Ramsès III fut le dernier grand souverain du Nouvel Empire. Mais comment finit-il sa vie ? En Égypte ancienne.
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Remarquons qu'il ne faut pas confondre Amonherkhépeshef avec un autre homonyme, Jmn ḥr ḫpš.f qui fut quant à lui comme vous savezle fils aîné du légendaire Ramsès II et de la belle Néfertari.
Aussi ...
Souvenez-vous ...
Amon-(Ḥer)-Khepchef fut bien le fils d'Isis-Ta-Hemdjeret / Iset Ta Habasillat / Ast tA hm Djrt / QV51, de 1849 à 1859, nous sommes bien dans la vallée des reines. Hypogée qui fut du reste découvert par Schiaparelli lui-même et ce, en 1904. Notons que QV55 est l'une des plus belles dernières demeures relatives aux princes de cette Vallée des Reines.
D'ailleurs ...
A l'origine ...
Il était destiné à un autre des fils de Ramsès III.
Vous aurez alors remarqué que la couleur turquoise fut beaucoup utilisée au sein de cette dernière demeure ! Aussi, si nous nous replaçons dans le contexte historique, les artisans auraient disposé d’une palette pauvre en nuances ! Comportant cependant presque toutes les couleurs comme le rouge, le jaune, le vert, le marron, le noir et le blanc. Seul manquait le bleu ! Car il n’existe que très peu de minéraux de cette couleur ! De plus, bien rarissimes, sont ceux qui une fois réduits en poudre conservaient un certain pouvoir colorant ! Le broyage du lapis-lazuli par exemple, une roche d’un beau bleu profond, ne fournissait malheureusement qu’une poudre bleu-gris pâle, pratiquement inutilisable comme pigment paradoxalement au fait qu'il fut possible quand même d'en extraire un minéral bleu, la lazurite. De cette poudre ils obtinrent visiblement un pigment utilisable. Néanmoins, elle ne fut mise au point que vers le 2e siècle avant notre ère, et ce au Turkménistan n'atteignant finalement l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle.
Les artisans du bassin méditerranéen ont pourtant utilisé un pigment bleu bien avant ces époques ! (?) En fait, Il s’agissait du fameux "bleu égyptien", nom donné en 1830 par Jean-François Léonor Mérimée, le père de l’écrivain Prosper Mérimée lui-même et ce au sein d'un traité sur la peinture à l’huile.
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand, comment et où ce premier pigment synthétique va-t-il commencé à être fabriqué ?
Où son emploi s’est-il diffusé ? Cela pourrait bien faire l'objet d'un véritable et passionnant article...
Aussi, il semble que demeurait trois teintes principales, trois symbolismes bien différents :
Le bleu clair ...
Il évoquait l'air, le ciel. Amon, netjer du vent à l'origine, était parfois coloré en bleu.
Le bleu sombre, provenant du lapis-lazuli / hsbd ...
Il rappelle la nuit, le monde d'en bas. La cavalerie divine est faite de cette pierre. Ce bleu symbolisait quant à lui la voûte céleste de la nuit mais également des abysses. La poudre de Lapis-lazuli donne un bleu profond, mais étant donné son prix de revient, souvenez-vous, il devait venir d'Afghanistan, on le réservait aux bijoux de luxe. Les Égyptiens lui ont donc certainement préféré un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agissait bien probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte au moins à la 4e dynastie...
Elle fut consacrée à l'univers aquatique, celui du Nil bien évidemment, une représentation suprême de la vie, de la maternité, ... D'ailleurs, rappelez-vous de la grande netjeret Hathor, la "Dame de la turquoise", ainsi à Sérabit el-Khadim, ne fut-elle pas cette protectrice des régions désertiques ?
→ Visiblement son règne ne fut pas un long fleuve tranquille ...
→ Longtemps resté introuvable.
→ De plus, il y aurait eu de grandes Confusions ...
→ Et jusqu'à une certaine époque nous supputions ...
→ Peut être s'agit-il d'un crime vieux de 3 000 ans.
→ Pour la première fois.
→ De plus on aurait retrouvé un Œil d'Horus enfoncé dans la plaie ...
→ Fut-ce l’aboutissement de la "conspiration du harem pharaonique" ?
→Tout "semble" être partie de cette volonté matriarcale.
→ Était-ce durant une nuit de plaisir … ?
→ Les dignitaires de l'intérieur ...
→ Les dignitaires de l'extérieur ...
→ Des dignitaires spéciaux, les "hommes de cire inscrits"...
→ Il n'était pas bon de s'opposer au pharaon.
→ La vengeance qui venait de l'au-delà ...
→ Plusieurs procès concernant Ramsès III ...
→ Alors, attention tout de même aux conclusions trop hâtive.
→ Que pense Pascal Vernus de tout cela ?
→ Analysons cette fameuse momie "E " ...
→ Serait-ce Pentaour ?
→ Peut-être ...
→ Ramsès III aurait subi une mort violente, assassiné par plusieurs assaillants.
L’égyptologue français Jean-François Champollion arrive à Turin, le samedi 5 juin 1824.
Cela fait deux ans qu’il est parvenu à résoudre le mystère des hiéroglyphes. Une nouvelle énigme l’attend dans la capitale Sarde.
Cet homme d’une trentaine d’années, de taille modeste, avec ses favoris et son nez aquilin, est invité à Turin pour déchiffrer les nombreux documents qui se trouvent dans les collections d’égyptologie de Turin.
Avec cette découverte, c’est tout un pan de l’histoire de l’humanité qui est en train de s’éclaircir.
Quelques jours après son arrivée en Italie, Champollion écrit à son frère :
"Mes premiers pas dans Turin sont d’un très bon augure.
En sortant de mon hôtel,
j’entrai dans une belle cour ornée de colonnes et de portiques
sous lesquels je trouvai une foule de monuments antiques romains
et
au milieu d’eux,
une magnifique statue de granit rose.
8 pieds de haut représentant,
d’après l’inscription gravée sur son tablier, le roi Ramsès le Grand".
Champollion découvre un papyrus de 6 mètres de long …
A Turin sont rassemblées les collections de l’ancien consul de France en Egypte : pendant des décennies, il avait regroupé toutes sortes de documents, qui constituent une véritable mine d’or pour celui qui fait figure de premier égyptologue !
Parmi les nombreux papyrus …
Il y en a un qui se distingue par sa taille : 6 mètres de long !
Cela passionne immédiatement Champollion qui tente de déchiffrer tous les hiéroglyphes inscrits sur le papier.
Il semblerait que le message soit aussi inhabituel que l’est la dimension du support.
En réalité …
Le papyrus est le compte-rendu d’un procès qui a eu lieu plus de 11 siècles B.C.E.
La justice égyptienne se penchait alors sur le cas d’une vingtaine d’individus qui avaient tenté d’assassiner un homme, et pas n’importe lequel : il s’agissait du pharaon Ramsès III.
On peut l’imaginer …
Les peines du jugement sont sévères et comportent plusieurs condamnations à mort.
Mais il y a un problème !
Le papyrus n’évoque pas le sort qu’a connu Ramsès III.
On ignore en vérité si la tentative d’assassinat a été ou non un succès. Voilà une énigme vieille de 30 siècles …
Le père de Ramsès III, Sethnakht.
Sethnakht = Seth est victorieux.
Séthi II (1199 - 1194 / 93),
Siptah et Taousert (1194/93 - 1186/85),
Kemet au temps des Ramessides, 20e dynastie !
Sethnakht (1 186- 1 183 / 82),
Ramsès III (1 183/82 - 1 152 / 51),
Ramsès IV (1 152 / 51 - 1 145 / 44),
Ramsès V (1 145 / 44 - 1 142 / 40),
Ramsès VI (1 142 / 40 - 1 134),
Ramsès VII (1 134 - 1 126 ),
Ramsès VIII (1 126 - 1 125),
Ramsès IX (1 125 - 1 107),
Ramsès X (1 107 - 1103),
Ramsès XI (1 103 - 1070 / 69).
Ramsès III vit ainsi le jour sous le grand monarque Ramsès II et eu 2 à 3 ans lorsque ce dernier décéda ! Il semble avoir été issu d'une famille de militaires très "haut placée".
Quant au père de Ramsès III lui-même, nous ne savons pratiquement rien. Probablement venait-il d'une branche collatérale de la famille même de Ramsès II (?)
Sethnakht prit donc le pouvoir après le règne de la reine-pharaon Taousert, suite probablement à une période importante de troubles.Il fonda ainsi une nouvelle dynastie, la 20e comme vous savez.
Aussi ...
Sethnakht mourut au bout d’environ 3 années de règne et fut inhumé dans l'hypogée KV14 : c'est en fait un hypogée commun, utilisé à l'origine comme sépulture pour Taousert puis réutilisé et agrandi pour Sethnakht lui-même.
Dont la Grande ÉpouseRoyale semble avoir été Tiy-Merenesse.
Nom de couronnement : Ousertmaâtrê-Meryamon ("Puissantes sont la Vérité et la Justice de Râ. L'aimé d'Amon")
Nom de naissance : Ramses-Héqaiounou ("Ramsès, le Prince de Iounou (Heliopolis)")
Entouré des deux cobras couronnés des deux couronnes de la Haute et Basse-Égypte dont la queue traverse le signe chen de la vie.
Voici bien un autre symbole, celui indiquait l’union des deux terres par Ramsès.
