leurs écrits sur la pierre, les papyrus, le bois, le plâtre,... Encore faut-il les chercher, les découvrirent, pouvoir les interpréter, se replacer dans le contexte historique, sans nos aprioris, nos atavismes,... Et c'est bien cela que font les égyptologues ! Nous avons déjà rencontré une historiographe, souvenez-vous de cette netjeret que l’on nommait Sechat ; elle gravait pour l’éternité tous les événements relatifs à pharaon.
Voici donc maintenant une histoire vraiment incroyable.
Celle de cet "égyptologue" qui vivait lui-même dans l'antiquité. Un homme érudit, théologiste passionné d'archéologie,... La Basse-Époque le consacra même comme un "magicien".
Aussi à travers cette thématique nous pourrons probablement concevoir les relations qui pouvaient y avoir entre le pouvoir et le savoir en cette ère de RamsèsII, et ce à travers la personnalité d'un de ses fils,le prince héritier et "archéologue" Khaemouaset !
Ramsès II cherchait-il alors à dominer les savoirs ?
Dans la Kemet ancienne, cette omniscience devait bien passer par la connaissance du secret des hiéroglyphes donnant ainsi accès à la littérature, la médecine, ...
L'instruction fut-elle véritablement empirique en cette ère ramesside ?
Ce dernier avait de toute évidence marqué les esprits à l'instar d'une entité divinisée au point que Ramsès III dénomma ses principaux enfants royaux à l'identique de ceux du grand pharaon de la 19e dynastie.
Et, ce fut donc le cas quant à Khaemweset que voici d'ailleurs :
Nous sommes au sein de QV44, bien préservé, situé dans la vallée des reines.
Les reliefs peints décorant cette dernière demeure illustrent bien le rituel d'une journée dans l'au-delà, comme le repas du principal netjer de la région, ainsi que les génies gardant les portes du domaine d'Osiris.
Il ne semble pas avoir porté le titre de Grand Prêtre de Ptah (?) contrairement à ce que nous allons entrevoir quant au fils de Ramsès II ! Il fut tout de même un prêtre Sem indiquant un rang dès plus élevé. D'aucuns comme M. Christian Leblanc subodorent même qu'il aurait été l'ainé (Pour ce dernier, sa mère devait être la reine Tyti ...).
Il portait également les titres :
De Seigneur de la vie des Deux-Terres,
Et Porte-éventail à la droite du souverain : flabellifère, un personnage, un très haut dignitaire, un proche de pharaon, comme fut le célèbre Horemheb d'ailleurs comme vous savez et ce avant de monter sur le trône d'Horus !
Le plus illustre des fils de pharaon fut probablement Khaemouaset, son quatrième, et le deuxième d'Isisnofret : seconde G.E.R (Des doutes semblent néanmoins subsister cf. égyptologues ...).Et toujours selon les sources, elle aurait eu entre 4 à 7 enfants. Ainsi, le prince, le futur Ramsès ne fut encore que "corégent" avec son père Séthi I quand ce dernier l'envoya faire campagne en pays de Koush. Ramsès était alors âgé de vingt-deux ans.
Il emmena avec lui ses propres fils :
Le premier, Amonherounemef qui devint Amonherkhepshef, âgé alors de cinq ans qui épousa une carrière dans les armes ! Y eu-t-il une relation avec ce voyage d'ailleurs ?
Et Khaemouaset, son cadet d'une année.
Ainsi, les deux jeunes enfants furent-ils initiés très tôt à la guerre et pouvaient vraiment assister à la victoire de leur père. Demi-frère de son état, il montra visiblement bien vite davantage de dispositions pour l'étude, le goût pour les textes et les documents d'archives ; je suppute même qu'il devait compulser les bibliothèques des temples au vue de son rang et ce sans souci aucun.
Khâemouaset fut donc encore un enfant. Je subodore de fait que tout en y étant véritablement (Dans le cortège royal ...) il n'y ai point participé même si du reste d'aucuns soutiennent qu'au sein de cette dynastie ramesside l’usage voulu que les enfants soient très tôt initiés à l’univers de la guerre car la propagande royale devait bien reposer sur la puissance. Ceci peut parfaitement être en adéquation avec les diverses représentations quant aux commémorations militaires relatives aux fils royaux.
Il fut probablement né un peu avant la prise de pouvoir de son père au non d'intronisation "Ouser Mâât Râ Setep n Râ", Ramsès II (Ouser-Maât -Râ / la justice de Râ est puissante) (Setep n Râ / élu de Râ).
Il est, et de loin bien certainement, le fils le plus connu autant que le plus érudit. Fisher en 2001 ne dénotait-il pas quant à lui au moins 150 représentations de ce prince réactualisant finalement le fameux "listing" de Gomaa et ce en 1973 ?
1279 à 1213 BCE ...
