pr-aA,
Le mot "pharaon" et sa véritable place dans la réalité pharaonique ...
Si l'on s'en tient aux rituels ...
Pharaon n'a jamais, et ce en aucune période ancienne, servi de titre officiel au sein de Kemet !
Alors pourquoi continuer à user du mot de "pharaon" ...
Le pharaon a-t-il toujours été considéré comme une divinité ?
Peut-on imaginer de corps royal plus solaire que celui des pharaons ?
Voici le CV parfait pour avoir été un bon pharaon !
"Kemet aurait été comme une "oasis trimillénaire".
A partir de l'Ancien Empire ...
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet ...
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
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⇒ Le mot "pharaon" et sa véritable place dans la réalité pharaonique ...
⇒ Si l'on s'en tient aux rituels ...
⇒ Pharaon n'a jamais, et ce en aucune période ancienne, servi de titre officiel au sein de Kemet !
⇒ Peut-on imaginer de corps royal plus solaire que celui des pharaons ?
⇒ La vallée des rois, Luxor, Égypte ...
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Le mot "pharaon" et sa véritable place dans la réalité pharaonique ...
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Les noms de 345 pharaons nous sont parvenus grâce à de multiples attestations dont des listes royales compilées par les scribes égyptiens.
Par exemple, cette liste, celle des pharaons de Manéthon de Sebennytos :
- 30 dynasties égyptiennes
- Il était un prêtre et historien égyptien originaire de Sebennytos qui a vécu pendant l'ère ptoléméique, au 3e siècle B.C.E.
- Il a établit une chronologie des souverains de l'Égypte ancienne.
- Sebennytos, cité sur le delta du Nil où vivait Manéthon, ; capitale antique pendant la dynastie XXX.
- Il a vécu sous les règnes de Ptolémée I et Ptolémé II.
Aegyptiaca ...
"Histoire de l'Égypte", était son œuvre la plus importante. Il a été écrit sur ordre de Ptolémée I (ou Ptolémé II selon d'autres auteurs), souverain qui voulait rapprocher l'Égypte de la Grèce.
Il est à l'origine des 30 dynasties que nous connaissons de nos jours ; une nouveauté à l'époque !
Le terme "Pharaon" est dans l'histoire de l’Égypte Ancienne un terme récent ...
Per-âa ...
Per-aâ ...
Il désignait à l'origine le palais en tant qu'institution, nonobstant, à partir du Nouvel Empire cela s’est appliqué à la personne du Roi (nesou – "Sa Majesté") suivi d’une formule comme d'eulogie "vie – santé – intégrité" (source – Dictionnaire des Pharaons – Jean Yoyotte et Pascal Vernus – page 124 – 125 )
De plus le terme "Pharaon" en français découle du grec hellénistique φαραώ ...
Dans l'Ancien Testament, le mot "farao" (פרעה) désigne la fonction monarchique plutôt qu'un souverain ; c’est Hatchepsout et sa co-régence avec Thoutmosis III qui obligea les scribes à trouver le moyen d’abréger (source Christiane Desroches Noblecourt - La Reine Mystérieuse - page 134).
Transposons nous au sein de notre ère ...
Per-aâ serait plutôt un synonyme de l’Elysée ou de la Maison Blanche (pour désigner une fonction dirigeante) mais il ne faut pas oublier qu’en plus "per-aâ" désigne aussi des maisons royales un peu partout dans l’Egypte comme Py-Ramses, Per-Ramessou-aâ-nekhtou, ...
Si l'on s'en tient aux rituels ...
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Aux statues colossales ...
Aux textes composés pour la propagande du souverain ... D'aucuns seraient alors bien tenté de croire que le peuple égyptien prenait effectivement son souverain pour une divinité vivant sur terre.
Or ...
Les contes et les annales historiques démentent cette conception : aux yeux de ses sujets, l'être suprême est un homme que l'on juge aux actes. Il ne fut pas infaillible et, s'il avait la faveur des divinités, il n'en est pas toujours entendu.
Dans son gouvernement ...
Il confiait au tjaty (vizir) une partie de ses charges.
Cependant ...
Il garda la priorité des décisions dans tous les domaines : justice, police, armée, politique intérieure et extérieure. Et, à l'occasion, le peuple égyptien critiqaient les erreurs commises par leur souverain !
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Seul représentant des hommes auprès des divinités, c'est toujours lui que l'on voit sur les reliefs des temples en train d'accomplir les rituels divins, le clergé n'étant que son délégué dans chaque sanctuaire !
Dans l'Égypte ancienne, ce fut le souverain, le maître absolu du pays, considéré comme le fils de Râ, le Soleil, premier dieu du panthéon égyptien.
Pharaon n'a jamais, et ce en aucune période ancienne, servi de titre officiel au sein de Kemet !
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L'étymologie du terme "pharaon" puise ses origines dans la langue égyptienne où l'expression per-âa signifie littéralement "la Grande (aâ) Maison (per)", c'est-à-dire le palais royal en tant qu'institution politique suprême de l'Égypte antique.
Per-aa était donc le grand palais !
Le mot français "pharaon" ...
Il provient du grec hellénistique φαραώ (pharaṓ), mot indéclinable introduit dans cette langue par la traduction de la Bible hébraïque par les Septante . La Septante est une traduction en grec koinè faite au IIIe siècle B.C.E. à Alexandrie de la Bible hébraïque, c'est-à-dire des cinq premiers livres de l'Ancien Testament (ou Pentateuque). Dans l'Ancien Testament, le mot "farao" (פרעה) désigne l'institution monarchique égyptienne plutôt qu'un souverain précis.
Il s’appliquait donc essentiellement au palais royal, et à tous ceux qui y habitaient.
En égyptien ancien, le substantif Per-aâ signifiait "grand palais" ou "grande maison" et désignait le palais royal, ainsi :
- Durant l'Ancien Empire, l'expression Per-aâ désignait bien le palais où résidait le souverain et où se tenait sa cour !
Le souverain possédait alors cinq noms différents ; le titre le plus important était "Fils de Râ" qui signifiait que le chef suprême était le fils de la divinité solaire Râ. Les autres titres incluaient "Horus vivant", "Maître des deux terres", "Roi de Haute et Basse Égypte", "Seigneur des couronnes" et "Protecteur de l'Égypte". Les deux derniers sont inscrits à l'intérieur d'un cartouche, boucle de corde allongée et nouée sur un côté. Ce cartouche symbolise "ce que le soleil encercle", c'est-à-dire l'Univers. Et, pour les Égyptiens, l'Univers est la possession du Maître des deux Terres.
- Sous le Moyen Empire, per-aâ désignait toujours le palais, nonobstant, on y trouva accolé l'eulogie "vie, santé, force" généralement associée au nom personnel du souverain régnant.
- En cette fin de la 18e dynastie, les souverains / souveraines se proclamèrent alors descendants directs d'Amon-Râ, souverains des divinités.
Per-aa ne faisait pas partie des titres des rois du Nouvel Empire. Le roi était appelé Horus ou Nézout (ou Nésou selon certains). Ce dernier terme se traduit par roi !
Ainsi ...
De l’égyptien per-aâ / "grande maison" / sembla avoir désigné le chef suprême pour la première fois, et ce dans une lettre adressée à Aménophis IV.
-
A partir du règne de Taharqa (vers - 609 à -664), avant dernier roi de la 25e dynastie, le terme per-aa fut alors inséré dans un cartouche.
Il devint donc un titre royal.
Cette pratique se généralisa au début de l’époque romaine. Elle s’arrêta assez tôt, après le règne de Néron, en 68 de l'ère chrétienne.
C'est lors de l’arrivée massive de mercenaires et marchands grecs durant la 26e dynastie (-672 à -525) que naquit le terme pharaon.
- Les Hébreux, un peuple bien méconnu, semblent avoir été les premiers à employer couramment le mot de pharaon.
"Hébreu" vient de "ivri"et fait référence à un peuple nomade.
Le terme revient beaucoup dans le livre de l'Exode. Le peuple hébreu se distingue des autres peuples, notamment des Égyptiens.
Alors pourquoi continuer à user du mot de "pharaon" ...
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Cela vient d'historiens Grecs comme Manéthon -500 / -400 B.C.E, entre autres choses !
Ils ont hellénisé les nomenclatures, cette langue antique égyptienne.
Les auteurs-teures, écrivent des livres, et ils continuent à le faire comme si c'était une tradition !
Nonobstant ...
Les avertis comprennent ...
- "Il faut bien vendre les livres" ;
- Et puis, l’imaginaire des lecteurs-trisses non avisé(e)s "comprennent mieux" quand on emploie les noms Grecs.
Ou plutôt et plus justement du reste, cela permet de mieux s'évader à la manière d'un ouvrage d'anticipation ancré dans une réalité probable.
- D'aucuns aiment mieux Aménophis que Imenhotep !
Pourtant rien n'empêcherait d'employer le véritable langage ...
Le pharaon a-t-il toujours été considéré comme une divinité ?
Des idées reçues sur le chef suprême ...
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A-t-il toujours bénéficié de l'aura extraordinaire qui lui est si souvent attribuée ?
Tant s'en faut ... !
L'image que les Égyptiens se faisaient de leur souverain régnant varie selon les époques et était parfois bien loin d'être reluisante. Christophe Barbotin, conservateur en chef au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, démonte, une à une, l et nous rappelle que,
Si nous connaissons certains éléments de règnes, nous ignorons en revanche pratiquement tout de ces destins hors du commun ...
Peut-on imaginer de corps royal plus solaire que celui des pharaons ?
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Combattant sur un char ...
Empoignant les chevelures des ennemis avant de leur briser le crâne ...
Courant avec le taureau Apis ...
Tirant à l’arc ...
Montant à l’assaut d’une ville ...
Les souverains de Kemet se donnaient à voir comme des êtres débordants de vitalité.
Longtemps cette image édénique prédomina en égyptologie. Elle s’impose encore chez ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’examiner l’autre face de la médaille, celle que dévoilent certaines études ...
"Le temps de vie du roi est l'éternité,
sa limite est l'infinité,
en cette sienne dignité
selon laquelle on fait ce que l'on aime
et
on ne fait pas ce qu'on déteste,
lui qui réside entre les limites de l'horizon,
éternellement
et
à jamais."
Textes des Pyramides, § 412
Audran Labrousse, directeur de la Mission archéologique française de Saqqâra.
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La civilisation pharaonique se révèlera dans sa pleine originalité.
Fidèle à ses antécédents préhistoriques, la mentalité de l'Egypte ancienne restera pétrie de conceptions qui seront bien proches de celles que partagent encore du reste les populations traditionnelles de l'Afrique noire.
Le divin jouant comme une for ce vitale immanente.
Les cultes religieux constituaient d'ailleurs une véritable physique de la nature, plutôt qu'une métaphysique :
- Les rites ...
- L'architecture sacrée ...
- Les arts figuratifs ... Tous seront des techniques aussi nécessaires matériellement, que l'agriculture, la poterie ou la médecine.
Cette monarchie ne fut pas :
- Un régime ...
- Même pas un accident politique ...
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Netjer parmi tous les netjerou ...
Il fut, par son essence même, un artisan indispensable de la vie de son peuple !
Vintage photos of excavations in Egypt.
La vallée des rois, Luxor, Égypte ...
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Nous sommes au sein de l'hypogée de Merenptah (KV8) ...
Voici ce qu'il en ressort avec Paul Wheeler : spécialiste en Linguistics & Languages ...
dwA=f ra Hkn=f Hr-Axtj
dj~n(=j) n=k xaa ra [ra nb?] mj jt=f Hr-Axtj
Devant le roi :
Il prie Re et il honore Horakhty
Devant le dieu :
Je t'accorde que Rê apparaissent en gloire [chaque jour?] comme ton père Horakhty
...
La scène exprime le rôle essentiel de Pharaon d'assurer les cultes pour faire le lien entre les hommes et les dieux et ainsi permettre le renouvellement de la création éternellement.
On en profite pour rappeler qu'il est lui même d'essence divine ce qui justifie sa position.
Aussi :
Il est bien temps de prendre soin de vous !
Puissiez-vous avoir
la longue vie
du héron-bénou !
Fils de Râ, seigneur des Deux Terres, Aimé, doué de vie, comme Râ, à jamais.
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"Les égyptologues français avaient à cœur la préservation du patrimoine égyptien."
ʿnḫ
ânkh ...
"Vivre" …
"La vie" … https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Depuis des millénaires,
Kemet fascine.
Ainsi, pour Mariette …
L'Égypte était un musée à ciel ouvert.
Toute l'Égypte ...
Aussi, il fallait au maximum maintenir les œuvres sur place.
Cela fut appuyer par Champollion lui-même, et ce dès 1832, quand il est allé en Égypte.
Que de souvenirs ...
Que de flâneries aussi divines, épicuristes, coruscantes, ... en ce lieu magique s'il en est un, voici donc ...
Le Musée des antiquités égyptiennes / le Musée égyptien / le Musée du Caire,
au cœur de la capitale urbanisée,
en mars 2008.
Crédits : Bs0u10e01
"Les égyptologues français
avaient à cœur
la préservation du patrimoine égyptien."
Directrice du département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre
entre mai 2007 et mars 2014.
© Egyptologist.
Français en Égypte ...
Ce musée ...
Britannique en Égypte ...
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique". En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
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→ La campagne militaire lancée par le Directoire en avril 1798 ...
→ 1829 ...
→ Nous voici maintenant en 1835 …
→ 1922, "peut-être" une année charnière, celle d’une prise de conscience patriotique ?
→ Le premier conservateur égyptien de l’institution.
→ “One day in Egypt The Egyptian Museum of Cairo” :
→ Photos réalisées en 2022 par Amandine Marshall ...
→ Et voici le dernier Directeur du Service des antiquités français !
→ À lui seul, Le futur Grand Musée du Caire "semble" rassembler bien des ingrédients :
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
"Jamais depuis l'expédition de Bonaparte,
la folie de l'Egypte Ancienne n'est retombée.
Plus que jamais,
la France
se sent attirée par cette terre mystique et mythique.
Source de sagesse et de la civilisation pour les Grecs,
la Vallée du Nil exerce une attirance indéfinissable."
Egyptologue M. François TONIC.
https://www.facebook.com/francois.tonic?fref=ts
Ramsès III et peut-être le début du calendrier amazigh à travers Yennayer ?
"Vivre" …
"La vie" …
"Soyez au service de la vie"
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La fête de la nouvelle année amazighe 2973, consacrée Fête nationale depuis 2018, a été célébrée les 11 et 12 janvier dans la perle du Sud algérien, Ghardaïa.
Comme vous savez ...
Le premier jour de l'an n'a pas toujours coïncidé au sein des divers calendriers.
Les "Jours de l'an" tombent rarement à la même date, nonobstant, nous pouvons remarquer une "relative" concordance.
Ainsi, au sein du fameux calendrier berbère ...
Le domaine agraire est bien traditionnellement en usage, dans les régions d'Afrique du Nord, et ce encore aujourd'hui, il serait même employé pour régler les travaux agricoles saisonniers !
Il détermine la fin des labours et marque le milieu du cycle humide.
"Il n'est aucune chose
qui aille plus vite que les années."
Léonard de Vinci.
Nous sommes en cette nuit du 12ème jour du calendrier grégorien ...
A l’échelle familiale,
Avec ce rituel culinaire,
Et qui évidemment diffère d’une région à l’autre.
Nous sommes alors au sein d'une fête, celle du premier jour du calendrier agraire.
Yennayer ...
Innayer,
Hagouza,
Id n usggwas,
...,
Nuit de l’an ... Selon les régions, les communautés, ...
Certains historiens feraient remonter Yennayer à l’accession du souverain amazigh Chichong au trône pharaonique et ce "après sa victoire contre Ramsès III" en 950 B.C.E.
Aussi ...
L’Académie Berbère, créée en 1966 par Mohand Arab BESSAOUD à Paris, porta son choix sur cette date qui devint le point de départ de l’actuel calendrier berbère.
- Le calendrier Chrétien fait référence à la naissance du Christ,
- Celui des musulmans au prophète Mohammed le jour de la Hidjra,
- Les Imazighen, quant à eux, se réfère à l’intronisation du Roi Sheshnoq en tant que Pharaon d’Egypte.
Le Pharaon numidien Sheshnoq I s’imposa donc en érigeant la 22e dynastie en 950 B.C.E, d'origine berbère il fut issu de la tribu libyenne des Mâchaouach : dénommé Sesonchôsis par Manéthon avec vingt et un ans de règne.
Une antithèse peut-être ...
Son origine serait alors ce "calendrier agricole" marquant l’attachement des amazighs à leur terre.
Yennayer ...
Cette nomenclature "proviendrait" en vérité de Janiarius, divinité Janus (Déité des portes, des seuils, ...) engendrant finalement cette appellation du mois de janvier quant au calendrier romain.
Ainsi ...
Jusqu'au 1er siècle B.C.E, nos chers Romains faisaient commencer l'année en mars. Toutefois, le légendaire Jules César aurait réformé, l'origine du calendrier julien.
Yennayer ...
L'unique fête non musulmane commune à tous les peuples d'Afrique du Nord.
Des festivités diverses ...
Des repas familiaux ...
...
Année 2970 2020.
L'année dernière, à l’occasion du nouvel an Amazigh 2970 ...
La Tunisie abritait un grand festival artistique intitulé "Tumast". De nombreux artistes nord africains ont été invités à participer à ce festival dans sa première édition. Ce festival visait à promouvoir la langue amazigh et évoquer la Tunisie qui signifie dans la langue berbère "clé".
Nous sommes aujourd'hui en l'an 2971
du calendrier berbère,
correspondant au 12 janvier du calendrier grégorien.
Adonc ...
L'Algérie est le premier pays d'Afrique du Nord à réhabiliter Yennayer, consacré fête nationale depuis 2018 !
Yennayer, la première lune ou soleil, Yen de yiwen, le premier et ayer de ayur = soleil ou lune.
Yennayer serait de fait le premier de la lune ou du soleil.
Premier jour de l’an Berbère.
Étymologiquement le mot Yennayer est formé de deux mots qui sont :
- Yen qui veut dire premier
- Ayer qui veut dire mois.
Yennayer est donc le premier mois de l’année dans le calendrier amazigh. Amenzu n’yennayer (1er jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien).
Ainsi l'UNESCO, de la même manière que le :
- Tifinagh,
- Le Couscous,
- ...