Ramsès III a déjà une trentaine d’année lorsqu'il monta sur le trône et déjà l’époux de celle qui deviendra sa Première Grande Épouse royale Iset-ta-Hemdjéret.
Ta-Habassèlèt ...
Ta-Habadjilat fut bien un patronyme d’origine syrienne. Et il avait également plusieurs enfants, dont le futur Ramsès IV.
Nonobstant ...
Voici un élément qui pourrait fort bien être d'importance pour notre thématique, en tout cas concernant sa compréhension, celui des évènements qui vont suivre ! Ainsi, son fils cadet, le futur Ramsès IV, n'avait jamais porté le titre de "Fils ainé du roi"signifiant "Successeur potentiel". Hors, il fut quand même choisi du vivant de son père et ce comme héritier du trône d'Horus.
Ses frères ...
Issus d’autres épouses ...
Ils furent cependant porteurs du titre mais paradoxalement seront quant à eux écartés ! Ramsès IIIfut donc le deuxième pharaon de la 20e dynastie et il serait rester sur le trône pendant environ 30 années.
Selon le papyrus Harris, il aurait été sur le trône 31 ans et 41 jours.
1 186 à 1 154 (selon N. Grimal),
1 182 à 1 151 (selon Piccione),
1 183 à 1 152 (selon J. von Beckerath),
1 184 à 1 153 (selon J. Málek),
1 198 à 1 166 (selon D. B. Redford),
1 185 à 1 153 (selon A. D. Dodson),
1 194 à 1 163 (selon D. Arnold),
1 182 à 1 151 (selon A. H. Gardiner).
Visiblement son règne ne fut pas un long fleuve tranquille.
A noter, le règne de Ramsès III coïncida avec de grands "remous" au sein du monde méditerranéen comme :
La guerre de Troie ...
La chute Mycènes ...
...
Il fut donc confronté à beaucoup de difficultés comme :
La corruption,
Le conflit avec "les peuples de la mer". Son temple de Médinet Habou relate d'ailleurs parfaitement cela. Les Pelests (Philistins), les Tjeker (Sans doute les Teucri de la Troade), les Shekelesh (Sans doute les sikélès de sicile), les Wesheh (Origine inconnue), les Denyen ou Dardani (Sans doute les danaoi de l'illiade), les Libyens : les Libous et les Mechouech,
…
Sans omettre, les grèves de l'an 29 de son règne : la première du reste de l’Histoire. Ceux des fameux artisans de Deir el-Médineh et ce à la fin de son règne, dénotant un royaume à l’"agonie.
Cependant, et en parallèle, il ne dérogea pas à la règle des pharaons constructeurs.
Son temple funéraire de Médinet Habou ...
Son temple des millions d'années toujours en ce lieu qui ne fut d’ailleurs terminé qu’après la fin de son règne. Selon une certaine légende ce serait le lieu d’inhumation des membres de la cosmogonie Hermopolitaine,
Le corps de Ramsès III fut bien longtemps non identifié. Il fut découvert en cette fin de 19e siècle, dans une cachette. La momie du pharaon a été trouvée dans la Vallée des Rois en 1737 par Richard Pococke.
Nonobstant ...
Les premières fouilles seront faites par Giovanni Battista Belzoni en 1816 et 1819.
La momie portait un détail notable :
Une sorte d’écharpe,
Un bandage autour du cou : ce qui du reste empêcha son examen complet.
Il semble y avoir eu de bien fortes tribulations quant à une certaine ré-inhumation de JE.61.083, la momie de Ramsès III.
Ainsi ...
Elle fut replacée dans un nouveau cercueil dénommé JE.61.021.
Celui-ci fut en cartonnage.
Sans aucune inscription ...
De plus, il ne fut pas réalisé pour lui à l'origine finalement. Ce cercueil fut en vérité retrouvé dans un autre gigantesque sarcophage avec son propriétaire d'origine, celui-ci.
Celui de la momie d'une reine, Ahmès-Néfertari ou JE.61.003.
"Il provient de la cachette de Deir el-Bahari.
Il ne peut entrer dans la cuve (JE.61.040-41) au nom de Ramsès III
qui a été retrouvée dans la tombe d’Amenhotep II
et
qui était occupée par la momie d’Amenhotep III,
alors que sur le couvercle sont inscrits les cartouches de Séthi II"
JE.61.036.
Confusions totales, me semble-t-il !
Aussi, et jusqu'à une certaine époque nous supputions ...
Que Ramsès III fut mort de sa belle mort.
Et que le complot, cette révolution de palais, visait plutôt le prince héritier.
...
Et, aucun traumatisme quant à la momie fut véritablement révélé :
Avant les rayons X.
Et lors d'une radiographie pratiquée dans les années 1960.
Peut-être s'agit-il d'un crime vieux de 3 000 ans.
Publication du lundi 17 décembre 2012 par le British Medical Journal.
Voici donc une blessure nouvellement découverte et démontrant que Ramsès III aurait eu la gorge tranchée.
Il en serait évidemment mort.
Et grâce aux évolutions technologiques aux moins deux momies furent étudiées ainsi :
Ramsès III et ce par Monsieur Albert Zink, paléopathologue et anthropologue : ce fut d'ailleurs le même scientifique qui étudia Ötzi vous savez, "l'homme des glaces" découvert en 1991 dans les Alpes à la frontière italo-autrichienne.
Une momie inconnue dénommée "E".
Un candidat potentiel cependant, selon l'analyse ADN, cette momie serait celle d'un fils de Ramsès III,Pentawere (?). Une momie retrouvée dans la même cachette que celle de Ramsès III. Il semble que ce fut celle d'un homme de 18 à 20 ans. Ce qui présentement nous interpelle c’est qu’elle fut enveloppée non pas dans des bandelettes mais au moyen de peaux de chèvre. Une matière "rituellement impure" …
Une punition bien certainement … ( ?)
Un fils rebelle …
Contraint au suicide ? Lui interdisant de fait une vie après la mort, la suprême humiliation ...
Ce scientifique utilisa donc à cet effet une technique d'imagerie médicale en 3D, très poussée, c'est-à-dire la tomographie assistée par ordinateur : un tomodensimètre / TDM / un scanner, labase étant bien les rayons X. Un fort rayonnement aurait même été nécessaire et ce si nous comparons l'intensité employée à celui d'un corps humain et ce bien vivant celui-ci.
Pour la première fois.
Une blessure large et particulièrement profonde.
A la gorge ...
L'entaille est très profonde, elle va jusqu'aux vertèbres cervicales.
C'est bien afin que vous puissiez vous rendre compte :
Juste en-dessous du larynx …
Tous les tissus de la face antérieure du cou …
La trachée …
L’œsophage …
A cela rajoutons certainement tous les gros vaisseaux sanguins ceux passant dans la région. Tout cela fut probablement causé par une lame tranchante ?Et si cela s'avérait exacte, la mort aurait été immédiate. Les chercheurs auraient de fait bien rapidement exclus le fait des embaumeurs, car ils ne semblaient pas inciser dans cette région.
Alors ...
Il y a de fortes probabilités que cela ne soit pas une blessure post-mortem.
"… à l'aide d'un couteau tranchant
ou
d'une lame similaire…"
"L'étendue et la profondeur de la plaie
indiquent qu'elle a provoqué
la mort immédiate de Ramsès III"
Selon l'étude, publiée mardi 18/12/2012 par le British Medical Journal.
De plus on aurait retrouvé un Œil d'Horus enfoncé dans la plaie ...
Une amulette magique de 15 mm de diamètre dans la lésion, probablement introduite par les embaumeurs, fut en pierre : "l'Œil d'Horus" …
"La gorge tranchée
et
l'amulette prouvent clairement que le pharaon a bien été assassiné"
Albert Zink
Amulette magique :
Une métaphore du pouvoir royal ...
La protection ...
La bonne santé ...
... En tout état de cause, nos anciens prêtaient à cet objet des pouvoirs de guérisons. Expliquant bien certainement sa présence à cet endroit. Cela dénote seulement une volonté de "soigner" la blessure pour la seconde vie du pharaon. Nonobstant, ce qui me surprend, c'est qu'en 1960, lors de la première analyse, aucune mention ne semble y avoir été mentionnée. Pourquoi cela ?
"L'amulette a été placé dans la plaie après sa mort,
pour lui permettre de récupérer totalement dans l'au-delà."
Albert Zink
Le cou était couvert par un collier épais de lin, afin probablement de "cacher" la blessure fatale. Tout du moins, voulurent-ils rendre la momie la plus naturelle possible.
"La gorge tranchée
et
l'amulette prouvent clairement que le pharaon a bien été assassiné"
Fut-ce l’aboutissement de cette fameuse "conspiration du harem pharaonique" ?
La "conspiration du harem" cependant de quoi parlons-nous exactement ? Des complots proches de pharaon ... ?
Conspiration qui avait probablement comme objectif de tuer :
Ramsès III ?
Le prince héritier et futur Ramsès IV ?
Les deux ?
...
Attestée par divers documents comme :
Le "Papyrus judiciaire" de Turin ..., certainement le plus connu !
Lee,
Rollin,
Varzy,
Et les "textes Rifaud",
... Ainsi en l’an 30, il y eu effectivement des célébrations quant au jubilé royal et ce, à Thèbes. Un complot semble y avoir été mené contre le pharaon Ramsès III lui-même : cela est connu de nos jours sous le nom de "conspiration du harem" ...
"Ce complot
d’après les papyrus avait pour instigatrice une Grande Épouse Royale
et
non une concubine comme certains l’ont dit.
