"Vivre"…
"La vie"…
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Le premier jour …
Le premier mois ...
Bien sûr nous mentionnons là celui de l'inondation tant attendue dans l’Égypte ancienne.
Nous devrions alors être au 19 juillet, le commencement d'une
Nouvelle Année ...
"Oupèr renpèt néferèt".
"Ouverture d'une belle année"
et ce par
une belle inondation !
Happy new year, rappelez-vous :
"La venue de Hâpy"
Ḥˁpj
Le 19 Juillet de chaque année Sepedet annonçait l' "oupèt renpèt" ...
Le netjer Hâpy apportait des offrandes.
Medinet Habou ...
Une journée que marquait la première montée des eaux :
- Une inondation qui recouvrait les terres quatre mois par an !
- Elle abreuvait ainsi Kemet de son eau salvatrice.
Hâpy fut bien le netjer de la crue du Nil, nonobstant, il n'était pas celui du Nil lui-même.
Là où le Nil surgissait, Hâpy résidait.
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ La fête du nouvel an existait bel et bien dans l'Égypte ancienne.
→ Première célébration du Nouvel An au monde depuis l'Égypte ancienne ...
→ Une ère qui appelait le renouveau, comme aujourd'hui finalement.
→ Bien paradoxalement peut-être ...
→ Tous les 1 461 ans nous serions en cette période Sothiaque ...
→ Pharaon devait montrer alors tout son pouvoir ...
→ © Laurence Fleury-Chassignol …
→ Décomposition de cette saison d'Akhet ...
Aujourd'hui, nous vivons la fin de cette fameuse année de :
Aussi, comme toute fin, elle amorce la naissance d'une nouvelle ère :
La fête du nouvel an existait bel et bien dans l'Égypte ancienne.
Ce fut même une très grande fête, très prisée, ... comme aujourd'hui du reste. !
Cependant ...
Et comme vous savez ...
A la différence de notre culture contemporaine ...
Elle n'avait pas lieu à l'équivalence de notre premier janvier !
Transposée dans notre calendrier ...
Elle devait se situer autour du 19 Juillet : Thôt, 1er mois du 19 juillet au 17 août.
- Le premier jour ...
- La première nuit de l'année.
- Du premier mois de l'inondation ...
- Le jour de l'an : "I Akhet 1" ...
Et cette fête se concrétisait dans tous les temples du pays.
Saison d'Akhet ...
Quand le pays renaît à la manière d'Osiris.
Le hiéroglyphe "akhet" ...
Celui que Champollion avait interprété comme l' "horizon".
Première célébration du Nouvel An au monde depuis l'Égypte ancienne ...
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Des archéologues ont restauré une fresque représentant le Nouvel An, dans le temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans.
Sublime !
Des archéologues locaux et des confrères allemands ont achevé leur restauration du plafond du temple d’Esna, construit il y a environ 2 200 ans. Un travail minutieux qui leur a permis de découvrir une incroyable fresque.
Une découverte majeure est la représentation du jour de l’an.
La proximité du temple d’Esna et du Nil apporte un éclairage crucial permettant de comprendre le sens du relief.
Le nouvel an égyptien se produisait lorsque Sirius, étoile particulièrement brillante mais invisible durant soixante-dix jours, reparaissait dans le ciel, à l’orient.
Personnifié sur un relief à l’effigie de la déesse Sopdet, le retour de l’étoile coïncidait avec la crue annuelle du Nil.
Pour le célébrer, les Égyptiens faisaient bonne chère et prenaient part à des libations à l’occasion d’un festival : Wepet-Renpet. Cent jours plus tard, grâce à la déesse Anoukis, également personnifiée sur le relief récemment découvert, les eaux du Nil se retiraient enfin.
Ce relief de la nouvelle année découvert dans le temple d’Esna représente la crue annuelle du Nil.
Le dieu Orion (à gauche, d'après certains Égyptologues, Sahou identifié soit à Atoum, soit à Osiris ou encore à Onouris-Anhour.) et Satet (au milieu) et Anoukis (à droite) symbolisent la crue et la décrue des eaux du fleuve tandis qu’au-dessus d’eux la déesse du ciel Nout avale le soleil vespéral.
Sah dépeint la constellation Orion, décrit un communiqué de l'Université de Tübingen (Allemagne), et Sothis représente les étoiles de la constellation Sirius qui était “invisible dans le ciel nocturne 70 jours par an jusqu'à ce qu'elle ressurgisse à l'est”, explique le professeur Christian Leitz de l'Institut d'études du Proche-Orient ancien de l'Université de Tübingen.
Ce phénomène correspond au jour du Nouvel An dans l'Égypte ancienne.
Il avait lieu au milieu du mois de juillet, selon notre calendrier moderne ...
Cela “annonçait également la crue annuelle du Nil”.
À cette époque, la population pensait que 100 jours après la disparition de la constellation Sirius, la déesse Anuket s’occupait du retrait des eaux du Nil.
Avant restauration :
Après restauration :
Une ère qui appelait le renouveau, comme aujourd'hui ...
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Absolument ...
Chaque époque de renouveau porte en elle l'espoir et la promesse de nouvelles opportunités.
Tout comme les anciens Égyptiens célébraient le début de l'année avec des rituels et des offrandes pour assurer la prospérité et la protection divine, nous aussi cherchons à marquer le passage du temps avec des résolutions et des célébrations.
Que cette nouvelle année soit pour vous :
- Une période de renouveau,
- De découvertes,
- Et de réalisations.