- ... Ainsi, l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, les sciences et la culture a classé le Nouvel an amazigh au patrimoine immatériel universel, en tant que tradition ancestrale.
Voici donc ce Nouvel An amazigh ...
Le calendrier berbère est découpé en vérité en quatre saisons et ce de trois mois chacune. La correspondance avec le calendrier grégorien est notée entre parenthèses, Tagrest : hiver, (janvier) du 14 janvier au 13 février.
Il sera quant à lui célébré en ce lundi 13 janvier 2020 au Maroc, à l’instar du reste de tout le nord de l’Afrique.
D'aucuns suggèrent qu'elle fut inspirée du calendrier julien lui-même, d’origine égyptienne.
Cette festivité est célébrée afin de marquer le début d’une année agraire commençant par les labours : c’est une manière finalement d’augurer une année prometteuse et généreuse.
Un repas particulier...
Toute une symbolique ...
Elle est dédiée dans sa globalité à notre terre mère à travers sa générosité, car elle nous procure cette indispensable nourriture et ce l'année durant.
12 - 13 au lieu du 1er janvier ?
Selon le calendrier julien …
Présents de l’Égypte au Maroc et dans toute la zone sahélienne, les Berbères sont des populations qui étaient présentes avant la conquête arabe.
Ils se nomment eux-mêmes les Imazighen, pluriel de Amazigh, qui signifie "homme libre" dans leur langue, le tamazight.
Le calendrier "Julien" ...
Ce fut l’instauration de la fameuse année bissextile, en 46 B.C. Nos anciens "découvrir" que Râ devait faire un tour entier en 365 jours, avec un petit surplus s'ajoutant tous les quatre ans et s'accumulant pendant des siècles et ce jusqu’en 1582.
Vint alors le pape Grégoire XIII ...
Il imposa de fait le légendaire calendrier "grégorien".
Il ota certaines années bissextiles.
Celles qui se terminaient par 00 et les journées du 6 au 14 octobre et ce en décrétant le passage du 5 au 15 octobre 1582.
"Docteur LEBLANC".
Nous sommes bien là avec un véritable maître de l'Egyptologie i.e. Monsieur Christian LEBLANC !
Ainsi, voyageons dans son passé, et retrouvons-nous au sein de sa classe de sixième.
Il a alors 12 ans …
Il aurait entendu André Malraux s’exprimer à la télévision, à l’Unesco, au sujet de certains monuments situés en Nubie et qui selon lui, seraient probablement condamnés à une destruction définitive !
Delà ...
Démarra une passion qui ne s’estompa pas au fil des années, tout au contraire ! Il fut tellement "interpellé" qu’il fit une quête au sein de son propre collège afin d’envoyer de l’argent à l’Unesco. Le Directeur de l’époque lui aurait alors envoyé une réponse. Il semble même avoir contacté Nasser lui-même !
Souvenons-nous ...
Il a été aussi à bonne école avec la regrettée Christiane Desroches-Noblecourt dont il a été l’élève et ce à l’école du Louvre.
Dès lors il devint spécialiste du Nouvel Empire :
- Docteur d'État ès-Lettres et Sciences Humaines, spécialité égyptologie,
- Diplômé d'Études Supérieures de l'École du Louvre,
- Directeur de recherche émérite au CNRS,
- Directeur de la MAFTO,
- Conseiller scientifique permanent auprès du Centre d’étude et de documentation sur l’ancienne Égypte, Ministère des antiquités,
- ...
"Après avoir exploré la Vallée des Reines pendant une vingtaine d’années,
il dirige actuellement, en coopération avec le Conseil Suprême des Antiquités de l'Égypte et le Centre d'Étude et de Documentation sur l'Ancienne Égypte,
les recherches et les travaux de restauration entrepris dans le temple
et
dans la tombe de Ramsès II, à Louqsor.
Fondateur et président de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum,
Christian Leblanc est également membre, à titre étranger, de l'Institut d'Égypte,
et
membre du Comité International pour la sauvegarde de la Vallée des Rois..."
Il travaille actuellement et activement à la création d'un Centre International d'Études Thébaines ...
Thèbes ...
"L'aînée de toutes les villes du monde", nomenclature donnée par Champollion ...
- "Thèbes, la cité d’Amon face aux défis du 21e siècle: un territoire archéologique en pleine mutation".
- "L’administration du Ramesseum sous le règne de Ramsès II. Des fonctionnaires au service d’un temple de millions d’années".
- "Les Reines du Nil au Nouvel Empire" : hommage à Christiane Desroches Noblecourt, Grande Dame du Nil.
- "Giovanni Battista Belzoni, le Titan de Padoue. Une aventure égyptienne".
- Du « Tombeau d’Osymandyas » de Diodore de Sicile au « Rhammesséion » de Champollion.
- D’Alexandrie à Philae, dans le sillage de Dominique Vivant Denon (la redécouverte d’une Egypte oubliée)”
- ...
- En 2011 : "The recent excavation and restoration works at the Ramesseum".
- Ramsès III, de la grandeur à la fin tragique d’un règne ...
- La Création du Monde, selon les anciens Égyptiens.
- ...
Depuis peu ...
Un nouveau site vient d'apparaître quant au Ramesseum que je vous invite à suivre bien évidemment !
Sauvegarder l’un des plus prestigieux chefs-d’œuvre de l’architecture des anciens Égyptiens, inscrit par l’UNESCO, comme l’ensemble des autres monuments pharaoniques de Thèbes, à l’inventaire du patrimoine culturel de l’humanité.
- https://www.youtube.com/@ASR-MAFTO
"Le premier égyptologue" de l'histoire, fils du grand Ramsès II, Khâemouaset. En Égypte ancienne.
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet ...
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
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"La découverte
consiste à voir ce que chacun a déjà vu,
et
d'y voir ce que personne n'avait imaginé"
Albert Szent, prix Nobel de médecine en 1937
Voici probablement le plus célèbre des 50 fils de Ramsès II :
Khaemouaset, fils du pharaon Ramsès II.
19e dynastie.
Quartzite.
AM 13460.
Le Neues Museum de Berlin...
Mentionner ainsi une citation, c'est forcément l'extraire de son contexte initial. De fait l'interprétation peut ne pas correspondre exactement à la pensée même de l'auteur : aussi détournement il y a ...
Nonobstant ...
Si nous suivons "la pensée" d'Albert Szent, toutes les découvertes permettraient aux chercheurs d’écrire cette grande et bien longue histoire, celle de Kemet l'antique.
Aussi ...
Afin de la comprendre, et pendant fort longtemps d'ailleurs, il a fallu que nous nous contentions des récits d’anciens écrivains, des hagiographes grecs. Bien rapidement cependant, les chercheurs se sont aperçus que les "témoignages" recueillis étaient souvent des plus contradictoires.
Quelques noms devinrent néanmoins légendaires comme :
- Hérodote,
- Diodore de Sicile,
- … Et comme vous savez, il fut un temps ou le système graphique de nos anciens resta presque inaccessible, une certaine magie s'opérait alors... ! Aussi, une découverte, quasi immortelle dans nos mémoires, fut bien celle de Champollion ! Elle changea le cours même de la compréhension de l'Histoire. Grâce à lui, nous pouvions dès lors avoir recoure au témoignage véritablement écrit par les contemporains des temps anciens. Cependant nous devons avoir à l'esprit que nous sommes souvent confrontés à une certaine de propagande,... Pouvoir lire cette écriture hiéroglyphique, celle qui auparavant paraissait bien insoluble et énigmatique, devait être ressentie et considérée à la manière d'une véritable révolution.
Nous faisions alors la première foulée.
Non pas celui sur la lune, mais en direction de l'esprit de nos anciens. Hérodote, Diodore, ..., aussi coruscants qu'ils pouvaient être en leur temps ne furent probablement pas dénués d'une certaine naïveté : récupérer des témoignages n'est jamais réalisé de façon impartial ... Alors Champollion arriva, et les légendaires personnages s'atténuèrent quelque peu dans les mémoires.
Cette grande Histoire nous est contée par nos anciens eux-mêmes à travers leurs écrits sur la pierre, les papyrus, le bois, le plâtre,... Encore faut-il les chercher, les découvrirent, pouvoir les interpréter, se replacer dans le contexte historique, sans nos aprioris, nos atavismes,... Et c'est bien cela que font les égyptologues ! Nous avons déjà rencontré une historiographe, souvenez-vous de cette netjeret que l’on nommait Sechat ; elle gravait pour l’éternité tous les événements relatifs à pharaon.
Voici donc maintenant une histoire vraiment incroyable.
Celle de cet "égyptologue" qui vivait lui-même dans l'antiquité. Un homme érudit, théologiste passionné d'archéologie,... La Basse-Époque le consacra même comme un "magicien".
Aussi à travers cette thématique nous pourrons probablement concevoir les relations qui pouvaient y avoir entre le pouvoir et le savoir en cette ère de Ramsès II, et ce à travers la personnalité d'un de ses fils, le prince héritier et "archéologue" Khaemouaset !
Ramsès II cherchait-il alors à dominer les savoirs ?
Dans la Kemet ancienne, cette omniscience devait bien passer par la connaissance du secret des hiéroglyphes donnant ainsi accès à la littérature, la médecine, ...
L'instruction fut-elle véritablement empirique en cette ère ramesside ?
Le mot science, a-t-il réellement un sens en ce temps-là ? Souvenez-vous des années solaires de 365 jours, du diagnostic médical, de la première couleur synthétique, de l'amélioration technologique des fameux chars, ceux des Hyksôs,...
Dominer ... ?
Gouverner ... ?
Imposer ... ?
Etre le maître en somme dans tous les sens du mot et de plus reconnu ainsi ? Et cela aussi à travers son fils héritier, grand bâtisseur,...
Souhaitait-il légitimer sa dynastie, qui était rappelons-le, était bien récente ?
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→ Une confusion est toujours possible.
→ Les fils de Ramsès II assistèrent à la victoire de leur père ...
→ Khâemouaset, celui de notre thématique aujourd'hui …
→ Prêtre du clergé de Ptah ...
→ Peut-être un égyptologue "en herbe", avant l'heure, le premier ?
→ Grand prêtre Sem des taureaux sacrés ...
→ Le fils de Ramsès II reposait dans un cercueil de bois ...
→ Un trésor à son nom fut découvert au Sérapéum de Memphis ...
→ Voici son superbe pectoral-naos …
→ Désinences... Prochainement sur le même sujet, le premier égyptologue de l'histoire ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter ...
Une confusion est toujours possible.
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Imitant Ramsès II ...
Ce dernier avait de toute évidence marqué les esprits à l'instar d'une entité divinisée au point que Ramsès III dénomma ses principaux enfants royaux à l'identique de ceux du grand pharaon de la 19e dynastie.
Et, ce fut donc le cas quant à Khaemweset que voici d'ailleurs :
Nous sommes au sein de QV44, bien préservé, situé dans la vallée des reines.
Les reliefs peints décorant cette dernière demeure illustrent bien le rituel d'une journée dans l'au-delà, comme le repas du principal netjer de la région, ainsi que les génies gardant les portes du domaine d'Osiris.
Voici donc un autre prince, un autre Khâemouaset, son père ayant été Ramsès III.
Nonobstant ...
Il ne semble pas avoir porté le titre de Grand Prêtre de Ptah (?) contrairement à ce que nous allons entrevoir quant au fils de Ramsès II ! Il fut tout de même un prêtre Sem indiquant un rang dès plus élevé. D'aucuns comme M. Christian Leblanc subodorent même qu'il aurait été l'ainé (Pour ce dernier, sa mère devait être la reine Tyti ...).
Il portait également les titres :
- De Seigneur de la vie des Deux-Terres,
- Et Porte-éventail à la droite du souverain : flabellifère, un personnage, un très haut dignitaire, un proche de pharaon, comme fut le célèbre Horemheb d'ailleurs comme vous savez et ce avant de monter sur le trône d'Horus !
Les fils de Ramsès II assistèrent à la victoire de leur père ...
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Le plus illustre des fils de pharaon fut probablement Khaemouaset, son quatrième, et le deuxième d'Isisnofret : seconde G.E.R (Des doutes semblent néanmoins subsister cf. égyptologues ...). Et toujours selon les sources, elle aurait eu entre 4 à 7 enfants. Ainsi, le prince, le futur Ramsès ne fut encore que "corégent" avec son père Séthi I quand ce dernier l'envoya faire campagne en pays de Koush. Ramsès était alors âgé de vingt-deux ans.
Il emmena avec lui ses propres fils :
- Le premier, Amonherounemef qui devint Amonherkhepshef, âgé alors de cinq ans qui épousa une carrière dans les armes ! Y eu-t-il une relation avec ce voyage d'ailleurs ?
- Et Khaemouaset, son cadet d'une année.
Ainsi, les deux jeunes enfants furent-ils initiés très tôt à la guerre et pouvaient vraiment assister à la victoire de leur père. Demi-frère de son état, il montra visiblement bien vite davantage de dispositions pour l'étude, le goût pour les textes et les documents d'archives ; je suppute même qu'il devait compulser les bibliothèques des temples au vue de son rang et ce sans souci aucun.
Khâemouaset fut donc encore un enfant. Je subodore de fait que tout en y étant véritablement (Dans le cortège royal ...) il n'y ai point participé même si du reste d'aucuns soutiennent qu'au sein de cette dynastie ramesside l’usage voulu que les enfants soient très tôt initiés à l’univers de la guerre car la propagande royale devait bien reposer sur la puissance. Ceci peut parfaitement être en adéquation avec les diverses représentations quant aux commémorations militaires relatives aux fils royaux.
Très tôt il devint :
- Un érudit,
- Un féru de théologie,
- D'archéologie.
Khâemouaset, celui de notre thématique d'aujourd'hui …
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Il fut probablement né un peu avant la prise de pouvoir de son père au non d'intronisation "Ouser Mâât Râ Setep n Râ", Ramsès II (Ouser-Maât -Râ / la justice de Râ est puissante) (Setep n Râ / élu de Râ).
Il est, et de loin bien certainement, le fils le plus connu autant que le plus érudit. Fisher en 2001 ne dénotait-il pas quant à lui au moins 150 représentations de ce prince réactualisant finalement le fameux "listing" de Gomaa et ce en 1973 ?
1279 à 1213 BCE ...
Chaemwaset,
Ḫˁ-m-wȝs.t
Cha em Wasetest,
Khaemweset,
Khâ-em-ouas,
...
Paradoxalement, il est bien peu connu du grand public, il était quand même le prince héritier de Ramsès II :
- Quatrième fils, il était du reste sûrement le plus lettré des enfants royaux. (Sur les 50 fils !) (110 enfants en totalité).
- Le deuxième enfant de la G.E.R Isetnefret / "Hemet Nesout Ouret".
Voici en aparté Ramsès II tennant sa fille Bint Anath, "fille d'Anath".
Nous sommes encore en présence de palimpseste car cette statue qui fut rappelons-le relevée en 1954, bien usurpée par Pinedjem en y opposant son cartouche ! Paradoxalement, le légendaire Ramsès II en fut passé maître.
Sa fille est entre ses jambes comme vous voyez : une autre preuve que l'Amour peut et doit triompher, même et surtout et travers le temps !
Sa mère était bien Isisnofret.
Temple de Karnak.
- Cha em Wasetest avait un frère ainsi qu'une sœur aînés : Ramsès et Bentânat, mais c’est son cadet, Merenptah, qui devint comme vous savez pharaon. D'ailleurs, au sein des listes du Ramesseum, Mérenptah, le successeur réel, effectif de Ramsès le Grand, n'aurait été lui que son trentième fils.
Revenons quand même à notre Khâemouaset, devenu prince héritier et ce après la disparition d'un de ses frères, son aîné, à savoir Ramessou autour de l'an 50 ou 52.
Mais n'oublions pas pour autant le premier enfant de Ramsès II, le fils ainé, celui même qu'il eut avec la belle Néfertari, Amon-her-kheps-hef. Avec sa carrière essentiellement militaire, fut bien un prince héritier, lui également, et ce pendant quarante années.
En complément peut-être quant à notre légendaire Ramsès II, et selon la figuration du temple nubien d'Ouadi-es-Seboua, il aurait eu pour G.E.R quatre femmes ; quant à ses épouses secondaires, nous ne les comptons plus ...
Vue du temple de Ramsès II à Ouasi-es-Seboua.
Nubie.
L'avenue des sphinx et du troisième pylône.
Mais de tous ses fils, nos connaissances actuelles se limitent à une douzaine. Les sources sont très variées autant qu'incertaines en la matière : beaucoup d'apocryphes en quelque sorte. La plupart des enfants connus furent nés de son union avec ses G.E.R, et les plus connues. Néfertari joua évidemment un rôle déterminant dans les affaires de l'état comme d'ailleurs Isis-Néféret.
Nous sommes bien au sein de la 19e dynastie :
- Ramsès I (1292 - 1290 BCE),
- Séthi I (1290 / 1294 - 1279 / 78 B.C.E),
- Ramsès II (1279 - 1213 B.C.E). Jamais Isetnefret ne fut liée aux statues colossales du souverain, cependant vous pourrez la découvrir sur des monuments plus modestes, bien souvent en compagnie de ses enfants. Nefertari était bien prééminente vis-à-vis d'Isetnefret et cette dernière ne fut jamais désignée comme Grande Epouse Royale de son vivant. Cela n'eut cependant aucune incidence sur la succession puisque elle était basée sur l’ordre des naissances à savoir ...
- Merenptah (1213 - 1203 B.C.E),
- Amenmes (1203 - 1200 / 1199 B.C.E),
- Séthi II (1199 - 1194 / 93 B.C.E),
- Siptah et Taousert (1194 / 93 - 1186 / 85 B.C.E).
Kemet au temps des Ramessides, 20e dynastie.
Cha em Wasetest pourrait cependant être décrit à la manière :
- D'un archéologue,
- D'un "premier probable" historien,
- D'un grand restaurateur de temples, de cultes, ...
Il fit même inscrire sur chaque monument, ainsi remis en état, le nom de son propriétaire ainsi qu'un texte proclamant sa remise en "conformité" : l'inverse en quelque sorte du palimpseste.
Admirateur de son aîné l’architecte Imhotep ...
Une manière de magnifier la nouvelle dynastie ramesside :
"On a déjà eu des travaux sur des bâtiments du passé,
mais jamais de cette ampleur.
D’où sa renommée,
explique Alain Charron, conservateur.