Son nom est Tiyi, et son fils, Pentaouret,
semblait avoir été lésé dans la succession royale.
La reine Tiyi, son fils et plusieurs personnalités du royaume seraient associés à ce complot.
Pourtant,
d’après les textes,
Ramsès III n’aurait pas succombé suite à cet attentat,
ce que semble réfuter aujourd’hui l’analyse de sa momie"
Le professeur Christian Leblanc...
Aussi, en ce qui concerne M. Leblanc ...
Ce complot aurait eu lieu deux années avant la mort même de Ramsès III, et ce bien au cours de la célébration du jubilé.
Selon lui ...
Le complot en l'année 32 au lieu de l'année 30 est peu probable.
"Nous avons la date de sa mort :
l’an 32,
le jour 14 du 3e mois de shemou(été),
et
nous savons que celle-ci fut annoncée aux artisans de Deir el-Medineh,
en même temps que l’avènement de son successeur Ramsès IV.
Il faudrait donc envisager que le complot se soit déroulé un peu plus tard que l’an 30,
à savoir en l’an 32"
?
Selon le papyrus de Turin, il y eu pas moins de quatre tentatives de coup d'état.
Il relaterait donc une tentative de coup d’état orchestrée par la reine et Épouse RoyaleTiyi, sa troisième femme.
Tout "semble" être partie de cette volonté matriarcale.
Nous pouvons donc subodorer que cette reine désirait que son propre fils dénommé Pentaour (le 2e sur ses 5 enfants !) puisse un jour monter sur le trône de Kemet.
Mais voilà ...
Ce fils prodigue, s'il le fut véritablement ainsi, n'était pas l'héritier légitime ! Le successeur désigné fut aussi nommé Ramsès comme vous savez du reste ! Et, il était bien l'un des fils que Ramsès III avait eu cependant avec la Grande Épouse Royale, Iset Ta Habasillat.
Membre du harem royal ...
Tiyi devait probablement avoir une liberté de mouvements quelque peu limitée (?) Nonobstant, elle serait visiblement parvenue à créer des liens avec l’entourage du harem.
… Alors afin d’arriver à ses fins, il semblerait donc qu'elle souhaita intenter à la vie même de pharaon : turbulence qui était somme toute relativement courantes à la cour de pharaon.
"... le plan était aussi simple que diabolique :
les criminels avaient décidé d'agir lors de la célébration de la Fête de la Vallée à Medinet Habou en utilisant, entre autres procédés, l'envoûtement à l'aide de figurines magiques.
Ils échouèrent
et
se retrouvèrent devant un tribunal composé de douze hauts fonctionnaires civils et militaires.
La majeure partie des conspirateurs (dix-sept)fut exécutée.
Sept furent autorisés à se suicider. Parmi eux, Pentaouret."
Nicolas Grimal dans son Histoire de l’Égypte ancienne (Fayard).
Était-ce durant une nuit de plaisir … ?
Certains documents nous mentionnent que cette tentative avait été déjouée et ceci en 1 156 B.C.E.
Ainsi ...
Les textes du "papyrus judiciaire" énoncent le fait que le tribunal avait reçu des instructions directes de pharaon lui-même. Ceci impliquant bien évidemment le fait que le complot fut déjoué, que le souverain avait bien survécu à l'attaque initiale ... De fait, sa blessure fatale à la gorge ne pouvait pas provenir pas de cet acte-là.
Une trentaine de coupables en auraient subi les conséquences ...
Les preuves que nous possédons nous démontrent bien :
→ Qu’il y eu une tentative de complot envers Ramsès III,
→ Qu’il y eu des représailles envers 30 dignitaires sur les ordres même de Ramsès III.
17 personnes condamnées à mort.
7 autres très proches du pouvoir furent autorisées à se suicider.
...
→ Qu’il aurait été finalement assassiné.
Les incertitudes que nous avons à ce jour :
Avait-il réellement 65 ans lors de la tentative du harem ?
Le sort de Ramsès III à l’issu de ce coup d’état quelque peu manqué ? Avait-t-il été finalement tué par les "sbires"de Tiyi, de Pentaour, d'un des frères de ce dernier, ... ?
Donc assassiné par qui ? Et comment (Même si nous en devinons la finalité ° ? Et surtout, quand précisément ?
Le souverain expirera-t-il plus tard ?
…
Les dignitaires de l'intérieur ...
La troisième épouse royale, Tiyi ...
Au moins un de ces fils, Pentawere ...
Les administrateurs du harem semblent y tenir une bonne place, comme Panik (?), le directeur de la chambre du roi du harem d’accompagnement, son subordonné Pendouaou. Eh bien d’autres personnes liées à celles qui avaient complotées. Six "femmes des hommes de la porte du harem" i.e. les épouses des gardes.
Les dignitaires de l'extérieur ...
Un commandant des archers de Nubie ...
Un général ...
Nonobstant, ne vous éprenez pas, ce fut bien au niveau du harem que cette conspiration débuta ! Même, si elle sembla bien dépasser cette simple intrigue de palais.
Fut-ce véritablement une affaire de succession ?
Des dignitairesspéciaux : les "hommes de cire inscrits" ...
Des figurines "magiques" d’ "envoûtement" ...
Des "formules" ...
Et le nom des personnes à "envoûter" ... ?
Les chercheurs auraient ainsi découverts des textes relatifs à Ramsès III. Ils devaient inhiber les éventuels dispositifs de protections dont pouvait et devait d'ailleurs bien bénéficier pharaon.
Il ne devait pas être "bon" de s'opposer au pharaon .
Les chefs étrangers furent bien souvent mis à mort ! Rappelez-vous d'Amenhotep II. Il créa même un nouveau hiéroglyphe. Et ceci afin de décrire ce que fut le"supplice du pal".
Et pour les soldats ! Des petites pyramides, sanglantes, avec leurs phallus ainsi que leurs mains coupées : comptabilisées ...
Les bastonnades...
La relégation au fin fond d'une oasis lointaine ...
Les galeries étouffantes des mines d'or de Nubie ...
L'ablation du nez ...
L'ablation des oreilles ...
On crevait aussi les yeux ...
Brûlés vifs ...
...
Le suicide pour les coupables de très haut rang. Car on supputait qu'une victime d'un meurtre était susceptible de se venger depuis l'au-delà... Cette contrainte, celle du suicide, se devait probablement d'écarter cette menace.
Il y eu plusieurs procès en lien avec Ramsès III.
Au cours du premier : Tiyi fut condamnée à mort ainsi que vingt-huit personnes.
Le deuxième : six personnes ont dû se suicider en direct devant la cour.
Le troisième, même peine, à quatre personnes dont le prince Pentaour.
Quant au quatrième procès, cela devait concerner ceux qui furent accusé de corruption, les juges et les gardes : le nez et les oreilles coupés.
...
Attention aux conclusions trop hâtives.
Comme d'aucuns l'expriment si parfaitement, réfutons tout angélisme, restons prudent quant à d'éventuelles certitudes.
Nous ne pouvons pas écarter véritablement l'éventualité que cette "entaille" puisse provenir des embaumeurs eux-mêmes. Tout simplement, parce qu'à aucun moment me semble-t-il, il n'est précisé si cette "blessure fatale" fut ante ou post mortem ! Et cela, c'est quand même intrigant selon moi ! D'autant, qu'il est plus "aisé" maintenant d'étudier le domaine cellulaire, de déterminer ...
Du sang fut-il visible ?
Des traces d'outils (A travers la présence de certains minéraux, métaux,..., et ce au sein de la plaie.) sont-ils détectables ?
Il serait aussi utile de savoir si d'autres momies auraient pu être découvertes, pouvant avoir subies une telle "maladresse potentielle". Cela serait tout de même surprenant qu'ils aient été aussi maladroit, surtout quand on pense au degré de qualité de cette momification obtenue et ce, dès la 18e dynastie, l'apogée en quelque sorte de la momification.
Paradoxalement ...
Il faut se souvenir de cette amulette, destinée à la guérison. Sa seule présence tendrait tout de même vers un assassinat.
...
Il nous faudra donc suivre cela de plus près encore avant de pouvoir, éventuellement, conclure avec une certitude probante.
Fils de Ramsès III, avec son père et Anubis au sein de son hypogée.
La "langue de bois", embuée par un brouillard du "politiquement correct " et ce quant aux documents visibles à ce jour de la conspiration du Harem :
Le "Papyrus judiciaire" de Turin..., certainement le plus connu.
Lee,
Rollin,
Varzy,
Et les "textes Rifaud",
...
Certains comploteurs avaient leurs noms déformés, car desfaits précis ont été décrits et ce avec des expressions bien trop vagues.
De "grandes abominations" ...
"Des exactions qu'il avait faites" ... Et ce, sans plus de précisions quant à la nature et les personnages considérés.
Aussi, il nous faut avoir à l'esprit que ce qui de nos jours peut paraître important, pouvait être en ses temps lointains, comme trop odieux pour être écrit et ce dans le cadre de l'éternité.
Ce qui pourrait probablement expliquer l'obscurité des textes qui ne furent visiblement pas de véritable procès-verbaux, mais plutôt de courtes notations. Tout cela probablement afin d'éviter un "déballage" bien trop embarrassant à cette époque.
"On le fit comparaitre devant les magistrats de la place d’interrogatoire.
On examina ses fautes.
On constata qu’il était coupable"
Analysons cette fameuse momie "E " ...
