Qu'appelle-t-on bleu Égyptien, la fritte de bleu égyptien ? Une phase vitreuse avec une cristallisation ? Un matériau céramique ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
⇒ Pour l'élite pharaonique, la couleur était la vie.
Ainsi, le sculpteur fut dénommé "séankh" / "celui qui donne la vie".
Nonobstant ...
Il ne devait pas donner la vie simplement en extrayant une figure d’un bloc de pierre ou d’un morceau de bois ! Il devait ajouter à la sculpture une dernière étape essentielle, les couleurs, donnant ainsi l’apparence de la vie et qui de fait l’animait : les "scribes du contour" avec l’aspect sacré de ce qu’ils devaient rendre magiquement vivant.
⇒ Pour l'admirateur moderne que nous sommes, la teinte est porteuse de vie aussi.
Même si d'aventure, nous sommes parfaitement conscients que ce paradigme fut bien encodé et ce jusque dans ses couleurs !
Le vert symbolisait la régénération,
Le noir la terre fertile, une "poudre pour rendre l’œil expressif",
Le bleu, le Nil, le ciel, où se trouve d’ailleurs un Nil céleste peuplé d’étoiles jaunes à cinq branches qui sont sans doute des étoiles de mer.
... Les "fresques" qu'ils nous ont laissés font rêver, paradoxalement au fait qu'ils possédaient un nombre limité de pigments autant du reste quant aux moyens utilisés.
Cependant longtemps ...
L’homme n’a pas su fabriquer cette couleur bleue, elle fut même absente des peintures rupestres.
Ce sont bien les Égyptiens anciens qui,
les premiers,
auraient réussi à la produire
et ce sous la forme
d’un pigment artificiel.
Voici donc le "bleu égyptien" ...
Il fut certainement "le premier pigment" créé par l’homme, il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie. Il a longtemps fait l’objet d’un monopole ainsi que d’un commerce prospère et ce dans le bassin méditerranéen.
Depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age ...
Ainsi dans les peintures préhistoriques, le bleu manquait car il y avait fort peu de minéraux bleus et ceux qui le furent étaient chimiquement instables ou bien trop difficiles à utiliser.
Les premières preuves de l'utilisation du bleu égyptien se trouvent au sein de la quatrième dynastie (vers 2575-2467 B.C.E). Il apparaît alors sur des sculptures en calcaire, ainsi que sous la forme d'une variété de joints cylindriques et de perles.
Au Moyen-Empire (2050-1652 B.C.E), il a continué à être utilisé comme pigment dans la décoration des hypogées, des peintures murales, des meubles et des statues,
Quant au Nouvel Empire (1570-1070 B.C.E) il a commencé à être plus largement utilisé et ce dans la production de nombreux objets.
De plus se fut un produit qui connut une grande diffusion à l’époque romaine.
Et ce pour une simple explication visiblement, il n’existait que très peu de minéraux bleus !
De plus …
Réduits en poudre, rares furent ceux qui semblaient conserver un pouvoir colorant. De ce fait, il apparaît que les peintres devaient disposer d’une "pauvre palette" de nuances. Des pigments noirs, bruns, jaunes et rouges peuvent être trouvés, extraits des minerais ou des sols, de telle sorte que ces couleurs furent certainement considérées communes, et bien pauvre et ce pour représenter leurs divinités.
Le bleu fut rare, cher, précieux, divin ...
Nous examinerons donc ici comment l'Égyptien ancien a pu obtenir un pigment bleu qui ne s'est pas dégradé avec le temps, tant divin il fut !
Ainsi les artisans du bassin méditerranéen furent amenés à élaborer un pigment : le "bleu égyptien".
Nomenclature qui date visiblement de l'année 1830 par Jean-François Léonor Mériméeet ce au sein d'un traité quant à la peinture à l'huile.
Il fut comme vous savez le père de l’écrivain Prosper Mérimée ...
Ainsi :
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand ce premier pigment synthétique a-t-il commencé à être fabriqué ?
Comment ?
Où son emploi s’était-il diffusé ?
Pourquoi le bleu était-il considéré comme si important ?
D’où viennent leur bleu ?
Pourquoi une teinte aussi innovante a-t-elle disparu ?
...
N’oubliez jamais, l’archéologie n’est pas une science exacte :
Il répond parfaitement à la définition actuelle d'un matériau céramique : un matériau solide constitué de cristaux anhydres cristallisés, éventuellement associé à une phase vitreuse, formé par synthèse et consolidé à haute température.
irtyu
Silicate de cuivre calcique ; "khesbedjiryt" signifie "lapis-lazuli fabriqué", il formait alors un substitut du lapis, une pierre précieuse ...
"Fabriqué" ...
L’esthétique de la technè ...
Et que dire des progrès techniques qui l'ont fait advenir sous cette forme ?
Synthétisons un peu ce long cheminement historique :
Il est prouvé que notre pigment coloré fut usité par "nos" anciens Égyptiens dès 2600 B.C.E. et est devenu ce colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne et ce jusqu'à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
En dehors de ce pays baigné des dieux, le bleu égyptien apparaît dans les incrustations mésopotamiennes du milieu du 3e millénaire B.C.E.
Par la suite il a continué à être produit dans tout l’ancien Proche-Orient et méditerranée à travers le 4ème siècle C.E et apparaît alors dans les peintures murales à Pompéi.
Au 9ème siècle CE, les instructions pour faire le bleu égyptien auraient visiblement été perdues ou oubliées.
Le pigment fut ensuite tombé hors d’usage et de production jusqu’aux années 1800, quand les scientifiques ont déterminé sa composition en étudiant des exemples connus.
flanked by two 'Uas’-scepters(symbol of Power and Dominion).
Glass inlay (1.7x1cm), 100 BCE–100 CE;
now in the Metropolitan Museum …
"On a évalué à quelque 1 400 kilos la quantité de pigment bleu nécessaire à la décoration d’un temple pharaonique.
Comment les Égyptiens parvinrent-ils à s’en procurer en si grandes quantités ?
En fabriquant le premier pigment synthétique de l’histoire humaine, dont la plus ancienne trace a été retrouvée à Nekhen (Haute-Égypte) et remonte à 3 250 ans B.C.E.
Depuis la plus haute Antiquité,
les habitants de la vallée du Nil furent de grands amateurs de pierres,
et plus spécialement de lapis-lazuli,
qui,
avec ses cristaux de pyrite, leur évoquait le ciel nocturne.
Mais celui-ci étant rare, car venant d’Afghanistan, ils cherchèrent dès le 4e millénaire à imiter ce bleu intense dans leurs peintures.
Les chimistes des temples réussirent à synthétiser un pigment de cette couleur à partir
de minerai de cuivre, de sable calcaire et de natron, un mélange naturel de sels.
Leurs techniques de fabrication ont été décrites par les auteurs latins Pline et Vitruve,
initiés à Alexandrie,
bien qu’elle fût gardée secrète par les Égyptiens."
D'ailleurs, ils l'employèrent partout ce fameux bleu :
Les stèles,
L'art glyptique,
Ornementation des vases,
Les papyrus,
Les sarcophages,
Les peinture muraleset ce visiblement à partir de la 4e dynastie et ce jusqu'au Moyen Age : elle est du reste l'unique pigment bleu !
Des objets divers :
Scarabées,
Sceaux,
Statuettes,
Vases, ..., ont été façonnés en bleu égyptien massif, à ne pas confondre d'ailleurs avec les vases glaçures dénommés "faïence" égyptienne.
Les décors des temples étaient tous parés du célèbre "bleu égyptien", dont le nom se traduisait à peu près ainsi : "Lapilazuli fabriqué".
...
La dernière attestation de son utilisation remonterait au 9e siècle de notre ère, au sein d'un église celle de San Clémente de Rome (Lazzarini 1982).
Il fut utilisé pendant toute l'antiquité ...
Les romains quant à eux l’ont surtout utilisé sous la nomenclature de caeruleum. C’est d’ailleurs grâce à Vitruve notamment que nous connaissons la recette de fabrication. Les chercheurs ont même retrouvé du bleu égyptien au fond d’un pot et ce sur le site de Pompéi.
Le consensus actuel est que nos anciens égyptiens auraient alors cherché à le substituer et ce pour la décoration pariétale, une teinte bleue égalant celle du Lapis-Lazulis, minerais dont sa rareté le réservait à la bijouterie.
C’est une pierre qui lorsqu’elle est pure peut s’utiliser simplement broyée très finement en adjoignant, en fin de broyage, un alcalin gras léger (lessive).
Elle est composée de différent minéraux : la lazurite (responsable de sa couleur), la calcite et la pyrite de fer.
A sample from the Sar-i Sang mine in Afghanistan,
where lapis lazulihas been mined since the 7th Millennium BC.
Les Égyptiens lui ont donc préféré en fait un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agit probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte à la 4e dynastie ...
La poudre de Lapis-Lazulis donne donc "un bleu".
En fait ...
Elle ne fournit qu’une poudre d'un bleu-gris pâle, inutilisable comme pigment perdant de sa beauté initiale.
Il existe bien une technique qui permet d’extraire le minéral bleu (la lazurite) de cette poudre afin d'obtenir un pigment utilisable, l’outremer. Nonobstant, il semble qu’elle n’ait été mise au point que vers le 2e siècle B.C.E et ce au Turkménistan. Elle semble alors n'atteindre l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle !
Le nom de bleu outremer vient de la provenance même du lapis-lazuli : outre la mer.
Il ne semble pas d'ailleurs que son usage fut très répandu dans le monde égyptien ou romain, la fritte d’Alexandrie(bleu égyptien) lui faisait grande concurrence d’autant qu’il était plus abondamment disponible et meilleur marché.
Théophraste et Pline le cite pourtant comme pigment, sous les noms, pour l’un de "kyanos" (*) et pour l’autre de "cæruleum scythicum".
(*) D’après la description qu’en fait Théophraste cela pourrait aussi correspondre au bleu égyptien. Il dit que ce pigment fut découvert par un souverain et mis au point à Alexandrie (Vitruve reprendra l’anecdote.).
Avec cette possibilité d'en trouver dans le Sinaï, le désert oriental.
→ Et voici le légendairebleu égyptien, synthétique quant à lui !
La littérature classique et archéologique mentionne :
Kyanos,
Caeruleum,
Bleu vestorien,
Bleu de Pouzolle,
Bleu Pompéen,
Hsbt iryt / Lapis-Lazuli fabriqué,
PB31,
... Ces différentes appellations qualifient toutes une seule et même réalité, le bleu égyptien, pigment synthétique et donc, crée par l’Homme ancien !
Dans la langue égyptienne antique ...
Il était donc connu sous le nom de hsbd-iryt, ce qui signifie lapis-lazuli artificiel / fabriqué, révélateur de l'obsession des anciens pour cette pierre précieuse.
Ce pigment semble lié à l'industrie du verre et aux glaçures des céramiques et n’a jamais été obtenu indépendamment.
→ La turquoise ...
Pierre opaque, elle fait partie de la classe des minéraux bleu-vert composée de phosphates-cuivre-aluminium.
L’aspect semi-opaque et la couleur bleue de la pierre turquoise sont surtout dus à la quantité de cuivre qu’elle contient, cependant, la turquoise d'Égypte était plus verte, très nettement reconnaissable et provenait du Sinaï.
Le gisement de turquoise en Égypte a été exploité pour la réalisation des plus belles parures des pharaons et des reines depuis la troisième dynastie voire les incrustations de turquoises sur les masques funéraires et autres parures magnifiques de Ramsès, Toutankhamon, ... tout comme certains objets de culte dans la chambre funéraire de la pyramide du Roi Djoser.
Il offre donc en effet l'aspect de la fritte, mais sa composition en est bien différente.
Il s'agit en fait d'un composécristallin de synthèse obtenu par fusion de :
Cuivre, il est ce minéral qui semble dominer en cet âge du bronze.
Au 3 et 2e millénaire B.C.E ...
Il devait être "facile" de se le procurer sous forme par exemple de scories, ... Les chercheurs semblent déduire ce réemploi de la présence d'étain et de plomb, minerais qui entrent dans les alliances cuivreuses.
Sable siliceux,
Sodium ou potassium.