Et chaque fois, il se débrouille pour laisser son nom... "
- D'un administrateur avisé ainsi qu'un grand organisateur quant aux fêtes-Sed du règne de son père.
- ...
En fait ...
Khâemouaset mourut certainement dans sa 50e année. Ce qui devait correspondre à l'an 55 du règne de son propre père : un long règne de près de 70 ans ! Il était cependant bien destiné à lui succéder sur le trône d'Horus. Des liens étroits auraient visiblement été entretenus entre le prince et son père, Ramsès II, qu’il assista toute sa vie durant et ce surtout au sein de la cité de Memphis.
Il fut inhumé à proximité des fameux et légendaires taureaux Apis.
Fils de Ramsès II, nous le connaissons du reste pratiquement autant que le pharaon Merenptah lui-même. Sa fonction était bien celle de "gardien" des taureaux sacrés …
Tête momifiée du taureau Apis.
Découvert par Howard Carter.
Musée égyptien Rose-Croix à San José, en Californie.
© Mary Harrsch
Prêtre Sem du clergé de Ptah ...
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Plan de l'article ...
→ Nous sommes en Mai 2016 …
→ Nous sommes donc à Qubbet el-Hawa ...
→ Cette nouvelle découverte daterait de la 12e dynastie au sein du Moyen Empire …
→ Vécue sous le règne d’Amenemhat III.
→ Sattjeni, apparaît également dans d’autres contextes funéraires ...
→ Voici de fait une céramique avec une inscription en hiératique ...
→ Sattjeni fut la mère de deux gouverneurs d’Éléphantine, elle aurait donc été :
→ Sa famille, d’Eléphantine, était juste dans la hiérarchie en dessous du pharaon Amenemhat III …
Fouilles des hypogées dans Qubbet el-Hawa,
à proximité de Assouan.
© Univ. de Jaén / afrol Nouvelles
Nous sommes en Mai 2016 …
Selon le Dr Mahmoud Afify, chef du secteur d'archéologie égyptienne antique au ministère des antiquités...
Il y aurait eu une découverte réalisée par la mission espagnole de l’Université de Jaen dirigée par Alejandro Jimenez-Serrano qui œuvre depuis 2008 à Qubbet el-Hawa, et ce à l’ouest d’Assouan.
Cette équipe aurait déjà trouvé des hypogées intacts relatifs à différentes périodes comme celle par exemple d’Héqaïb III.
"Depuis le début du projet,
nous nous sommes concentrés
sur une dynastie de gouverneurs locaux
qui ont eu le contrôle de la zone frontalière
entre l'Egypte et la Nubie entre 1900 et 1750 avant JC"
[...]
"... nous pouvons creuser un grand nombre de tombes
et
nous glanons beaucoup d'informations sur le mode de vie des élites.
Comme sur les gens qui vivaient dans les périodes ultérieures
et
réutilisaient les tombes
ils avaient un niveau social plus bas".
Jimenez.
Professeur d'histoire ancienne à l'Université Jaen.
Une équipe multidisciplinaire de l'université de Jaén aurait donc travaillé dans certains complexes funéraires de la seconde moitié de la 12e dynastie...
D’ailleurs souvenez-vous …
Cette même équipe espagnole a fait plusieurs découvertes sans précédentes. Ainsi au début de 2015, les archéologues auraient bien excavés les restes du squelette d'une femme, noble, qui aurait été exposée cancer du sein. Elle avait environ 4 200ans, et les chercheurs estimeraient qu’elle aurait vécu pendant le temps de la 6e dynastie, l'Ancien Empire …
Nous sommes donc à Qubbet el-Hawa ...
Ce lieu représente probablement l’endroit ou se concentre la plus grande collection d'inscriptions funéraires relatives à une nécropole non royale !
Les hypogées de cette nécropole relatifs à de hauts dignitaires de cette région balayent une ère allant de :
- De la 6e dynastie à savoir de 2250 à 1775 avant notre ère....
- Jusqu'à la fin de la 12e dynastie c'est-à-dire de 1550 à 1100.
Voici une vue d'Assouan et ce en février 1938.
La maison des vents, en arabe ...
"La Vallée des princes"
Nous sommes bien au sein de ce "boulevard des allongés" constituant l'un des meilleurs points de vue de cette région, au niveau de la rive ouest du Nil, à 130 m de hauteur, en face même de la ville d'Assouan. Grâce aux hypogées étudiés nous connaissons maints détails quant à la vie privée de certains hauts fonctionnaires.
Des demeurent d'éternités creusées évidemment dans la roche mais avec cette particularité d'avoir su privilégier visiblement certaines :
- Fissures,
- Anfractuosités,
- Imperfections,
- ...
Vous aurez même le plaisir d'y apercevoir :
- Des mortiers de chaux,
- Du sable mélangé avec du plâtre,
- ...
- Et même, en certains endroits, il vous sera possible d'y remarquer du stuc de décoration ! Quant à l'entrée de la majorité de ces dernières demeures, elle est constituée en général d'une grande salle principale dont le plafond est soutenu par des piliers ...
Qubbet el-Hawa
Ce lieu constitua donc la nécropole d'Assouan.
Elle correspond comme vous savez à la dernière demeure de très hauts fonctionnaires.
Aussi, jusqu'à ce jour, les égyptologues y auraient identifiés plus d'une centaine d'hypogées.
Francisco Vivas.
Un archéologue de l'équipe espagnole travaillant au niveau de l'excavation du site de la nécropole d'Assouan !
En fait nous sommes certainement au niveau d'un poste frontière délimitant :
- Kemet,
- Et le pays de Kouch (La Nubie) ...
Aussi souvenez-vous, au cours de la 18e dynastie, les Hyksôs furent chassés du nord du pays. Vient ensuite Amenhotep I qui décida de faire de l'ensemble de la Nubie une sorte de "colonie" ! Disparition de fait du royaume de Kouch devenant dès lors Ta-Seti / le pays de l’arc... Un Vice-Roi sera même nommé.
"Fils royal de Kouch, Intendant des pays du sud".
Secondé par un "Chef des archers de Kouch" ...
Par deux lieutenants généraux (Un pour le nord_ Ouaouat_la Basse Nubie / l'autre pour le sud_ Kouch_la Haute Nubie.)
Ainsi rappelons que les peuplades de Kouch portèrent des noms bien expressifs comme :
- "Les scarifiés",
- "Les porteurs de tresses",
- "Ceux qui s'habillent de peaux",
- "Les Néhésyou au visage brûlé",
- "Les cheveux crépus". Kemet a connu une grande période relative aux pharaons noirs, cette dynastie nubienne, puisqu'il s'agit bien d'une nouvelle période, elle céda cependant comme vous savez sous les coups des Assyriens, des rois du Delta, ... Dès lors, nos anciens Égyptiens s'efforceront même de faire disparaître les traces de ces pharaons noirs, notamment en mutilant les statues les représentants. Cela s'est passé à plusieurs reprises après les règnes d'Hatchepsout, d'Akhet-Aton, ...
Vue générale d'Assouan vers 1901.
Qubbet el-Hawa ...
Cette nécropoles est située le long de la rive ouest du Nil ...
A travers la rivière de la cité égyptienne du sud d'Assoua. Connue autrefois connu comme la cité antique de Swenett, nous sommes en fait à environ 800 kilomètres au sud du Caire.
Les archéologues estiment que Qubbet al-Hawa remonte sur 3 870 années au Moyen Empire de l'Egypte ancienne ...
2686 à 2181 B.C.E.
Et voici les quais d'Assouan vers 1901.
L'une des dernières photographies d'Auguste Mariette Pacha.
Elle fut prise sur un chantier de fouilles près d'Assouan et ce en 1875.
© Antoine Gigal.
© Alejandro Jimenez.
Cette nouvelle découverte daterait de la 12e dynastie au sein du Moyen Empire …
59 - Se-hotep-ib-ra / Amenemhat I, (1976 - 1947).
60 - Jeper-ka-ra / Senusert I / Sesostris I, (1956 - 1911/10).
61 - Neb-kau-ra / Amenemhat II), (1914 - 1879/76).
62 - Jai-jeper-ra / Senusert II / Sesostris II, (1882 - 1872)
63 - Jai-kau-ra / Senusert III / Sesostris III, (1872 - 1853/52).
64 - Ne-maat-ra / Amenemhat III, (1853 - 1806/05).
65 - Maa-jeru-ra / Amenemhat IV, (1807/06 - 1798/97).
- Neferousobek (1798/97-1794/93).
Les égyptologues ne dénombrent pas moins de onze souverains ! Dont une spécificité dans cette empire, la présence d'une reine : Néfrousobek, "Les perfections de Sobek" ! N'ayant pas de successeur mâle... Le pouvoir revient donc à la reine, Néfrousobek, elle fut désignée comme un pharaon ! Les listes royales lui attribuent un règne de trois ans qui marqua la fin de cette dynastie disparue sans laisser d'héritier ...
Vécue sous le règne d’Amenemhat III.
Statue de Amenemhat III.
Sattjeni, apparaît également dans d’autres contextes funéraires ...
Le tombeau de Sattjeni a été trouvé à la fin d’un "trou", découvert en 2013.
En 2016, Jiménez Serrano et son équipe ont continué à fouillé … Ici, un archéologue se glisse dans la petite ouverture qui permet d’entrer dans le tombeau …
Ils nous permettent de reconstituer la généalogie et l’histoire des souverains d’Éléphantine durant la 12e dynastie.
Avec son masque funéraire …
En cartonnage intact …
Fabriqués à partir de couches de lin ou de papyrus, couverts de plâtre et ce couvrant son visage.
Une momie qui fut enveloppée de lin.
Quant à sa dernière demeure...
Elle est particulièrement bien conservée. Et selon Nasr Salama, directeur général d'Assouan et des zones de la Nubie, elle fut élaborée en bois de cèdre du Liban et ce en deux sarcophages. La dendrologie aurait même pu permettre de déterminer l'année au cours de laquelle l'arbre aurait été coupé ! Car il semblerait qu'il s'agisse d'une seule arborescence ...
A l'intérieur duquel sont apparus des parfums et des huiles de haute qualité, ce qui donne une idée du pouvoir d'achat …
Voici de fait une céramique avec une inscription en hiératique ...
Dans lequel est mentionné une certaine femme nommée Sattjeni et décrites avec le titre de "Fille de H#tj-o".
The ceramic mentioning the name of Sattjeni.
Detail of the hieratic inscription.
Author: Raúl Fernández Ruiz.
Ink inscription of the "Daughter of the Hatj-a".
Sattjeni.
Drawn by Ana Belén Jiménez-Iglesias.
Sattjeni fut la mère de deux gouverneurs d’Éléphantine, elle aurait donc été :
- La fille de Sarenpout II. Ce dernier fut bien un monarque au temps de Sésostris II et III de la 12e dynastie.
Notons au passage :
- Son hypogée (Tombe n°31) a gardé toute la fraîcheur quant à ses couleurs d'origine, avec des hiéroglyphes très soignés,
- ...
- Sarenpout fut inhumé avec l’un des premiers exemplaires d’ouchebti contenu dans son propre sarcophage anthropomorphe,
- …
Aussi la découverte de Sattjeni est importante car elle nous permettra de connaître un peu plus les coutumes des nobles en Haute-Egypte. Nous apprenons ainsi maintes informations quant à cette "dynastie" d'Éléphantine.
Ainsi...
Même le squelette de Sarenpout avait des caractères morphologiques nubiens ! Et selon l’opinion de maints chercheurs cela tendrait à prouver que la famille des gouverneurs d’Eléphantine de la 12e dynastie, enterrée à Qubbet el-Hawa, possédait différentes origines ethniques.
Nubiennes ...
Egyptiennes ...
- La mère d’Héqaïb III ...
hqa-ib …
Il au moins tenu le titre de surveillant des prêtres de Khnoum, cette déité des cataractes comme vous savez.
Aussi QH33 fut découvert entre 1885 et 1886 :
- Rarement sous le joug des érudits ...
- Peut-être en raison du fait que l’intérieur de la chapelle semble avoir été remplie d'artefacts en très mauvaise état ?
- Avec des restes humains, des bandages, des poteries, du bois en partie brûlé, des cendres, ...
- Il y aurait eu visiblement un incendie peu de temps après les dernières inhumations vers le milieu du 5e siècle BC. Elle de fait touchée la décoration original de la niche centrale, mais aussi les artefacts funéraires de la chapelle en grande quantité et diversité.
- Les murs, le plafond et les six piliers de la chapelle étaient complètement recouverts de suie.
- Seul le grand naos fut partiellement épargné par la suie.
Ainsi, le gypse aurait plus ou moins été craquelée en raison certainement de très hautes températures intrinsèque à cet éventuel incendie.
Et, souvenez-vous quant à QH33 :
- Les premiers travaux d’excavation ont été effectués par le général Grenfell sous la supervision d’un certain Major Plunkett. Il aurait au moins trouvés 11 hypogées sans compter les catacombes qui furent quant à elles enregistrées en 1799 ! En vérité, ce furent bien des tombeaux pharaoniques, nonobstant, ils subirent une sorte de "palimpseste" dans le cadre d’un vaste complexe chrétien …
- La documentation scientifique des découvertes a été entreprise par le jeune Wallis Budge, qui profita alors de son premier voyage en Egypte. Ce dernier était arrivé quelques mois après le début des travaux coïncidant avec le dégagement de la tombe de Sarenput II (QH31).
- La première présentation exhaustive semble avoir été publiée par Jacques de Morgan au sein de son Catalogue des Monuments et Inscriptions de l’Egypte Antique.
- …
- Elle avait aussi comme fils Ameny-seneb ...
Nous sommes de fait en présence de deux responsables gouvernementaux ...
Deux gouverneurs tardifs ...
Et probablement du reste les plus renommés d'Assouan et ce pendant le règne du pharaon Amenemhat III.
"La découverte
est d'une importance historique
car Sattjeni est l' une des figures les plus importantes du Moyen Empire,
étant la mère de Heqaib III
et
Amaeny-Senb
deux des plus hautes autorités de Eléphantine sous le règne de Amenemhat III"
Mahmoud Afify.
Chef du secteur Archéologie égyptienne antique au ministère égyptien des antiquités.
"Ces leaders
ont vécu lorsque l'Egypte était grandiose et puissante.
Le royaume conquis une partie
de la Nubie,
d'Assouan
et d'Eléphantine
elle est devenue une des régions stratégiques afin de maintenir le contrôle.
Il était essentiel que les gouverneurs d'Éléphantine s'entendent bien avec le roi,
car ils avaient le pouvoir de permettre à l'armée
à partir en campagne militaire, à travers de leur territoire".
Jimenez.
Professeur d'histoire ancienne à l'Université Jaen.
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
"Mes remarques sur l’Égypte seront longues,
car
aucun autre pays ne possède autant de merveilles,
ni
autant d’ouvrages dont la description est un défi."
Hérodote.
Alors ...
Abordons l'un des nombreux mystères de Kemet ...
Celui-ci est vieux de plus de trois millénaires.
Visiblement, Ramsès III aurait bien été assassiné.
Mais quand ?
Par qui ?
Pourquoi ?
Comment ?
"La gorge tranchée
et
l'amulette prouvent clairement que le pharaon
a bien été assassiné"
Albert Zink
Ramsès III.
Nous pouvons l'admirer ainsi représenté sur une "fresque",
et ce dans l'hypogée de l'un de ses propres fils, le troisième,
à savoir le prince Amonherkhépeshef.
Science & Avenir Hors Série n°157 - Janvier/Février 2009 - Page 46.
Remarquons qu'il ne faut pas confondre Amonherkhépeshef avec un autre homonyme, Jmn ḥr ḫpš.f qui fut quant à lui comme vous savez le fils aîné du légendaire Ramsès II et de la belle Néfertari.
Aussi ...
Souvenez-vous ...
Amon-(Ḥer)-Khepchef fut bien le fils d'Isis-Ta-Hemdjeret / Iset Ta Habasillat / Ast tA hm Djrt / QV51, de 1849 à 1859, nous sommes bien dans la vallée des reines. Hypogée qui fut du reste découvert par Schiaparelli lui-même et ce, en 1904. Notons que QV55 est l'une des plus belles dernières demeures relatives aux princes de cette Vallée des Reines.
D'ailleurs ...
A l'origine ...
Il était destiné à un autre des fils de Ramsès III.
Vous aurez alors remarqué que la couleur turquoise fut beaucoup utilisée au sein de cette dernière demeure ! Aussi, si nous nous replaçons dans le contexte historique, les artisans auraient disposé d’une palette pauvre en nuances ! Comportant cependant presque toutes les couleurs comme le rouge, le jaune, le vert, le marron, le noir et le blanc. Seul manquait le bleu ! Car il n’existe que très peu de minéraux de cette couleur ! De plus, bien rarissimes, sont ceux qui une fois réduits en poudre conservaient un certain pouvoir colorant ! Le broyage du lapis-lazuli par exemple, une roche d’un beau bleu profond, ne fournissait malheureusement qu’une poudre bleu-gris pâle, pratiquement inutilisable comme pigment paradoxalement au fait qu'il fut possible quand même d'en extraire un minéral bleu, la lazurite. De cette poudre ils obtinrent visiblement un pigment utilisable. Néanmoins, elle ne fut mise au point que vers le 2e siècle avant notre ère, et ce au Turkménistan n'atteignant finalement l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle.
Les artisans du bassin méditerranéen ont pourtant utilisé un pigment bleu bien avant ces époques ! (?) En fait, Il s’agissait du fameux "bleu égyptien", nom donné en 1830 par Jean-François Léonor Mérimée, le père de l’écrivain Prosper Mérimée lui-même et ce au sein d'un traité sur la peinture à l’huile.
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand, comment et où ce premier pigment synthétique va-t-il commencé à être fabriqué ?
Où son emploi s’est-il diffusé ? Cela pourrait bien faire l'objet d'un véritable et passionnant article...
Aussi, il semble que demeurait trois teintes principales, trois symbolismes bien différents :
- Le bleu clair ...
Il évoquait l'air, le ciel. Amon, netjer du vent à l'origine, était parfois coloré en bleu.
- Le bleu sombre, provenant du lapis-lazuli / hsbd ...
Il rappelle la nuit, le monde d'en bas. La cavalerie divine est faite de cette pierre. Ce bleu symbolisait quant à lui la voûte céleste de la nuit mais également des abysses. La poudre de Lapis-lazuli donne un bleu profond, mais étant donné son prix de revient, souvenez-vous, il devait venir d'Afghanistan, on le réservait aux bijoux de luxe. Les Égyptiens lui ont donc certainement préféré un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agissait bien probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte au moins à la 4e dynastie...