Elle fut retrouvée dans la même cachette que Ramsès III. Les scientifiques ont d'ailleurs en même temps étudié cette bien étrange momie. Ce fils rebelle qui se vit interdire la vie dans l’au-delà, tout en étant condamné à rester auprès de son père pour les millénaires à venir. Ramsès III et Pentaour, le père et le fils rebelle dans la même dernière demeure !
Quant à ce prince, de bien nombreuses spéculations (Ce qui pourrait expliquer du reste sa dénomination de momie "E" ) demeurent quant à sa mort :
Du poison,
L'enterrement vivant,
...
Quant au nom même de Pentaouret, bien souvent mentionné :
"... dans un sens infamant au moment du procès.
On se demande si sous ce nom ne cache pas celui de Sethherkhepshef,
fils aîné du roi,
dont la tombe se trouve également dans la Vallée des Reines ?"
Voilà ce que se demanda à une certaine époque le professeur Leblanc.
D'ailleurs :
L'hypogée de Sethherkhepshef n'a jamais été terminé et sa momie n'y était pas.
Sethherkhepshef, fils de Tiyi ?
Amonherkhépeshef ?
Premier fils d'Iset, la Première Épouse Royale et de fait, il aurait dû régner à la place de Ramsès IV (Montée sur le trône du futur Ramsès IV, alors âgé de 45 ans) qui ne fut, comme vous savez, que le deuxième fils. Cela laisse bien des doutes.
Et, les analyses ADN pratiquées sur le chromosome Y (Et donc celui transmis par le père.), démontreraient que cette momie "E" fut bien celle d’un des fils de Ramsès III.
Le thorax semblait gonflé par la présence de gaz et il semblait de plus comprimé.
Il y avait aussi des sortes de plis cutanés autour du cou. (?)
...
Une momification qui fut bien peu habituelle car le cerveau, comme les autres organes d'ailleurs, sont toujours en place et ce d’après les scans. Et, aucune trace d’embaumement visiblement. La momie fut de plus recouverte par un "élément rituellement impur" à savoir une peau de chèvre. Il n'était donc pas enveloppé dans des bandelettes à la manière d'une momie traditionnelle. Signe évident qu'il subit une sorte de sanction, et ce sous la forme d'une procédure de sépulture non-royale.
"Ce qui a attiré notre attention
est le fait que le corps ait été plutôt gonflé.
En outre, il y avait un pli de peau étrange sur son cou.
Cela pourrait être le résultat d’un suicide par pendaison"
Albert Zink.
→ Zone d’écrasement.
On subodore dès lors une mort particulièrement violente.
Ce fils rebelle qui aurait probablement été contraint au suicide (?)
Pharaon lui aurait de plus interdit une vie après la mort.
La punition suprême !
Nonobstant ...
Pour être bien certain que cette momie puisse être celle de ce jeune homme rebelle vis-à-vis de son père, il aurait fallu pouvoir comparer également son ADN avec celui de sa mère, la reine Tiyi.
Mais voilà ...
Le problème majeur rencontré ici, est que nous n’avons jamais trouvé sa momie. De plus, il faut bien admettre que nous ne connaissons aucun texte relatant cela, à ma connaissance. Alors, gardons-nous de toute certitude, cela doit demeurer pour le moment dans le domaine non pas théorique mais bien hypothétique.
Le prince Pentaour n'a pas été identifié de manière définitive. Même si l'on a de grandes certitudes quant au père à savoir Ramsès III, ce dernier eu, me semble-t-il en tout cas, pas moins de 10 enfants, avec trois reines : alors moult possibilités ... Dans le British Medical Journal, nous pouvions lire, que le cadavre du fils de Ramsès III avait subi un tel traitement qu'il devait bien prouver qu’il avait pris une part importante à la conspiration du Harem peut-être en assassinant son père et qu’il avait été contraint au suicide afin d’éviter de pires châtiments.
Peut-être que le débat sur la question n'est pas encore véritablement achevé ? Cette étude tend quand même à confirmer l’assassinat du pharaon Ramsès III.
Mais cela ne permit pas visiblement à Pentaour pour monter sur le trône d'Horus.
Alors qui assassina véritablement pharaon ?
Nous connaissons au moins quatre tribunaux relatifs à une / des tentative(s) d'assassinat envers pharaon. Visiblement, il fut l'objet de plusieurs éclats de ce genre.
Combien en vérité ?
Ce dont il paraît presque certain, c'est que le dernier lui fut fatal.
L'entrée du temple mortuaire, funéraire de Ramsès III, à Medinet Abou.
The World factbook.
Le sarcophage de Ramsès III.
Conservé au musée du Louvre à Paris.
Il a été extrait du tombeau KV11 de la Vallée des Rois.
Ramsès III aurait subi une mort violente, assassiné par plusieurs assaillants.
Suite à une nouvelle étude ...
Radiologique ... Pharaon aurait été assailli par de bien nombreux assaillants.
Fut-ce une attaque simultanée ? Nous pouvons que le supposer au moment de l'écriture de cet article.
Avec différentes armes ...
Une hache visiblement venant devant lui ...
Ou peut-être une épée, qui sait véritablement ?
Cela lui aurait en tout cas sectionné un orteil. Aussi, une sorte de cosmétique post-mortel lui fut appliquée à travers une sorte de prothèse en lieu et place de cet orteil : intégrité du corps oblige.
Un couteau, une dague par derrière lui infligeant la fatale blessure.
Les embaumeurs ont là également joué d'inventivité au moyen de bandelettes de lin, de résines ...
Stéphanie Shesmetet : sic "Une conspiration au sein du harem de Ramsès III est révélée, de nombreux membres de son entourage dont des hauts dignitaires et membres de la cour y sont mêlés. Des condamnations à mort et des peines d'exil sont prononcées. Le mystère plane sur la mort de Ramsès III dont la disparition semble en effet se situer précisément au moment de ce procès."
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Harem Tower at Medinet Habu.
Temple of Ramses III.
Le palais du pharaon à Médineh Habou est très bien conservé.
Cependant ...
Ce que nous voyons aujourd'hui est bien un réarrangement et les chercheurs ignorent la configuration initiale de la structure !
La salle du trône
du palais de Rames III côté sud de son temple culte.
Medinet Habu.
Cette salle à 2 colonnes comportait :
Une estrade,
Le trône du roi.
Derrière ce trône, se trouvait une double fausse porte, probablement provenant du premier palais (voir planches 7 et 37 de Hölscher).
Les fragments de cette porte furent trouvés dans les fondations (Hölscher, page.48).
Cette fausse porte marque la présence virtuelle du pharaon. Même en son absence, les courtisans pouvaient ainsi lui rendre hommage.
Du côté droit, il était inscrit : "Le roi apparaît dans le palais de son temple illustre"
Du côté gauche :"Le roi apparaît comme Rê dans le palais". (d'après Hölscher, page 48)
La représentation de toute scène sur le mur d'une tombe avait pour but,
par des formules magiques,
de prendre vie dans l'au-delà.
Cette image de la KV34,
tombe de Tutmosis III,
représente la famille royale.
Le monarque lui-même précède trois épouses royales (Meritra, Satiah et Nebtu)
et
une de leurs filles (probablement Néfertari).
L'ensemble contemple comme,
à droite de la photo, la déesse Isis, transformée en sycomore,
allaite avec ses grands seins le défunt Tutmosis III qui est en définitive un nouveau-né dans sa nouvelle vie.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
Sources ...
Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Science & Avenir Hors Série n°157, Janvier / Février 2009, en page 46.
Affaires et scandales sous les Ramsès, Pascal Vernus, Editions Pygmalion, 2009.
Bernadette Arnaud.
Ramses III : histoire d'un règne de Pierre Grandet aux Editions Pygamalion / Gerard Watelet. Paru en 1993 . ISBN 2.85704.408.9
Barre, J.Y., Un complot contre Ramsès III, d'après le papyrus n°1875 de Turin, les papyrus Lee I et II, et le papyrus Rollin, Centre culturel de l'Ordre de la Rose-Croix, AMORC, Paris, 1989.
Il était bien le deuxième roi de la 20e dynastie !
Il est considéré comme le dernier grand monarque du Nouveau Royaume à exercer une autorité substantielle sur l'Égypte.
Il a défendu son pays contre l'invasion étrangère dans trois grandes guerres, assurant ainsi la tranquillité pendant une grande partie de son règne. Toutefois, dans ses dernières années, il a été confronté à des troubles internes et il a finalement été tué dans une tentative de coup d'État.
Aphorisme ...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention ...
Ne prétend pas tout dire ...
"Reste humble
et
discret,
car meilleure est la discrétion pour l’homme qui cherche la perfection."
Amenemope
Fils de Râ, seigneur des Deux-Terres, Aimé, doué de vie, comme Râ, à jamais.
"Travaille en silence et laisse le succès parler."
Le Grand Musée Égyptien (GEM),
connu sous le nom de Musée de Gizeh,
est un musée archéologique encore en "construction" à Gizeh.
Ceci serait née de l’imagination de Farouk Hosni.
Alors ministre de la Culture sous l’ère Moubarak ...
Il semble qu'il aurait reçu "un coup de poignard au cœur" lorsqu'un expert parisien avait osé qualifier de "vieil entrepôt" le mythique Musée égyptien du Caire de la place Tahrir.
En levant les yeux,
nous pourrons admirer le gigantesque escalier encadré de 60 statues conduisant jusqu’à un immense hall vitré.
De là s’ouvre une vue imprenable sur les trois pyramides de Gizeh, tombeaux des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos.