...
Sic : " Le premier pigment de synthèse, le fameux "bleu égyptien",
ici retrouvé tel quel dans son contenant à Pompéi.
Ce pigment était fabriqué en faisant fondre du sable siliceux,
associé à du minerai de cuivre et de la roche calcaire, constituant une pâte de verre bleue,
qui est ensuite réduite en poudre et dont la composition chimique résultante en est CuCaSi4O10."
Une fritte est un matériau céramique qui a été fondu pour former un verre, trempé et granulé. Les frittes sont importantes dans la fabrication des émaux et des émaux céramiques.
Quant à la faïence siliceuse ...
Les ingrédients ne furent ni rares ni même précieux.
C'est un "matériau à base de quartz en poudre recouvert d'un véritable revêtement vitreux, généralement dans un verre isotrope transparent bleu ou vert".
Tjehenet, il est bien distinct du pigment cristallin bleu égyptien .
Les matériaux manquent cependant de plasticité rendant certainement bien difficile sont élaboration au point que les chercheurs ont déjà observés des fissures, des craquelures, ...
Au cours du deuxième millénaire B.C.E, apparaissent des œuvres moulées !
Faïence égyptienne.
Middle Kingdom Dynasty: Dynasty 12 Reign: Senwosret I to Senwosret II
Nonobstant ...
Sa production nécessite une équipe très organisée ainsi que des artisans très spécialisés, héritant d'une dextérité d'antan.
En fait les pigments bleu et vert étaient synthétisés !
Cette révolution technologique manifeste parfaitement la maitrise que nos anciens avait :
Celle du maniement des matières premières,
Et que dire des connaissances "chimiques",
Ainsi que de leur dextérité dans la manipulation à hautes températures.
Aucune source directe d'époque pharaonique ne nous renseigne réellement sur :
Sur la naissance,
La technique,
Ou même sur la date.
Ce fut bien un pigment synthétique et de plus certainement le plus ancien qui soit ! Ce qui implique que cette couleur ne se trouve pas dans la nature à la manière du précieux lapis-lazuli.
De plus, cette teinte est devenue le colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
Aussi pourquoi une telle teinte, aussi innovante et unique, a-t-elle disparu ?
C’était certainement, en partie, à la suite de la chute de l’Empire romain ! (?). Les artisans égyptiens romanisés avaient tendance à utiliser plus de rouges, de jaunes et de blancs ...
et le processus de soufflage de verre est représenté, au cours de son règne, dans les peintures de Beni Hassan,
de la même manière qu’il le sera sur les monuments plus tard,
dans les différentes parties de l'Égypte, à l'époque de la conquête perse.
La forme de la bouteille et l'utilisation de la canne sont indiquées sans équivoque ;
et la teinte verte de la matière en fusion,
extraite du feu,
prouve suffisamment l'intention de l'artiste."
John Gardner Wilkinson
⇒ Une matrice vitreuse, au sein de laquelle est dispersé un élément cristallin ayant un indice de réfraction bien différent de cette phase de "moulage".
Matériaux résultant d'un frittage.
Voici donc "un frittage" en phase liquide.
Mélange des poudres / décomposition des carbonates.
Attaque du quartz par les alcalins et formation de la phase vitreuse.
Germination-croissance des cristaux de cuprorivaïte(en grisé) (CuCaSi4O10)au sein de la phase vitreuse,
et préférentiellement en surface des grains de silice (Q).
Puis vient un solide obtenu par "figeage" de ce liquide.
Ne cristallisant pas au cours d'un refroidissement suffisamment rapide.
En fait ...
C'est bien un matériau hors équilibre, présentant un contenu d'énergie interne supérieur à celui des produits cristallisés correspondants, mais dont le retour à une situation d'équilibre stable, c'est-à-dire la cristallisation, ne peut se faire même après des durées considérables !
Synthèse du bleu égyptien(BE).
Principe du frittage réactif en phases solides d'un mélange de poudre d'oxydes de cuivre (CuO), de chaux (CaO) et de quartz Q.
Notez les zones de contact par lesquelles se font les échanges diffusionnelles (b),qui se soudent par des collerettes.
Le matériau obtenu n'est homogène qu'au bout d'un temps infini.
Contrairement au cas précédent, il est faiblement consolidé.
Voici quatre "boulettes" de bleu égyptien d'époque romaine IIe-IIIe siècle.
Ce pigment était utilisé pour colorer de bleu les enduits muraux.
La Tête d’Or, Bassing (Moselle), 2008.
"C'est ainsi que les archéologues de l’Inrap ont retrouvé de petites boulettes de bleu égyptien dans le comblement d'un fossé d'enclos à Bassing, sur le site d'une villa gallo-romaine. Cette découverte suggère que la fastueuse demeure mosellane était ornée de peintures."
Ainsi,les composants de base furent finement broyés, ..., un fondant sodique, un minerai de cuivre, du sable siliceux, des roches calcaires :
Mélangés à de l'eau, des "boulettes" comme ci-dessus furent alors façonnées.
→ Les chercheurs supposent même que la ferraille de bronze était la principale source de cuivre, car de l'étain a été trouvé dans certains échantillons de bleu égyptien.
Mises à sécher.
Placées au sein du four(de potier ?)en atmosphère oxydante, entre 870° et 1100°C.
→ En fait c'est une cuisson en phase clos dont la température doit être maintenue à "1080°C" pendant 24H à 48H : nos anciens devaient visiblement maîtriser l’art du feu, à la base de cet art de la céramique.
→ Il y a alors synthèse à l'état solide du pigment bleu (cuprorivaïte), en une sorte de glaçure.
→ La silice fusionne alors afin d'élaborer une base de verre dans laquelle les sels de cuivre et de calcium sont en suspension, connue sous le nom de fritte de verre : chimiquement très stable en milieu acides et alcalines, ce qui le rend très résistant à la décoloration.
→ Au vue de sa composition, le bleu égyptien ne montre aucune réaction avec les autres pigments trouvés dans d'autres peintures et objets.
→ D'ailleurs une lumière intense n'influence pas non plus sa couleur, comme en témoigne le bleu égyptien qui a été exposé pendant des milliers d'années sous les rayons et la chaleur de Râ sur les monuments égyptiens.
Suivit par un refroidissement et ce très lentement, au sein même du four.
La glaçure résultante fut brisée et finement broyée en poudre.
→ Les cristaux ainsi obtenus sont d’une taille d’au plus 2 mm de long par 0,5 mm d’épaisseur, et possède cette particularité, celle d’être biréfringents.
→ Ainsi, les "boulettes" donneront une poudre dont la finesse conditionnait bien l'intensité du bleu.
Quant à l'élaboration de la peinture ...
→ Elle aurait été obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique, de ..., dissoute dans de l'eau.
Les techniques de fabrication de ces pigments ont été "décrites" par certains auteurs latins comme Pline, Vitruve, ...
Aussi ...
Voici un traité, "De architectura" / "au sujet de l'architecture" : il fut écrit vers 15 B.C.E parVitruve, un architecte romain du Ier siècle B.C.E. et dédié à l’empereur Auguste.
Il livra partiellement une recette !
Nous serions donc en présence d'une sorte de pâte de verre, à laquelle aurait été incorporé un silicate double de calcium et de cuivre : la cuprorivaïte. Un mélange de sable siliceux, de calcium, de cuivre et de fondants comme des cendres végétales, était porté à haute température (autour de 900°C avec une plage de température de 100°C) en un labs de temps pouvant aller entre 24 et 48 heures.
Il y avait visiblement deux processus de formation quant à la cuprorivaite(cao, cuo, 4sio#2), essentiellement conditionnés par la teneur en fondant de départ : par diffusion des atomes à l’état solide ou par germination du cristal en milieu liquide.
Le produit final se présentait donc le plus souvent sous forme de petites boulettes de deux à trois centimètres de diamètre.
D'une couleur qui pouvait aller du claire à une couleur bleu foncé.
Elle dépendait des changements soigneux quant aux traitements pour le produire ainsi que des compositions légèrement différentes du pigment.
Une couleur plus claire a été obtenue en réduisant la taille des grains pendant le broyage.
Le bleu égyptien peut également être produit avec un ton violet, un procédé de fabrication connu des Assyriens qui préparaient une fritte violette pour un glaçage, cependant nous ne savons pas s'il a été utilisé comme pigment.
Après 2 500 B.C.E ...
Les anciens Égyptiens semblent s'être lancés dans la fabrication de masse quant à notre pigments bleus et auraient produit au moins trois teintes différentes de bleu.
L'un était fabriqué à partir du minéral lapis-lazuli, et était d'un bleu profond riche.
Un second était un composé complexe de silicate ou de verre qui pouvait être utilisé pour faire de la faïence bleue,
Et un troisième était un complexe de silicate bleu avec du natron contaminé par du cobalt.
Il s'agit d'un des pigments bleus :
Les plus stables et résistants aux conditions climatiques souterraines.
Offrant une grande variété de nuances selon le broyage plus ou moins fin de ses grains.
...
Il devait y avoir bien des surprises au moment de découvrir la tonalité en cette fin de cuisson et ce paradoxalement au fait que nos anciens maitrisaient le feu ! (?)
Ainsi, un riche éventail de nuances devait demeurer allant du bleu-vert au bleu-brun.
La composition chimique du bleu égyptien évoluait au cours du temps. On ne peut s’empêcher de penser à ces magnifiques objets antiques d’un bleu tirant sur le vert. On ne sait pas trop pourquoi l’utilisation de ce pigment et sa technique de fabrication disparaissent dans le souvenir du passé, au cours du Moyen Âge.
Près d'Assouan, dans le sud de l’Égypte,
un atelier de poterie
remontant à l'époque de l'Ancien empire et vieux de plus de 4 500 ans,
nous sommes au sein de la4e dynastie (entre 2 613 et 2 494 B.C.E),
La découverte a été effectuée lors de travaux autour du temple de Kom Ombo, sur les rives du Nil, à 40 km au nord d'Assouan, selon un communiqué du ministère.
Ainsi, la teinte pouvait varier selon :
Au fil du temps ...
Le bleu égyptien peut se décolorer en raison de la dégradation des composants ; dans ce cas, la couleur turquoise lumineuse se transforme en noir vert foncé et les particules s’effritent souvent.
La température de fonte.
La cuisson s’opère en atmosphère oxydanteentre 870° et 1100°C.
Une température intérieure du four élevée favorise le vert : plus y a d'oxygène dans l'air de cuisson, plus le vert sera intense !
Nonobstant ...
Au sein d'une atmosphère de cuisson complètement réductrice (Un incendie par exemple) l'oxyde de cuivre se transforme en cupride au teinte brun-rouge.
Ainsi ...
Au sein de la Basse-époque, le vert semble avoir été assuré par une plus grande quantité de fer associé à une cuisson oxydante.
La durée de cuisson en vase clos,
Pendant près de 24H - 48 H ...
Puis refroidissement lent dans le four.
Et bien davantage encore vis-à-vis des impuretés affectant les minéraux utilisés dans la préparation.
La teinte pouvait donc être bien variable mais, pas seulement elle, la composition également pouvait fluctuer.
Dans cette atmosphère oxydante, les sels d'oxydes de cuivre donnent à la glaçurecette couleuroscillant entre le bleu franc et le bleu-vert. Les impuretés contenus dans la pâte siliceuse, comme par exemple les oxydes de fer bien abondant au sein du désert, peuvent infléchir la couleur vers le brun et le vert.
L'obtention du bleu franc dépendait du rapport entre sodium et potassium ainsi que l'emploi du cuivre pur et non des résidus d'alliages cuivreux de métallurgie contenant d'autres métaux comme l'étain, le plomb, ...
Ce bleu fut en fait plus clair que :
Celui de l’époque et ce obtenu à partir du minerai d’azurite égyptien.
Et plus résistant à la lumière que le lapis-lazuli importé.
En conséquence notre bleu égyptien :
Est bien une matrice de verre colorée en bleu clair par du cuivre.
Quant à cette phase cristalline, elle est dispersée et est constituée par un silicate double de calcium et de cuivre (CaCuSi4O10), et est d’un beau bleu foncé.