Chaemwaset,
Ḫˁ-m-wȝs.t
Cha em Wasetest,
Khaemweset,
Khâ-em-ouas,
...
Paradoxalement, il est bien peu connu du grand public, il était quand même le prince héritier de Ramsès II :
Quatrième fils, il était du reste sûrement le plus lettré des enfants royaux.(Sur les 50 fils !) (110 enfants en totalité).
Le deuxième enfant de la G.E.R Isetnefret / "Hemet Nesout Ouret".
Voici en aparté Ramsès II tennant sa fille Bint Anath, "fille d'Anath".
Nous sommes encore en présence de palimpseste car cette statue qui fut rappelons-le relevée en 1954, bien usurpée par Pinedjem en y opposant son cartouche ! Paradoxalement, le légendaire Ramsès II en fut passé maître.
Sa fille est entre ses jambes comme vous voyez : une autre preuve que l'Amour peut et doit triompher, même et surtout et travers le temps !
Cha em Wasetest avait un frère ainsi qu'une sœur aînés : Ramsès et Bentânat, mais c’est son cadet, Merenptah, qui devint comme vous savez pharaon.D'ailleurs, au sein des listes du Ramesseum, Mérenptah, le successeur réel, effectif de Ramsès le Grand, n'aurait été lui que son trentième fils.
Revenons quand même à notre Khâemouaset,devenu prince héritier et ce après la disparition d'un de ses frères, son aîné, à savoir Ramessou autour de l'an 50 ou 52.
Mais n'oublions pas pour autant le premier enfant de Ramsès II, le fils ainé, celui même qu'il eut avec la belle Néfertari, Amon-her-kheps-hef. Avec sa carrière essentiellement militaire, fut bien un prince héritier, lui également, et ce pendant quarante années.
En complément peut-être quant à notre légendaire Ramsès II, et selon la figuration du temple nubien d'Ouadi-es-Seboua, il aurait eu pour G.E.R quatre femmes ; quant à ses épouses secondaires, nous ne les comptons plus ...
Mais de tous ses fils, nos connaissances actuelles se limitent à une douzaine. Les sources sont très variées autant qu'incertaines en la matière : beaucoup d'apocryphes en quelque sorte. La plupart des enfants connus furent nés de son union avec ses G.E.R, et les plus connues. Néfertari joua évidemment un rôle déterminant dans les affaires de l'état comme d'ailleurs Isis-Néféret.
Ramsès II (1279 - 1213 B.C.E). Jamais Isetnefret ne fut liée aux statues colossales du souverain, cependant vous pourrez la découvrir sur des monuments plus modestes, bien souvent en compagnie de ses enfants. Nefertari était bien prééminente vis-à-vis d'Isetnefret et cette dernière ne fut jamais désignée comme Grande Epouse Royale de son vivant. Cela n'eut cependant aucune incidence sur la succession puisque elle était basée sur l’ordre des naissances à savoir ...
Cha em Wasetest pourrait cependant être décrit à la manière :
D'un archéologue,
D'un "premier probable" historien,
D'un grand restaurateur de temples, de cultes, ...
Il fit même inscrire sur chaque monument, ainsi remis en état, le nom de son propriétaire ainsi qu'un texte proclamant sa remise en "conformité" : l'inverse en quelque sorte du palimpseste.
Admirateur de son aîné l’architecte Imhotep ...
Une manière de magnifier la nouvelle dynastie ramesside :
"On a déjà eu des travaux sur des bâtiments du passé,
Et chaque fois, il se débrouille pour laisser son nom... "
- D'un administrateur avisé ainsi qu'un grand organisateur quant aux fêtes-Sed du règne de son père.
- ...
En fait ...
Khâemouaset mourut certainement dans sa 50e année. Ce qui devait correspondre à l'an 55 du règne de son propre père : un long règne de près de 70 ans ! Il était cependant bien destiné à lui succéder sur le trône d'Horus. Des liens étroits auraient visiblement été entretenus entre le prince et son père, Ramsès II, qu’il assista toute sa vie durant et ce surtout au sein de la citéde Memphis.
Il fut inhumé à proximité des fameux et légendaires taureaux Apis.
Fils de Ramsès II, nous le connaissons du reste pratiquement autant que le pharaon Merenptah lui-même. Sa fonction était bien celle de "gardien" des taureaux sacrés…
Tête momifiée du taureau Apis.
Découvert par Howard Carter.
Musée égyptien Rose-Croix à San José, en Californie.
Cet article est bien loin d'être l'équivalent d'un livre et, de qualité en plus.
Aussi ...
Aimant tout particulièrement ce haut personnage ...
Vous excuserez certainement votre humble serviteur quant aux oublis : je n'ai pas la prétention de vous exposer sa vie sans omission, mais davantage celle de vous faire connaître un être d'exception.
Bien mieux que moi ...
Sans avoir l'objectif de lui faire de l'ombre ...