Le superbe complexe en albâtre se déploie en contrebas du site des pyramides.
Le bâtiment fait corps avec le paysage désertique.
Haute de trois étages, la façade est décorée de motifs pyramidaux qui rappellent l’Égypte ancienne.
Et voici le G.E.M ... comme un écrin pour Toutankhamon !
Les visiteurs devraient accourir du monde entier.
Et ce afin de découvrir pour la première fois la collection complète du trésor de Toutânkhamon.
5 000 objets mis au jour en novembre 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois à Louxor.
Masques d’or,
Il sera au centre d’un espace qui lui sera entièrement dédié !
Sarcophages,
Lits,
Char en or,
Bijoux de nacre incrustés de pierres précieuses : les trésors du jeune roi, intacts depuis 3 000 ans, seront exposés dans les vitrines de l’immense galerie
Il offrira plus de 10 0000 artefacts dont les 5 000 pièces du légendaire Toutankhamon :
En construction depuis plus de 20 ans, ce projet du Grand Musée Égyptien a été annoncé en 2002, entamé en 2012. Le chantier de construction est bien immense ; un terrain d'environ 480 000 mètres carrés (5 200 000 pieds carrés) à environ 2 kilomètres (1,2 miles) du complexe pyramidal de Gizeh il a eu un coût initial qui a dépassé les 800 millions de dollars.
A comme vous savez été retardée, et ce entre autres chose, par la pandémie, nonobstant, cela devrait se faire sous peu !
L’espace d’exposition permanente de plus de 22 000 mètres carrés, conçu par le cabinet HENEGHAN Peng, est installé près des pyramides de Gizeh et abritera quelque 130 000 objets et comme précisé précédemment, avec quelques milliers provenant de l'hypogée de Toutankhamon, qui ne quitteront plus jamais les lieux.
Il mobilisera bien de la haute technologie afin d'offrir aux visiteurs un parcours interactif.
Contrairement au musée égyptien situé sur la place Tahrir, au centre-ville, le G.E.M se trouve sur le plateau de Gizeh, à proximité de la Grande Pyramide.
Le Nouveau Grand Musée Égyptien (G.E.M) accueille des événements privés et des visites de groupes. Le G.E.M a depuis déjà accueilli des groupes privés, notamment les invités du défilé de mode de Christian Dior.
Nonobstant, à l’heure actuelle ...
Il n'a pas encore été officiellement inauguré.
Il s’avère donc que cette installation accueillera quand même des visites en petits groupes !
Des événements bien exclusifs alors qu’elle entre dans sa phase d’essai initiale.
Dans des zones déterminées ...
Avec un trajet tracé ..
Les visiteurs peuvent se balader librement dans le Grand Hall où se trouvent :
Ainsi que la colonne de la victoire du souverain Mérenptah.
De fait, au cours de cette phase d’essai limitée, le musée sera partiellement ouvert à un nombre restreint d’invités, qui pourront accéder à certaines attractions, notamment :
Les deux institutions accueilleront parallèlement les passionnés de l'Égypte ancienne.
Le ministre du tourisme et des antiquités nous a bien assuré que "seul le trésor de Toutankhamon" sera déplacé ; nonobstant, en ce qui concerne le masque funéraire du pharaon Toutankhamon, fabriqué en or et pierres précieuses, il s'agira seulement d'un transfert provisoire.
Adonc ...
Si vous planifiez un séjour en Égypte l'année prochaine, prévoyez des excursions, de plusieurs journées et ce afin de découvrir les pyramides, le Sphinx, le Musée Égyptien de la place Tahriret ... le G.E.M.
22/02/2022 est une belle date palindrome en fait ! En ce sens elle semble bien unique : 22 - 2 - 22. Et c'est l'ultime fois, dans notre vie, que nous verrons les mêmes 6 chiffres dans une date.
C'est une date palindromique, pouvant se lire dans les deux sens, comme la prochaine fois qui aura lieu le 03.02.2030.
Le phénomène du soleil au temple d'Abu Simbel se produit deux fois par an, l'un le 22 octobre et l'autre le 22 février de chaque année. Un déplacement de lumière calculé par les architectes des temples, afin que le nTr transmette au pharaon sa toute-puissance. Les rayons de soleil traversent alors la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II illuminant ainsi la statue du pharaon, chaque année comme vous avez l’habitude, les 22 février et 22 octobre.
Le ministère du Tourisme et des Monuments ...
Le ministère de la Culture, semblent vouloir organiser en cette année, bien particulière, un événement, afin de célébrer ce rendez-vous dès plus spécial !
22 . 02 . 2022 ...
Cet alignement solaire que vous connaissez au sein notamment du temple d'Abou Simbel.
Ramsès illuminé est symboliquement réinvesti de l’éclat divin.
Photo montrant la statue de Ramsès II illuminée par Râ, dans le temple d'Abou Simbel en Haute-Égypte.
Sont successivement illuminées : d’abord celle du nTr Amon, puis celle de Ramsès,au niveau du 22 octobre l'ordre est bien différent !
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Voici une commémoration de l'accession de Ramsès II sur le trône d'Horus.
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli !
Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile(Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes...
Les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois, celui surtout de la saison de la récolte pour nos anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut redécouvert en 1873.
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant ainsi plus bas ...
L'évènement avait lieu alors les 21 février et 21 octobre.
Un décalage d'une journée seulement ... Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout, nous sommes en présence, bien évidemment, de Ramsès II / Ramsès le Grand / Ozymandias / Manéthon l'appella Ramsès.
Avec visiblement 67 années de règne divin.
Ramsès II ne sombra bien dans l’oubli ...
Au Ier B.CE., Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation : Ousermaâtrê.
Tacite évoqua, quant à lui, le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
En 1817, Shelley chante Ozymadias, king of kings ...
En 1956, Yul Brynner incarne le pharaon immortel dans le péplum de Cecil B. DeMille : Les Dix Commandements.
Il est le héros de La Momie, roman d’horreur d’Anne Rice, publié en 1989.
Enfin, depuis 2017, le pharaon se trouve à l’affiche en France, avec la pièce de théâtre Ramsès II, de Sébastien Thiéry. Un thriller jouissif et fou qui n’est pas du tout une pièce historique sur l’Égypte ancienne !
Nonobstant, Ramsès est aujourd’hui une figure mondialement connue !
Son corps terrestre a traversé les millénaires, paradoxalement aux pillages.
Retrouvé en 1881, elle sera démailloté, déposé au musée du Caire, elle se détériora alors sous sa vitrine non étanche !
En 1976, avec Christiane Desroches Noblecourt, il sera accueilli au Bourget par la ministre des Universités et la Garde républicaine afin d'être traité.
Ainsi, la momie a révélé :
Un homme ayant décédé entre ses 85 et 92 ans, exceptionnel pour cette ère considérée.
Il souffrit de terribles problèmes dentaires et de spondylarthrite ankylosante ; ce qui l’empêcha de se tenir droit durant les dernières années de sa vie.
⇒ Pour l'élite pharaonique, la couleur était la vie.
Ainsi, le sculpteur fut dénommé "séankh" / "celui qui donne la vie".
Nonobstant ...
Il ne devait pas donner la vie simplement en extrayant une figure d’un bloc de pierre ou d’un morceau de bois ! Il devait ajouter à la sculpture une dernière étape essentielle, les couleurs, donnant ainsi l’apparence de la vie et qui de fait l’animait : les "scribes du contour" avec l’aspect sacré de ce qu’ils devaient rendre magiquement vivant.
⇒ Pour l'admirateur moderne que nous sommes, la teinte est porteuse de vie aussi.
Même si d'aventure, nous sommes parfaitement conscients que ce paradigme fut bien encodé et ce jusque dans ses couleurs !
Le vert symbolisait la régénération,
Le noir la terre fertile, une "poudre pour rendre l’œil expressif",
Le bleu, le Nil, le ciel, où se trouve d’ailleurs un Nil céleste peuplé d’étoiles jaunes à cinq branches qui sont sans doute des étoiles de mer.
... Les "fresques" qu'ils nous ont laissés font rêver, paradoxalement au fait qu'ils possédaient un nombre limité de pigments autant du reste quant aux moyens utilisés.
Cependant longtemps ...
L’homme n’a pas su fabriquer cette couleur bleue, elle fut même absente des peintures rupestres.
Ce sont bien les Égyptiens anciens qui,
les premiers,
auraient réussi à la produire
et ce sous la forme
d’un pigment artificiel.
Voici donc le "bleu égyptien" ...
Il fut certainement "le premier pigment" créé par l’homme, il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie. Il a longtemps fait l’objet d’un monopole ainsi que d’un commerce prospère et ce dans le bassin méditerranéen.
Depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age ...
Ainsi dans les peintures préhistoriques, le bleu manquait car il y avait fort peu de minéraux bleus et ceux qui le furent étaient chimiquement instables ou bien trop difficiles à utiliser.
Les premières preuves de l'utilisation du bleu égyptien se trouvent au sein de la quatrième dynastie (vers 2575-2467 B.C.E). Il apparaît alors sur des sculptures en calcaire, ainsi que sous la forme d'une variété de joints cylindriques et de perles.
Au Moyen-Empire (2050-1652 B.C.E), il a continué à être utilisé comme pigment dans la décoration des hypogées, des peintures murales, des meubles et des statues,
Quant au Nouvel Empire (1570-1070 B.C.E) il a commencé à être plus largement utilisé et ce dans la production de nombreux objets.