- Quant au bleu turquoise ...
Elle fut consacrée à l'univers aquatique, celui du Nil bien évidemment, une représentation suprême de la vie, de la maternité, ... D'ailleurs, rappelez-vous de la grande netjeret Hathor, la "Dame de la turquoise", ainsi à Sérabit el-Khadim, ne fut-elle pas cette protectrice des régions désertiques ?
- ...
Un détail d'un des bas-reliefs qui décorent l'hypogée d'Amon Her-Khepchef,
→ Père de Ramsès III, Sethnakht ...
→ Ramsès III ...
→ Visiblement son règne ne fut pas un long fleuve tranquille ...
→ Longtemps resté introuvable.
→ De plus, il y aurait eu de grandes Confusions ...
→ Et jusqu'à une certaine époque nous supputions ...
→ Peut être s'agit-il d'un crime vieux de 3 000 ans.
→ Pour la première fois.
→ De plus on aurait retrouvé un Œil d'Horus enfoncé dans la plaie ...
→ Fut-ce l’aboutissement de la "conspiration du harem pharaonique" ?
→ Tout "semble" être partie de cette volonté matriarcale.
→ Était-ce durant une nuit de plaisir … ?
→ Les dignitaires de l'intérieur ...
→ Les dignitaires de l'extérieur ...
→ Des dignitaires spéciaux, les "hommes de cire inscrits"...
→ Il n'était pas bon de s'opposer au pharaon.
→ La vengeance qui venait de l'au-delà ...
→ Plusieurs procès concernant Ramsès III ...
→ Alors, attention tout de même aux conclusions trop hâtive.
→ Que pense Pascal Vernus de tout cela ?
→ Analysons cette fameuse momie "E " ...
→ Serait-ce Pentaour ?
→ Peut-être ...
→ Ramsès III aurait subi une mort violente, assassiné par plusieurs assaillants.
L’égyptologue français Jean-François Champollion arrive à Turin, le samedi 5 juin 1824.
Cela fait deux ans qu’il est parvenu à résoudre le mystère des hiéroglyphes. Une nouvelle énigme l’attend dans la capitale Sarde.
Cet homme d’une trentaine d’années, de taille modeste, avec ses favoris et son nez aquilin, est invité à Turin pour déchiffrer les nombreux documents qui se trouvent dans les collections d’égyptologie de Turin.
Avec cette découverte, c’est tout un pan de l’histoire de l’humanité qui est en train de s’éclaircir.
Quelques jours après son arrivée en Italie, Champollion écrit à son frère :
"Mes premiers pas dans Turin sont d’un très bon augure.
En sortant de mon hôtel,
j’entrai dans une belle cour ornée de colonnes et de portiques
sous lesquels je trouvai une foule de monuments antiques romains
et
au milieu d’eux,
une magnifique statue de granit rose.
8 pieds de haut représentant,
d’après l’inscription gravée sur son tablier, le roi Ramsès le Grand".
Champollion découvre un papyrus de 6 mètres de long …
A Turin sont rassemblées les collections de l’ancien consul de France en Egypte : pendant des décennies, il avait regroupé toutes sortes de documents, qui constituent une véritable mine d’or pour celui qui fait figure de premier égyptologue !
Parmi les nombreux papyrus …
Il y en a un qui se distingue par sa taille : 6 mètres de long !
Cela passionne immédiatement Champollion qui tente de déchiffrer tous les hiéroglyphes inscrits sur le papier.
Il semblerait que le message soit aussi inhabituel que l’est la dimension du support.
En réalité …
Le papyrus est le compte-rendu d’un procès qui a eu lieu plus de 11 siècles B.C.E.
La justice égyptienne se penchait alors sur le cas d’une vingtaine d’individus qui avaient tenté d’assassiner un homme, et pas n’importe lequel : il s’agissait du pharaon Ramsès III.
On peut l’imaginer …
Les peines du jugement sont sévères et comportent plusieurs condamnations à mort.
Mais il y a un problème !
Le papyrus n’évoque pas le sort qu’a connu Ramsès III.
On ignore en vérité si la tentative d’assassinat a été ou non un succès. Voilà une énigme vieille de 30 siècles …
Pascal Vernus - La nature du pouvoir pharaonique...
ânkh...
"Vivre"…
"La vie"…
http://www.aime-jeanclaude-free.com/
"Le canard égyptien est un animal dangereux :
un coup de bec
et
il vous inocule le venin
et
vous êtes égyptologue pour la vie."
Auguste Mariette.
Aussi...
Nous sommes bien là avec un véritable maître de l'Egyptologie ! Et pour l'avoir côtoyé, je l'ai trouvé passionnant en tant que conférencier...
Et à ce titre, je vous recommanderais tout ses ouvrages comme :
https://ephe.academia.edu/pascalvernus
- Chants d'amour de l'Égypte antique, édité par Pascal Vernus, imprimerie Nationale, Paris, 1992 ;
- Essai sur la conscience de l'Histoire dans l'Égypte pharaonique, Pascal Vernus dans Bibliothèque de l'École des Hautes Études Sciences historiques et philogiques (Tome 132), Paris, 1995 ;
- La littérature des pharaons, édition Sujets, Belin, Paris, 1997 ;
- Dieux de l'Égypte, photographies de Erich Lessing, Imprimerie nationale, Paris, 1998 ;
- Sagesses de l'Égypte pharaonique, édition La Salamandre, Imprimerie Nationale, Paris, 2001.
- Affaires et scandales sous les Ramsès. La crise des valeurs dans l'Égypte du Nouvel empire, édition J'ai lu, Paris, 2001.
- Le Bestiaire des pharaons, avec Jean Yoyotte, édition Librairie Académique Perrin, 2005.
- Dieux et pharaons d'Égypte, édition Générales First, 2006.
- Dictionnaire amoureux de l'Égypte pharaonique, (ill. Alain Bouldouyre), éditions Plon, 2009.
- ...
http://www.dailymotion.com/video/x1rbiv2_pascal-vernus-la-nature-du-pouvoir-pharaonique_school
Date de publication : 25/04/2014.
"L'Égyptien
nait avec un papyrus dans le cœur,
ou
il est écrit en lettres d'or
que la dérision sauve du désespoir"
“يولد المصري وفي قلبه ورقة بردي مكتوب عليها بحروف ذهبية، أن السخرية هي المنقذ له من اليأس”
مقولة للكاتب والروائي الفرنسي جيلبيرت سنويه من كتاب
L’Egyptienne de Gilbert Sinoué.
Denoël 1991.
Seneb-kay, un nouveau pharaon ? En Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Peut-être ...
La première preuve tangible de l’existence d’une dynastie oubliée ?
Voici une superbe photo selon moi !
Admirez les couleurs toujours aussi éclatantes.
Le pharaon Seneb-kay / Ouseribrê Senebkay.
© Egypt Ministry of State for Antiquities.
M. Joseph Wegner ...
Il semble avoir affirmé qu'il se sentait à l'époque, souvenez-vous nous serions bien en 2014, comme Howard Carter lors de la découverte de la célèbre tombe de Toutânkhamon en 1922.
Il se trouvait alors dans la première entrée qui le conduisit jusqu'à la chambre funéraire.
Ainsi ...
Il se serait trouvé accueillis par un mur de calcaire sur lequel avait été peint le "cartouche".
"Celui dont ka (esprit) est en bonne santé".
© Jennifer Wegner / Penn Museum
Plan de l'article ...
→ Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag !
→ Mais quel est ce lieu, Sohag ?
→ Ce que semble montrer les photographies …
→ La nomenclature royale …
→ Dixit Dr.Mohamed Ibrahim et le papyrus de Turin ...
→ Le squelette d’un pharaon inconnu à ce jour.
→ Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
→ Nous voici donc au sein de cette Deuxième Période Intermédiaire.
→ Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
→ Selon K. Ryholt ...
→ Serait-il alors à l'origine de la Famille Royale d'Abydos ?
Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag.
À environ 500 km soit en fait 300 miles et ce au sud du Caire.
Le Dr Wegner ...
Kevin Cahail, Ph.D ...
Ainsi que leur équipe d’archéologues, composée en particulier de membres de l’Université de Pennsylvanie et du ministère des antiquités Égyptien, auraient donc mis à jour, un petit hypogée !
Cependant, paradoxalement à sa taille …
Tout semble laisser penser qu’il s’agirait bien d’un pharaon inconnu des listings et ce jusqu'en 2014 !
Seneb-kay.
3600 à 3700 ans B.C.E En fait, les archéologues subodorent la date de 1650 ans ... Ce souverain serait inscrit dans une ère troublée, la Deuxième Période Intermédiaire : une ère de transition entre le Moyen et le Nouvel Empire.
Kemet fut alors bien divisée en plusieurs dynasties simultanément :
- Les Hyksôs ...
Venus du Proche-Orient, ils tiennent le delta du Nil.
- Thèbes ...
Et les futurs successeurs des pharaons du Moyen Empire.
- Abydos …
Probablement, le siège d'une troisième dynastie et ce bien en parallèle.
"La famille royale d'Abydos,
qui pourrait avoir été fondée par Senebkay,
est d'origine égyptienne
et
ne s'est pas soumise au pouvoir des Hyksôs"
Ali al-Asfar.
Nous sommes en fait au cœur d’une histoire, celle probablement d’un véritable massacre.
© Egypt Ministry of State for Antiquities.
Mais quel est ce lieu, Sohag ?
Souvenez-vous …
Il y a peu de temps de cela, fin décembre 2013 …
Nous parlions déjà de cet endroit, avec la même équipe d'ailleurs.
Il fit donc l’objet d’une autre prestigieuse découverte ! Celui d'un énorme sarcophage daté de la 13e dynastie.
Rappelez-vous ...
Cela pouvait être un des Sobekhotep.
Sohag …
Elle est donc localisée au sud d'Assiout, sur la rive gauche du Nil.
Voici ce que semble montrer certaines photographies …
© Egypt Ministry of State for Antiquities.
Nonobstant, l'hypogée du pharaon ainsi que sa momie, furent entièrement pillées.
Hélas quant à sa vie d'éternité ...
Tout autant pour nous du reste ! Nous contemporains, qui pouvons finalement participer, même aussi modestement qu'avec cet article, à la pérennisation de son existence.
Aussi ...
Les chercheurs y retrouvèrent-ils visiblement quatre chambres, dont une funéraire et en calcaire. Au sein de cette dernière, nous pouvons y admirer des figurations de netjerout comme furent Nout, Nephtys, Selket, et Isis.
Vous remarquerez bien évidemment un sarcophage.
Il est en bois !
Les archéologues y auraient trouvé les restes du squelette du "probable pharaon". Malheureusement, ce dernier se retrouve particulièrement endommagé. Il se situerait bien au sein de la chambre funéraire.
Ce qui semble cependant quelque peu inédit dans notre cas de figure, c’est que cette salle ne dispose plus de toit aujourd’hui. Cela devrait tout de même nous suggérer un indice quant à sa nature ...
© Josef Wegner, Penn Museum.
© Kevin Cahail / Penn Museum.
La nomenclature royale …
Ainsi, un cartouche aurait été découvert prouvant de fait son identité royale.
De forme ovale, comme vous l'imaginez bien !
Elle fut en fait décryptée :
- Sur son sarcophage,
- Ainsi que sur un mur de l'hypogée dont le plafond devait être en bois, comme son sarcophage d'ailleurs !
De plus, les chercheurs semblent avoir pu y lire visiblement :
"Roi de Haute et Bass-Egypte,
Woseribre,
le fils de Râ,
Senebkay."
Il semblerait que les blocs de pierres furent réutilisés, à la mode de nos anciens, le palimpseste !
© Egypt Ministry of State for Antiquities …
Voyez le disque solaire ailé avec l'uraeus.
Et les deux yeux oudjat ...
Voici donc une scène peinte de la netjeret Neith : représentant la guerre, la sagesse, ...
Voyez également Nout, la netjeret du ciel, de la guerre et de la sagesse.
Elles devaient certainement protéger la dernière demeure, les canopes, ...
© Jennifer Wegner / Penn Museum
Voyez en début d'article, le grossissement du cartouche.
© Egypt Ministry of State for Antiquities …
© Penn Museum
Dixit Dr. Mohamed Ibrahim et le papyrus de Turin ...
Son nom serait de plus bien visible au niveau d'un certain papyrus, celui de Turin !
Vieux quant à lui de plus de 3 000 ans. Nous y retrouvons du reste au moins 300 noms de pharaons.
Papyrus de Turin.
Un papyrus qui serait daté du règne de Ramsès II.
1200 B.C.E.
Il y aurait visiblement deux pharaons avec le nom de trône "Woser ... re". Ils seraient apparemment en tête d'un groupe se composant de 12 souverains, la plupart inconnus !
Le squelette d’un pharaon inconnu à ce jour.
© Egypt Ministry of State for Antiquities …
Voyez ce squelette !
Apparemment, il fut un grand homme par sa taille en tout cas, et serait estimée par les experts à 1 m 85 (6 feets).
De plus ...
Selon les observations préliminaires notre défunt semble être décédé peu de temps avant la cinquantaine.
Wenger est allé bien plus loin.
Il avait non seulement trouvé un pharaon inconnu à ce jour, perdu pour être plus exact et ce si nous prenons en compte le papyrus de Turin, mais encore, avait-il aussi probablement découvert, une nouvelle dynastie.
Voilà ce que semble nous transmettre les chercheurs à son sujet :
"Il a été momifié
mais son corps a été tiré à part
par les anciens pilleurs de tombes"
Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
Nonobstant, demeurait quand même aux regards des archéologues les vases canopes.
Ceux là même qui contenaient comme vous savez et préservaient aussi les organes :
- Le foie ...
Amset, la tête humaine, avec la netjeret Isis, le Sud.
- Les poumons ...
Hapi, le babouin, avec la netjeret Nephtys, le Nord.
- Les intestins ...
Qebeshsenouf, la tête de faucon, avec la déité Selket, l’Ouest.
- Et l’estomac ...
Douamoutef, la tête de chacal, avec la divinité Neith, Est…
En fait ...
Is devaient représenter les quatre "âmes" d’Horus l’ancien, les quatre directions. Et ils étaient secondés dans leurs tâches par une netjeret. Ils devaient être déposés près du sarcophage, dans la chambre funéraire de l'hypogée, sur une caisse, une cuve, …
Un vase canope en bois de cèdre ... Voilà bien un parfait palimpseste ! Visiblement ils furent réutilisés car ils portaient encore le nom du pharaon précédent. Ils sembleraient provenir de l'hypogée voisin, souvenez-vous, il s'agit de Sobekhotep et de son sarcophage que voici ...
En juin 2013 ...
L'équipe du Penn Museum mit au jour ce sarcophage en quartzite, qui a dû être réalisé pour probablement Sobekhotep I, vers 1780 B.C.E,
durant la 13e dynastie.
En fait, les recherches alentour auraient conduit à la découverte d'un autre pharaon, jusque-là inconnu, Woseribre Senebkay,
qui aurait vécu vers 1650-1600 B.C.E.
Certains suggèrent que cela pourrait démontrer que nous étions au cours d'une période de grandes difficultés économiques, politiques, structurelles, ...
Cela semble tout à fait certain quant à la dynastie oubliée d'Abydos qui devait se trouver bien isolée économiquement.
Nonobstant...
Il ne faudrait pas oublier que le palimpseste était monnaie courante, même dans une période de richesse, rappelez-vous de Ramsès II, qui fut passé d'aulleurs maître en la demeure.
"... pas de mobilier funéraire découvert dans la tombe,
confirmant
qu'il avait été volé dans l’antiquité..."
M. Ali al-Asfar.
Responsable du ministère des antiquités...
Plus de mobilier !
Nous voici donc au sein de cette Deuxième Période Intermédiaire !
"Cela ajoute à notre histoire pharaonique,
et
met en lumière une époque dont nous savions très peu auparavant"
Asfar.
Souvenez-vous, ce fut une période qui allait de la 13e à la 17e dynastie :
- La 13e dynastie fut composée d'au moins 60 pharaons pratiquement tous inconnus ainsi que de deux lignées.
L'une provenant de Thèbes ...
La seconde à Ithet-taoui, près de Licht ...
- N'oublions pas le règne des souverains sémites, les "faux amis", les Hyksôs ...
Deux dynasties...
La 15e, celle des "Grands Hyksôs" ...
La 16e, les "Petits Hyksôs" ...
Pas moins de 176 souverains étalés sur une période de 184 années, situés dans le royaume du Nord. Il me semble que cela fut sous le règne d'un certain Dedoumosés, nous sommes en fait autour de 1650, que les fameux Hyksôs étendirent leur domination sur Kemet. Un marqueur quant à cette époque, la fameuse cité fortifiée d'Avaris.
- La 17e dynastie fut marquée, comme vous savez, par le début d'une bien longue guerre de libération, engagée par Thèbes.
Taà II ...
Kamosé qui repoussera la frontière Nord de son royaume jusqu’au delta du Nil.
Elle sera achevée par Amhosé qui initia du reste la 18e dynastie.
Selon Joseph Wegner :
"La taille modeste de la tombe
illustre le déclin économique"
Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
Tellement peu comparable finalement par rapport à cette immense hypogée TT33, celui d'un prêtre, et non d'un souverain, au nom de Padiaménopé.
A el-Assasif ...
Nous pourrions presque penser qu’il a une erreur sur la personne et, que son propriétaire fut certes un haut dignitaire, mais certainement pas un pharaon.
Mais cela est sans prendre la mesure du contexte économique, social, historique relative au règne de ce personnage, que nous venons à peine de découvrir l’existence.
1650 avant notre ère …
La Deuxième Période Intermédiaire …
L'autorité centrale s'était à nouveau effondrée comme à la Première Période. Apparu alors de bien petits royaumes ...
Selon K. Ryholt ...
Souvenez-vous de son livre quant à la Deuxième Période Intermédiaire :
- Il traite du processus croissant d' "égyptianisation" des Hyksos à travers des exemples de politique, de titulature.
- En deuxième partie nous voyons les problèmes de titularisation des pharaons de la Troisième Période Intermédiaire.
Ainsi ...
Dans son ouvrage y demeurait visiblement un souverain au nom de Kay. Il aurait été alors du reste le fils d'un certain Seb.