Ce silicate est d'ailleurs identique à la cuprorivaïte, un minéral très rare en fait.
Et au vu de sa composition ...
Il n’est donc pas très étonnant que le bleu égyptien soit apparu en même temps que le verre, et ce vers 3 000 B.C.E.
Il y aurait eu d'ailleurs deux berceaux :
La Mésopotamie, où on l’appelait du reste uknû merku (lapis-lazuli moulé),
Et bien évidemment Kemet.
La texture du bleu Égyptien, à la différence de la fritte, est bien dense :
Son aspect est systématiquement mat,
Sa couleur homogène,
Et comme nous l'avons entrevu, appelé "bleu", les objets réalisés selon cette technique pouvaient en vérité bien varier et ce du brun au vert.
Différentes teintes de bleu :
Le Bleu(irtyu), il pouvait être obtenu à partir de silicate de cuivre calcique.
Utiliser comme symbole ...
Il pouvait alors représenter la sexualité entre les êtres humains.
Le Bleu clair.
Une métaphore quant à l’air, le ciel, ainsi qu'au netjer Amon cette déité de l’atmosphère, ainsi que Min-Amon d'ailleurs.
Le Bleu sombre (lapis-lazuli).
Attribution à cette belle voûte céleste la nuit, ainsi que celle des abysses.
Il existe bien des techniques d’imagerie scientifique très perfectionnées (Nous nous abstiendrons ici de rentrer dans les détails, même si au demeurant cette thématique est passionnante) rendant souvent possible l’étude rigoureuse des peintures des hypogées égyptiennes.
Ainsi ...
Les chercheurs peuvent être à même de mesurer et ce avec une très grande précision, comment la lumière est diffusée par la peinture.
Et notre bleu égyptien synthétique possède une particularité "lumineuse" qui lui est propre, et qui aide tout particulièrement à sa détection au sein de peintures même très complexes.
Une propriété en plus rarissime si nous considérons sa nature minérale. Elle se dénomme la luminescence.
Adonc, lorsque le bleu égyptien synthétique se trouve éclairé au moyen d'une lumière visible, cette couleur "répond" en émettant une lumière infrarouge :
Une réponse tellement intense que les scientifiques sont aptes à détecter des traces, même si la couleur bleue demeure invisible à l’œil nu !
Les peintures murales sont alors éclairées au moyen de lampes à diodes électroluminescentes (LED), elles ont de fait cette particularité de ne pas émettre d' I.R.
Un appareil photographique adapté pour les I.R détecte alors le pigment bleu égyptien par sa luminescence. Une image ressort donc, celle de la répartition du bleu égyptien synthétique sur la paroi.
C'est bien la cuprorivaïte (CaCuSi4O10) qui a cette particularité, celle de réémettre dans l’infrarouge (910 nm) lorsqu’elle est éclairée en rouge (610 nm).
Pour en savoir plus : "The spatially resolved characterization of Egyptian blue, Han blue and Han purple by photo-induced luminescence digital imaging."Analytical and bioanalytical chemistry 394, no. 4 (June 2009):1011-1021. doi: 10.1007/s00216-009-2693-0.
Voici un beau sujet dont la prise de vue fut réalisée de façon tout à fait standard :
"Nakhtamon victorieux de l’épreuve de la pesée du cœur :
le cœur était pour les anciens Égyptiens le siège des sentiments et des décisions.
Au moment de la mort, il devait être plus léger qu’une plume.
Nakhtamon, ayant passé cette épreuve avec succès, s’élève d’un battement d’ailes, justifié devant Osiris et transformé en un être semi-divin."
C'est bien un ambitieux programme d’études et ce quant aux peintures égyptiennes. Il a été mis en place dans le cadre de la Mission archéologique française de Thèbes Ouest (MAFTO).
Et voici la même scène dans l’infrarouge :
"La même scène dans l’infrarouge :
en blanc, le bleu égyptien qui est luminescent ;
en noir, le noir de carbone qui absorbe tous les infrarouges.
L’artiste a utilisé de touches nerveuses de bleu pour évoquer l’air remué par le mouvement des ailes de Nakhtamon."
Une réponse en infrarouge telle que les scientifiques actuels pensent utiliser au sein de peintures industrielles et ce à des fins de refroidissement quant à des toitures : si nous nous référons aux chercheurs du Département de l’énergie du Laboratoire national américain Lawrence Berkeley. Cela aurait de fait un autre avantage, celui de pouvoir diminuer la consommation d’énergie par les climatiseurs.
Outre son potentiel pour refroidir les bâtiments ...
Notre bleu égyptien pourrait servir à teinter nos fenêtres. Ainsi, le rayonnement infrarouge qu’elles émettraient pourrait en effet être capté par des cellules photovoltaïques posées sur les encadrements
Les analyses menées par Hariclia Brecoulaki, elles ont bien montré que le seul bleu usité pour les peintures murales dans les tombes macédoniennes datées entre le 4e et 2e siècle B.C.E est du bleu égyptien.
Certaines furent réalisées par exemple en utilisant deux méthodes d'analyses différentes et surtout complémentaires :
(Dans la revue d’Achéométrie, ArchéoSciences : année 1997, 21, en pages 121 à 130 de M. Blet / B. Guineau / B. Gratuze)
La spectrométrie d’absorption en réflexion diffuse,
Et l'activation de neutrons rapide de cyclotron.
Ils nous ont ainsi permis de comprendre bien davantage ce bleu égyptien ancien.
Ainsi ...
Si nous nous référons à l'analyse quantitative globale de pigments bruts et non ceux préparer dans les "peintures" : elle devait être obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique (le suc de l’acacia nilotica) dissoute dans de l’eau, par ...
Nous pouvons alors constater que dans tous les échantillons demeuraient une "même" proportion quant à la chaux et le cuivre : ce dernier ayant visiblement différentes origines. Ceci suggère qu'il devait y avoir des "sortes de recettes précises".
Cependant, furent-elles écrites ?
Car, rappelons, peu de sources écrites furent retrouvées et ce avant l'époque romaine à part :
Dans son ouvrage "De Architectura", il explique comment il a été produit en broyant du sable, du cuivre et du natron et en chauffant le mélange, façonné en petites boules, dans un four.
En fait, l'écrivain Isidore Sevilla (vers 560-636 CE) a mentionné pour la dernière fois le bleu égyptien dans son "Etymologiae" publié après sa mort (636 CE).
Et voici quelques reconstitutions :
Reconstruction d'un atelier de poterie d'Ayn-Asil,
Nos anciens Égyptiens étaient véritablement des métallos hors pair ! Ils étaient parfaitement aptes à faire fondre du cuivre afin d'usiner leurs outils.
Sous les règnes à la fois de Montouhotep IV et de Sésostris I (de ± 1997 à ± 1928 B.C.E).
Adonc ...
Projetons-nous au sein de ce laboratoire du préhistosite de Ramioul ainsi qu’à l’archéosite d’Aubechies et ce en Wallonie ...
Une équipe multidisciplinaire belges, de chercheurs, EACOM, aurait tenté de répondre à cette ultime question à savoir comment nos anciens parvenaient-ils à cet exploit au vu des moyens techniques dont ils disposaient à l’époque ?
Il semble avoir étudié les procédés antiques de la métallurgie quant au cuivre en Égypte pharaonique.
"L’objectif de la démarche scientifique
est d’améliorer notre compréhension du fonctionnement des fours de réduction du cuivre,
de reproduire les gestes des artisans égyptiens
et
de corroborer les hypothèses soulevées par les fouilles archéologiques
grâce au nouvel outil archéologique qu’est la science expérimentale"
Nous sommes ainsi en pleine archéologie expérimentale !
A savoir recréer les outils d'une époque considérée et les essayer : ils ont visiblement bâti des fours de réductions antiques du cuivre.
Ils souhaitaient apparemment connaître quel aurait été le combustible employé ?
Du bois vert ?
Du crottin d'ânes?
... ?
"... on dispose d’indices archéologiques spécifiant qu’à côté des fours,
il y a systématiquement du crottin d’âne
et
du bois vert d’acacia devenu sec.
On en ignorait la raison.
Dans le four d’Aubechies,
on a démontré que du bois qui vient d’être coupé permet d’atteindre 1200°C.
Ensuite,
on a constaté que l’ajout de crottin permet de descendre à 900°C,
soit la température idéale pour réduire la malachite en cuivre."
Georges Verly, archéométallurgiste,
voilà six ans qu’il fouille un site métallurgique antique de Ayn Soukhna, non loin de la mer Rouge.
Souvenez-vous :
Des particularités du site d’Ayn Soukhna : la découverte de multiples ateliers de métallurgie du cuivre, datant du début du Moyen Empire (Abd el-Raziq et al. 2011).
Leur découverte fut une surprise car les fours de réduction avaient jusqu’alors été repérés près des mines, dans le sud du Sinaï. Pourquoi ce changement de schéma, pendant une courte période ?
La présence de bois et végétaux pouvant alimenter les fours dans la petite oasis qui entourait la source toute proche du site pourrait l’expliquer.
Abd el-Raziq M., Castel G., Tallet P., Fluzin Ph., Ayn Soukhna II, Les ateliers métallurgiques du Moyen Empire, FIFAO 66, Le Caire, 2011
Près de 4000 hommes auraient visiblement participé à la construction du port de Khéops, ainsi il y avait apparemment deux ateliers de métallurgies.
Accompagnés de 4000 ânes.
En archéologie, nous ne sommes jamais sûr de rien !
Création d'un fac-similé, celui d’un four égyptien vieux de plus de 4 000 ans. Une centaine de fours à réduction datant du Moyen-Empire y ont été découverts. La copie conforme de l’un d’entre eux a été construite avec du grès, du sable et des pierres ...
Il serait parvenu à réduire un minerai de cuivre comme on le faisait au temps des pharaons.
Nonobstant ...
Il semblerait, pour donner suite à plus de 49 expérimentations, que ce fameux crottin d'âneseut été un excellent accélérant pour la combustion !
"Nous avons effectué une étude systématique des pigments
utilisés dans le retable au cours des travaux de restauration de l’église,
et
nous avons pu montrer que la plupart d’entre eux étaient d’origine locale
et "pauvres"
- à base de terre,
de chaux blanche,
et de cendres –
nous n’étions pas préparés à trouver du bleu égyptien"
Mario Vendrell,
publiée dans le journal Archeometry.
Des pigments qui ne furent plus utilisé depuis près de 700 ans !
Alors ...
Comment a-t-il pu bien se retrouver dans une église catalane ?
En fait ...
Il apparaîtrait que ce monument, cette église, elle aurait été bâtie sur un ancien site romain, ou probablement une "boule" de bleu égyptien aurait été découverte.
Ils auraient donc employé cette belle couleur d'antan et ce afin de créer quelques ornementations :
→ De la rudération
→ De la préparation de la chaux pour faire le stuc
→ De la disposition des planchers en forme de voûte ; du stuc et du crépi
→ Des enduits qu'il faut faire dans les lieux humides
→ De la manière de peindre les murailles
→ De la manière de préparer le marbre pour de faire du stuc
→ Des couleurs naturelles
→ Du cinabre et du vif-argent
→ De la préparation du cinabre
→ Des couleurs artificielles
→ Du bleu d'azur et de l'ocre brûlée
→ De la céruse, du vert-de-gris et du minium
→ De la pourpre
→ Des couleurs qui imitent la pourpre.
ALDRED C., Le Trésor des Pharaons, La joaillerie égyptienne de la période dynastique Tallandier, Paris, 1979, en page 17.
Etude physique du bleu égyptien : caractérisation, mécanismes de formation, altération : Marie-Pierre Etcheverry; Max Schvoerer; Université Bordeaux Montaigne.
"Ayn Soukhna, port de la mer Rouge à l’époque pharaonique" par Claire Somaglino (Archeologia.be, 12 juin 2017).
NIGRO (L.), The copper route and the Egyptian connection in 3rd Millennium BC. Jordan seen from the caravan city of Khirbet al-Batrawy, dans Vicino Oriente, t. XVIII, 2014.
Frizot Michel, "Mortiers et enduits peints antiques" études techniques et archéologiques, Centre de recherches sur les techniques gréco-romaines, Faculté des sciences humaines, université de Dijon, 1975.