De plus se fut un produit qui connut une grande diffusion à l’époque romaine.
Et ce pour une simple explication visiblement, il n’existait que très peu de minéraux bleus !
De plus …
Réduits en poudre, rares furent ceux qui semblaient conserver un pouvoir colorant. De ce fait, il apparaît que les peintres devaient disposer d’une "pauvre palette" de nuances. Des pigments noirs, bruns, jaunes et rouges peuvent être trouvés, extraits des minerais ou des sols, de telle sorte que ces couleurs furent certainement considérées communes, et bien pauvre et ce pour représenter leurs divinités.
Le bleu fut rare, cher, précieux, divin ...
Nous examinerons donc ici comment l'Égyptien ancien a pu obtenir un pigment bleu qui ne s'est pas dégradé avec le temps, tant divin il fut !
Ainsi les artisans du bassin méditerranéen furent amenés à élaborer un pigment : le "bleu égyptien".
Nomenclature qui date visiblement de l'année 1830 par Jean-François Léonor Mériméeet ce au sein d'un traité quant à la peinture à l'huile.
Il fut comme vous savez le père de l’écrivain Prosper Mérimée ...
Ainsi :
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand ce premier pigment synthétique a-t-il commencé à être fabriqué ?
Comment ?
Où son emploi s’était-il diffusé ?
Pourquoi le bleu était-il considéré comme si important ?
D’où viennent leur bleu ?
Pourquoi une teinte aussi innovante a-t-elle disparu ?
...
N’oubliez jamais, l’archéologie n’est pas une science exacte :
Il répond parfaitement à la définition actuelle d'un matériau céramique : un matériau solide constitué de cristaux anhydres cristallisés, éventuellement associé à une phase vitreuse, formé par synthèse et consolidé à haute température.
irtyu
Silicate de cuivre calcique ; "khesbedjiryt" signifie "lapis-lazuli fabriqué", il formait alors un substitut du lapis, une pierre précieuse ...
"Fabriqué" ...
L’esthétique de la technè ...
Et que dire des progrès techniques qui l'ont fait advenir sous cette forme ?
Synthétisons un peu ce long cheminement historique :
Il est prouvé que notre pigment coloré fut usité par "nos" anciens Égyptiens dès 2600 B.C.E. et est devenu ce colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne et ce jusqu'à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
En dehors de ce pays baigné des dieux, le bleu égyptien apparaît dans les incrustations mésopotamiennes du milieu du 3e millénaire B.C.E.
Par la suite il a continué à être produit dans tout l’ancien Proche-Orient et méditerranée à travers le 4ème siècle C.E et apparaît alors dans les peintures murales à Pompéi.
Au 9ème siècle CE, les instructions pour faire le bleu égyptien auraient visiblement été perdues ou oubliées.
Le pigment fut ensuite tombé hors d’usage et de production jusqu’aux années 1800, quand les scientifiques ont déterminé sa composition en étudiant des exemples connus.
flanked by two 'Uas’-scepters(symbol of Power and Dominion).
Glass inlay (1.7x1cm), 100 BCE–100 CE;
now in the Metropolitan Museum …
"On a évalué à quelque 1 400 kilos la quantité de pigment bleu nécessaire à la décoration d’un temple pharaonique.
Comment les Égyptiens parvinrent-ils à s’en procurer en si grandes quantités ?
En fabriquant le premier pigment synthétique de l’histoire humaine, dont la plus ancienne trace a été retrouvée à Nekhen (Haute-Égypte) et remonte à 3 250 ans B.C.E.
Depuis la plus haute Antiquité,
les habitants de la vallée du Nil furent de grands amateurs de pierres,
et plus spécialement de lapis-lazuli,
qui,
avec ses cristaux de pyrite, leur évoquait le ciel nocturne.
Mais celui-ci étant rare, car venant d’Afghanistan, ils cherchèrent dès le 4e millénaire à imiter ce bleu intense dans leurs peintures.
Les chimistes des temples réussirent à synthétiser un pigment de cette couleur à partir
de minerai de cuivre, de sable calcaire et de natron, un mélange naturel de sels.
Leurs techniques de fabrication ont été décrites par les auteurs latins Pline et Vitruve,
initiés à Alexandrie,
bien qu’elle fût gardée secrète par les Égyptiens."
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique".En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
En 2024, le lundi de Pâques orthodoxe sera célébré le 6 mai !
Cette date est déterminée en fonction du calendrier julien, qui diffère du calendrier grégorien utilisé par les chrétiens catholiques et protestants.
La Pâques orthodoxe est marquée par des traditions riches et variées :
Telles que le jeûne du Carême,
La bénédiction des aliments,
La messe de minuit,
La tradition des œufs rouges,
Et le jeu de l’œuf.
Durant la Pâques orthodoxe, une procession est organisée le samedi à minuit.
Les fidèles reçoivent des cierges qu’ils sont allumés dans l’église plongée dans l’obscurité !
Le prêtre apparaît muni d’une bougie et annonce : "Venez prendre la lumière à la Lumière sans déclin et glorifiez le Christ ressuscité d’entre les morts."
Ensuite :
La bougie est passée de main en main pour allumer les cierges.
Une procession autour de l’église peut également être effectuée, avec les croyants munis de la croix et des icônes.
Une personne reste dans l’église durant la procession, ferme les portes d’entrée, allume tous les cierges et lampes restants, et fait brûler l’encens.
La procession arrive devant les portes closes, et le prêtre lit le récit de la résurrection, puis encense.
Les portes de l’église sont ensuite ouvertes, et la procession pénètre dans l’allée centrale illuminée.
Le prêtre interpelle les croyants en disant : "Le Christ est ressuscité", et ces derniers répondent : "En vérité, Il est ressuscité !"
Ainsi ...
Je souhaite de très joyeuses fêtes de Sham al-nessim
l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.
"Sham el-Nasim " ...
Est un mot arabe qui voudrait dire"senteur de brise, ou parfum de brise".
Le dictionnaire traduit el-nasime (النسيم ) par BRISE et Sham (شم ) par renifler, odorat ...
Et si nous considérons "شم النسيم" (Sham el-Nasim) cela donne Pâques !
Sham el Nessim est un jour férié égyptien marquant le début du printemps.
Cela vient toujours le lendemain de la Pâques orthodoxe orientale, cette année 2024, le 6 mai, selon les calculs de l’Église copte,ce n’est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle !
Et ce malgré sa date liée au christianisme.
Sham el-Nessim n’est pas considéré comme une fête religieuse et elle est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions à travers le pays.
En raison du temps agréable à cette période de l’année ...
Les gens passent généralement la journée à l’extérieur, à piqueniquer, et à profiter de la brise printanière avec leur famille.
La nourriture traditionnelle consommée à l’occasion de Sham el-Nessim comprend le fesikh(un plat traditionnel à base de mulet gris fermenté, salé et séché), les oignons verts, la laitue et les haricots lupini (tirmis).
Cette fête bien pharaonique est l'une des plus anciennes célébrations d'Égypte :
Sham el-Nasim,
Shemu "les basses eaux",
La "Fête de la création" !
Une belle fête ...
En cette terre divine d'Égypte.
Elle est véritablement en continuité avec celle de laPâques Copte: le dimanche 5 mai 2024.
C’est une fête très importante dans la tradition copte orthodoxe. Elle est célébrée selon le calendrier Julien, qui diffère souvent du calendrier Grégorien utilisé par de nombreux pays occidentaux.
C’est pourquoi la Pâques Copte a souvent lieu plus tard que la Pâques qui tombe normalement autour de l’équinoxe de mars.
C'est bien l'un des jours coptes orthodoxes les plus sacrés qui soient quant aux Chrétiens d'Égypte. Il tombe généralement le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe vernal, et qui marque la fin du 55ème jour du Grand Jeûne.
Les Coptes ont généralement un jeûne plus long vis-à-vis des autres traditions chrétiennes.
Elle tombe toujours le lundi suivant le dimanche où la Pâques Copte orthodoxe est célébrée telle que calculée par l'Église copte.
Je réitère ...
Ce n'est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle.
Et il n'y a pas de date exacte quant à cette fête car elle est confirmée chaque année par l'observation du soleil avecla Grande Pyramide. En fait, il est probable que l'événement coïncidait avec l'équinoxede printemps, un événement qui était autrefois déterminé par la direction du soleil contre les pyramides de Gizeh.
Sham El-Nessim ...
Elle peut être datée de l'Égypte ancienne d'au moins 2 700 B.C.E (la troisième dynastie de l'Ancien Empire) et est un festival qui célèbrel'arrivée du printemps.
L'Égypte est devenue un pays principalement chrétienne sous le règne de l'Empire romain, aussi, plutôt que de remplacer les festivals existants, Shamo a simplement été intégré aux célébrations chrétiennes de Pâques.
Kemet est devenue un pays à prédominance arabe, cette fête a prise alors la nomenclature de "Sham El-Nessim" signifiant "sentir la brise".
Elle est restée à la date de Pâques car basée sur un cycle lunaire comme la plupart des festivals musulmans !
Sham el-Nasim, une fête nationale en Égypte ...
Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe.
La plus grande dénomination chrétienne en Égypte est bien l'Église copte orthodoxe, bien que ce festival ne soit pas considéré comme une fête particulièrement religieuse.
Sham el-Nasim ...
Elle est célébrée par les Égyptiens contemporains de toutes les religions, basée sur unefête du printemps antérieure au christianisme et évidemment à l'islam.
Adonc ...