Ryholt mentionna que ce pharaon possédait le bâton magique. Ce dernier d'ailleurs devait appartenir initialement à un certain Seneb-Kay. Une nomenclature nouvellement découverte comme vous savez maintenant, et découvert à Abydos.
Fut-il vraiment le même personnage qui fait l'objet de cette découverte ? Les archéologues subodorent visiblement que Seneb-Kay appartiendrait bien à cette dynastie celle d'Abydos ...
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Voici bien un énorme sarcophage de la 13e dynastie, en Égypte ancienne !
"Vivre"… "La vie"…
Il semblerait que l’Égypte fasse de nombreux efforts de médiatisations. Aussi modestement que nous le pouvons, chacun à notre manière, encourageons les touristes à revenir !
Revenons-nous même d'ailleurs… !
Vous pouvez me croire…
Si d’aventure vous avez perdu une certaine joie de vivre, si vous rencontrez quelques difficultés à rêver en notre monde moderne, ce fantastique peuple vous en redonnera à la fois l'envie, l'énergie,..., de cela j’en suis intimement convaincu ! Un dépaysement total vous attend donc, et le service des hôtels sont en ce moment véritablement exacerbé, d’un tel niveau, qu’il serait dommage de ne pas s’en priver !
Aussi, nos anciens égyptiens…
Comme les habitants actuels du reste, vous transmettrons une formidable joie de vivre, ce goût être ensemble, authentique, simple, et ce dans la joie, le bonheur, les échanges chaleureux,… Croyez-moi, vous deviendrez addict de ce Grand Pays autant pour son passé qu’à travers son présent ! Plus jamais vous ne verrez la vie de la même manière, vous positiverez à chaque instant,…
Tout ceci n'est pas aussi anodin qu'il n'y paraît... Considérez l'impact direct du tourisme sur la richesse et la puissance du pays, préservant autant une stabilité certaine dans la région que notre héritage commun, celui de l'Humanité toute entière, et ce en limitant le pillage et le saccage systématique de certains sites... N'oublions pas, qu'à chaque intervention, non autorisée en quelque sorte, une petite minorité s'enrichit,... De plus, nous perdons à jamais des informations quant à notre passé !
Alors souvenez-vous de cette formidable découverte, celle de ce haut dignitaire, brasseurs de bière de son état !
Plan de l'article...
→ Ainsi, km.t nous rappelle, à nouveau, à son bon souvenir !
→ En ce lieu de Sohag !
→ Nous devrions nous trouver au niveau de la 13e dynastie…
→ Un énorme sarcophage en quartzite !
→ Mais souvenez-vous, il ne fut pas le seul à avoir été colossal !
→ Revenons à la découverte de cette thématique...
→ Et si on parlait un peu du défunt Sobekhotep I....
→ Voici visiblement l'antithèse à la version officielle...
→ Dixit le Dr Aidan Dodson...
Ainsi, km.t nous rappelle à son bon souvenir !
"Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella de ladepeche.fr
Nous sommes aujourd'hui en ce lieu, Sohag...
Souvenons-nous...
De cette mission de l'Université de Pennsylvanie qui sembla avoir une concession au sud d'Abydos et plus précisément à Sohag.
Au sud d'Assiout…
Sur la rive gauche du Nil…
Nous devrions nous trouver au niveau de la 13e dynastie…
Plus de 50 pharaons… ?
De 1794 / 93 à 1648 avant notre ère…
Nous sommes en vérité au tout début de la Deuxième Période Intermédiaire. Les documents mentionnent les noms d'une soixantaine de souverains au règne bien éphémère qui n'apparaissent finalement que sur quelques inscriptions.
En voici quelques uns :
Wegaf
Amménémès V
Harnedjheriotef
Amenyqemau
Sobekhotep I
Hor
Amménémès VII
Sobekhotep II
Khendjer
Sobekhotep III
Neferhotep I
Sobekhotep IV
Sobekhotep V
Aye
Mentuemzaf
Dedumose II
Neferhotep III
…
Un énorme sarcophage en quartzite.
Nous sommes de retour en 2013 et l'équipe américaine de l'Université de Pennsylvanie aurait donc découvert un imposant sarcophage.
Nonobstant...
Ils furent dans l'impossibilité de lui attribuer son souverain d'origine.
Vieux d'au moins 3800 ans.
Mais jugez par vous même, il fait au moins 60 tonnes.
Vraiment stupéfiant, une telle masse...
© Josef Wegner, Penn Museum.
Souvenez-vous, il ne fut pas le seul à avoir été d'une taille véritablement colossal !
Dans la Vallée des rois : KV8...
© Photo Edwin Brock.
voici donc un système cigogne, c'est-à-dire composé de quatre sarcophages imbriqués les uns dans les autres !
Il aurait visiblement les dimensions suivantes :
- Longueur de 13 pieds soit 4 mètres,
- Largeur de 7 pieds i.e. 2,3 m,
- Hauteur de 2,5 m.
Couvercle du deuxième sarcophage portant une représentation de Mérenptah.
Il aurait été complètement enfermé dans le sarcophage extérieur §
© Hajor
→ Le couvercle du premier sarcophage externe...
Lui aussi est en granit.
Il aurait été découvert dans une des antichambres, déplacé visiblement par des pilleurs probablement à la fin de l'époque ramesside. La prêtrise de la 21e dynastie déménagea la momie du pharaon dans une cachette royale aménagée dans l'hypogée d'Amenhotep II soit le KV35. Les mêmes prêtres probablement qui offrirent, en cadeau, le troisième sarcophage de Mérenptah à un souverain Tanite.
→ Le couvercle du deuxième sarcophage externe semble avoir été remis dans l'hypogée.
→ Quant au troisième sarcophage, découvert par Pierre Montet, il fut employé pour le pharaon Psousennès I, de Tanis. Son propriétaire aurait donc été un pharaon dénommé Mineptah.
Aussi, revenons à la découverte de cette thématique...
Les chercheurs y auraient trouvés une inscription portant la nomenclature d'un pharaon ! Un souverain qui serait figuré visiblement en position assis sur le trône d’Horus.
© Ministère égyptien des Antiquités.
En même temps, ils auraient découvert :
- Des urnes funéraires,
- Des objets en or,
- ...
Et si on parlait un peu du défunt Sobekhotep I...
1786 - 1763 avant notre ére...
Un pharaon finalement très peu connu.
"Il est probablement le premier qui a gouverné l'Égypte
au début du 13ème dynastie
au cours de la Deuxième Période Intermédiaire"
Dixit le ministre.
Tête d'un colosse d'Osiris du pharaon-Khutawy Sekhemre Sebekhotep I (?).
13e dynastie.
Louvre, E 12924.
Source / Lien / © Juan R. Lazaro
De plus...
Ne pouvons-nous pas lui accorder le fait qu'il fut certainement le premier pharaon à avoir adopté le netjer crocodile à savoir Sobek au sein même de son nom.
Sobekhotep I...
"... qui dirigea l'Égypte quatre ans et demi,
le règne le plus long de cette époque..."
Ayman El-Damarani, responsable au sein du ministère.
Voici visiblement l'antithèse à la version officielle...
Rédacteur en chef de Pharaon Magazine...
"L'identification exacte du pharaon est encore à faire.
L'annonce officielle est trompeuse.
Les archéologues ne peuvent pas encore savoir de quel Sobekhotep il s'agit réellement.
Et en réalité
la tombe est connue depuis plus d'un siècle mais est réellement fouillée depuis 2003
(avec une autre tombe royale)."
Le sarcophage serait donc localisé près de l'hypogée de Sésostris III.
Au début du siècle deux dernières demeures y furent découvertes :
- S9 visiblement sans nomenclature spécifique...
- S10.
Au sein de cette dernière i.e. la S10...
En 2012 - 2013...
Il y découvrir apparemment cet énorme sarcophage en quartzite.
Dixit le Dr Aidan Dodson...
La nomenclature de Sobekhotep est parfaitement lisible. Nonobstant, notons que le deuxième cartouche est inexistant.
De plus, souvenez-vous :
- Il y eu pas moins de huit Sobekhotep.
- Alors lequel est-ce véritablement ? Aucune certitude quant au N°1.
- La forme du sarcophage laisserait penser à une période avant la 13e dynastie ? Fut-il un palimpseste ?
- ...
Alors, à suivre...
Et j'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
- Sources...
Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
Voici une intéressante instruction du prêtre Ankhchechoqy :
"Un homme d'humble condition
qui se comporte avec arrogance
est
copieusement détesté.
Un homme de grande condition
qui se comporte avec modestie
est hautement respecté"
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Qui fut véritablement Maïa ? La nourrice de Toutankhamon. En Égypte ancienne.
"Vivre" …
"La vie" …
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En cette fin d'année, Km.t nous rappelle à son bon souvenir et ce à travers une très forte médiatisation vis-à-vis entre autre chose :
- Du légendaire hypogée de Toutânkhamon et des fabuleux secrets qu'il pourrait éventuellement encore renfermés.
Il n'y a rien de véritablement surprenant à cela car l'infiniment loin (L'Histoire, l'astronomie, ...), ..., comme l'infiniment petit d'ailleurs (Les sciences quantiques, ...) recèleront toujours des découvertes à venir et ce, tant nous avons à apprendre ...
"Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella de ladepeche.fr
- ...
- Il en va d'ailleurs tout autant quant à cette relance, celle relative à l'identité même de la mère du jeune souverain, décédé il y a plus de 3000 ans.
Alors ...
Abordons ensemble une thématique qui peut être à la fois proche, peu différente, ..., parallèle en somme.
Nous sommes bien au sein d'une époque passionnante s’il en est une, celle de cette ère amarnienne, celle de "Toutankhamon", période bien troublée finalement ayant marqué en "quelque sorte" la fin d'Akhenaton.
Aussi...
Essayons de comprendre et ce "en évitant toute spéculation intellectuelle gratuite", qui fut cette "Grande Dame", ce personnage véritablement historique et ce à plus d'un titre visiblement ...
Maïa ...
La "Nourrice du roi, qui a nourri le dieu".
Maïa.
Plan de l'article ...
→ Important : soliloque ...
→ Nous sommes à Saqqara, souvenez-vous ...
→ Le saviez-vous ?
→ Aussi, ne pas la confondre avec Maya, toujours à Saqqara.
→ N'aurait-on pas alors découvert ce qui pourrait-être des "lambeaux" de momie au sein même de l'hypogée de Maïa ?
→ En fait, l'hypogée d'origine semble avoir été composé d'au moins trois salles principales.
→ L'archéologue Alain Zivie ...
→ Mérytaton, fille d'Akhenaton et de Néfertiti ...
→ Maïa pouvait-elle être "La sœur, ou la demi-sœur de Toutankhamon" ?
→ M. Zivie se baserait visiblement sur des sculptures murales ...
→ Vous l'aurez bien compris, bien des questions demeurent encore à élucider ...
Soliloque ...
Un scandale sous les Ramsès, quand le chef des artisans se fit pillard. En Égypte ancienne.
"Vivre"… "La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Découvrir notre passé ...
Cela ne pourrait-il pas finalement nous permettre de comprendre notre présent ?
En explorant la vie de nos anciens.
En déchiffrant également leurs contes, leurs paradigmes, ...
En appréhendant aussi quelques personnages, ceux du moins qui auraient évidemment contribué, bien plus visiblement que d'autres, à cette fabuleuse Histoire,
...
Alors pourquoi ne pas mentionner :
- Quelques scandales ...
Célèbres en leur temps, que nous essayons de ramener en mémoire.
Et que dire des punitions plus ou moins "macabres" qui y furent associées comme l'ablation du nez ainsi que des oreilles qui semblaient bien courant du reste au Nouvel Empire, ou alors la fameuse flagellation, la bastonnade (qnqn m bDn), ...
- Que serait en définitive la vie sans évoquer les maladies, plus ou moins mortelles, qui ne devaient évidemment pas manquer,
- De grands mystères demeurent donc encore de nos jours à découvrir. De ceux qui firent ce que nous sommes devenus.
- Et que dire des tragédies relatives à toute guerre,
- Sans omettre bien évidemment la souffrance supposée quant à ceux qui établirent en des records de temps, de températures, de ..., l'érection de la légendaire cité d'Akhet-Aton.
"Ces personnes travaillaient beaucoup
à un très jeune âge,
port de charges lourdes"
Professeur Rose.
"L'incidence des décès
parmi la population jeune d’Amarna
était scandaleusement… "
Professeur Rose.
- ...
Alors apportons un peu d'émotions, positives, constructives, ..., dans notre vie d'aujourd'hui.
Depuis quelques mois, nous entendons bien des histoires d'horreurs, ...
Violences ...
Viols ...
Vols ... Eventuellement, cela vous rassurerait-il de vous souvenir que depuis que l'homme est Homme, de vils personnages existèrent ? Et ce, en tout temps, au sein de toutes cultures, de toutes civilisations, aussi grandiose fut-elle.
Sḏm(.w) ˁš m st Mȝˁt.
Voici les serviteurs de "la place de vérité", st Mȝˁ.t, Sat Maât.
Nous sommes bien sûr au sein de Deir el-Medineh, pȝ dmj, "la cité" ...
Ainsi ...
Nous abordons aujourd'hui une thématique traitant en quelque sorte de la corruption.
Et comme vous savez ...
Les affaires de pillages de sépultures vont encore s'intensifier afin d'atteindre leur point culminant et ce, sous le fameux règne de Ramsès IX que voici d'ailleurs.
Détail d'un relief de l'hypogée de Ramsès IX.
20e dynastie.
Ainsi ...
Dans de bien nombreux cas, on pourra constater une curieuse inertie de la part de ceux qui devaient être normalement chargés de prévenir et même de réprimer ces coupables activités.
Souvenez-vous de l' "aventure" du prince Paser, un illustre exemple s'il en est.
Excédé de constater la multiplication des exactions commises au sein des hypogées, Paser adressa au vizir Paourâ, responsable alors de la police de la cité aux cent portes, Ouaset, un mémoire bien virulent.
Paourâ fit alors nommer une sorte de commission d'enquête.
Les membres de celle-ci produisirent visiblement un faux témoin qui semblait se dénommer Pakharaou et qui bien évidemment réfuta les accusations formulées par Paser. Ce dernier fut alors accusé de mensonge ...
Ce ne fut qu'au terme d'une bien longue bataille où il faillit laisser son honneur et certainement davantage encore, que Paser parvint à se faire entendre du pharaon en personne.
Une nouvelle enquête aboutira alors à l'arrestation de dix-sept pillards ainsi qu'à la destitution du fameux vizir Paourâ dont la complicité avec les bandits ne peut pourtant pas être de nos jours véritablement établie.
Rijksmuseum van oudheden [06/001] Leiden.
N° AH 210.
Daté de Ramsès II / Usermaatre-Setepenre.
Deir el-Medineh.
Plan de l'article ...
→ Des conditions de travail probablement bien difficiles ...
→ Ainsi, ne devaient-ils pas évoluer aux seins de jeux d'ombres ?
→ La fumée aurait dû imprégner les plafonds ...
→ Mais comment faisait-il alors ?
→ A travers les Ostraca ...
→ Etait-ce possible ?
→ Quand le chef des artisans de pharaon se fit pillard ...
→ Bizarrement ...
→ De ce fait, son audace ne prit-elle pas une certaine ampleur ?
→ Mais cela alla encore bien plus loin visiblement ...
→ Cette fois-ci, Paneb était allé bien trop loin.
→ Nous pourrions pratiquement croire...
Stèle en calcaire de Paneb, EA272 ...
19e dynastie, vers 1 195 B.C.E.
Paneb,
un contremaître, à genoux,
adorant la netjeret Meretseger de la nécropole Thébaine :
cette dernière se présente sous la forme d'un serpent.
Un cobra enroulé...
On y voit également trois hommes agenouillés
probablement les descendants de Paneb.
Des conditions de travail probablement bien difficiles ...
Ainsi ...
Nous pouvons aisément subodorer ce que devait être les conditions de travail quant aux ouvriers de ce légendaire et spécifique village des artisans de pharaon à savoir, Deir el-Medineh :
- De longues heures de marches escarpées afin d'atteindre leur lieu de travail,
- Et si nous considérons les décades...
Nos anciens pouvaient être de fait coupés de leur vie familiale pendant presque dix jours, logeant probablement au sein d'abris intermédiaires.
- N'oublions pas également certaines conditions physiques, bien spécifiques.
Chaleur,
Situations assoiffantes,
Voir certainement bien étouffantes également,
- ...
Ainsi, ne devaient-ils pas évoluer aux seins de jeux d'ombres ?
Ceux engendrés bien évidemment par leurs lampes.
Et de fait, ne se mouvaient-ils pas nos anciens dans une certaine obscurité, au sein même des profondeurs, celles des hypogées ?
Voici l'hypogée TT3 de Pachedu ...
Pached.
Nous sommes au cours du règne de Ramsès II, la 19e dynastie.
La montagne à l'oeil oudjat.
Irt Oudjâ.
Osiris sur son trône.
Ils avaient donc recours à des lampes ...
Au plus profond des galeries ...
Nos artisans, tous spécialisés comme vous savez, devaient avoir recours à des lampes munies bien évidemment de mèche trempant dans de l'huile (Ricin, ...).
Nonobstant...
Si nous observons bien attentivement les hypogées, quel qu'ils soient d'ailleurs, nous pouvons nous apercevoir que les murs,..., et les plafonds tout particulièrement, ne possèdent aucune trace de suie.
Surprenant n'est-ce pas.
Aucuns résidus gras non plus, de ceux qui du reste auraient bien pu se déposer normalement au fil des heures de travail : les fresques sont d'une extraordinaire fraîcheur.
Revenons aux dernières demeures de la vallée des rois ...
Seti II pour ne pas en mentionner d'autres ...
Ainsi, notre pharaon avait fait creuser des galeries de plus de 100 mètres. Et, incroyable, il semblerait bien qu'il n'y est "aucune" trace de suie sur les murs, ni sur les plafonds. Nos fameux et légendaires artisans travaillaient-ils sans lumière ?
Que nenni !
A ce sujet d'ailleurs vous serez à même de lire certains auteurs faisant quelques suppositions comme cette :
- Hypothèse faisant l'emploi d'un jeu de miroirs, probablement polis du reste.