Cros Henry et Henry Charles, "L’encaustique et les autres procédés de peinture chez les anciens, Histoire et techniques", Erec, Puteaux 1988.
François Delamare, Bleus en poudres. de l’art à l’industrie : 5000 ans d’innovations, Presses des Mines, 2008, 422 p. (lire en ligne [archive]).
W. Noll, Mineralogy and technology of the painted ceramics of ancient Egypt. In: M.J. Huges (ed.) Scientific studies in ancient ceramics. Occasional paper 19. London : British Museum, 1981, (ISBN 0-86159-018-X).
Th. Rehren, E.B. Pusch, A. Herold, Glass coloring works within a copper-centered industrial complex in Late Bronze Age Egypt. In: McCray, P (ed), The prehistory and history of glassmaking technology. Ceramics and Civilization 8. Westerville, OH: American Ceramic Society, 1998, (ISBN 1-57498-041-6).
J. Riederer, Egyptian Blue. In: E.W. Fitzhugh, (ed.), Artists’ pigments 3: 23-45. Oxford university Press, 1997, (ISBN 0-89468-256-3).
Pâques sera donc célébrée en ce dimanche 20 avril,
l’an dernier, ce fut le 31 mars !
Adonc ...
Pourquoi une telle variabilité au sein des dattes ?
Pâques
est célébrée chaque année
le dimanche suivant la pleine lune de printemps.
L’équinoxe de printemps a lieu le 20-21 mars, ce qui implique que Pâques a lieu au plus tôt le 22 mars, au plus tard le 25 avril :
Avant Pâques s’écoulent quarante jours, le "Carême", du lendemain de mardi gras (le mercredi des cendres) au dimanche pascal.
Quarante jours correspondant aux quarante jours de Jésus dans le désert de Judée, traditionnellement consacrés au jeûne, à la prière ainsi qu'au partage.
La semaine avant le dimanche de Pâques est appelée la "semaine sainte" !
Débutant par le dimanche des Rameaux.
Le Jeudi Saintreprésente le dernier repas du Christ avec ses apôtres (la Cène).
Le Vendredi Saint est celui de la "Passion du Christ", sa "crucifixion".
Pâques correspond donc au "troisième jour",
Durant lequel le Christ est, pour les chrétiens, ressuscité.
"Nous avons tous des rêves,
mais pour les réaliser,
il faut beaucoup de détermination, de dévouement, de discipline
et
d’efforts"
Jesse Owens.
Rêvons, rêvonz alors ensemble :
Ensemble ...
Quant à ce renouveau ...
En cette ère bien printanière !
Et pourquoi pas, à la manière de Saint-Exupéry quand il énonçait ...
La fameuse et présente fête de Pâques se nomme aussi Easter en anglais, et ceci vous est bien connu.
Nonobstant ...
Et paradoxalement peut-être ...
Cette réjouissance ne semble véritablement pas représenter une nomenclature spécifiquement chrétienne comme d'aucuns pourraient parfaitement et bien logiquement du reste le subodorer.
Elle porte en vérité en elle une origine Chaldéenne faisant référence à la fameuse divinité, Astarté.
Beltis ...
Ninivites ...
La reine des cieux ...
Alors, ne serait-ce pas finalement :
Un culte relatif à la fécondité ?
A peine dissimulé sous les apparences d’une célébration, celle relative à la résurrection du Christ ?
En tout état de cause ...
Pâques fut bien une sorte de synthèse: moult syncrétismes, incorporant de bien nombreuses traditions, en provenance d'ères préchrétiennes.
Aussi, grâce à lui, vous aurez peut-être cette surprise, celle de découvrir l'origine "païenne" (Même si je n'apprécie guère cette nomenclature.) quant aux coutumes de la chrétienté, il en va aussi du culte :
Nous sommes alors au sein d'une continuité des traditions religieuses : rien ne se perd, tout évolue, tout se transforme, ...
La nature n'aime pas le vide !
Il en va de même quant aux religions, coutumes, croyances, usages, ...
Ainsi :
La nomenclature de Pâques avec ses origines babylonienne avait cette souvenance, celle de la reine des cieux :Ishtar, ...
Et que dire du sens caché du fameux œuf mystique d'Astarté, ..., de Baal en Bretagne ?
Alors ...
Il n'est pas difficile de subodorer que sa compagne Astarté, le fut tout autant et ce par les anciens Anglais. Cette déité, à Ninive même, s'appela Ishtar et prit ainsi en avril le nom d'Easter (Pâques).
Au 3e et au 4 A.D (Anno Domini Nostri Iesu Christi), cette fête devint Pascha, Pâqueset semblait même s’accorder avec la Pâque juive.
Alors ...
D'aucuns supputent que nous sommes là au sein même d’une version Christianisée de la Pâque juive.
Ainsi souvenez-vous, que cette festivité de Pâques est célébrée par :
Les Coptes,
Les Catholiques,
Les Orthodoxes …
Une fête qui normalement rassemble toute l’Égypte !
Dans son livre ''les us et coutumes des égyptiens modernes'' paru en 1848, le britannique Edward William Lane écrit :
"En Egypte, il y a une coutume appelée Cham El-Nessim qui est observée le premier jour du printemps.
Dans ce jour-là, tôt le matin, de nombreuses personnes, en particulier des femmes, brisent un oignon et le sentent, pour les éveiller et leur donner une certaine energie, et au cours de la matinée, un grand nombre de citoyens se promènent dans les villes, dans les compagnes ou partent en bateau pour prendre de l'air ou bien comme ils l'appellent, l'odeur de l'air ou bien respirer l'odeur du Zéphyr, qu, en ce jour, est réputé avoir un effet bénéfique. Ils choisissent de déjeuner à l'extérieur et surtout au bord du Nil"
Ainsi, selon le Concile de Nicée en 325 ...
La date de Pâques :
"Le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après".
Aussi, plus simplementpeut-être ...
Il s’agit en fait du premier dimanche après la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps(fixé au 21 mars).
Acceptée par tous les chrétiens ...
Cette méthode de calcul a été établie avant le schisme que vous connaissez, daté de 1054.
Le décalage qui s’opère souvent entre Églises catholiques et orthodoxes est donc à chercher dans la réforme grégorienne. En effet, en 1582, le pape Grégoire 13 instaura un nouveau calendrier qui devait alors corriger les lacunes astronomiques du calendrier julien : à cause de son imprécision, celui-ci se décalait de 8 jours à chaque millénaire par rapport à l’année solaire véritable.
Ainsi ...
Au moment de la réforme grégorienne, le calendrier julien avait dix jours de retard.
Le lundi de Pâques orthodoxe sera cette année le 21 avril 2025.
Toujours en 2025 ...
En 2025, Pessah commença le samedi 12 avril au soir et se poursuivra jusqu'au dimanche 20 avril en Israël. Cette fête juive commémore la libération des Hébreux de l'esclavage en Égypte, et elle est marquée par des rituels comme le Séder, un repas symbolique où l'on consomme du pain azyme (Matsa) et des herbes amères.
C'est une période de réflexion, de partage et de renouveau, où les familles se réunissent pour raconter l'histoire de l'Exode et renouveler leur engagement envers la liberté.
Avez-vous déjà assisté à un Séder ?
Adonc, si vous auriez pu le souhaiter à quelqu’un de la communauté juive pendant cette période, vous pourriez lui dire "Joyeux Pessah".
ânkh...
"Vivre"…
"La vie"…
Il est important de noter que la Pâques que nous mentionnons est généralement célébrée par les chrétiens !
Les Juifs ...
D’autre part ...
Observent Pessah !
Parfois appelé Pâques juive.
C’est une fête importante qui commémore l’exode des Israélites hors d’Égypte, comme décrit dans la Torah.
Dans les pas du Prophète Moïse premier combat contre "l'esclavage" et pour la Liberté de Conscience, reconnu par nos Frères Chrétiens et Musulmans.
En 2025, le lundi de Pâques orthodoxe sera célébré le 21 avril 2025 !
Cette date est déterminée en fonction du calendrier julien, qui diffère du calendrier grégorien utilisé par les chrétiens catholiques et protestants.
La Pâques orthodoxe est marquée par des traditions riches et variées :
Telles que le jeûne du Carême,
La bénédiction des aliments,
La messe de minuit,
La tradition des œufs rouges,
Et le jeu de l’œuf.
Durant la Pâques orthodoxe, une procession est organisée le samedi à minuit.
Les fidèles reçoivent des cierges qu’ils sont allumés dans l’église plongée dans l’obscurité !
Le prêtre apparaît muni d’une bougie et annonce : "Venez prendre la lumière à la Lumière sans déclin et glorifiez le Christ ressuscité d’entre les morts."
Ensuite :
La bougie est passée de main en main pour allumer les cierges.
Une procession autour de l’église peut également être effectuée, avec les croyants munis de la croix et des icônes.
Une personne reste dans l’église durant la procession, ferme les portes d’entrée, allume tous les cierges et lampes restants, et fait brûler l’encens.
La procession arrive devant les portes closes, et le prêtre lit le récit de la résurrection, puis encense.
Les portes de l’église sont ensuite ouvertes, et la procession pénètre dans l’allée centrale illuminée.
Le prêtre interpelle les croyants en disant : "Le Christ est ressuscité", et ces derniers répondent : "En vérité, Il est ressuscité !"
Ainsi ...
Je souhaite de très joyeuses fêtes de Sham al-nessim
l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.
"Sham el-Nasim " ...
Est un mot arabe qui voudrait dire"senteur de brise, ou parfum de brise".
Le dictionnaire traduit el-nasime (النسيم ) par BRISE et Sham (شم ) par renifler, odorat ...
Et si nous considérons "شم النسيم" (Sham el-Nasim) cela donne Pâques !
Sham el Nessim est un jour férié égyptien marquant le début du printemps.
Cela vient toujours le lendemain de la Pâques orthodoxe orientale, cette année 2025, le 21 avril, selon les calculs de l’Église copte,ce n’est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle !
Et ce malgré sa date liée au christianisme.
Sham el-Nessim n’est pas considéré comme une fête religieuse et elle est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions à travers le pays.
En raison du temps agréable à cette période de l’année ...
Les gens passent généralement la journée à l’extérieur, à piqueniquer, et à profiter de la brise printanière avec leur famille.
La nourriture traditionnelle consommée à l’occasion de Sham el-Nessim comprend le fesikh(un plat traditionnel à base de mulet gris fermenté, salé et séché), les oignons verts, la laitue et les haricots lupini (tirmis).
Cette fête bien pharaonique est l'une des plus anciennes célébrations d'Égypte :
Sham el-Nasim,
Shemu "les basses eaux",
La "Fête de la création" !
Une belle fête ...
En cette terre divine d'Égypte.
Elle est véritablement en continuité avec celle de laPâques Copte: le dimanche 20 avril 2025.
C’est une fête très importante dans la tradition copte orthodoxe. Elle est célébrée selon le calendrier Julien, qui diffère souvent du calendrier Grégorien utilisé par de nombreux pays occidentaux.
C’est pourquoi la Pâques Copte a souvent lieu plus tard que la Pâques qui tombe normalement autour de l’équinoxe de mars.
C'est bien l'un des jours coptes orthodoxes les plus sacrés qui soient quant aux Chrétiens d'Égypte. Il tombe généralement le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe vernal, et qui marque la fin du 55ème jour du Grand Jeûne.
Les Coptes ont généralement un jeûne plus long vis-à-vis des autres traditions chrétiennes.
Elle tombe toujours le lundi suivant le dimanche où la Pâques Copte orthodoxe est célébrée telle que calculée par l'Église copte.
Je réitère ...
Ce n'est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle.
Et il n'y a pas de date exacte quant à cette fête car elle est confirmée chaque année par l'observation du soleil avecla Grande Pyramide. En fait, il est probable que l'événement coïncidait avec l'équinoxede printemps, un événement qui était autrefois déterminé par la direction du soleil contre les pyramides de Gizeh.
Sham El-Nessim ...
Elle peut être datée de l'Égypte ancienne d'au moins 2 700 B.C.E (la troisième dynastie de l'Ancien Empire) et est un festival qui célèbrel'arrivée du printemps.