Sham el-Nasim, ne proviendrait elle pas de l'Égypte ancienne ?
2 700 B.C.E (Troisième dynastie), précise Mohammed Arafa, professeur d'Histoire à l'Université du Caire.
C'est un festival qui célèbre le changement de saison à savoir en l'occurrence l'arrivée du printemps : avec toutes les métamorphoses, toutes les vicissitudes relatives au Nil, ..., événementiels d'importances dans la vie de tous les Égyptiens.
Une grande célébration,
...
Sham el-Nasim :
"Sentir la brise'' ...
Renouvellement de la vie ...
Et voici un repas typique :
poisson cru Molokha ou Fesikh avec une sauce salée, on mange des oignons de printemps et du pain.
Nous sommes bien au sein d'un véritable jour rempli de festivités i.e. Shamm("Sentir / inhaler")el-Neseem ("La brise").
شَمّ ألنسيم ...
Ainsi :
Chrétiens,
...
Musulmans ...
Tous ...
Enfin, se réunissent dans la chaleurosité que j'aime tant !
Formidable moment puisqu'ils semblent alors tous liés, unis, ... et ce au sein de cette fabuleusefête. Une singularité, celle de rassembler autant d'individualités différentes. Voilà ... encore une fois ... une bonne leçon de savoir vivre!
Tous finalement fêtent ce jour.
Celle-ci fait suite à laPâques copteEn ce dimanche 5 mai 2024. Ainsi, les racines même de cette "bacchanale" remonteraient à l'Antiquité égyptienne, c'est-à-dire aux manifestations liées au printemps.
Le Christianisme emprunta donc cette célébration tout en la liant, par la même occasion, à la fertilité : nous sommes bien là au sein d'une sorte d'acculturation des temps anciens.
Ainsi, les Égyptiens :
"Hument la brise".
"Respirent la brise" cette inspiration du principe de vie, elle est retrouvée dans toutes les scènes et descriptions relatives à l'Égypte ancienne.
"On sent la brise de printemps".
...
"On respire l’odeur du Zéphyr".
C'est un vent bien doux.
Agréable ...
Les anciens en firent même un nTr.
En bref : nos ami(e)s Égyptien(e)s célèbrent le printemps lors de la fête antique appelée "Shémou" qu’on pourrait traduire par "Fête de la création".
Ainsi le zéphyr du matin, au cours du Cham el-Nessim, est toujours porteur :
De bonheur,
De renouvellement de la nature,
De l'avenir des hommes,
...
Si cela n'est point, alors, nous serions peut-être au sein d'un bien mauvais présage !
Ce jour férié
est tout simplement
la fête du printemps pharaonique.
Ce jour-là, dès l'apparition des premiers rayons de Râ, les habitants de Kemet se ruent dans :
Les jardins,
Les parcs,
... Et ils se promènent alors au bord du Nil : à pied, en bateau, ...
Des symboles certes, comme il y en avaient tant pour nos anciens et qui malgré les millénaires passés perdurent, et même demeurent très fortement encore au sein de cette belle Égypte actuelle :
L'unité du peuple égyptien.
La conservation des liens avec leur fort lointain passé.
...
Cette fabuleuse fête célèbre ainsi le retour du printemps au sein du pays.
A ce titre d'ailleurs, les acacias, sacrés en Égypte, fleurissent même pour cette fête du printemps : formidable non ?
Une fête traditionnelle égyptienne qui célèbre l’arrivée du printemps, tombe le lundi 6 mai 2024.
Cette fête est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions car elle est basée sur un festival de printemps qui précède à la fois le christianisme et l’islam. Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe copte
Cette réjouissance n'est ni d'origine :
Chrétienne,
Musulmane,
Copte,
... Cependant, elle est bien l'objet de toutes les attentions.
Elle se déroule en terre de Kemet et sans distinction de religion !
Rien que pour tout cela ...
Je me devais de vous rappeler aux bons souvenirs de cette festivité.
Ou chrétiens, ..., tous ensembles envahissent les espaces verts !
Ils nous donnent tous une sacré voie que nous devrions tous suivre.
Cham El-Nessim ...
Tout le monde a certes fait ses préparatifs.
En ce jour spécial ...
Les Égyptiens ont l'habitude de faire des provisions de poissons salés, de harengs, de "fessikhs" et même d'oignons et de pois chiches : un panier de provisions bien rempli et garni de toutes sortes de spécialités pour ce jour. Les familles "partent" pour un rapide congé au bord de la mer par exemple, ou se dirigent vers les parcs et les jardins publics et ce dans les quatre coins du pays afin de célébrer l'occasion.
Souvent, bien proche du Nil, salvateur en son temps, afin de célébrer le printemps et la douceur de cet atmosphère.
Des joutes sont même organisées sur le Nil !
Nonobstant, il n’y a plus rien de véritablement religieux au sein de cette pratique.
Selon Plutarque ...
Nos anciens Égyptiens faisaient des offrandes aux netjerou(t).
Aussi ...
Tous ce qui leur fut autrefois ainsi adressés, lors des cultes par exemple, est maintenant partagé lors d’un piquenique et ce dans les jardins notamment : rien ne disparaît véritablement, tout évolue !
Le fiseekh est bien ce poisson séché qui semble avoir fait son apparition au cours de la 5e dynastie. Les anciens Égyptiens les conservaient ainsi par séchage, Râ y pourvoyait tout naturellement. Un symbole du bien ...
Du mulet gris : mulet salé et séché que l'on a laissé fermenter.
Du maquereau,
Des sardines,
...
Feseekh est un poisson de hareng fumé servi avec de l'oignon et de l'huile d'olive.
Un véritable symbole, celui de la régénération, cela rappelle bien les origines de la vie. Ils furent une sorte d'allégorie chez nos anciens Égyptiens, celle de la création de la vie.
Ainsi, certains paradigmes mentionnent souvent :
Un œuf primordial ...
Il aurait été pondu par Amon sous la forme d'une oie.
Voici une boîte âgée de 3 500 ans avec lesrestes d'une oie sacrificielle.
Crédit : Professeur Andrzej Niwiński.
L'œuf de la théologie de Khemnou ...
Hermopolitaine si vous préférez ...
Il fut bien visiblement fécondé par Amon !
L'œuf devait donc être associé à la vie, au renouveau, au printemps, ...
→ De jeunes oignons ...
Afin d'éloigner le mal. Il semble avoir été lié au nTr Min, et ce dès la 6e dynastie.
Ils furent considérés comme la volonté de vaincre la mort ainsi que la maladie. Un papyrus relate d'ailleurs l’histoire d’un pharaon dont son unique enfant aurait été atteint d'une maladie mystérieuse.
Les médecins, comme les prêtres Memphite furent incapables de le guérir. Ils eurent alors recourt à la magie.
Un symbolisme là encore, relatif à la nature renaissante, la "Romaine" / Lactuca sativa longifolia, avec ses feuilles très allongées, elle est parfaitement représentée sur les "fresques".
Encore une fois aujourd'hui, le miracle qui se produit deux fois par an au temple d'Abu Simbel se répète.
Dans l'ancien lieu, les 21 février et 21 octobre, le soleil traversait le temple à l'aube pour illuminer les statues des dieux. Ra, Ramsès II et Amon étaient illuminés par les rayons du soleil et seul Ptha, dieu des ténèbres, restait dans les ténèbres.
Avec le nouvel emplacement du temple à cause de son démontage et de son nouveau montage, le miracle du soleil, se produit un jour plus tard et ce dans les deux mois, octobre et fevrier !
Une merveille de précision que seule l'Égypte peut nous donner.
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
de l'obélisque représenteun rayon de soleil pétrifié.
Certains y voient dans cette architecture phallique un symbole de fertilité.
Sa verticalité représente aussi l'âme qui s'élève vers le ciel après la mort d'où l'utilisation de ce monument dans l'art funéraire !
L’obélisque ...
C'est bien est une colonne à base carrée qui se rétrécit en s’élevant, jusqu’à atteindre son extrémité couronnée d’une petite pyramide appelée pyramidion.
Les obélisques ont été utilisés pour la première fois dans l’Égypte ancienne, où ils étaient érigés pour adorer principalement Amon Ra, Baal, Nimrod et les différentes divinités qui, avec le temps, ont été associées au roi des étoiles.
Les côtés du monument étaient gravés de hiéroglyphes indiquant quel pharaon l’avait érigé, quel était le nom de la divinité auquel il était dédié et quel était l’événement militaire ou politique pour lequel il avait été érigé.
Les obélisques sont également clairement des symboles sexuels, puisque le phallus, l’organe reproducteur masculin, était également reconnu (comme le Soleil) comme un symbole de la vie et, par conséquent, un symbole du nTr Soleil lui-même.
je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé !
Comme chaque année qui nous est données par les divinités ...
Depuis cette création, celle du Grand Ramsès II,
Et ce aux mêmes périodes,
Durant des millénaires,
...
Abou Simbel
est
le "miracle du soleil" !
C'est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, et cemême encore aujourd'hui !
Nos anciens ...
Ils ont construit leurs temples avec un soin extrême !
A tel point qu'ils ont même pris soin de mesurer avec précision les angles ; avec leurs instruments d'alors, ce qui a permis d'ailleurs, il faut bien le souligner, une ventilation idéale des temples !
Les anciens temples égyptiens ont été construits avec des évents centraux.
Ils fournissaient ainsi deux pressions différentes de flux d'air :
Entre les zones étroites,
Et celles plus larges.