Ils auraient alors réfléchi la lumière du jour, de miroir en miroir ... Pas mal comme technique. D'autant que physiquement, en certaine période, nos anciens en avaient la possibilité. Nonobstant, nous pourrions estimer à une perte d'efficacité d'au moins égale à 60%, voire probablement bien plus. Ceci en fonction de l'heure de la journée et, de fait de l'inclinaison des rayons de Râ. De toute façon, cela aurait pu être à la rigueur efficient avec des disques de cuivre polis pour les pièces proches de l'entrée. Cependant cela paraît bien impensable le long des galeries de plus de 100 mètres, comme celle de Seti II, et que dire alors du fameux hypogée KV5.
Souvenons-nous des miroirs de l'Egypte ancienne ...
"Egyptian, Classical, Ancient Near Eastern Art
On View: Egypt Reborn: Art for Eternity, Egyptian Orientation Gallery, 3rd Floor
The hairstyle of the nude female figure on the handle of this mirror—thick braids surrounding the face—was popular in the middle of the Eighteenth Dynasty, allowing art historians to date the work.
MEDIUM Silver and copper alloy.
Reportedly From: Aswan, Egypt.
Dates ca. 1478-1390 B.C.E.
Dynasty 18e Dynasty,
Period New Kingdom,
Dimensions 9 3/4 x diam. 5 1/2 in. (24.7 x 14 cm) (show scale).
- Ou alors que pensez-vous de cette soi-disant éventualité, avec "preuve à l'appui" en plus, faisant clairement allusion à de la production d'électricité... ?
Souvenez-vous du temple of Denderah, époque Ptolémaïque.
Djed pillar.
Source : Alex Bradipus in April 2005. GNU Free Documentation License
A cet effet, souvenez-vous de cet écrivain ufologue, Erich Von Dänike. Il aurait cherché à reproduire cette supposée "ampoule". Il en serait même arrivé à démontrer que l'éclairage aurait été bien trop insuffisante (?).
Alors si ...
A cette époque nous étions aptes à produire de l'électricité pouvant éclairer nos anciens artisans, il y a fort à parier, qu'aujourd'hui même, nous vivrions déjà sur Mars.
Finalement, tout est question d'interprétation, comme bien souvent du reste, même dans le domaine scientifique...
Ainsi ...
Ne serait-ce pas plutôt une des représentations du netjer Harsumtus. Le serpent émerge à la vie au sein d'un lotus qui est fermé : 2 m de long sur environ 60 cm de large.
- Et bien d'autres théories certainement ...
La fumée aurait dû imprégner les plafonds.
L'état d'observation "semble" invalider l'utilisation de torches qui évidement aurait noircie au moins les plafonds.
Mais comment faisait-il alors ?
Car ils ne laissaient aucunes traces de combustion, ou si peu ...
Ils employaient visiblement, comme les carriers du reste, des lampes munies de mèches trempant dans de l'huile, placées dans des vases, des coupes.
En fait ...
Nos anciens auraient rajouté du sel dans l'huile.
" Le peu que savaient les Égyptiens,
il y a peut-être quelque mérite à l'avoir trouvé
près de trente siècles avant notre ère".
L'adjonction de ce minéral devait limiter fortement le dégagement de notre fumée noire.
Elle diminuait certes ...
Nonobstant, il y en avait quand même un peu. Les chercheurs en auraient effectivement trouvé quelques traces sur les plafonds. Cependant comme vous devez le savoir, les plafonds étaient logiquement traités en derniers. De cette façon, nos anciens, éliminaient les dernières "empreintes" de fumée qui pouvaient y subsister.
Usurpateur ou souverain ? Hérihor, ce nouvel "homme fort" ? En Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Voyez cette rivière asséchée ...
Nous sommes aujourd'hui au sein du Wadi el-Gharbi.
À l'ouest de Louxor ...
Près de la belle Vallée des Rois ...
Et également de celle des Reines.
Une lente, mais une dégradation certaine ...
En fait ...
Les choses avaient déjà commencé à se dégrader dès le règne de Ramsès IX. Et même sous Ramsès III les ouvriers, rappelez-vous, se mettaient pour la première fois de l'Histoire, en grève, ce qui constitua véritablement, un événement inouï.
Ensuite ...
La situation n'a pas cessé de se déliter.
Le peuple avait dû s'attaquer aux hypogées royaux afin d'en extraire les richesses qu'il devait bien évidemment revendre pour survivre.
De cette "paupérisation", sembla alors découler tout le mal.
Le règne de Ramsès IX marqua une étape capitale dans les pillages des nécropoles royales.
Le fameux village de Deir el-Medineh se dépeupla.
Ne décompta alors, plus que quelques familles d'artisans.
Hérihor jouant au Senet.
Plan de l'article ...
→ Hérihor était-il réellement un souverain ?
→ Alors fut-ce véritablement une vraie nomenclature royale ?
→ Dans ce cas-là, qu'en pensez-vous ?
→ Et que dire de son lieu d'inhumation ?
→ Souvenez-vous ...
→ Grand protecteur ...
→ Hérihor, ce nouvel "homme fort" ...
→ A l'origine d'importants aménagements ...
→ Le "règne" d'Hérihor ...
La Reine Nodjmet ...
Probablement la sœur de Ramsès XI.
Hérihor était-il réellement un souverain ?
Maints spécialistes modernes supputent qu'il en avait probablement l'intention.
Notons quand même au passage quelques points qui me paraissent évidemment d'importances pour vous les rappeler :
- Il n'était point présent dans les listes royales du légendaire historien Manéthon.
Surprenant quand même !
Du reste ...
Il ne fut visiblement pas le seul.
Cependant ...
Soulignons que cet écrivain, Sebennytos, ne sembla jeter son dévolu que sur une partie de Kemet, certes d'importance, à savoir la Basse-Égypte.
To-Mehou ...
MHw ...
- Il faut aussi signaler que contrairement aux pharaons, les historiens ne trouvèrent pas de calendrier utilisant comme vous le savez les années de règne. (?)
Par exemple ...
L'an 5 d'Hatchepsout ...
- Aurait-il de plus été la seule entité non royale à ériger et décorer à Karnak ... ?
- Hérihor, possédait bien deux cartouches à la manière d'un pharaon.
Le premier : Hérihor, avec cet épithète de "fils d’Amon".
Le deuxième : le grand prêtre d’Amon.
Il possédait aussi un nom :
- D'Horus,
- Des deux maîtresses,
- D’Horus d’or ... Voici donc une belle imitation royale, non ? Mais voilà ...Elle différait, me semble-t-il en tout cas, du modèle qui avait cours au Nouvel Empire.
Chert Nebty, une princesse en Égypte ancienne !
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet ...
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
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"La terre noire"…
"La terre noire fertile" ...
"Le Double Pays", Taouy (tȝ.wj) …
"Le Pays de la terre noire, l'Égypte" ...
Kemet.
Obélisque de la Place de la Concorde, Paris...
Ainsi, km.t nous rappelle à son bon souvenir, nous sommes en Novembre 2012 avec cette probable princesse Chert Nebty !
"Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella de ladepeche.fr
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ I.T.E …
→ Découverte de l'antichambre …
→ Un couloir partant du sud-est de l'antichambre ...
→ Découverte d'hypogées concernant certains employés ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
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La France ...
La Grande Bretagne ...
L’Allemagne, ..., sont des pays bien souvent mentionnés dans l'égyptologie. Nonobstant, les pays Tchèques sont bien loin d'être en arrière-plan dans ce domaine, bien au contraire même.
1920 fut l'année d'enseignement de ce domaine en cette Université Charles.
L’Institut d’Egyptologie Tchèque fut fondé en 1958.
En 1975, Miroslav Verner en devient le directeur et obtint une concession à Abou Sir, à vingt-cinq kilomètres au Sud-Ouest du Caire.
La mission de l'Institut Tchèque d'Egyptologie nous avait alors offerte une nouvelle découverte. Une mission liée à la Faculté des Lettres de l'université Charles de Prague.
Et bien évidemment ...
Avec le reconnu Miroslav Barta, responsable de cette mission.
"Une nouvelle ère
dans l'histoire d'Abousir
et
de Saqqara !"
Selon Mohamed Ibrahim.
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Shert Nebty …
Chert Nebty ...
…
Une princesse pharaonique Cheret Nebty …
5e dynastie …
2 500 B.C.E …
A 25 kilomètres au sud ouest du Caire.
Près de Saqqarah, voici donc un hypogée, sis à Abousir ...
Ladislav Bareš, directeur de l’Institut d’égyptologie tchèque :
"Cette découverte est unique
et
intéressante
car on a mis à jour un grand ensemble de statues
et
de bas-reliefs à l’intérieur du tombeau.
Cela fait longtemps que l’on n’avait pas découvert quelque chose comme cela en Egypte.
Cela ne fait que confirmer que la recherche égyptologique tchèque
fait partie des meilleures au monde."
Voici la nomenclature de cette princesse et ce sur l'un des piliers dans la cour.
© Martin Frouz.
Le site officiel : http://ff.cuni.cz/FF-7563.html?pid=3457
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Abousir ...
Son nom d'origine au sein de l'égyptien antique fut bien Per Ousir : "La demeure d'Osiris".
Sa traduction en grec donna Bousiris.
Puis vint bien logiquement celle en arabe, à savoir Abousir.
Le site fut reconstitué comme vous savez par Ludwig Borchardt qui découvrit quant au complexe de Sahouré, une chaussée de 240 m reliant le temple à la pyramide.
Nous subodorons que ce lieu devait contenir au moins 14 pyramides de la 5e dynastie !
Cartouches des pharaons de la Ve dynastie relevés sur les Tables d'Abydos.
Cependant cette liste ne mentionnait pas Shepseskarê.
Classés dans l'ordre chronologique, de gauche à droite ...
Ochmann-HH.
Fichier sous licence Creative Commons.
-26- Ouserkaf (2 504 - 2496),
-27- Sahourê (2 496 - 2483),
-28- Neferirkarê (2 483 - 2463),
Shepseskarê (2 463 – 2 456),
-29- Neferefrê (2 456 - 2 445),
-30- Niouserrê (2 445 - 2 414),
-31- Menkaouhor (2 414 – 2 405),
-32- Djedkarê-Isesi (2 405 - 2 367),
-33- Ounas (2 367 - 2 347).
Néanmoins seulement 4 demeurent aujourd'hui :
- Néferefrê, Rénéferef ...
Délabrée et jamais elle ne fut achevée.
- Néférirkarê ...
Inachevée.
Ce pharaon introduisit un second cartouche dans sa titulature royale.
- Niousserrê ...
Quant à son temple funéraire, sa construction initiale fut probablement destinée à Néférirkarê, décédé bien prématurément visiblement.
- Le complexe de Sahourê ...
Le mieux conservé comme vous savez.
Abousir.
© L'Institut Tchèque d'Egyptologie
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Un véritable complexe funéraire ...
Une vue d'ensemble du site.
© Martin Frouz.
Le site officiel : http://ff.cuni.cz/FF-7563.html?pid=3457
Miroslav Bárta, directeur de recherche sur la concession tchèque en Egypte :
"Il s’agit de quatre tombes dans la roche,
partiellement décorées.
L’une d’entre elles appartient au superviseur des scribes,
que l’on considérerait aujourd’hui comme un vice-ministre de l’Economie.
Il s’appelait Nefer.
Plusieurs statues en pierre décorent l’entrée de sa tombe.
On a également découvert ces derniers jours d’autres statues dans le ‘serdab’,
une pièce renfermant les statues représentant le propriétaire de la tombe."
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"Nous avons découvert l'antichambre de la
tombe de la princesse pharaonique Chert Nebty,
au centre de laquelle se trouvent
quatre colonnes en calcaire"
M. Ibrahim
L'antichambre serait donc composée de quatre colonnes de calcaire et ce en son centre. Des inscriptions y auraient été également découvertes.
De ce fait, les archéologues pouvaient avec certitude nous préciser quant à la défunte :
- Son nom,
- Ainsi que son titre.
© Martin Frouz.
Le site officiel : http://ff.cuni.cz/FF-7563.html?pid=3457
© Veronika Dulíková
Le site officiel : http://ff.cuni.cz/FF-7563.html?pid=3457
L’identité ainsi que les titres de la maîtresse des lieux furent déterminés grâce aux hiéroglyphes sur les quatre piliers, et ce dans l’antichambre.
Chapelle des hauts dignitaires...
© Martin Frouz.
Le site officiel : http://ff.cuni.cz/FF-7563.html?pid=3457
Un couloir partant du sud-est de l'antichambre ...
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Aussi surprenant que cela puisse paraître ...
Un niveau du couloir ...
Les chercheurs auraient trouvé quatre ouvertures conduisant à autant de nouveaux hypogées.
Deux des défunts proviendraient de l'époque du pharaon Djekarê Isesi de la 5e dynastie.
Ainsi, ils découvrir ce qui fut visiblement deux hauts fonctionnaires, à savoir :
- Le "Grand justicier de la Grande maison" ...
- L' "Inspecteur des serviteurs au palais" ...
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"Vivre" …
"Faire vivre" ...
"La vie" …
"Soyez au service de la vie" ...
Nos anciens concevaient la vie, "ânkh", comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Nous sommes bien en Octobre 2014 ...
"Mystérieuse Égypte !
Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella.
de la depeche.fr
Quiconque estime que la perfection n'est qu'une illusion n'a probablement jamais eu la chance de contempler le visage d'or de ce jeune pharaon !
Triomphant de la mort ...
Comment ne pas ressentir cette oeuvre, cette maîtresse des créations ?
"Le symbole vivant d'Amon"
Amon, un secret par excellence ...
On ne pouvait pas le voir.
Il était caché ...
De la même manière :
- Que le vent dont on perçoit bien la présence lorsqu'il gonfle les voiles des bateaux ...
- Que les traits se cachant derrière le fameux masque mortuaire en or.
"Personne
ne pouvait imaginer
qu'il allait mourir si jeune"
Gabolde
Il venait d'avoir 19 ans !
Nonobstant, 19/20 ans, en fit tout de même un homme accompli pour son époque.
Musée du Caire !
Le masque du pharaon mort à l'âge de 19 ans, ne reprendrait absolument pas les traits de son visage.
Mais, lisez plutôt ...
Plan de l'article ...
→ Serait-ce une véritable coïncidence ?
→ Ainsi, d'aucun auraient cette tendance à penser ...
→ "Ses ancêtres sont tous morts à un âge avancé" !
→ Rappelons-nous en 2002 ...
→ Souvenons-nous également des images de scanner réalisé en janvier 2005 ...
→ Pharaon ressemblait-il à cette nouvelle représentation ?
→ Alors ou en sommes nous aujourd'hui ?
→ L'autopsie virtuelle semble soutenir la preuve que ses parents étaient frère et sœur !
→ Et les tests ADN précédents avaient bien montré qu'Akhenaton était son père !
Dès sa découverte ...
L'hypogée de Toutânkhamon a nourrit les fantasmes les plus fous.
Du reste …
Ne nous en plaignons pas, cela nourri l'intérrêt du grand public pour l'Histoire, la philosophie, ..., mais bien paradoxalement aussi, la suffisance de certains.
Ainsi ...
Il semblerait bien qu'en ce qui concerne pharaon lui même cela perdure aussi.
Usurpateur ou souverain ? Mais où est donc passé Hérihor … ? En Égypte ancienne !
"Vivre" …
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Nedjemet
et
Hérihor
Ils sont tous les deux représentés au sein du "Peret em mérou"
ou plus communément dénommé le "Livre pour sortir au jour"
Découvert dans la cachette de l'hypogée DB320 à Deir el-Bahari
Hérihor jouant au Senet !
Plan de l'article...
→ Hérihor fut-il réellement pharaon ?
→ Mais où est donc passé Hérihor … !
→ M. Andrzej Niwinski …
→ M. John Romer …
Le Gebel Ragab ...
Côté sud.
© Kamil Zachert
Hérihor fut-il réellement pharaon ?
En ce qui concerne les informations relatives à ce haut personnage d’Hérihor, elles sont en vérité bien maigres !
Cependant …
Certains auteurs actuels semblent subodorer qu'il le fut bien, à savoir pharaon.
Nonobstant ...
N'oublions pas qu'il n'était pas inscrit au sein des listes royales de Manéthon comme du reste quelques autres souverains. De fait est-ce vraiment un élément qui fait véritablement avancé notre pensée du jour ?
Ce fut en tout cas un grand prêtre d'Amon, à Thèbes bien évidemment. Il aurait régné au moins sur cette cité entre 1080 à 1074 B.C.E pour P.A. Clayton, N. Grimal et J. Kinnaer, D. Sitek.
Quant à K. Jensen-Winkeln, il suggère les dattes de 1076 à 1066.
Mais où est donc passé Hérihor … ?
Pas de sépulture connue d'Hérihor !
Nonobstant, les chercheurs trouvèrent bien celle de son épouse, vous savez la fameuse Nedjemet !
Nodjmet,
Nodymet,
NDmt,
"La douce",
"l'agréable"...
La Reine Nodjmet ...
Probablement la sœur de Ramsès XI !
Les chercheurs découvrirent également deux sarcophages ...
Ainsi qu’un coffre à vases canopes ...
Et tout ceci dans un endroit quelque peu insolite puisque il s'agissait de la fameuse cachette DB320 de Deir el-Bahari.
Puits d'entrée de la tombe ...
Cette cache semble avoir été composée de :
- Deux salles,
- Ainsi que trois corridors.
TT n°320 ...
Devenu bien célèbre sous le nom de "cache de Deir el-Bahari".
Mais où est donc passé Hérihor … ?
De ce fait...
Vous aurez certainement l'occasion de lire certaines théories sur cette thématique.
"Peut être" de l'ordre de l'utopie ?
L'avenir nous en dira bien davantage car pour le moment cela demeure du domaine de la théorie. Cependant souvenez-vous de cet adage "Il ne savait pas que s’était impossible, alors il l’on fait ".
Du point de vue d'un archéologue...
Un des faits les plus intéressants sur Hérihor est que son hypogée, ainsi que celui de Piankh d'ailleurs, n'a jamais été retrouvé.
Ce qui conduisit certains chercheurs comme :
- Andrzej Niwinski,
- John Romer,
- ... à croire qu’une dernière demeure commune, ou pas du reste, se trouvait dans cette vallée qui semble bien détenir le nom d'Hérihor.
M. Andrzej Niwinski ...
De l'Institut d'archéologie de l'Université de Varsovie …
Archéologue de son état ...
Et un égyptologue de surcroit ...