L'Égypte est devenue un pays principalement chrétienne sous le règne de l'Empire romain, aussi, plutôt que de remplacer les festivals existants, Shamo a simplement été intégré aux célébrations chrétiennes de Pâques.
Kemet est devenue un pays à prédominance arabe, cette fête a prise alors la nomenclature de "Sham El-Nessim" signifiant "sentir la brise".
Elle est restée à la date de Pâques car basée sur un cycle lunaire comme la plupart des festivals musulmans !
Sham el-Nasim, une fête nationale en Égypte ...
Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe.
La plus grande dénomination chrétienne en Égypte est bien l'Église copte orthodoxe, bien que ce festival ne soit pas considéré comme une fête particulièrement religieuse.
Sham el-Nasim ...
Elle est célébrée par les Égyptiens contemporains de toutes les religions, basée sur unefête du printemps antérieure au christianisme et évidemment à l'islam.
Adonc ...
Sham el-Nasim, ne proviendrait elle pas de l'Égypte ancienne ?
2 700 B.C.E (Troisième dynastie), précise Mohammed Arafa, professeur d'Histoire à l'Université du Caire.
C'est un festival qui célèbre le changement de saison à savoir en l'occurrence l'arrivée du printemps : avec toutes les métamorphoses, toutes les vicissitudes relatives au Nil, ..., événementiels d'importances dans la vie de tous les Égyptiens.
Une grande célébration,
...
Sham el-Nasim :
"Sentir la brise'' ...
Renouvellement de la vie ...
Et voici un repas typique :
poisson cru Molokha ou Fesikh avec une sauce salée, on mange des oignons de printemps et du pain.
Nous sommes bien au sein d'un véritable jour rempli de festivités i.e. Shamm("Sentir / inhaler")el-Neseem ("La brise").
شَمّ ألنسيم ...
Ainsi :
Chrétiens,
...
Musulmans ...
Tous ...
Enfin, se réunissent dans la chaleurosité que j'aime tant !
Formidable moment puisqu'ils semblent alors tous liés, unis, ... et ce au sein de cette fabuleusefête. Une singularité, celle de rassembler autant d'individualités différentes. Voilà ... encore une fois ... une bonne leçon de savoir vivre!
Tous finalement fêtent ce jour.
Celle-ci fait suite à laPâques copteEn ce dimanche 20 avril 2025. Ainsi, les racines même de cette "bacchanale" remonteraient à l'Antiquité égyptienne, c'est-à-dire aux manifestations liées au printemps.
Le Christianisme emprunta donc cette célébration tout en la liant, par la même occasion, à la fertilité : nous sommes bien là au sein d'une sorte d'acculturation des temps anciens.
Ainsi, les Égyptiens :
"Hument la brise".
"Respirent la brise" cette inspiration du principe de vie, elle est retrouvée dans toutes les scènes et descriptions relatives à l'Égypte ancienne.
"On sent la brise de printemps".
...
"On respire l’odeur du Zéphyr".
C'est un vent bien doux.
Agréable ...
Les anciens en firent même un nTr.
En bref : nos ami(e)s Égyptien(e)s célèbrent le printemps lors de la fête antique appelée "Shémou" qu’on pourrait traduire par "Fête de la création".
Ainsi le zéphyr du matin, au cours du Cham el-Nessim, est toujours porteur :
De bonheur,
De renouvellement de la nature,
De l'avenir des hommes,
...
Si cela n'est point, alors, nous serions peut-être au sein d'un bien mauvais présage !
Ce jour férié
est tout simplement
la fête du printemps pharaonique.
Ce jour-là, dès l'apparition des premiers rayons de Râ, les habitants de Kemet se ruent dans :
Les jardins,
Les parcs,
... Et ils se promènent alors au bord du Nil : à pied, en bateau, ...
Des symboles certes, comme il y en avaient tant pour nos anciens et qui malgré les millénaires passés perdurent, et même demeurent très fortement encore au sein de cette belle Égypte actuelle :
L'unité du peuple égyptien.
La conservation des liens avec leur fort lointain passé.
...
Cette fabuleuse fête célèbre ainsi le retour du printemps au sein du pays.
A ce titre d'ailleurs, les acacias, sacrés en Égypte, fleurissent même pour cette fête du printemps : formidable non ?
Une fête traditionnelle égyptienne qui célèbre l’arrivée du printemps, tombe le lundi21 avril 2025.
Cette fête est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions car elle est basée sur un festival de printemps qui précède à la fois le christianisme et l’islam. Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe copte
Cette réjouissance n'est ni d'origine :
Chrétienne,
Musulmane,
Copte,
... Cependant, elle est bien l'objet de toutes les attentions.
Elle se déroule en terre de Kemet et sans distinction de religion !
Rien que pour tout cela ...
Je me devais de vous rappeler aux bons souvenirs de cette festivité.
Ou chrétiens, ..., tous ensembles envahissent les espaces verts !
Ils nous donnent tous une sacré voie que nous devrions tous suivre.
Cham El-Nessim ...
Tout le monde a certes fait ses préparatifs.
En ce jour spécial ...
Les Égyptiens ont l'habitude de faire des provisions de poissons salés, de harengs, de "fessikhs" et même d'oignons et de pois chiches : un panier de provisions bien rempli et garni de toutes sortes de spécialités pour ce jour. Les familles "partent" pour un rapide congé au bord de la mer par exemple, ou se dirigent vers les parcs et les jardins publics et ce dans les quatre coins du pays afin de célébrer l'occasion.
Souvent, bien proche du Nil, salvateur en son temps, afin de célébrer le printemps et la douceur de cet atmosphère.
Des joutes sont même organisées sur le Nil !
Nonobstant, il n’y a plus rien de véritablement religieux au sein de cette pratique.
Selon Plutarque ...
Nos anciens Égyptiens faisaient des offrandes aux netjerou(t).
Aussi ...
Tous ce qui leur fut autrefois ainsi adressés, lors des cultes par exemple, est maintenant partagé lors d’un piquenique et ce dans les jardins notamment : rien ne disparaît véritablement, tout évolue !
Le fiseekh est bien ce poisson séché qui semble avoir fait son apparition au cours de la 5e dynastie. Les anciens Égyptiens les conservaient ainsi par séchage, Râ y pourvoyait tout naturellement. Un symbole du bien ...
Du mulet gris : mulet salé et séché que l'on a laissé fermenter.
Du maquereau,
Des sardines,
...
Feseekh est un poisson de hareng fumé servi avec de l'oignon et de l'huile d'olive.
Un véritable symbole, celui de la régénération, cela rappelle bien les origines de la vie. Ils furent une sorte d'allégorie chez nos anciens Égyptiens, celle de la création de la vie.
Ainsi, certains paradigmes mentionnent souvent :
Un œuf primordial ...
Il aurait été pondu par Amon sous la forme d'une oie.
Voici une boîte âgée de 3 500 ans avec lesrestes d'une oie sacrificielle.
Crédit : Professeur Andrzej Niwiński.
L'œuf de la théologie de Khemnou ...
Hermopolitaine si vous préférez ...
Il fut bien visiblement fécondé par Amon !
L'œuf devait donc être associé à la vie, au renouveau, au printemps, ...
→ De jeunes oignons ...
Afin d'éloigner le mal. Il semble avoir été lié au nTr Min, et ce dès la 6e dynastie.
Ils furent considérés comme la volonté de vaincre la mort ainsi que la maladie. Un papyrus relate d'ailleurs l’histoire d’un pharaon dont son unique enfant aurait été atteint d'une maladie mystérieuse.
Les médecins, comme les prêtres Memphite furent incapables de le guérir. Ils eurent alors recourt à la magie.
Un symbolisme là encore, relatif à la nature renaissante, la "Romaine" / Lactuca sativa longifolia, avec ses feuilles très allongées, elle est parfaitement représentée sur les "fresques".
Ce ne fut pas une netjeret hippopotame que les Égyptiens vénèraient, mais bien plusieurs.
Taouret une divinité quelque peu hybride était visiblement la plus importante, sans être un animal sacré, l'hippopotame femelle lui fut tout naturellement consacré.
Taoueret ne fut pas la seule qui devait être représentée par l'hippopotame femelle, souvenez-vous aussi de :
Meskhenèt : la netjeret hippopotame, coiffée d'un utérus de vache,
Opèt : la grande netejeret hippopotame,
Tawaret : la déité hippopotame avec une tête de crocodile,
Thouëris : la divinité hippopotame, avec une queue de crocodile et des pattes de lionne,
...
Ipet-Thouéris, Thouéris assimila visiblement bien des divinités hippopotame comme :
Hedjet,
Chepset,
Reret,
...
Reret ...
Cependant Ipet semble, quant à elle, lui avoir résisté. Toutes les deux s'associèrent en Ipet-Thouéris.
La confusion de plus en plus forte entre cette dernière et la déité du ciel, à savoir Nout, amena dans le vocabulaire de la Basse-Époque un nouveau mot pour dire ciel.
Ipet ...
Plan de l'article ...
→ Taoueret, avec ce corps d'hippopotame.
→ Ainsi, même la bible parlait de cet animal ...
→ Les parturientes ...
→ Toéris dont la cité principale semble avoir été Karnak.
Un animal vivant en groupe de 15 à 20 individus ...
Formé par les femelles et les petits ...
Surveillé par un mâle dominant connu du reste pour détruire les cultures tout en incarnant les forces du mal.
Ainsi, souvenez-vous ...
On retrouve des jouets pour enfants en forme d'hippopotames, et également de crocodiles,
Des pantins de bois articulés,
Voici en quelque sorte une des expressions d'une grande adulation.
Un hippopotame :
Qui devait de plus se redresser sur ses pattes arrière, celles relatives à un lion, comme vous l'aurez bien observé du reste.
Quant à ses pattes avant, des mains humaines (?)
Elles tenaient d'ailleurs un signe bien particulier s'il en est, celui du signe hiéroglyphique signifiant "protection".
La voici donc représentée sous cet aspect parfaitement hybride :
La fécondité,
La férocité également quant à la mère défendant sa progéniture.
Protectrice de l'accouchement.
Faire fuir les mauvais esprits vis-à-vis de l'enfant à naître.
Probablement est-ce une sorte de justification. D'autant plus lorsque nous savons que nos anciens subissaient véritablement un taux élevé de mortalité des enfants en bas âge, même du reste au sein des classes les plus riches.
...
Ainsi, même la bible parlait de cet animal ...
JOB 40 / 15-19
"Voici l'hippopotame(1)
que j'ai formé avec toi
il mange de l'herbecomme un bœuf le voici !
Sa force est dans ses reins,
et
dans le nombril de son ventre.
Il meut sa queue comme un cèdre :
les nerfs de ses cuisses sont enveloppés ensemble.
Ses os sont comme des tubes d'airain ;
Ses os sont comme des barres de fer."
(1) Béhémoth ...
Un des célèbres hippopotames bleus à traits noirs.
Une cinquantaine d'exemplaire dans le monde.
Musée du Louvre.
Les parturientes ...
Elles portaient moult amulettes de protections :
Taoueret, parfois elle fut bien compagne du netjer Seth, l'incarnation même de l'hippopotame mâle, toujours maléfique, ...
Sa,
Bès partageait pratiquement les mêmes fonctions que Toéris : mieux valait alors y associer plusieurs netjerout afin de se donner le maximum de chance, cela est bien compréhensible finalement dans cette ère éprouvante.
Opet liée elle aussi à la fécondité, venant de l'Itérou fécondant le ruban fertile,
Apet-Taourt,
...
Toéris dont la cité principale semble avoir étéKarnak.
Thouéris un nom bien grécisé finalement, provenant de "Ta ouret" et voulant exprimé, la grande ...
De plus on la vit bien liée à deux autres netjerout :
Hathor,
Isis,
Mais, il semblerait bien qu'il y en eue d'autres, certains auteurs vont même à l'unir avec Apet.
En tout état de cause, elle fut cette netjeret qui désignait apparemment tout ce qui avait trait aux divinités hippopotames.
Statuette d'argile de Taweret ...
Découverte dans un dépôt de fondation, sous un mur d'enceinte de la pyramide du souverain Nubien Anlamani.