Puisse-t-elle être aussi riche et inspirante que les traditions anciennes que vous chérissez
En Égypte ancienne ...
Le premier jour de l'année correspondait bien au renouveau, le début d'une nouvelle année. Avec l'arrivée d'Hâpy ...
Voici donc l'inondation ...
La fameuse crue du Nil.
Et surtout, le changement que cela devait bien engendrer !
...
Bien paradoxalement peut-être ...
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Malgré la présence bienfaitrice d'Hâpy, ce fut bien un passage particulièrement dangereux, celui qui consistait à franchir cette frontière, celle séparant une année de l'autre.
Une période redoutée et prisée tout à la fois car la puissante Sekhmet pouvait se révéler bien plus néfaste que jamais.
En ce qui concernait pharaon, ce devait être une ère des plus cruciales pour la pérennité de son règne :
- Il se devait alors de concilier les bonnes grâces d' Hâpy,
- ...
- Il était obligé de se consacrer à la protection de Kemet et être "efficace" pour la nouvelle année de son règne.
La procession, la cérémonie, la fête, fut un amalgame complexe d'hommages :
- Aux netjerou(t),
- Aux ancêtres,
- Avec des diadèmes et des insignes du pouvoir,
- Avec des prières,
- ... Il fallait bien légitimer pharaon face aux netjerou(t) ainsi qu'aux ancêtres : des actes magiques accroissant son pouvoir aux yeux du peuple. Il s'agissait tout simplement de la protection de Kemet et de son peuple.
Tous les 1 461 ans, la période Sothiaque ...
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Le nouvel an égyptien coïncidait bien avec le lever héliaque de l’étoile Sothis et ce tous les 1 461 ans.
La précession des équinoxes ...
Elle fut accompagnée de ce petit décalage, un "léger" retard en quelque sorte et ce de 14 jours par millénaire !
Aussi souvenez-vous ...
Le calendrier égyptien, inventé par les prêtres d'Iounou, avait bien 365 jours : le premier, Thôt, était de fait bien mobile.
"Que Thot
ouvre une bonne année
pour le propriétaire de celui-ci"
Ainsi, le décalage entre :
- L’année solaire,
- Et l’année civile égyptienne fut approximativement d'un jour environ et ce tous les quatre ans.
Ce qui nous amène à 1 460 jours soit 365 x 4. Et lorsque cette coïncidence demeurait, nos anciens l’immortalisaient au sein de bas-relief, car pour eux cela devait être une année bien bénéfique. De fait, cela aida la datation quant à certains pharaons.
Aussi ...
L'inondation commençait-elle. Et ce lorsque les grands prêtres virent le fameux lever héliaque. Celui de l'étoile Sirius.
Sirius pour nous …
Sothis des Grecs ...
Sôptis, Sepedet en Égypte antique, voici donc "La maîtresse de l'année nouvelle" ...
Elle symbolisait l'arrivée à la fois :
- Des eaux primordiales, celles qui donnaient la vie.
- Et l'année nouvelle, qu'elle marquait d'ailleurs par son apparition dans le ciel.
La fête Soptit, coïncidait bien avec celle de la nouvelle année.
L’étoile la plus brillante de toutes.
Cette étoile n'était visible que pendant une période très courte :
- Avant le lever de Râ,
- Et, à l'Est, au-dessus de l'horizon.
- ... Et Médinet-Habou, lié à Ramsès III, atteste bien de cela !
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Les défunts ...
Les netjerou(t) ... Tous avaient droit à des offrandes. Cependant, cette fête fut aussi destinée à Râ car nos anciens supposaient que la nouvelle année correspondait à sa naissance.
Ainsi, pendant la nuit, les prêtres conduisaient-ils une statue du netjer. Ils partaient du temple et allaient vers le toit de l'édifice.
La statue était préalablement préparée :
- Lavée ...
Pour la pureté.
- Et elle était parée d'amulettes.
Elle devait ainsi être illuminée au lever du jour par les fameux rayons de Râ. De cette manière, elle devait se recharger en énergie et ce pour le restant de la nouvelle année.
Pharaon devait montrer alors tout son pouvoir.
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Sa force ...
Sa vitalité ...
Et cela se concrétisait par des cadeaux somptueux :
- Statue d'ivoire,
- Statue d'ébène,
- Pierres précieuses,
- Statuettes dorées à son effigie,
- Armes,
- ... Ainsi, le premier à rendre hommage au netjer fut bien sûr pharaon ! Et cela est attesté dès les temps les plus anciens, durant la 5e dynastie par exemple. Hâpy, symbole même de cette inondation, perpétuellement renouvelée, apparu alors.
Souvenez-vous d'un certain bas-relief peint, sur les parois du temple de Medinet-Habou, nous pouvons y observer une belle mise en scène, celle de Ramsès III. Il adorait alors le netjer Hâpy. Le pharaon fut debout, levant les mains, implorant le netjer qui, chose plutôt rare, est représenté ici assis ...
Pas de plateaux d'offrandes dans ses mains ...
Mais, des croix de vie ...
Voyez aussi, sur votre gauche, ce bel oiseau mythologique à savoir Bénou en forme de héron cendré.
Toute une symbolique ...
Celle bien évidemment vitale et relative à la moisson. Voyez derrière pharaon, et admirez le sens de cette scène. Ramsès implorait Hâpy afin d'apporter la vie à l'Égypte.
A travers :
- Une belle inondation,
- L'harmonie,
- Et de fait une moisson généreuse, Hâpy contribuait à faire du règne du souverain, une grande gouvernance.
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