Il pense que hypogée d’Hérihor serait, comme celui de Toutânkhamon, resté intact ! Cependant n'oublions pas que les hypogées ayant échappé aux pilleurs et contenants des sépultures complètes sont extrêmement rares !
Ainsi...
Certains éléments réunis par son équipe semblent lui indiquer l'emplacement de l’hypogée !
Et dans cette optique ...
Il paraît parfaitement convaincu d’être en mesure de confirmer cela si seulement l'opportunité pouvait lui être donnée de vérifier sa théorie selon laquelle le complexe funéraire serait situé à el-Bahari ; aux environ de Louxor, comme vous savez.
"Ce serait un grand succès pour l'université de Varsovie
et
l'archéologie polonaise,
et
une grande satisfaction pour tous ceux qui y auront contribué"
Andrzej Niwinski
Selon cet archéologue, il ne lui manquerait plus que 30 m à franchir ...
La "brûlante" Satet et Ramsès II ... En Égypte ancienne.
"Vivre" …
"La vie" …
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Un relief comprenant Satis ...
Elle y était visiblement adulée par le pharaon Sobekhotep III.
Environ 1760 B.C.E ...
8e dynastie ...
Elle semble porter la couronne conique de la Haute-Égypte (Le sud de Kemet).
Avec des cornes d'antilopes ou de gazelles ...
Maintenant au Musée de Brooklyn aux États-Unis ...
Quand nous traitons des divinités du grand panthéon égyptien il ne faut probablement pas les aborder comme si cela pouvait être des entités, des individus mais davantage comme ayant été des principes divins.
Ainsi ...
Si on considère le netjer Ptah par exemple ...
Il fut bien une divinité créatrice.
De plus on le sait, il était parfaitement lié aux domaines funéraires.
De sorte qu'il pouvait être rejoint à la fois par :
- Amon (création / fertilité),
Et Osiris (régénération / résurrection) et cela tout à fait logiquement.
De plus ...
Je suis intimement convaincu qu'il est essentiel de se rappeler que les "croyances" ainsi que les traditions ont bien évidemment évoluées dans le temps...
Alors ...
Cela peut sembler bien difficile finalement, de compresser dans un bref article, des milliers d'années de "croyances" et d'évolutions, même si certains considèrent que la Kemet pharaonique fut quelque peu statique ...
"Croyances" ...
En fait, la base de la religion égyptienne fut bien le culte et non la croyance, contrairement aux religions actuelles.
Ainsi :
- La pensée,
- Le mot,
- Le geste, ..., furent créateurs pour les égyptiens. Le culte est plus qu'un rite, c'est une création ...
Voici donc la netjeret Satis (sur votre gauche), accompagnée de son époux.
Nous sommes bien sur l'île d'Éléphantine ...
Au niveau d'un temple, celui du parèdre de Satet, le netjer Khnoum ...
Plan de l'article ...
→ La signification de son nom … ?
→ Satet et ses relations avec les autres déités …
→ Une larme d'Isis.
→ Pourquoi fut-elle cette netjeret de la fertilité ?
→ Fut-elle vraiment cette divinité de la chasse ?
→ Ramsès II et Satet ...
Elle devait avoir comme fonction celle de répandre les eaux que son époux, Khnoum faisait jailli.
Voici un très beau bas relief.
Avec les détails d'une tête de pharaon.
Nous sommes bien au temple de la netjeret Satet à Éléphantine.
Il est en grès peint ...
C'était bien au temps du règne d'Hatchepsout
et
de Thoutmosis III,
18e dynastie ...
Louvre.
La signification de son nom … ?
Sṯt...
Sṯjt...
Satet, setji qui signifie semer, répandre les eaux que Khnoum faisait jaillir !
Sathit,
Satit,
Setet,
Satis (grec),
...
"Celle qui répand",
"La brûlante",
"Je suis la maîtresse de la cataracte, la maîtresse de la Nubie".
"À déverser" ...
"Se disperser à l'étranger" …
Remarquez les dénominations en "gras" …
Ne pourraient-elles pas signifier qu’elle fut cette netjeret qui avait en plus des pouvoirs relatifs à la pluie ?
Elle portait alors ses mains sur un arc et des flèches.
Et ceci de la même manière que le fit cette autre netjeret qui, quant à elle, fut cette divinité relative à la pluie voir même à la foudre, je pensais ainsi à Nit…
Nit ...
Satet et ses relations avec les autres déités …
Satis pour les Grecs le vous le rappelle …
Sṯt / Sṯjt…
Elle a bien été vénérée comme une divinité de l'antilope,
gardant toujours ses qualités premières finalement.
Comme vous le savez, au commencement, elle fut adulée à travers une antilope. Puis vint le temps où on la vit sous cette apparence de femme munie d’une couronne blanche, celle de Haute-Égypte bien sûr. Il vous sera donné de la voir avec de belles et longues cornes d’antilopes …
Gazelle dorcas ...
Gazella dorcas ...
Un album des aquarelles de Howard Carter d'oiseaux et d'animaux ...
Carter SMS. vii.1
Elle faisait partie d’une triade, dès le Nouvel Empire, à Eléphantine comme vous le savez avec :
- Son époux le démiurge Khnoum, à tête de bélier ...
- La netjeret Satet, Sṯt, cette "Maîtresse de l'inondation" ...
- Sa mère ou alors sa sœur, Anouket, Nkt ... Des divinités qui finalement présidaient la première cataracte. D’ailleurs ne l’appelait-on pas la dame d'Éléphantine, et ce depuis au moins le Moyen Empire ?
Ainsi, voyez Nesuhor, il semblait bien prier cette triade d’Eléphantine :
"O seigneur de la force!
Façonneur des dieux et des hommes !
Khnoum, seigneur de la cataracte,
Satet, et Anuket, maîtresse (s) d'Eléphantine !
Je me réjouis de vos noms, je loue votre beauté"
Inscription de Nesuhor, règne d'Apriès.
JH Breasted, Ancient dossiers de l'Égypte, dans cette quatrième partie 991.
Nonobstant elle fut également vénérée dans bien d’autres villes qu’Eléphantine. Souvenez-vous, au sein d’Iunyt i.e. Esna, elle forma une autre triade avec Khnoum et une autre netjeret à savoir Nit.
Rappelez-vous d’Amenemhat II, il fit inscrire à Assouan :
"... aimé de Satet,
maîtresse d'Eléphantine"
Vous l’avez bien compris Satet fut donc bien cette distributrice des eaux fraîches de la cataracte, celle-là même qui devait jaillir grâce à son époux Khnoum.
Et rappelez-vous …
Ce furent bien ses mêmes eaux distribuées par Satis (Pour les Grecs), qui servirent finalement aux défunts pour leur purification !
Les laver de toutes leurs probables impuretés …
Pour leur deuxième et éternelle vie.
Nous l’avons vu, elle fut en relation, très proche même, avec Khnoum et Anouket et il vous sera certainement aussi donné de la voir unie :
- A son père, le netjer solaire, à travers cet "Œil de Râ" …
- Mais également cette netjeret de l’amour à savoir Hathor …
Comme vous le voyez sur cette photo, elle fut très souvent représentée avec un sceptre ainsi qu’avec la croix de "ankh".
Une larme d'Isis.
Satet donna son nom au premier nome de la Haute-Égypte comme vous le savez.
Ta Setet ...
"Terre de Satis" ...
"Pays de l’Arc", la capitale fut l’actuelle Eléphantine.
Une femme qui portait :
- Une étoile sur la tête.
- Et des jarres d'eau ...
Ainsi, elle devait visiblement verser l'eau divine dans l'Itérou, celui même qui avait provoqué cette inondation tant désirée ! De fait, et vous l'aurez parfaitement compris, elle fut liée à l'étoile Siriu.
Alors rappelez-vous ...
De cette nuit ...
Et de cette larme salvatrice qui devait coïncider, chaque année, avec le lever de l'astre : une belle perspicacité, celle de l'avoir ainsi remarqué ...
Isis aurait ainsi versé une larme.
Satet l'aurait ensuite déposé dans ses pots ...
Puis la versa dans le Nil.
Alors :
- Comme Anqet avait été à l'origine la fille du netjer Râ, son protecteur ...
- Comme Khnoum qui était lié à Osiris, Satet fut bien associée à Isis, en particulier au moment de la crue du Nil.
N’oublions pas cette fameuse étoile, Sothis, qui apparaissait dans le ciel et qui devait indiquer aux prêtres l’arrivée de cette eau salvatrice.Ceci explique probablement le fait que Satet fut aussi unie également à la netjeret Sopdet, la personnification même de cette étoile …
"Celle qui donne l'eau fraîche
qui vient d'Éléphantine"
Temple de Satet.
Thoutmôsis III.
Pourquoi fut-elle cette netjeret de la fertilité ?
Probablement est-ce en raison de sa liaison avec l’eau, l’inondation, …
N’oublions pas en plus le fait qu’elle purifiait le défunt.
Fut-elle vraiment cette divinité de la chasse ?
Elle semblait bien protéger Kemet avec son arc et ses flèches. C'était bien avec ses dernières qu’elle devait défendre cette frontière du sud, en gardant les ennemis à distance.
Nonobstant ...
Elle fut davantage unie à l'eau qu’avec son arc et ses flèches. Cependant, je subodore qu'il pouvait probablement y avoir un lien entre ses trois éléments ...
Elle protégeait donc Kemet, mais également l’entité suprême, pharaon …
Ramsès II et Satet ...
Temple d'Amon de Beit el-Wali ...
Même démarche avec Ramsès II à Beit el-Ouali.
Le petit hémi-spéos que Ramsès-Ouser-Maât-Râ y fit bâtir a été extrait de la roche en 1964 et mis alors à l'abri des eaux du lac Nasser grâce à un don des États-Unis.
Parmi les riches bas-reliefs qui en ornaient les parois, ceux du vestibule montraient visiblement combien pharaon cherchait à s'attirer littéralement les bonnes grâces des netjerou et netjerout de cette cataracte : on y voit Anouket accompagner de Ramsès avec Khnoum et Satet auxquels pharaon offrait des vases de vin ...
Plus loin ...
Satet embrasse pharaon après lui avoir fait don de la croix de vie. Une manière de prouver à la Nubie l'acceptation par les netjerou.
Ce monument, fort peu connu finalement du public, est d'ailleurs réputé pour être la première manifestation de la gloire de Ramsès II en Nubie.
A suivre prochainement ...
"Maîtresse d'Éléphantine,
Dame du ciel,
et
souveraine de tous les dieux."
Une transcription visible au niveau d'un relief du temple de Satet à Éléphantine !
Sur une paroi de la salle hypostyle, érigée par la reine Hatchepsout !
La reine était encadrée par les netjerout Satet et Anouket, honorées spécialement en ce lieu...
Temple de Satis, épouse de Khnoum ...
Construit sous le règne d 'Hatchepsout.
"O seigneur de la force !
Façonneur des dieux et des hommes !
Khnoum, seigneur de la cataracte,
Satet,
et
Anouket,
maîtresse(s) d'Eléphantine !
Je me réjouis de vos noms,
je loue votre beauté"
Herod. II 162-63; cf. the “Inscription of Nesuhor”.
Reign of Apries
J. H. Breasted, Ancient Records of Egypt, Part Four, 990-995
http://www.reshafim.org.il/ad/egypt/texts/nesuhor.htm
La netjeret Satet.
1479 - 1425 avant notre ère.
18e dynastie.
En grès peint...
Louvre, Sully, Rez-de-chaussée, Salle 12.
© Musée du Louvre / G. Poncet / Rama
"Celle qui donne l'eau fraîche
qui vient d'Éléphantine"
Voici donc la netjeret Satis (sur votre gauche),
accompagnée de son époux.
Sur l'île d'Éléphantine ...
Avec le temple, celui du parèdre de Satet, le netjer Khnoum ...
Voilà à nouveau notre belle Satet.
Provenant du temple d'Hathor de la reine Néfertari ...
Abou Simbel ...
Bague de corniola égyptienne, avec le nom de Pharaon Ramsès II et celui de sa femme Nefertari.
Fabriqué d'un seul bloc de carniola, il est gravé sur le dessus avec le nom du roi et de sa mariée.
Une plaque dorée a été appliquée comme contour pour rendre l'objet moins fragile
Ces explications, sur la description et la traduction de cette bague, viennent de Nico Pollone que je remercie.
Cette bague est divisée en deux parties.
La partie inférieure (mais ça dépend de la façon dont elle est portée), il y a une gravure qui représente deux cartouches avec les noms du roi Ramsès II, User-Maat-Ra dans la cartouche à gauche, à côté de celle de Nefertari.
Ils sont vaincus par des "fans" de grandes plumes d'autruche ornées, sur la partie inférieure, du disque solaire.
Cependant, c'est une hypothèse (à mon avis) proposée par la carte du Louvre.
Au centre, entre les ventilateurs, symbole peu attrayant.
Numéro d'inventaire
Numéro principal E 31890
N° anc. coll EG 2073
Voici un haut fonctionnaire de la 18e dynastie, "May" ! En Égypte ancienne !
Nous sommes en mars 2014...
Je dis à l'Homme :
→ Voyez plus loin que les apparences...
→ À la raison formatée, préférez évidemment la réflexion.
→ Agrémentez la réalité par l'errance poétique.
→ À la logique numérique, optez pour votre réflexion, même la plus hasardeuse !
Rêvez en somme !
Et, souvenez-vous...
De nos antiques abris de fortune...
Ils eurent cette singularité d'apporter un semblant de sécurité et nous permirent ainsi de dormir sur nos "deux oreilles".
De rêver.
L'évolution qui s'en suivi semble bien tirée, en grande partie du moins, de nos rêves.
Alors, rêvons encore un peu, avec cette découverte de 2014.
Un hypogée...
Plan de l'article...
→ Nous sommes dans cette zone de Cheikh Abd el-Gournah...
→ Une équipe Italo-espagnole...
→ Grâce à cet Hypogée de Min !
→ Voici donc ce nouvel hypogée !
→ Ils réalisèrent un orifice au sein d'une des parois de TT109...
→ Ils découvrirent un certain "May"...
→ Et sa femme se dénommait visiblement "Nefert"...
→ Malgré le passage du temps...
→ Sur l'une des peintures murales...
→ "May" aurait vécu au sein de cette prestigieuse 18e dynastie !
→ Quant au futur...
Thèbes
cette ville aux cent portes !
Elle en a encore beaucoup à nous faire découvrir...
Nous sommes dans cette zone de Cheikh Abd el-Gournah...
Simplement Gournah...
Source / Lien
Cheikh Abd el-Gourna...
C'est bien le célèbre site de la sépulture des pharaons, des reines et des nobles de Kemet l'ancienne.
Principalement du Nouvel Empire...
Cheikh Abd el-Gourna…
Avec les collines thébaines…
La plaine d'inondation du Nil…
Vue aérienne de la vallée des nobles !
Voyez Cheikh Abd el-Gournah.
© Raimond Spekking / CC-BY-SA-3.0
Une équipe Italo-espagnole...
"Min project"...
Un projet Italien et Espagnol, sous la direction du Dr Mila Alvarez Sosa...
Bien sûr en collaboration avec le SCA !
La mission fut achevée en février 2014 selon le Dr. Mohamed Ibrahim, ministre des Antiquités !
"Une équipe italo-espagnole effectue des travaux d'excavation de routine sur la rive ouest de Louxor
et
a de tombé sur ce que l'on croit être le tombeau de Maayi,
un grand fonctionnaire gouvernemental de la 18ème dynastie"
AhramOnline.
Grâce à l'hypogée de Min...
Ce dernier est situé au pied de la colline de Cheikh Abd el-Gourna. Nous sommes sur la rive ouest de l'ancienne Thèbes...
L'hypogée de Min avait été jusqu'à présent très peu étudié.
On se souviendra à son sujet de :
- Champollion,
- Rosellini,
- Burton,
- ...
Voici donc l'hypogée TT109...
La dernière demeure de Min !
Le même Min qui devint plus tard le tuteur d'Amenhotep II.
Voici donc cet hypogée !
Sa découverte se produisit finalement bien fortuitement. Et ce au cours de travaux de nettoyage concernant une autre dernière demeure connue sous le numéros TT109.
Au sein de Thèbes Ouest...
"Nous avons constaté un écart
quand nous faisions le travail de nettoyage
et
d'inspection dans les tombes de Min et Kampp 327, appartenant à une personne inconnue"
Dixit Mila Sosa Alvarez...
Directeur de la mission archéologique "Projet Min"...
"Nous avons trouvé un tunnel.
...
nous avons commencé après des mètres et des mètres de marches
et
finalement sommes entrés dans une salle
pleine de débris longitudinale"
Dixit Mila Sosa Alvarez...
Directeur de la mission archéologique "Projet Min"...
Les chercheurs réalisèrent un orifice au sein même d'une des parois de TT109...
Ce trou les aurait alors conduis vers cet hypogée. Néanmoins, nous devons noter que ce dernier semble avoir beaucoup souffert au cours du temps.
Quant aux ornementations...
Hélas, nous devons déplorer beaucoup de détériorations également.
Les reliefs...
Comme les décorations murales du reste semblèrent alors en grand danger. Cette dernière demeure semble avoir été vandalisée, comme bien d'autres hélas. Auquel s'ajouta probablement un processus naturel, celui de l'érosion.
A cette époque...
Le ministre des antiquités avait également précisé que cet hypogée n'était en fait que partiellement excavé.
Demeuraient alors :
- Des débris bloquant l'entrée...
- Du sable aussi,
- Des gravats,
- ...
Ils y découvrirent alors un certain "May"...
Maayi...
Maai...
"Le tombeau est très bien décoré,
qui reflète la vie luxueuse de son propriétaire"
Ibrahim.
L'équipe de chercheurs dégagea ainsi un cône funéraire.
De la poterie...
...
On y aurait, à cette occasion, trouvé des inscriptions quant aux titres du défunts :
- Le gardien du Secret du netjer,
- Le superviseur du bétail,
- Le surveillant des champs,
- Le surveillant des chevaux du souverain,
- Le maire,
- Distingués d'Osiris, netjer de la fertilité et de la végétation.
- Le Prince.
Et sa femme se dénommait visiblement "Nefert"...
"Les scènes dans le tombeau concernent "Maai"
et à sa femme qui fut appelé "Nefert",
ainsi que des scènes de banquets,
de chasse
et
d'offrandes."
Abd El Hakim Karar...