Thouéris appartenait bien plus au monde domestique, familier en quelque sorte de nos anciens, qu'à celui des temples et des grands prêtres.
Elle fut, avec Bès, une figure bien essentielle de la piété populaire, de la religion des humbles.
Loin du faste des temples ...
De celui des grandes cérémonies, Thouéris fut cependant la gardienne du foyer.
Celle qui devait protéger femme et enfants.
Assister les longs mois de la maternité,
Veiller sur l'instant ultime de la délivrance, de la naissance. Elle devait être auprès de toutes les femmes qui attendaient un enfant, quelle que soit leur condition, netjeret, reine ou humble du peuple.
Pendant les mois de la grossesse, le couple adressait certainement d'intenses prières à la divinité.
Si par malheur, l'enfant se révélait atteint d'un quelconque handicap, on l'estimerait alors "touché par les netjerou".
Du fatalisme ?
Peut être pas finalement. Cela devait bien aidé à l'intégration de cet être handicapé dans la société.
Le sage Amenemopé, 21e dynastie, exhortait ainsi ses concitoyens de cette façon :
"Ne ris pas d'un aveugle,
ne taquine pas le nain".
Aussi pour s'assurer une totale protection de Thouéris, et se prémunir de tout accident pendant la grossesse, ne devait-on pas de porter une amulette à son effigie ?
Celles-ci furent retrouvées d'ailleurs en abondance.
Une statuette de la netjeret hippopotame, installée dans la maison, concourrait aussi à l'assurance d'une bienveillance divine sur la famille.
Parfois, le petit oratoire qui lui était dédié se dressait dans un coin du village. Souvent le devait-on du reste au personnage le plus fortuné de la communauté.
Le culte fut simple, mais la piété intense et unanime. Car Thouéris emportait avec elle l'adhésion de tout un peuple, ce qui ne fut pas vraiment le cas de tous les netjerou.
Quelques représentations du monde de Thouéris ...
Thouéris ...
En hiéroglyphe = Ta Ouret = La Grande ...
Thouëris ...
Touëris ...
Toéris ...
Thoéris ...
Toueris ...
Taueret ...
Taoueret ...
Taurt ...
Tawaret ...
Taweret ...
La Blanche ...
Le Harem ...
La Patronne des femmes enceintes ...
Ipet-Thouéris ...
Opet ...
Apit ...
La constellation Reret ...
La "grande" dame ...
Tȝ-wrt ...
Imyt-nenoun (Sa forme humaine) …
...
Paradoxe ... ?
Alors que Thouéris fut très populaire, il touchait le domaine des enfants ...
Il y eu très peu de temples qui lui fut consacrés.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
La Vie des enfants de l'Ancienne Egypte de Viviane Koenig, édition du Sorbier.
"La mère, l'enfant et le lait en Egypte ancienne : traditions médico-religieuses : une étude de sénologieégyptienne" (textes médicaux des Papyrus Ramesseum nos III et IV), Jean, Richard-Alain; Loyrette, Anne-Marie. 516 pages, ISBN 9782296130968, collection KUBABA.
Aquarelle de J. Vandier d’Abbadie
(ostracon Deir el-Médîna)
Erman, Adolf et Hermann Ranke (1994 (1948)). La civilisation égyptienne, trad. de l’allemand par Charles Mathien, Paris, Payot, 749 p.
"La vie des enfants de l'ancienne Egypte", Viviane Koenig, Le Sorbier, JEUNESSE
Christie's Paris. Ancienne Collection Charles Gillot (1853-1903) . 4-5 mars 2008
Des archéologues ont restauré une fresque représentant le Nouvel An, dans le temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans.
Sublime !
Des archéologues locaux et des confrères allemands ont achevé leur restauration du plafond du temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans. Un travail minutieux qui leur a permis de découvrir une incroyable fresque.
Une découverte majeure est la représentation du jour de l’an.
La proximité du temple d’Esna et du Nil apporte un éclairage crucial permettant de comprendre le sens du relief.
Le nouvel an égyptien se produisait lorsque Sirius, étoile particulièrement brillante mais invisible durant soixante-dix jours, reparaissait dans le ciel, à l’orient.
Personnifié sur un relief à l’effigie de la déesse Sopdet, le retour de l’étoile coïncidait avec la crue annuelle du Nil.
Pour le célébrer, les Égyptiens faisaient bonne chère et prenaient part à des libations à l’occasion d’un festival : Wepet-Renpet. Cent jours plus tard, grâce à la déesse Anoukis, également personnifiée sur le relief récemment découvert, les eaux du Nil se retiraient enfin.
Ce relief de la nouvelle année découvert dans le temple d’Esna représente la crue annuelle du Nil.
Le dieu Orion(à gauche, d'après certains Égyptologues, Sahou identifié soit à Atoum, soit à Osiris ou encore à Onouris-Anhour.) et Satet(au milieu) et Anoukis(à droite) symbolisent la crue et la décrue des eaux du fleuve tandis qu’au-dessus d’eux la déesse du ciel Nout avale le soleil vespéral.
Sah dépeint la constellation Orion, décrit un communiqué de l'Université de Tübingen (Allemagne), et Sothis représente les étoiles de la constellation Sirius qui était “invisible dans le ciel nocturne 70 jours par an jusqu'à ce qu'elle ressurgisse à l'est”, explique le professeur Christian Leitz de l'Institut d'études du Proche-Orient ancien de l'Université de Tübingen.
Ce phénomène correspond au jour du Nouvel An dans l'Égypte ancienne.
Il avait lieu au milieu du mois de juillet, selon notre calendrier moderne ...
Cela “annonçait également la crue annuelle du Nil”.
À cette époque, la population pensait que 100 jours après la disparition de la constellation Sirius, la déesse Anuket s’occupait du retrait des eaux du Nil.
Avant restauration :
Plafond du temple égyptien antique avant restauration, recouvert de poussière et de suie pendant des milliers d'années.
Après restauration :
Après restauration révèle l'iconographie des dieux égyptiens Orion, Sothis/Sirius et Anukis ; au-dessus d'eux se trouve la déesse du ciel Nout avalant le soleil du soir.
Chaque époque de renouveau porte en elle l'espoir et la promesse de nouvelles opportunités.
Tout comme les anciens Égyptiens célébraient le début de l'année avec des rituels et des offrandes pour assurer la prospérité et la protection divine, nous aussi cherchons à marquer le passage du temps avec des résolutions et des célébrations.
Que cette nouvelle année soit pour vous :
Une période de renouveau,
De découvertes,
Et de réalisations.
Puisse-t-elle être aussi riche et inspirante que les traditions anciennes que vous chérissez
En Égypte ancienne ...
Le premier jour de l'année correspondait bien au renouveau, le début d'une nouvelle année. Avec l'arrivée d'Hâpy...
Malgré la présence bienfaitrice d'Hâpy, ce fut bien un passage particulièrement dangereux, celui qui consistait à franchir cette frontière, celle séparant une année de l'autre.
Une période redoutée et prisée tout à la fois car la puissante Sekhmet pouvait se révéler bien plus néfaste que jamais.
En ce qui concernait pharaon, ce devait être une ère des plus cruciales pour la pérennité de son règne :
Il se devait alors de concilier les bonnes grâces d'Hâpy,
...
Il était obligé de se consacrer à la protection de Kemet et être "efficace" pour la nouvelle année de son règne.
La procession, la cérémonie, la fête, fut un amalgame complexe d'hommages :
... Il fallait bien légitimer pharaon face aux netjerou(t) ainsi qu'aux ancêtres : des actes magiques accroissant son pouvoir aux yeux du peuple. Il s'agissait tout simplement de la protection de Kemet et de son peuple.
Et l’année civile égyptienne fut approximativement d'un jour environ et ce tous les quatre ans.
Ce qui nous amène à 1 460 jours soit 365 x 4. Et lorsque cette coïncidence demeurait, nos anciens l’immortalisaient au sein de bas-relief, car pour eux cela devait être une année bien bénéfique. De fait, cela aida la datation quant à certains pharaons.
Aussi ...
L'inondation commençait-elle. Et ce lorsque lesgrands prêtres virent le fameux lever héliaque. Celui de l'étoile Sirius.
Sirius pour nous …
Sothisdes Grecs ...
Sôptis,Sepedet en Égypte antique, voici donc "La maîtresse de l'année nouvelle"...
"La constellation d'Orion, visible plein sud vers 22 heures, permet de trouver une autre constellation, celle du grand chien. Sirius, l'étoile principale de cette constellation, est aussi l'étoile la plus brillante du ciel.
Logiciel de simulation astronomique : Starry Night".
Cette étoile n'était visible que pendant une période très courte :
Avant le lever de Râ,
Et, à l'Est, au-dessus de l'horizon.
... Et Médinet-Habou, lié à Ramsès III, atteste bien de cela !
Lesnetjerou(t)... Tous avaient droit à des offrandes. Cependant, cette fête fut aussi destinée à Râ car nos anciens supposaient que la nouvelle année correspondait à sa naissance.
Ainsi, pendant la nuit, lesprêtresconduisaient-ils une statue du netjer. Ils partaient du temple et allaient vers le toit de l'édifice.
La statueétait préalablement préparée :
Lavée ...
Pour la pureté.
Et elle était parée d'amulettes.
Elle devait ainsi être illuminée au lever du jour par les fameux rayons de Râ. De cette manière, elle devait se recharger en énergie et ce pour le restant de la nouvelle année.
Et cela se concrétisait par des cadeaux somptueux :
Statue d'ivoire,
Statue d'ébène,
Pierres précieuses,
Statuettes dorées à son effigie,
Armes,
... Ainsi, le premier à rendre hommage au netjer fut bien sûr pharaon ! Et cela est attesté dès les temps les plus anciens, durant la 5e dynastie par exemple. Hâpy, symbole même de cette inondation, perpétuellement renouvelée, apparu alors.
Souvenez-vous d'un certain bas-relief peint, sur les parois du temple de Medinet-Habou, nous pouvons y observer une belle mise en scène, celle deRamsèsIII. Il adorait alors le netjer Hâpy. Le pharaon fut debout, levant les mains, implorant le netjerqui, chose plutôt rare, est représenté ici assis ...
Pas de plateaux d'offrandes dans ses mains ...
Mais, des croix de vie ...
Voyez aussi, sur votre gauche, ce bel oiseau mythologique à savoir Bénou en forme de héron cendré.
Celle bien évidemment vitale et relative à la moisson. Voyez derrière pharaon, et admirez le sens de cette scène. Ramsès implorait Hâpy afin d'apporter la vie à l'Égypte.
A travers :
Une belle inondation,
L'harmonie,
Et de fait une moisson généreuse, Hâpy contribuait à faire du règne du souverain, une grande gouvernance.
Adonc, une fois ..., n'est pas coutume, n'est-ce pas ?
Aussi ...
Il me plait de consacrer cette thématique quant à notre propre société Européenne ...
Voici donc un article qui n'est pas centralisé sur l'Égypte ancienne, même si au demeurant vous remarquerez qu'il en fait allusion et ce à maintes reprises !
"Noël"
Une célébration de la Lumière.
Peut-être d'ailleurs serait-ce une contraction du terme "Nouveau Soleil" ?
"C'est la renaissance
du soleil"
Cette fête est véritablement très complexe à étudier ...
Elle évoque l'état de l'enfance chez beaucoup d'entre nous, et même probablement beaucoup d'autres choses d'ailleurs.
Le sixième mois du calendrier nilotique est basé sur la crue du Nil, est appelé Méchir ;signifie "celui de Mekher" le sixième mois du calendrier nilotique.
La saison de croissance des cultures suivant la crue annuelle du Nil. Le nom du mois de Méchir vient de Mechir, la divinité du vent !
Ce mois correspondait à la période de décembre-janvier dans le calendrier grégorien.
Il est également le second mois de la saison de Peret ; le calendrier nilotique était utilisé pour réguler les travaux agricoles tout au long de l’année ...
Ainsi, les festivités "religieuses", "païennes(Religions "polythéistes") " étaient nombreusesautour de la date du 25 décembre et plus précisémententre le 17 et le 24 décembre.