Cette méthode ingénieuse a préservé l'atmosphère originale et la qualité de l'air ...
Temple révélé au public en 1813
par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert visiblement en 1873 !
Ainsi,
Près d'un siècle plus tard,
En raison de la construction du barrage d'Assouan,
Le temple a dû être déplacé ; mais cela, vous le savez !
Lorsque le temple se trouvait à sa localisation originelle, il se trouvait bien plus bas qu'actuellement !
De fait ...
Pour nos anciens égyptiens ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée ! Le spectacle reste cependant exactement le même, un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister avec émoi devant tant d'ingéniosité.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Adonc ...
La façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossaux... en position assis.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand, pour cette époque je pense, 1.75 mètre,
Je suppute bien logiquement que ce ne fut pas le demi-nTr qui érigea lui-même cette œuvre majeur !
En aparté, nous savons bien que pharaon vécu fort longtemps, avec sans aucuns doutes les vicissitudes de la vie associées, aussi je subodore qu'il devait énormément souffrir les dernières années de sa vie, de son règne :
De terribles maux dentaires,
...
De spondylarthrite ankylosante,
...
⇒ Nous pouvons aussi observer deux représentations de Néfertari, et visiblement de taille presque similaire !
Nous sommes au sein du petit temple d'Abou Simbel comme vous savez,
le mot "petit" a évidemment tout son importance ici !
Un spéos.
L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations, moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Celui qui se lève chaque matin afin d'illuminer le monde n’est autre évidemment que Râ. Ainsi Bénou fut bien une représentation du démiurge Râ (Se levant) ou plus précisément, le Bâ de Râ!
Les oiseauxsont des êtres bien complexes quant à leurs aptitudes, ils sont les seules entités à pouvoir :
Maitriser les airs, se déplaçant ainsi "sous le ventre de Nout", la netjeret du ciel.
Marcher sur terre.
Posséder une certaine affinité pour l'eau allant jusqu'à savoir nager avec élégance et y puiser leur subsistance, en plongeant.
De plus, il ne vous aura certainement pas échappé que les vols d'oiseaux migrateurs nous donnent un spectacle inouï quant à :
Leur arrivée massive,
Tout autant pour leur départ d'ailleurs ! Aussi, je suppute qu'ainsi l'imaginaire des Égyptiens anciens aurait pu les conduire à attribuer aux migrateurs un rôle symbolique, les poussant, en quelque sorte, à les intégrer dans la cohérence de leur paradigme i.e. leur vision du monde.
Le delta du Nil :
En grande partie, un vaste marécage ...
En fait une unique zone humide, au nord du continent africain. Ainsi, les migrateurs devaient s'abattre sur Kemet à des moments précis, et certainement identifiés par nos anciens ! Ainsi, ces oiseaux voyageurs se trouvaient probablement aux yeux de nos ainés les "uniques témoins vivants" de lieux que seules les divinités pouvaient connaître : un cadre de vie finalement fort restreint, une lande de terre entourée de déserts s'étendant à l'infini et de mers, ressenti peut-être comme une analogie au grand océan primordial.
Nous mentionnions Râci-dessus, aussi les êtres vivants lui devaient tout:
Ils réglaient leurs activités sur leurs rythmes essentiels, comme le jour et la nuit, les saisons, ...
Sans omettre évidement les oiseaux qui sont particulièrement présents dans les représentations ; en train de couver des œufs, de voler, de se poser avant que leurs pattes n'aient touché le sol.
...
Ainsi ...
Quel furent les premiers Hommes à mentionner l'entité Bénou,cet oiseau de feu ?
Nos anciens Égyptiens sembleraient détenir cette "palme" : Bénou aurait vécu sur des pierres, des obélisques, ... et aurait été vénéré par le peuple de l’Égypte ancienne, et ce de la même manière dont Osiris et Râ le furent.
En fait, d'aucuns subodoraient même que :
Bénou était un véritable symbole vivant, comme tant d'autres d'ailleurs et ce quant au netjer Osiris.
Bénou aurait également évoquer l’inondation du Nil, connu pour apporter richesse et fertilité ... Pour cette raison, elle était l’une des créatures les plus respectées de la mythologie égyptienne.C'est bien avec "ce déluge" qu'apparaissait ce bel oiseau ! Il devait planer lentement sur les eaux débordées du Nil, signe d'une l'abondance future. Son apparition à l'aurore sur le fleuve le fit associer au soleil, dont il devint le symbole.
Aussi, paradoxalement aux diverses et nombreuses autres cultures, parfois mêmes contemporaines :
Bénou, au "cœur" de cette terre noire, ne semblait pas du tout avoir été assimilé à un rapace, ni du reste à un oiseau tropical aux couleurs vives, mais davantage à un moineau, à un héron cendré, aujourd'hui malheureusement bien disparu /"ardea bennuides", littéralement le "héron bénou".
Vint alors le phénix ...
Du moins tel que nous le connaissons habituellement, venant des légendes grecques ..!
Pour eux, il devint donc le phoinix dont le nom vint, je le subodore, du verbe égyptien "wbn" signifiant comme vous savez "briller", "étinceler" et même "naître" et ce concernant Râ.
Ainsi, cet oiseau pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix mourait tout simplement pour se décomposer avant de renaître, tandis que d’autres affirment qu’il brûlait et mourait enveloppé de flammes. D'aucuns croyait même que l’oiseau légendaire pouvait vivre plus de 1 000 ans.
La matière première de la pensée est bien le concept :
L’amplitude des concepts peut être d'ailleurs large.
C'est une idée générale permettant de regrouper beaucoup de choses bien particulières du reste.
Il pourrait englober la diversité et ce dans une unité confortable, facile à manipuler afin de réfléchir.
Il permet bien souvent d’organiser notre connaissance,
Cela représente en quelque sorte l'entité cognitive de base où nous mettons un sens aux mots que nous utilisons,
Le concept est à la pensée ce que la brique est au maçon, ce que les molécules sont au chimiste, c'est finalement une entité élémentaire essentiel que nous combinons sans interruption avec bien d’autres afin d'élaborer des assemblages les plus divers.
...
Aussi, ce bel oiseau migrateur pouvait exprimer un cycle pour nos anciens égyptiens, Bénou revêtait donc de bien nombreuses interprétations symboliques, à la fois Osiris, Râ, ... :
L’immortalité de l’ "âme" et à ses mouvements, ...
La longévité,
La périodicité du temps,
Râ, en lien avec les saisons bien évidemment ainsi que la crue régulière du Nil.
Cependant Bénou ne semble pas avoir eu :
De famille,
...
De véritable histoire ! En dehors de ses liens avec Râ, Osiris ...
...
De temples : même si ce point est très difficile à démontrer ! Car plusieurs lieux auraient reçu le nom de "Château-du-Benou" l'un aurait été situé au sein même du Grand-Château (Devant se lire Iat-Oudjâ.)à Iounou, puis dans les 7e et 18e provinces de Haute-Égypte, dans le 18e nome aussi, ...
Nonobstant, des chapelles auraient été consacrées :
A Edfou,
Ihnasya,
Saïs ... Nous pouvons parfaitement supputer ainsi que le Bénou était lié au culte de Râ, rayonnant à Iounou afin d'atteindre l’ensemble du pays à la fin de l’histoire de la Kemet ancienne.
Bénou conceptualisait visiblement la renaissance :
Celle de Râ bien sûr.
...
Et, peut-être, que notre netjer intellectualisait aussi la mort, avec Osiris.
Ainsi, le soleil se cachait, nous sommes alors au crépuscule, ou juste avant qu'il ne réapparaisse, à l'aube. Ainsi notre Bénou était lié à la planète Vénus, cette étoile du soir ou du matin, selon les saisons. Il devint alors l' "âme" d'Osiris ; il incarnait à ce moment-là cette forme défunte, celle de Râ, l’accueillant le soir à l'occident, ou l'accompagnant brièvement le matin avant de lui céder la place.
Cependant ...
"Rassurez" vous ...
Grâce aux hypogées, les chercheurs ont été aptes à déterminer la part importante quant au rôle funéraire de ce "netjer héron".
Nous sommes une race omnivore, la nature nous à créer ainsi "certainement" pour faire partie de son système de régulation, sauf que bientôt c'est nous qui allons être régulés hihihihihih ...
Nonobstant ...
Je vais peut-être casser certains de vos rêves !
Je suppute que nos anciens égyptiens avaient remarqué que certains oiseaux dit migrateurs, avant leur pérégrination, mangeaient plus que de raison, les chassant et s'apercevant que leur chair était ainsi plus goûteuse, ils en tirèrent la conclusion que l'élevage intensive pouvait leur apporter du bonheur gustatif : cela n'engage évidemment que ma personne ....
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.
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Commentaires
1
Bea
Le 28/03/2018
Merci pour ce partage!
C est fou cette découverte!
Peut être manque t il une partie de l histoire expliquant ce ki a conduit à sa mort quelques jours ou mois avant?
Jean-Claude AIMELe 28/03/2018
Bonjour beadusconi974 ...
Merci quant à votre passage et davantage encore pour l'expression de vos ressentis.
Un plaisir de vous lire ...
Une fin de règne bien mouvementée il est vrai, comme il en fut du reste pour beaucoup de souverains.
Ce que vous soulevez est très pertinent, je vous en remercie du reste ... Il est effectivement prévu de consacrer un article complet sur cette thématique car moult auteur(e)s, chercheurs, ..., y vont de leur probable hypothèse ...
Bien amicalement à vous ...