Directeur des antiquités de la Haute-Égypte...
Peintures trouvés dans la tombe nouvellement découverte
par le projet Min Louxor / CTAM.
Malgré le passage du temps...
Les chercheurs arrivèrent cependant à voir Maayi dans différentes positions, au sein de sa famille. Tout comme quelques détails quant à sa vie quotidienne, qui semblèrent d'ailleurs en parfaite interaction avec ses proches.
"Le tombeau est très bien décoré,
il reflète la vie luxueuse de son propriétaire"
Dixit le ministre égyptien le Dr. Mohamed Ibrahim.
Sur l'une des peintures murales...
On y fit visiblement une fête.
Des hommes...
Et des femmes semblent y être rassemblées devant une sorte de plateau rempli d'une grande variété d'aliments.
May aurait vécu au sein de cette prestigieuse 18e dynastie !
"Lors d'une deuxième salle transversale,
nous avons réalisé que nous étions
dans une tombe en forme de T
typique de la XVIIIe dynastie."
Dixit Mila Sosa Alvarez...
Directeur de la mission archéologique "Projet Min"...
L'étendue de l'Égypte antique, à son apogée territoriale,
au cours la 18e dynastie !
Ahmosis I (1 550 -1 525)
Aménophis I (1 525 - 1 504)
Thoutmôsis I (1 504 - 1 492)
Thoutmôsis II (1 492 - 1 479)
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57)
Thoutmôsis III (1 479 - 1 425)
Aménophis II (1 428 - 1 397)
Thoutmôsis IV (1 397 - 1 388)
Aménophis III (1 388 - 1 351/50)
Aménophis IV/Akhenaton (1 351 - 1334)
Semenkhkarê (1 337 - 1 333)
Toutânkhamon (1 333 - 1 323)
Ay (1 323 - 1 319)
Horemheb (1 319 - 1 292).
Quant au futur...
Copier...
Etudier les inscriptions...
Préserver toutes les scènes de cet hypogée...
Comprendre son architecture... Mais primordialement, probablement, privilégier la restauration !
Du reste :
"La chambre funéraire de May
devrait être trouvée,
mais nous ne savons pas où elle est"
Dixit Mila Sosa Alvarez...
Directeur de la mission archéologique "Projet Min"...
Ce projet est soutenu par le Conseil Supérieur des Antiquités (C.S.A) ainsi que l'inspection des antiquités de la rive ouest de Louxor...
A suivre bien certainement, du moins je l'éspère !
"Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes
les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella de ladepeche.fr
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources...
• Sitographie...
Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
"La découverte consiste
à voir ce que chacun a déjà vu,
et
d'y voir ce que personne n'avait imaginé"
Albert Szent, Prix Nobel de médecine en 1937.
Une momie au statut social élevé, vieille de 2000 ans... en Égypte ancienne !
"Vivre" …
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Nous sommes le 13 février 2014 ...
"Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella de ladepeche.fr
Datée d'environ 600 B.C.E …
Elle aurait été trouvée par une équipe égyptienne dans le delta.
Plan de l'article ...
→ Le ministère des Antiquités ...
→ Nous sommes dans le gouvernorat de Daqahleya.
→ Il s'agirait de la découverte d'un mastaba en brique de boue.
→ Des squelettes ont été découverts sous un sarcophage.
→ A côté du deuxième squelette ...
→ Une momie vieille de 2000 ans ...
→ Une momie en très mauvaise état de conservation …
→ 180 Ouchebtis découverts ...
→ Accompagnés de 14 amulettes …
Le ministère des Antiquités ...
Dr Mohamed Ibrahim …
Le ministre d'état des antiquités avait annoncé jeudi 6 février de cette année deux découvertes :
→ La première, rappelez-vous, concernait Amenhotep III et sa possible corégence avec son fils le futur Akhenaton.
(?)
→ La deuxième trouvaille, sujet de cette thématique, fut réalisée par une mission d'archéologues égyptiens.
Elle concernerait quant à elle :
- Trois squelettes complets,
- Une momie de plus de 2 500 ans,
- Deux cercueils de calcaire anthropoïdes ...
- ...
Nous sommes dans le gouvernorat de Daqahleya.
Dans le delta du Nil ...
Au nord du Caire ...
Nous sommes dans le premier cercle rouge, en haut...
Mansoura étant la capitale de ce gouvernorat...
Et plus précisément à Tell Tebila au sein du Delta. On y trouve du reste une nécropole de la période tardive, allant en fait des 22e à la 26e dynasties.
Il s'agirait de la découverte d'un mastaba en brique de boue.
Il serait daté de la période tardive.
De la 26e dynastie en réalité.
Nous sommes en faite au sein de cette Basse Époque, dans une ère dite Saïte.
Psammétique I (664 - 610),
Nékho I (610 - 595),
Psammétique II (595 - 589),
Apriès (589 - 570),
Amasis (570 - 526),
Psammétique III (526 - 525).
Voici une représentation du pharaon Psammétique I ...
Relief le représentant faisant une offrande au netjer Râ-Horakht.
Hypogée de Pabasa à Thèbes ...
26e dynastie égyptienne.
Source / Lien / Neithsabes
Un ensemble qui apparemment comprendrait :
→ Trois squelettes,
→ Une belle collection de figurine,
→ Et deux tombes,
→ …
Des squelettes ont été découverts sous un sarcophage.
Ils seraient tous datés de période tardive.
Ce dernier renfermait une momie. Une femme était à l'intérieur ...
A côté du deuxième squelette ...
c.f. Ibrahim...
Il y avait une collection de 29 amulettes.
Comme un coeur en forme de scarabée ...
Une momie vieille de 2000 ans ...
L'hypogée fait sept mètres de large sur dix mètres de long.
On y découvrit alors un sarcophage anthropoïde de :
- 70 centimètres de largeur ...
- Sa longueur est de 1,77 mètre ...
A l'intérieur se trouvait le corps momifié d'une femme.
Elle aurait été inhumée avec pas moins de 180 statuettes funéraires.
Dixit el-Asfar, sur le couvercle, il y aurait la représentation de la dame défunte en position d'Osiris.
Des prières seraient également gravées sur ce couvercle.
Une momie en très mauvaise état de conservation …
Cela serait expliqué par un taux bien élevé d'humidité. N'oublions pas, nous sommes au sein même du Delta, cela pourrait probablement justifier cet état.
Le cartonnage doré
et
décoré avec du texte hiéroglyphique
et
le cartouche de pharaon Psammétique I de la 26e dynastie.
© Nevine El-Aref.
Vous avez bien compris.
Apparemment, on y verrait le cartouche du pharaon Psammétique I.
On y aurait trouvé également une boîte en bois remplie d'amulettes, de figurines en faïence partiellement endommagées,...
Voici 180 Ouchebtis découverts ...
Très touchant ...
Que cet accompagnement ...
Car ils étaient bien disposés près de "cette maman", une dame dénommée visiblement Werty. On devait bien la chérir.
Quelle belle preuve finale d'amour, quant à cette préparation pour ce grand voyage, celui du pays d'Osiris.
Et ce nombre pharaonique, en quelque sorte, devrait dénoter visiblement qu'elle avait un statut social particulièrement élevé.
Source / Lien
Accompagnés de 14 amulettes.
Et ceci, près du troisième défunt …
On y voit l’Oudjat d'Horus.
Et dans la boite en bois on aurait découvert cette amulette sous la forme d'un oiseau en or ...
Les squelettes que nous avons mentionné furent visiblement entourés par des d'amulettes.
Du reste, certains d'entre eux furent d'une triade de netjerou :
- Amon,
- Horus,
- Et Nephtys cette "dame du château".
Alors, à suivre...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
• Sitographie ...
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Il érigea une lignée prestigieuse, celle de la dynastie des grands prêtres d'Amon à Thèbes !
Il fit :
- Arrêter le pillage de la nécropole royale,
- Réparer les cercueils des pharaons,
- ...
- Des travaux à Karnak dans le temple de Khonsou.
Voici Hérihor jouant au Senet !
Plan de l'article...
→ Quelques traces de ce grand prêtre d'Amon, Hérihor ?
→ Fut-il vraiment ce vizir du sud ?
→ Fut-ce un signe ?
→ Ambitionnait-il réellement de devenir pharaon ?
→ Etait-ce vraiment un nom de souverain ?
→ Dixit l'égyptologue française M. A. Bonhême ...
→ Fut-il frappé finalement d’une damnatio memoriæ ?
→ Hérihor triompha …
→ C'est Amon qui fit absolument tout ...
→ Quelques représentations d'Hérihor ...
Les temples et leurs personnels : prêtresse, Karomama en Égypte ancienne !
"Vivre" …
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Vous connaissez le grand égyptologue Christian LEBLANC ...
Nous sommes le 11 décembre 2014, au sein de la Misssion Archéologique Française de Thèbes-Ouest. Ce grand historien vient de faire une formidable redécouverte et ce, au Ramesseum, à l'ouest du petit temple de la reine Touy.
Précisons à cet effet ...
Depuis 1993 ...
Ce chercheur ainsi que son équipe, découvrirent bien d'autres dernières demeures.
Et visiblement ...
Cela se produisit lorsqu'il fit une fouille au sein même d'un des nouveaux hypogées localisé dans le sous-sol du temple de Ramsès II.
Nonobstant ...
- N'y aurait-il pas une confusion quant à l'identification du personnage découvert ?
- S’agit-il véritablement de la même personne ?
- Embrouillamini ? Non, pas tant quant à sa nomenclature (Quoique ?), mais davantage vis-à-vis de sa datation ... (?)
- Serions-nous en présence finalement de deux entités à la nomenclature proche (homonymie ?) mais cependant bien distinctes dans le temps ? Probablement ...
- Visiblement, l'hypogée serait d'époque ramesside. En tout cas si nous considérons le Dr. Youssef Khalifa.
De fait bien avant Karomama II (?) Serions-nous alors au sein d'une dernière demeure réutilisée, ce qui d'ailleurs ne serait pas un acte inédit comme vous savez ...
- ...
Nous sommes sur la rive ouest de Thèbes.
Au niveau du temple des millions d'années de Ramsès II.
Le Ramesseum ...
Une formidable et très belle découverte de M. Christian Leblanc.
De plus cela confirmerait en quelque sorte l'importance du Ramesseum comme nécropole quant aux hauts dignitaires d'Amon et ce, juste après le Nouvel Empire.
Voici l'entrée de l'hypogée de Karomama II (?).
Elle vient d'être redécouverte (i.e en décembre 2014) par une équipe Franco-égyptienne.
(Ramasseum, Luxor ...)
Une équipe menée par Benoit Lurson fouille ce temple en coopération avec l’Institut d’Égyptologie de l’Université de Leipzig. Cet hypogée avait été découverte au milieu du 19e siècle.
Voici la divine adoratrice d'Amon, Karomama.
Champollion écrivit au Baron de la Bouillerie en 1829 qu'elle fut de la dynastie des Bubastides.
L’effigie de Karomama est l’un des rares grands bronzes
de la Troisième Période Intermédiaire.
Statue recouverte de bronze, acquise par Champollion.
Source / Lien / © Neithsabes
Plusieurs bronzes auraient été du reste découverts exprimant ainsi des musiciennes mais également comme celle présentée aujourd'hui, des prêtresses ! Ils furent placés au sein des chapelles, composantes des temples.
Nous voyons, sans peine d'ailleurs, la présence d'un grand sens artistique : l'expression finalement de cette dextérité des artisans quant à cette ère du bronze. Du reste, souvenez-vous, cette période semble apparaître au sein de Kemet bien 2000 ans avant notre ère, alors que le fer lui reste toujours rare, même au début, à savoir autour de 1600.
La Troisième Période Intermédiaire fut vraiment une grande ère pour cette "théocratique", en Haute-Égypte.
Souvenez-vous ...
Le netjer Amon fut alors le véritable maître de Karnak. Une puissance bien réelle quant au Grand Prêtre d’Amon qui fut probablement déléguée, en partie du moins, à cette quatrième adoratrice.
Voici donc une statue d’une qualité exceptionnelle.
De toute beauté même …
Voyez ce visage quelque peu rond, ce qui n'altère en rien la finesse de ses traits vous en conviendrez aisément.
C'est un véritable témoignage de ce clergé d'Amon.
C'est-à-dire, à la fois la richesse,
L’importance,
La puissance,
...
Elle fait 59 cm de haut.
Elle porte au Louvre le numéros d'inventaire N 500.
Épouse du netjer Amon ...
hmt-ntjr ...
Dame des Deux Terres ...
Divine Adoratrice ...
dw3t-ntjr ...
Karomama, Divine consort of Amun.
(924 - 887 B.C.E)
Source
Lettre d'Egypte de Champollion écrite en 1829 :
"C'est ainsi que j'apporte au Louvre
le plus beau bronze
qui ait jamais été découvert en Egypte.
C'est une statuette de deux pieds au moins de haut,
représentant la femme du roi Takélothis de la XXIIème dynastie.
C'est un petit chef-d'oeuvre
sous le rapport de l'art
et
une merveille sous celui du travail d'exécution"
Et Champollion expliquant au sein d'un courrier à M. Rosellini cette acquisition :
"Cette grande statuette en bronze de la divine adoratrice Karomama
faisait partie de la collection rassemblée à Alexandrie par Yanni Athanasi,
l'ancien collaborateur de Salt :
j'ai eu son beau bronze de la reine
et
une centaine d'autres pièces de premier choix pour mille talaris."
Souvenez-vous d'Athanasi, il élaborait sa propre collection ainsi que celle de Salt.
Pour le musée parisien Karomama fut bien ...
"... une divine adoratrice,
vierge
et
épouse du dieu Amon vénéré à Karnak.
À l'égale d'une reine,
elle est vêtue d'une robe couverte d'ailes de vautour.
De même la coiffure ronde ornée d'un uraeus porte un coussinet sur lequel venait s'emboîter une haute couronne"
Sur le socle : Aimée d'Amon-Râ, elle est son épouse divine, la Divine Adoratrice."
Sa vie fut probablement et entièrement consacrée à son netjer Amon. Elle devait effectuer les rites religieux dans le temple de Karnak. Accompagnée probablement de musique et ce afin de plaire mais aussi certainement d'apaiser la divinité, ...
Régnait-elle véritablement sur son domaine à la manière d'un souverain ? N'oublions pas, elle possédait bien un cartouche ! Et probablement devait-elle être honorée lors des grandes fêtes ...
Les divines adoratrices d'Amon :
- Etaient-elles véritablement célibataires ?
- Et filles de pharaon ... ?
- ... ?
Des adoratrices qui détenaient visiblement :
- Un pouvoir politique,
- Tout autant religieux,
- Et bénéficiait de plus d’un domaine,
- Et même d'une cour, bien personnelle.
- ...
Prêtre de l'Égypte antique en position de prière.
Superbe reproduction ...
Avec fidélité quant aux chefs-d’œuvre de la statuaire antique ...
Au Louvre ...
© Source / Réunion des Musées Nationaux / © Lien
Plan de l'article ...
→ Les chercheurs (M. Leblanc, ...) y auraient découvert ainsi la dernière demeure d'une prêtresse ...
→ Karomama ...
→ Elle fut transportée certainement, bien délicatement, au sein de processions …
→ Une bien jeune prêtresse.
→ Observons là.
→ Mais comme il ne devait pas avoir le don d’ubiquité …
→ Soliloque ...
→ Le souverain, les prêtres ...
→ On les préparait pour les fêtes ...
→ Le bas clergé, "ouêb", savants, astronomes, horologues ...
Méritmout Mout.
Elle fut la quatrième "Divine Adoratrice d'Amon".
mr(t)-mwt mwt.
Troisième Période Intermédiaire, 954 à 752 B.C.E.
Louvre, N500.
© A.K
Paradoxalement à ce que d'aucuns pensent, la certitude ne fait pas partie de notre monde humain.
Alors, ce fut "probablement" la petite fille du pharaon Osorkon I, de la 22e dynastie.
Divine adoratrice d’Amon ...
On dit d'elle qu'elle devait être vierge dont la vie fut entièrement dédiée au netjer Amon.
Des adoratrices qui détenaient visiblement :
- Un pouvoir politique,
- Tout autant religieux,
- Et bénéficiant de plus d’un domaine,
- Et même d'une cour, bien personnelle.
- ...
Dernièrement les chercheurs (M. Leblanc,...) auraient découvert ainsi la dernière demeure d'une prêtresse ...
Notons au passage...
Ce ne fut pas le seul hypogée de la Première Période Intermédiaire découvert dans l'enceinte du Temple des Millions d'années du légendaire Ramsès II. Souvenez-vous que la dynastie des Ramsès comporta pas moins de 11 souverains ...
11 rois ont été ainsi nommés Ramsès.
Le Ramesseum ...
Il fut lors du déclin du Nouvel Empire, une nécropole visiblement attribuée à l'élite de Thèbes et ce, aux 21 et 22e dynasties !.
Cependant...
Cette nouvelle dernière demeure fut-elle véritablement celle de Karomama II (?)
Elle fut bien "une divine adoratrice".
Petite fille de pharaon,
Epouse du netjer Amon,
D'ailleurs souvenez-vous, au Louvre, vous pouvez y découvrir une superbe représentation de Karomama II.
Depuis1993 ...
M. Leblanc découvrit maintes dernières demeures.
Ainsi ce nouvel hypogée fut probablement tardif et serait composé :
- D'un puits de 5 mètres creusé dans la partie nord du temple des Millions d'années de Ramsès II... Cela semblerait bien selon moi signifier l'importance du Ramasseum, d'autant plus comme nécropole quant à de hauts dignitaires du netjer Amon et ce bien évidemment après le Nouvel Empire ...
- D´une chambre funéraire ... (?)
A cet effet, il semblerait bien que la partie dite inférieure quant à la porte d'entrée soit encore intacte.
Remarquez, voici le blocage de l'accès au caveau ...
Toujours en place.
- ...
L'équipe de chercheurs y aurait découvert notamment :
- Plusieurs offrandes,
- 20 oushebtis et ceux-ci seraient effectivement au nom même de Karomama.
- ...
De plus ...
Il semblerait que les chercheurs seraient en quête de la nomenclature de son "royal mari" (?)
Femme, fille, petite fille de souverain ?
Souvenez-vous ...
Le titre de "divine adoratrice d'Amon" ne peut avoir été attribué qu'à une épouse de pharaon et ce jusqu'à la période ramesside.