Ainsi demeuraient certaines célébrations quant à la lumière renaissante (Imbolc le 2 février), la fertilité (Beltaine 1er mai) ... :
Les Saturnales(Chez les Romains.) du 17 au 24 décembre. Ils fêtaient à l’époque la nouvelle année à venir, au moment du solstice d’hiver. Ils célébraient ainsi les plus longues nuits de l’année, avant que les journées rallongent vers un nouveau printemps
Le culte de Mithra (Chez les perses.) célébré le 25 décembre.
La fête des sigillaires à la fin du mois de décembre, un "ancêtre" probablement de notre saint Sylvestre.
...
Adonc ...
Nous sommes tous issus d'ancêtres et bien évidement de leurs festivités !
Le Tout-puissant de la période précédantle solstice d'hiver.Elles furent bien cette période durant laquelle les Romains jouissaient d'une liberté quasi totale.
Où tous les abus semblaient permis :
Les administrations s'arrêtèrent,
Les écoles étaient fermées,
Les Romains cessaient leur travail,
La population allait même vers le mont Aventin.
Ils ne rendaient pas la justice,
Ils ne faisaient plus la guerre,
Ils ne se disputaient pas.
Ils disaient bien moins que ce fut en vérité une période de trêve, de pardon, de réconciliation.
Les Saturnales ...
Il fallait bien conjurer la peur, dépasser l’obscurité, et apporter des présages positifs.La tradition des cadeaux de Noël existait déjà.
À l’époque, on s’échangeait des petits objets en terre cuite, et déjà, Ovide, né B.C.E, se plaignait du fait que ces échanges devenaient trop mercantiles !
"Libertas decembris" :la fêtede la liberté, le jour ou le monde était à l'envers !
Jour de liberté,
Les esclaves à Rome devenaient les maîtres et les maîtres devaient obéissance.
"Saturnalia et sigillaricia" : on fabriquait, on offrait de petits présents,...
Les rues, les maisons, ...
Elles furent certainement bruyantes de ripailles,
Braillardes de beuveries,
Et pleines de débordements, la fête en somme !
Les saturnales ...
Et le premier de l’an d'ailleurs,
Ces deux évènements furent bien certainement un seul événement festif.
Sol chez les Romains : le nom d’une divinité-soleil,
Sol Invictus (En latin : Soleil invaincu) fut bien cette déité solaire de l’Empire romain au 3e siècle A.D,
Sistere : stopper.
Ainsi ...
Le solstice d’hiver correspondrait bien au moment où le jour cesse de raccourcir et celui ou il commence à se rallonger. Et si nous nous référons à cet ancien calendrier julien, ce fameux solstice d’hiverdevait avoir lieu le 25 décembre. Et voilà, une coïncidence de plus !
Noël est célébré le 25 et ce depuis le 4e siècle. Certainement pour contrer bon nombre de coutumes païennes qui étaient toujours célébrées par les premiers chrétiens.
Aussi ...
Dans toutes les églises chrétiennes,
Il semblerait même,
Qu'au cours des trois premiers siècles A.D, il n'y eu que la fête de Pâques pour les chrétiens. Cette légendaire date correspondrait donc en vérité à une fête païenne celle de "La naissance du soleil".
Et cefut comme vous savez le pape Libère qui instaura cettefête, celle de la Nativité, à Rome bien évidemment et ce le 25 décembre : Natalis Invicti.
"Ce choix
semble avoir été imposé aux chrétiens
par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient,
soit
de supprimer une coutume aussi ancienne,
soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil"
Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall
Cette Nativité ...
Elle sembla, par la suite, être parfaitement parvenu à occulter tous les autres cultes : le but était ainsi atteint.
Et les écrits supposés historiques sur Jésus (Historical Jésus and Mythical Christ).
Nos anciens comme vous savez vénéraient Horus et ceci il y a plus de 5 000 ans.
Et cela sous certaines appellations, comme :
Iusa,
Et deKarast.
Ainsi, le temps faisant :
Iusa en égyptien ancien,
Iesous en grec,
Iesus en latin : le "J" n’étant apparu que tardivement, et la terminaison du nom en latin est "us",
Pour finir en Jésus et ce, en français.
Adonc :
Karast, en égyptien ancien : seules les consonnes furent écrites, donc "Krst" pour Krist,
Christos en grec,
Christus en latin,
Christ en français,
...
Un raccourcit peut-être ... (?)
Horus ...
Un netjer bien mythique, et probablement l'un des netjerou les plus adulés du panthéon de nos anciens. Alors, pouvait-il également s'appelerIusa Karast: Jésus Christ ?
Et si nous allions encore bien plus loin :
Isis, mère d’Horus, appelé également Meri en égyptien ancien,
Maria en grec et en latin,
Marie en français.
...
Quelques hiéroglyphes avec l'inscription Aset-Meri (Isis Aimé)
British Museum.
Le Nil: notes aux voyageurs en Égypte (1905) d'Ernest Alfred Wallis Budge
S'il en existe une, est bien celle d'un syncrétisme totalement réussi ! Le même genre d'ailleurs de "christianisation" quant à cette festivité celtique des morts du début novembre.
Rien ne disparaît véritablement au cours de notre Histoire.
Tout se modifie, tout évolueen s'incrémentant d'autres cultures. Il en alla de même pour l'évolution de la croyance religieuse égyptienne qui fut le fruit de maints syncrétismes, il en ira par la suite de même quant au christianisme, enfin pourquoi pas !
Et, peut-être, que de nos jours ...
Nous sommes en train de vivre un véritable syncrétisme culturel ... il ne sera "visible", bien certainement pour d'aucuns, que dans les années futures !
Au lieu de christianiser les païens, ces coutumes ont vraiment paganisé les chrétiens !
La fête de Noël ...
Elle est apparue probablement à cette époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome.
Ainsi ...
Je subodore que cette "imagerie solaire" permis de représenter le Christ ressuscité. D'ailleurs le disque solaire ne se serait-il pas transformé, à cet effet, en auréole des saints ?
Le cœur possède un rôle central dans la célèbre vignette de la pesée du cœur du Livre Pour Sortir au Jour qui a été très largement étudiée comme vous savez !
( Par exemple : J. Assmann, Death and Salvation in Ancient Egypt , trad. de l’allemand par D. Lorton, Londres, Cornell University Press, 2005, en page 490 ; ... et J. Yoyotte, "Le jugement des morts", Paris, Éditions du Seuil, 1961, page 264.)
"Travaille en silence et laisse le succès parler."
Le Grand Musée Égyptien (GEM),
connu sous le nom de Musée de Gizeh,
est un musée archéologique immence à Gizeh.
Ceci serait née de l’imagination de Farouk Hosni.
Alors ministre de la Culture sous l’ère Moubarak ...
Il semble qu'il aurait reçu "un coup de poignard au cœur" lorsqu'un expert parisien avait osé qualifier de "vieil entrepôt" le mythique Musée égyptien du Caire de la place Tahrir.
En levant les yeux,
nous pourrons admirer le gigantesque escalier encadré de 60 statues conduisant jusqu’à un immense hall vitré.
De là s’ouvre une vue imprenable sur les trois pyramides de Gizeh, tombeaux des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos.
Le superbe complexe en albâtre se déploie en contrebas du site des pyramides.
Le bâtiment fait corps avec le paysage désertique.
Haute de trois étages, la façade est décorée de motifs pyramidaux qui rappellent l’Égypte ancienne.
Et voici le G.E.M ... comme un écrin pour Toutankhamon !
Les visiteurs devraient accourir du monde entier.
Et ce afin de découvrir pour la première fois la collection complète du trésor de Toutânkhamon.
5 000 objets mis au jour en novembre 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois à Louxor.
Masques d’or,
Il sera au centre d’un espace qui lui sera entièrement dédié !
Sarcophages,
Lits,
Char en or,
Bijoux de nacre incrustés de pierres précieuses : les trésors du jeune roi, intacts depuis 3 000 ans, seront exposés dans les vitrines de l’immense galerie
Il offrira plus de 10 0000 artefacts dont les 5 000 pièces du légendaire Toutankhamon :
En construction depuis plus de 20 ans, ce projet du Grand Musée Égyptien a été annoncé en 2002, entamé en 2012. Le chantier de construction est bien immense ; un terrain d'environ 480 000 mètres carrés (5 200 000 pieds carrés) à environ 2 kilomètres (1,2 miles) du complexe pyramidal de Gizeh il a eu un coût initial qui a dépassé les 800 millions de dollars.
A comme vous savez été retardée, et ce entre autres chose, par la pandémie, nonobstant, cela devrait se faire sous peu !
L’espace d’exposition permanente de plus de 22 000 mètres carrés, conçu par le cabinet HENEGHAN Peng, est installé près des pyramides de Gizeh et abritera quelque 130 000 objets et comme précisé précédemment, avec quelques milliers provenant de l'hypogée de Toutankhamon, qui ne quitteront plus jamais les lieux.
Il mobilisera bien de la haute technologie afin d'offrir aux visiteurs un parcours interactif.
Contrairement au musée égyptien situé sur la place Tahrir, au centre-ville, le G.E.M se trouve sur le plateau de Gizeh, à proximité de la Grande Pyramide.
Le Nouveau Grand Musée Égyptien (G.E.M) accueille des événements privés et des visites de groupes. Le G.E.M a depuis déjà accueilli des groupes privés, notamment les invités du défilé de mode de Christian Dior.
Nonobstant, à l’heure actuelle ...
Il n'a pas encore été officiellement inauguré.
Il s’avère donc que cette installation accueillera quand même des visites en petits groupes !
Des événements bien exclusifs alors qu’elle entre dans sa phase d’essai initiale.
Dans des zones déterminées ...
Avec un trajet tracé ..
Les visiteurs peuvent se balader librement dans le Grand Hall où se trouvent :
Ainsi que la colonne de la victoire du souverain Mérenptah.
De fait, au cours de cette phase d’essai limitée, le musée sera partiellement ouvert à un nombre restreint d’invités, qui pourront accéder à certaines attractions, notamment :
Les deux institutions accueilleront parallèlement les passionnés de l'Égypte ancienne.
Le ministre du tourisme et des antiquités nous a bien assuré que "seul le trésor de Toutankhamon" sera déplacé ; nonobstant, en ce qui concerne le masque funéraire du pharaon Toutankhamon, fabriqué en or et pierres précieuses, il s'agira seulement d'un transfert provisoire.
Adonc ...
Si vous planifiez un séjour en Égypte l'année prochaine, prévoyez des excursions, de plusieurs journées et ce afin de découvrir les pyramides, le Sphinx, le Musée Égyptien de la place Tahriret ... le G.E.M.
Il semble avoir affirmé qu'il se sentait à l'époque, souvenez-vous nous serions bien en 2014, comme Howard Carter lors de la découverte de la célèbre tombe de Toutânkhamon en 1922.
Il se trouvait alors dans la première entrée qui le conduisit jusqu'à la chambre funéraire.
Ainsi ...
Il se serait trouvé accueillis par un mur de calcaire sur lequel avait été peint le "cartouche".
→ Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag !
→ Mais quel est ce lieu, Sohag ?
→ Ce que semble montrer les photographies …
→ La nomenclature royale …
→ Dixit Dr.Mohamed Ibrahim et le papyrus de Turin ...
→ Le squelette d’un pharaon inconnu à ce jour.
→ Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
→ Nous voici donc au sein de cette Deuxième Période Intermédiaire.
→Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
→ Selon K. Ryholt ...
→ Serait-il alors à l'origine de la Famille Royale d'Abydos ?
Le cimetière royal de la fin du Moyen Empire et de la Seconde Période intermédiaire à Abydos.
Les tombes de Sésostris III et de Sénebkaï sont confirmées.
Les rois Neferhorep I et Sobekhotep III (ou IV) y ont probablement été enterrés également.
Les noms des autres rois se perdent.
(Josef Wegner, Kevin Cahail, La tombe du roi Seneb-Kay et la nécropole d'une dynastie perdue à Abydos, 2021, Fig. 11.2)
Nous sommes au sud d’Abydos au sein du gouvernorat de Sohag.
À environ 500 km soit en fait 300 miles et ce au sud du Caire.