Veuillez considérer S.V.PMadame Michèle JURET comme la référente idéale ; Michèle JURET est diplômée de l'Ecole du Louvre (recherche en égyptologie), conservatrice du Musée de Montgeron, Sociétaire de l'Académie Lorraine des Sciences, Vice-présidente du Cercle Scientifique Etienne Drioton, Nancy.
JURET Michele ...
Sic :"Oui, c'est vrai ! c'était une personnalité extraordinaire qui aimait vraiment l’Égypte ! Il aimait aussi transmettre son savoir. A ce titre il dispensait ses cours dans l'enseignement supérieur, en France et en Égypte en formant des doctorants à l'Université Fouad Ier au Caire."...
"Ses écrits, photographies
et
objets personnels enrichissent les collections du musée de Montgeron
et
en font déborder les archives ; ...
Auteur de plus de 400 publications,
le chanoine Etienne Drioton (dignitaire ecclésiastique),
surnommé le Chanoine des Pharaons, est un éminent égyptologue ..."
Laurent Deggradi ...
"L'incroyable collection du "Chanoine des Pharaons"
"17 JANVIER 1961 : décès à Montgeron du Chanoine Etienne DRIOTON qui fut Directeur Général du Service des Antiquités d'Egypte au Caire de 1936 à 1952."
1913 - Docteur en philologie de l'Académie Saint Thomas à Rome.
1924 - Chargé de mission épigraphique auprès de l'Institut français d'Archéologie Orientale.
1926 - Conservateur adjoint au département des antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
1929 - Chanoine honoraire de la cathédrale de Nancy.
1936 - Directeur Général du Service des antiquités d'Egypte, au Caire.
1937 - Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
1945 - Membre correspondant de l'Académie Stanislas (Nancy).
1948 - Docteur Honoris Causa de l'Université de Louvain.
1949 - Président de l'Institut d'Egypte.
1949 - Membre correspondant de l'Institut de Bavière.
1952 - Directeur de recherches au CNRS.
1954 - Membre associé de l'académie Royale de Belgique
1956 - Président de la Société française d'égyptologie.
1957 - Professeur au Collège de France.
1961 - Décès du Chanoine Drioton à Montgeron. Il repose au cimetière de Villers les Nancy.
L'Essonne en Auteurs, Michèle Juret, Etienne Drioton :La Passion de L'Egypte.
Ajoutée le 24 juin 2015 :
Michèle Juret, Conservatrice du Musée Josèphe Jacquiot de la ville de Montgeron, a consacré une biographie au chanoine et égyptologue, Etienne Drioton (1889-1961) intitulée : Etienne Drioton, La Passion de l'Egypte aux Editions Gerard Louis. Elle y retrace le parcours méconnu de ce très grand et très discret égyptologue, mort à Montgeron. Le Musée Josèphe Jacquiot, héritier d'une partie de ses archives, a créé une véritable section d'Egyptologie pour illustrer son souvenir.
Il classe l’ouvrage comme destiné à "Tout public" (?) aussi il écrivit à son propos :
"Oublié du grand public,
le chanoine Etienne Drioton est une des grandes figures de l’égyptologie française de la première moitié du 20e siècle
[…]
Michèle Juret retrace un portrait très vivant de Drioton grâce aux nombreuses archives du chanoine dont elle est la responsable…
L’auteur s’appuie sur les nombreuses lettres pour nous faire vivre la longue carrière de Drioton et son inlassable travail pour organiser, archiver, cataloguer les trésors de l’Egypte.
Après avoir présenté l’auteure et le cheminement qui l’a conduite à rédiger cette biographie, consacre trois pages de la revue à l’ouvrage et à la carrière d’Etienne Drioton :
"Michèle Juret
se vit confier la lourde tâche de s’occuper de toute cette documentation : le travail lui prit une dizaine d’années, dont cette belle biographie est l’aboutissement.
On ne peut douter, dès l’abord que l’auteur, après avoir passé tant de temps "avec" Etienne Drioton, nous en dresse un portrait fidèle et précis.
Elle nous offre bien plus : une plongée passionnante dans la vie de cet éminent égyptologue, parfois méconnu, avec un enthousiasme et une tendresse bien perceptibles tout au long du livre, qui se lit du reste comme un roman"
voilà que l'on tombe sur un nid de momies dont certaines ne se sont pas fait violer ;
dans un caveau souterrain appartenant à M. et Mme Nefer-Renpet,
une huitaine de cercueils sont alignés sous des montagnes rocheuses..."
Extrait de "Etienne Drioton, l'Egypte, une passion
Etienne DRIOTON à Médamoud.
"Il y travailla de 1925 à 1931, aux côtés de Fernand Bisson de la Roque, appelé par l'IFAO pour des missions épigraphiques. Ses relevés et traductions des inscriptions hiéroglyphiques ont permis de reconstituer en partie l'histoire du site. (archives Etienne Drioton, Montgeron)"