Le Dr Wegner ...
Kevin Cahail, Ph.D ...
Ainsi que leur équipe d’archéologues, composée en particulier de membres de l’Université de Pennsylvanieet du ministère des antiquités Égyptien, auraient donc mis à jour, un petit hypogée !
Cependant, paradoxalement à sa taille … Tout semble laisser penser qu’il s’agirait bien d’un pharaon inconnu des listings et ce jusqu'en 2014 ! Seneb-kay. 3600 à 3700 ans B.C.E En fait, les archéologues subodorent la date de 1650 ans ... Ce souverain serait inscrit dans une ère troublée, la Deuxième Période Intermédiaire : une ère de transition entre le Moyen et le Nouvel Empire.
Kemet fut alors bien divisée en plusieurs dynasties simultanément :
Nonobstant, l'hypogée du pharaon ainsi que sa momie, furent entièrement pillées.
Hélas quant à sa vie d'éternité ...
Tout autant pour nous du reste ! Nous contemporains, qui pouvons finalement participer, même aussi modestement qu'avec cet article, à la pérennisation de son existence.
Aussi ...
Les chercheurs y retrouvèrent-ils visiblement quatre chambres, dont une funéraire et en calcaire. Au sein de cette dernière, nous pouvons y admirer des figurations de netjerout comme furent Nout, Nephtys, Selket, et Isis.
Vous remarquerez bien évidemment un sarcophage.
Il est en bois !
Les archéologues y auraient trouvé les restes du squelette du "probable pharaon". Malheureusement, ce dernier se retrouve particulièrement endommagé. Il se situerait bien au sein de la chambre funéraire.
Ce qui semble cependant quelque peu inédit dans notre cas de figure, c’est que cette salle ne dispose plus de toit aujourd’hui. Cela devrait tout de même nous suggérer un indice quant à sa nature ...
Il y aurait visiblement deux pharaons avec le nom de trône "Woser ... re". Ils seraient apparemment en tête d'un groupe se composant de 12 souverains, la plupart inconnus !
Apparemment, il fut un grand homme par sa taille en tout cas, et serait estimée par les experts à 1 m 85(6 feets).
De plus ...
Selon les observations préliminaires notre défunt semble être décédé peu de temps avant la cinquantaine.
Wenger est allé bien plus loin.
Il avait non seulement trouvé un pharaon inconnu à ce jour, perdu pour être plus exact et ce si nous prenons en compte le papyrus de Turin, mais encore, avait-il aussi probablement découvert, une nouvelle dynastie.
Voilà ce que semble nous transmettre les chercheurs à son sujet :
"Il a été momifié
mais son corps a été tiré à part
par les anciens pilleurs de tombes"
Aucun mobilier funéraire ne fut découvert.
Nonobstant, demeurait quand même aux regards des archéologues les vases canopes.
Ceux là même qui contenaient comme vous savez et préservaient aussi les organes :
Le foie ...
Amset, la tête humaine, avec la netjeret Isis, le Sud.
Les poumons ...
Hapi, le babouin, avec la netjeret Nephtys, le Nord.
Les intestins ...
Qebeshsenouf, la tête de faucon, avec la déité Selket, l’Ouest.
Et l’estomac ...
Douamoutef, la tête de chacal, avec la divinité Neith, Est…
En fait ...
Is devaient représenter les quatre "âmes" d’Horus l’ancien, les quatre directions. Et ils étaient secondés dans leurs tâches par une netjeret. Ils devaient être déposés près du sarcophage, dans la chambre funéraire de l'hypogée, sur une caisse, une cuve, …
Un vase canope en bois de cèdre ... Voilà bien un parfait palimpseste ! Visiblement ils furent réutilisés car ils portaient encore le nom du pharaon précédent. Ils sembleraient provenir de l'hypogée voisin, souvenez-vous, il s'agit de Sobekhotep et de son sarcophage que voici ...
En juin 2013 ...
L'équipe du Penn Museum mit au jour ce sarcophage en quartzite, qui a dû être réalisé pour probablement SobekhotepI, vers 1780 B.C.E,
durant la 13e dynastie.
En fait, les recherches alentour auraient conduit à la découverte d'un autre pharaon, jusque-là inconnu, Woseribre Senebkay,
Certains suggèrent que cela pourrait démontrer que nous étions au cours d'une période de grandes difficultés économiques, politiques, structurelles, ...
Cela semble tout à fait certain quant à la dynastie oubliée d'Abydos qui devait se trouver bien isolée économiquement.
Nonobstant...
Il ne faudrait pas oublier que le palimpseste était monnaie courante, même dans une période de richesse, rappelez-vous de Ramsès II, qui fut passé d'aulleurs maître en la demeure.
"... pas de mobilier funéraire découvert dans la tombe,
confirmant qu'il avait été volé dans l’antiquité..." M. Ali al-Asfar. Responsable du ministère des antiquités...
met en lumière une époque dont nous savions très peu auparavant"
Asfar.
Souvenez-vous, ce fut une période qui allait de la 13e à la 17e dynastie :
La 13e dynastie fut composée d'au moins 60 pharaons pratiquement tous inconnus ainsi que de deux lignées.
L'une provenant de Thèbes ...
La seconde à Ithet-taoui, près de Licht ...
N'oublions pas le règne des souverains sémites, les "faux amis", les Hyksôs ...
Deux dynasties...
La 15e, celle des "Grands Hyksôs" ...
La 16e, les "Petits Hyksôs" ...
Pas moins de 176 souverains étalés sur une période de 184 années, situés dans le royaume du Nord. Il me semble que cela fut sous le règne d'un certain Dedoumosés, nous sommes en fait autour de 1650, que les fameux Hyksôs étendirent leur domination sur Kemet. Un marqueur quant à cette époque, la fameuse cité fortifiée d'Avaris.
La 17e dynastie fut marquée, comme vous savez, par le début d'une bien longue guerre de libération, engagée par Thèbes.
Taà II ...
Kamosé qui repoussera la frontière Nord de son royaume jusqu’au delta du Nil.
Elle sera achevée par Amhosé qui initia du reste la 18e dynastie.
Selon Joseph Wegner :
"La taille modeste de la tombe
illustre le déclin économique"
Vous aurez certainement remarqué la petite taille de cette dernière demeure.
Tellement peu comparable finalement par rapport à cette immense hypogée TT33, celui d'un prêtre, et non d'un souverain, au nom de Padiaménopé.
A el-Assasif ...
Nous pourrions presque penser qu’il a une erreur sur la personne et, que son propriétaire fut certes un haut dignitaire, mais certainement pas un pharaon.
Mais cela est sans prendre la mesure du contexte économique, social, historiquerelative au règne de ce personnage, que nous venons à peine de découvrir l’existence.
1650 avant notre ère …
La Deuxième Période Intermédiaire … L'autorité centrale s'était à nouveau effondrée comme à la Première Période. Apparu alors de bien petits royaumes ...
Selon K. Ryholt ...
Souvenez-vous de son livre quant à la Deuxième Période Intermédiaire :
Il traite du processus croissant d' "égyptianisation" des Hyksos à travers des exemples de politique, de titulature.
En deuxième partie nous voyons les problèmes de titularisation des pharaons de la Troisième Période Intermédiaire.
Ainsi ...
Dans son ouvrage y demeurait visiblement un souverain au nom de Kay. Il aurait été alors du reste le fils d'un certain Seb.
Ryholt mentionna que ce pharaon possédait le bâton magique. Ce dernier d'ailleurs devait appartenir initialement à un certain Seneb-Kay. Une nomenclature nouvellement découverte comme vous savez maintenant, et découvert à Abydos.
Fut-il vraiment le même personnage qui fait l'objet de cette découverte ? Les archéologues subodorent visiblement que Seneb-Kay appartiendrait bien à cette dynastie celle d'Abydos ...
Le cœur possède un rôle central dans la célèbre vignette de la pesée du cœur du Livre Pour Sortir au Jour qui a été très largement étudiée comme vous savez !
( Par exemple : J. Assmann, Death and Salvation in Ancient Egypt , trad. de l’allemand par D. Lorton, Londres, Cornell University Press, 2005, en page 490 ; ... et J. Yoyotte, "Le jugement des morts", Paris, Éditions du Seuil, 1961, page 264.)
Il fut enterré plus tard dans le cimetière monumental du Père-Lachaise, Paris, dans une tombe en forme d'obélisque.
C'est exact !
Jean-François Champollion, souvent surnommé "le père de l'égyptologie moderne", est décédé le 4 mars 1832 à Paris, à l'âge de 41 ans !
Il est surtout connu pour avoir déchiffré les hiéroglyphes égyptiens grâce à la pierre de Rosette, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans la compréhension de l'Égypte ancienne.
Il a dévoilé ses locaux agrandis et rénovés à l'issue de cinq années de travaux "pharaoniques", les vieilles devantures de bois qu'immanquablement il vous aura été donné d'admirer auront cédé la place à des vitrines de verre éclairées par des lampes led.
Un musée magnifique et véritablement très grand ...
Comptez 1H30 au minimum pour une visite particulièrement rapide, et en fin de journée, car c'est plus agréable par le fait qu'il y a moins de monde !
Le court-métrage permet aux téléspectateurs d'avoir un avant-goût de la nouvelle exposition qui retrace l’histoire du Musée et de ses collections, les contextes archéologiques des objets exposés, ainsi que l’histoire des missions, leur organisation, le modus operandi ...
Le musée égyptien ...
Fondé en 1824 ...
Il est le plus ancien musée consacré à la civilisation développée sur les rives du Nil, et qui possède la deuxième plus grande collection d’antiquités égyptiennes dans le monde ainsi que la plus importante à l’extérieur de l’Egypte.
Le Musée a doublé sa superficie avec ses 10 000 mètres carrés et comprend cinq étages et 15 chambres avec 3 300 objets en permanence et un espace d’exposition temporaire de 600 mètres carrés.
The wonders of the permanent collection of the Museo Egizio in Turin in its brand new set-up. The short film lets viewers in on a sneak-peak of the new exhibition which traces the history of the Museum and its collections, the archaeological contexts of the objects on display as well as the history of the missions, their organization and modus operandi. The Egyptian Museum, founded in 1824, is the oldest museum dedicated to the civilization that developed on the banks of the Nile and boasts the second largest collection of Egyptian antiquities in the world, and the most important outside of Egypt. The Museum has now doubled in size to approximately 10,000 square meters and includes five floors and 15 rooms with 3,300 objects on permanent display, and a 600 square meter temporary exhibition area.
"Le travail a vraiment été pharaonique.
(Ces travaux)ne sont pas un point d'arrivée,
mais un point de départ,
le musée égyptien redevient un grand musée international"
Et ce quant à l'art et à la culture de Kemet l’ancienne …
Il y a 4 étages en tout ...
Nous suivons les flèches pour passer d’une salle à l’autre.
C’est très bien indiqué et le guide audio est très intéressant ! Il y a une quarantaine de points commentés (il faut entrer le numéro affiché sur un sticker en forme de chat, et non le numéro du sticker en forme d’écouteur, très important !!), chaque explication dure 3 à 4 minutes.
… Tous seraient issus de 1824 grâce au souverain de Sardaigne Charles-Félix de Savoie, à travers un des compagnons d'armes de Napoléon Bonaparte, le Piémontais Bernardino Drovetti.
La France ne voulant pas réaliser cette acquisition, probablement d'un prix bien trop exorbitant, même pour cette époque, elle le fut cependant et ce à grands frais du reste, par ce roi de Sardaigne.
Drovetti …
Comme vous savez, Drovetti fut un des compagnons de notre Empereur au sein de Kemet et devint même consul ! Il établira une pharaonique collection dont le musée du Louvre devrait s'en souvenir …
"Bonaparte,
au-delà de ses succès militaires,
qui certes n'ont pas été terribles en Égypte,
a deux grands mérites :
d'avoir emmené avec lui des savants,
des personnages extraordinaires,
qui raconteront pour la première fois en Occident l'histoire de l'Égypte de manière scientifique.
[...]
Et de l'autre,
il y a cette pierre bénie"
"La pierre de Rosette,
dont la découverte permettra le déchiffrement des hiéroglyphes